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Apeirogon
Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 03/11/2022
Éditeurs :
10/18

Apeirogon

Clément Baude (traduit par)
Date de parution : 03/11/2022
Colum McCann revient avec une œuvre atypique au cœur d’une tragédie infinie : le conflit israélo-palestinien. 
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien,...
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir...
Apeirogon, n.m. :
figure géométrique au nombre infini de côtés.
 
Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.

Afin de restituer cette tragédie immense, ce conflit infini, et de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite.

« C'est si beau qu'on en sort transformé. » Elle
« Monumental. McCann réussit encore à nous éblouir. » Le Monde des Livres 
« Ce roman vous fait beaucoup de bien et vous ébranle complètement. Ce paradoxe est le signe des grands livres. » Le Soir
« Nous voici ébahis devant ce livre tourbillonnant, ce roman où la forme et la fonds s’unissent de manière exceptionnelle. »  Télérama


Traduit de l’anglais (Irlande) par Clément Baude
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EAN : 9782264081247
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081247
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

L’apeirogon est une figure géométrique avec une infinité de facettes et c’est à travers le prisme de ce symbole que l’auteur nous évoque le destin croisé de deux hommes foudroyés par un drame similaire.
Rami est un israélien graphiste qui a perdu sa fille Smadar âgée de treize ans victime d’un attentat perpétré par trois kamikazes dans Ben yehuda street, et Bassam le palestinien dont la fille Abir fut tuée par les balles d’un soldat alors qu’elle s’achetait des bonbons dans une échoppe.
Après « le danseur » ou « et que le vaste monde poursuive sa course folle » l’auteur irlandais nous livre le récit poignant d'un palestinien et d'un israélien frappé tous les deux par la mort brutale de leur fille respective et qui vont pour survivre s'allier pour transmettre un message de paix en racontant leurs épreuves à travers le monde.
Le texte outre le parcours de ces deux hommes, est ponctué de diverses informations comme sur les différents types d’armes, ou des pastilles comme celles qui évoquent les ortolans ou la colombe, qui aèrent la lecture et permettent de contextualiser l'histoire ou de nous préciser des détails sur les conditions de vie ou les coutumes des deux peuples.
Un « roman » atypique et touchant qui aborde une tragédie toujours d’actualité !!!
Sophie Foulon / Espace Pierre Lecut

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Jeremia 24/08/2023
    Récit croisé de 2 pères ayant perdu tous deux leur fille dans le conflit israélo-palestinien: Abir la fille du palestinien Bassam a été tuée à 10 ans par une balle perdue israélienne devant sont école, tandis que Smadar, la fille de l'Israelien Rami a été victime d'un kamikaze palestinien en pleine rue de Jérusalem. Tout au long du livre, Rami et Bassam racontent leurs histoires, pour eux meme, pour le lecteur et pour divers publics s'intéressant au conflit. La force du livre tient dans la persévérance avec laquelle chacun des pères tient à démontrer l'absurdité et l'aveuglement des deux parties dans ce conflit, en témoignant simplement de l'histoire de leurs filles, et de leur amitié. Ils forment en effet un duo surprenant car un juif et un palestinien qui s'associent pour le bien commun est chose très rare bien sûr. A l'inhumanité crue du terrorisme islamique et de la violence de l'occupation armée israélienne, ils opposent leur humanité de père, la simplicité de leur vie et la vitalité de leur combat. L'auteur Column Mc Cann vous amène d'un point de vue à l'autre, vous fait comprendre l'imbrication des 2 peuples, et finalement le malheur partagé de ne pas trouver de voie de sortie... Récit croisé de 2 pères ayant perdu tous deux leur fille dans le conflit israélo-palestinien: Abir la fille du palestinien Bassam a été tuée à 10 ans par une balle perdue israélienne devant sont école, tandis que Smadar, la fille de l'Israelien Rami a été victime d'un kamikaze palestinien en pleine rue de Jérusalem. Tout au long du livre, Rami et Bassam racontent leurs histoires, pour eux meme, pour le lecteur et pour divers publics s'intéressant au conflit. La force du livre tient dans la persévérance avec laquelle chacun des pères tient à démontrer l'absurdité et l'aveuglement des deux parties dans ce conflit, en témoignant simplement de l'histoire de leurs filles, et de leur amitié. Ils forment en effet un duo surprenant car un juif et un palestinien qui s'associent pour le bien commun est chose très rare bien sûr. A l'inhumanité crue du terrorisme islamique et de la violence de l'occupation armée israélienne, ils opposent leur humanité de père, la simplicité de leur vie et la vitalité de leur combat. L'auteur Column Mc Cann vous amène d'un point de vue à l'autre, vous fait comprendre l'imbrication des 2 peuples, et finalement le malheur partagé de ne pas trouver de voie de sortie pacifique. Au travers du roman on comprend par les détails la vie quotidienne de chaque côté du Mur séparant Israël des territoires occupés: la réalité de l'occupation de la cisjordanie, et le conditionnement médiatique et politique qui construit de part et d'autre l'ennemi, palestinien nécessairement terroriste et juif forcément colonisateur. Incroyablement documenté et fourmillant d'anecdotes sur la région et son histoire, le roman se lit avec un grand plaisir et permet, notamment à travers le regard d'oiseaux migrateurs survolant le pays, d'avoir une vue sans frontières et sans préjugés sur la complexité des vies qu'il contient.
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  • Lishbks 14/08/2023
    Lorsqu'un immense écrivain s'inspire de la vie de deux hommes admirables, l'œuvre qui en découle ne peut qu'impressioner. Ni roman, ni biographie, ni essai, cet objet littéraire inqualifiable nous entraîne dans un labyrinthe de chapitres brefs et d'apparence un peu décousue. On pourrait s'y perdre et pourtant on s'y trouve. Rami Elhanan et Bassam Aramin n'ont pas grand chose en commun si ce n'est le triste fait d'avoir perdu une fille sur l'autel du conflit israelo-palestinien. L'un est juif, apolitique, avoue, non sans honte, qu'il a passé une bonne partie de sa vie à voir les palestiniens sans vraiment les humaniser. L'autre est musulman palestinien, il aurait bien aimé pouvoir vivre la sienne sans subir la colonisation israélienne, la brutalité, la dépossession. Nous sommes loin des pacifistes de nature, encore plus loin des doux idéaux de ceux qui n'ont rien perdu, et pourtant ils deviendront des combattants pour la paix, fervents opposants aux colonies. Ils incarnent un espoir pour tous ceux qui s'interdisent la paresse intellectuelle, qui refusent de voir leurs bas instincts flattés par les marchands de haine. Et il y en a tant dans l'époque torturée où nous nous trouvons. Autour de leur histoire, les pages se noircissent. Les oiseaux migrateurs traversent... Lorsqu'un immense écrivain s'inspire de la vie de deux hommes admirables, l'œuvre qui en découle ne peut qu'impressioner. Ni roman, ni biographie, ni essai, cet objet littéraire inqualifiable nous entraîne dans un labyrinthe de chapitres brefs et d'apparence un peu décousue. On pourrait s'y perdre et pourtant on s'y trouve. Rami Elhanan et Bassam Aramin n'ont pas grand chose en commun si ce n'est le triste fait d'avoir perdu une fille sur l'autel du conflit israelo-palestinien. L'un est juif, apolitique, avoue, non sans honte, qu'il a passé une bonne partie de sa vie à voir les palestiniens sans vraiment les humaniser. L'autre est musulman palestinien, il aurait bien aimé pouvoir vivre la sienne sans subir la colonisation israélienne, la brutalité, la dépossession. Nous sommes loin des pacifistes de nature, encore plus loin des doux idéaux de ceux qui n'ont rien perdu, et pourtant ils deviendront des combattants pour la paix, fervents opposants aux colonies. Ils incarnent un espoir pour tous ceux qui s'interdisent la paresse intellectuelle, qui refusent de voir leurs bas instincts flattés par les marchands de haine. Et il y en a tant dans l'époque torturée où nous nous trouvons. Autour de leur histoire, les pages se noircissent. Les oiseaux migrateurs traversent les frontières, indifférents à la diversité de leurs compagnons de route. Les poètes, les artistes, les scientifiques peuplent de leurs trajectoire l'histoire d'une humanité commune, riche et diverse. Les douleurs se reflètent, yeux dans les yeux, dans le regret de ce printemps que d'autres ne pourront jamais revoir. Les âmes se soudent, les cœurs battent à l'unisson, dans l'espoir que les rangs des endeuillés cessent de croître. Une fleur a germé dans une terre aride. “Qui est le plus proche de mon cœur, un soldat de mon pays ou l'un des poètes de mon ennemi ?”
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  • CarolineCF 28/07/2023
    Un livre d'une incroyable richesse, d'un style très original, sur un sujet particulièrement intéressant, important, sérieux, humain, juste, essentiel et beau. De courts chapitres, parfois d'une brève phrase, de rares chapitres plus longs. L'histoire de deux hommes, de deux pères ayant perdu une enfant de manière tragique et néanmoins banale, dans le long conflit entre l'état d'Israël et ce qu'il reste d'autorité palestinienne, entre des Israéliens et des Palestiniens; l'histoire aussi de deux amis, si différents par l'histoire, le destin, mais unis par de réelles qualités de cœur, d'intelligence. Des hommes ouverts, capable de transcender la douleur de la perte d'un enfant et d'en faire œuvre de paix. « Nous ne parlons pas de la paix, nous faisons la paix. » Ils sont la paix. Au prix parfois du rejet de tous ceux et celles qui ont intérêt que rien ne change, que la violence, la peur, la vengeance, la colère, la mort et la souffrance perdurent… Ce roman car l’auteur revendique son œuvre comme étant une fiction, est comme un vaste tapis tissé, noué de toute l’histoire, passée, lointaine, proche, de toutes les tragédies, de l’absurde comédie de la vie quotidienne des gens, de toute la violence, de toute... Un livre d'une incroyable richesse, d'un style très original, sur un sujet particulièrement intéressant, important, sérieux, humain, juste, essentiel et beau. De courts chapitres, parfois d'une brève phrase, de rares chapitres plus longs. L'histoire de deux hommes, de deux pères ayant perdu une enfant de manière tragique et néanmoins banale, dans le long conflit entre l'état d'Israël et ce qu'il reste d'autorité palestinienne, entre des Israéliens et des Palestiniens; l'histoire aussi de deux amis, si différents par l'histoire, le destin, mais unis par de réelles qualités de cœur, d'intelligence. Des hommes ouverts, capable de transcender la douleur de la perte d'un enfant et d'en faire œuvre de paix. « Nous ne parlons pas de la paix, nous faisons la paix. » Ils sont la paix. Au prix parfois du rejet de tous ceux et celles qui ont intérêt que rien ne change, que la violence, la peur, la vengeance, la colère, la mort et la souffrance perdurent… Ce roman car l’auteur revendique son œuvre comme étant une fiction, est comme un vaste tapis tissé, noué de toute l’histoire, passée, lointaine, proche, de toutes les tragédies, de l’absurde comédie de la vie quotidienne des gens, de toute la violence, de toute la douceur, de la richesse et de la diversité. Des oiseaux migrateurs, des jardins fleuris, odorants, des ruines, des vignes, des chemins, des ciels étoilés, des pierres jetées, d’une balle en plastique qui percute l’arrière du crâne d’une enfant de 10 ans qui vient d’acheter des bonbons, du corps d’une adolescente criblée d’impact dans une rue commerçante… Colum McCann fait des chapitres de listes, c’est assez étrange, liste d’oiseaux, de noms d’opérations militaires, de noms de poètes, d’objets confisqués… un chapitre est vide, blanc. Des petites photos ponctuent le livre, photo des personnes ou des lieux, de vagues, de panneaux routiers… C’est une peinture impressionniste que ce roman. Par petites touches précises, ciselées, colorées, parfois éloignées du sujet principal, on se fait une idée assez juste de ce qu’est le problème Israël/Palestine aujourd’hui pour des hommes et des femmes de bonne volonté. J’ai mis un peu de temps à le lire, une période pour moi peu propice à la lecture surtout si elle est aussi riche que celle-ci. Pas difficile non, mais opulent, généreux, prolixe, protéiforme. J’ai beaucoup appris aussi – Merci Google. Un titre mystérieux qui renvoie bien à ce principe d’origine, d’illimité ou de sans détermination, quelque chose que l’on peine à définir, à caractériser, à circonscrire, invisible, mais qui n’existe à nous que par les formes qu’il prend. Tout est vrai et tout est romancé. Un très beau travail. Je découvre cet auteur, si tous ses romans sont au même niveau…. De belles lectures en perspective.
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  • bpallardy 16/06/2023
    C'est un livre magnifique, un des plus beaux que j'ai lu. La construction du livre ouvre une vue vertigineuse sur la condition de ses deux peuples et sur la notre. A travers la vie et l'histoire vraie de ces deux hommes que tout opposait et qui sont devenus plus que frères, c'est l’état de notre monde que nous contemplons. J'écris ce commentaire en juin 2023 et ce livre est plus que jamais d'actualité. Depuis la nuit des temps, les mêmes questions : pourquoi l'homme se déchire-t-il ? pourquoi la paix est-elle impossible alors que nous somme liés comme les doigts de la main ? Il n'y a pas de réponses. C'est un apeirogon.
  • mieuxvautlirequejamais 13/06/2023
    APEIROGON de Colum McCann J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman de Colum McCann, un écrivain très talentueux qui nous a donné Le chant des coyotes, Les saisons de la nuit, Danseur, Zoli et Que le vaste monde poursuive sa course folle. Dans Apeirogon, l'auteur accompagne un musulman et un juif lesquels ont tous deux perdu une fille dans le conflit israélo-palestinien et qui militent en faveur de la Paix.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…