Ce matin, un lapin

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• xalatan 21/02/2023
  Comme l'indique la quatrième de couverture, Henri, actuaire licencié, hérite à la mort de son frère d'un Parc d'Aventures en mauvaise santé financière. Les employés semblent lui cacher des choses et quelques gros durs lui mettent la pression pour récupérer leur argent. L'humour décalé de Tuomainen est bien au rendez-vous mais l'intrigue n'était pas assez "ramassée" à mon goût. Trop d'infos, trop d'évènements, trop d'employés : une surcharge d'informations qui pour finir m'a un peu gâché ma lecture.
• thisou08 15/12/2022
  Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail Henri Pekka Olavi Koskinen ( soyons précis ) est mathématicien actuariel dans les assurances ( ne me demandez pas en quoi ça consiste, je n'ai rien compris ). Il a quarante-deux ans et son seul compagnon, c'est Schopenhauer. Mais non, pas le philosophe. C'est son chat. Un joli nom pour un chat... Un peu long, peut-être... Mais ça le regarde... Avec Henri ( oui, je l'appelle par son petit nom, après tout ce que nous avons vécu ensemble ) tout doit être précis, calculé, millimétré, rationnel, concret etc. Aussi est-il pris de court lorsque plusieurs évènements inattendus et extraordinaires surviennent. Or, Henri n'aime ni l'inattendu, ni l'extraordinaire. Tout d'abord, le voilà contraint de démissionner de son poste d'actuaire, qui lui convenait parfaitement, pour un motif, pour lui futile. Il ne supporte pas l'open space nouvellement mis en place par la direction ( comme je le comprend ! Du bruit, encore du bruit, impossible de travailler tranquillement ). Ensuite, il apprend la mort de son frère, qu'il ne fréquentait pas beaucoup, mais enfin, c'est son frère. Et, enfin, cerise sur le gâteau, il hérite de celui-ci d'un parc d'aventure en déshérence, le MonSonTonFun, avec toutes les difficultés... Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail Henri Pekka Olavi Koskinen ( soyons précis ) est mathématicien actuariel dans les assurances ( ne me demandez pas en quoi ça consiste, je n'ai rien compris ). Il a quarante-deux ans et son seul compagnon, c'est Schopenhauer. Mais non, pas le philosophe. C'est son chat. Un joli nom pour un chat... Un peu long, peut-être... Mais ça le regarde... Avec Henri ( oui, je l'appelle par son petit nom, après tout ce que nous avons vécu ensemble ) tout doit être précis, calculé, millimétré, rationnel, concret etc. Aussi est-il pris de court lorsque plusieurs évènements inattendus et extraordinaires surviennent. Or, Henri n'aime ni l'inattendu, ni l'extraordinaire. Tout d'abord, le voilà contraint de démissionner de son poste d'actuaire, qui lui convenait parfaitement, pour un motif, pour lui futile. Il ne supporte pas l'open space nouvellement mis en place par la direction ( comme je le comprend ! Du bruit, encore du bruit, impossible de travailler tranquillement ). Ensuite, il apprend la mort de son frère, qu'il ne fréquentait pas beaucoup, mais enfin, c'est son frère. Et, enfin, cerise sur le gâteau, il hérite de celui-ci d'un parc d'aventure en déshérence, le MonSonTonFun, avec toutes les difficultés que cela comporte et même plus encore. Attention ! Il s'agit d'un parc d'aventure et non d'un parc d'attractions, nuance. Henri y tient beaucoup. Comment va s'en sortir notre cartésien pur souche ? Et si tous ces évènements nous changeaient notre psychorigide Henri ? C'est avec humour, beaucoup d'humour, noir de préférence, que l'auteur nous narre les péripéties qui pimentent ( fort, le piment ! ) une existence jusque là bien rangée. Si vous avez besoin d'un peu de détente, je vous conseille de découvrir Henri. Si vous le voulez, bien sûr... Bonne lecture.

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• Amnezik666 18/07/2022
  Ce matin, un lapin A tué un chasseur… Osez affirmer que vous ne connaissez pas cette rengaine ; le redoutable refrain de Chantal Goya qui n’aura de cesse de vous hanter si un malfaisant entonne cette lugubre litanie alors que vous passez à proximité. Sous la plume d’Antti Tuomainen le lapin tue un tueur, ou plus exactement il sera l’arme du crime qui permettra à Henri Koskinen de se débarrasser de cet encombrant poursuivant… C’est ainsi que s’ouvre le nouveau roman de l’auteur finlandais. Pas très rationnel tout ça me direz-vous, et pourtant figurez-vous qu’il n’y a pas plus rationnel et carré que Henri Koskinen, le personnage principal de ce roman. Comme il se plait à le répéter pour justifier son implacable logique : « Je suis actuaire ». Dans les faits, quand Henri hérite du parc d’aventures (ne lui parlez surtout pas de parc d’attractions, ça n’a rien à voir) il n’est plus actuaire. Il vient en effet de démissionner à la suite d’une divergence de vue avec son supérieur hiérarchique. Est-il besoin de préciser que le monde de l’actuariat n’a pas grand-chose à voir avec la gestion d’un parc d’aventures ? Surtout quand ledit parc est un joyeux bazar au sein duquel chaque employé... Ce matin, un lapin A tué un chasseur… Osez affirmer que vous ne connaissez pas cette rengaine ; le redoutable refrain de Chantal Goya qui n’aura de cesse de vous hanter si un malfaisant entonne cette lugubre litanie alors que vous passez à proximité. Sous la plume d’Antti Tuomainen le lapin tue un tueur, ou plus exactement il sera l’arme du crime qui permettra à Henri Koskinen de se débarrasser de cet encombrant poursuivant… C’est ainsi que s’ouvre le nouveau roman de l’auteur finlandais. Pas très rationnel tout ça me direz-vous, et pourtant figurez-vous qu’il n’y a pas plus rationnel et carré que Henri Koskinen, le personnage principal de ce roman. Comme il se plait à le répéter pour justifier son implacable logique : « Je suis actuaire ». Dans les faits, quand Henri hérite du parc d’aventures (ne lui parlez surtout pas de parc d’attractions, ça n’a rien à voir) il n’est plus actuaire. Il vient en effet de démissionner à la suite d’une divergence de vue avec son supérieur hiérarchique. Est-il besoin de préciser que le monde de l’actuariat n’a pas grand-chose à voir avec la gestion d’un parc d’aventures ? Surtout quand ledit parc est un joyeux bazar au sein duquel chaque employé mène sa barque comme il l’entend. Henri va devoir remettre tout ce petit monde sur les rails afin d’assurer le bon fonctionnement et la rentabilité de son parc. Et comme si cela ne suffisait pas à lui compliquer la vie, v’là t’y pas que des gens peu recommandables viennent lui réclamer le remboursement des dettes de jeu de son regretté frangin… le genre d’individu chez qui la patience est plus que limitée. Dans un pareil contexte Antti Tuomainen a de quoi nous concocter une galerie de portraits des plus hétéroclites ; et il ne s’en prive pas ! À commencer par Henri, qui n’est pas le typer le plus abordable qui soit tant il est obsédé par sa rigueur… mais qui va peu à peu s’ouvrir aux autres, et découvrir des facettes totalement inattendues de sa propre personnalité. De franchement barbant, le gars devient rapidement très attachant. Vient ensuite le personnel du parc, tous méritent le détour tant leurs personnalités sont diverses et variées. Mais c’est surtout la belle Laura Helanto qui troublera notre brave Henri au plus haut point. Par définition moins agréables à côtoyer, les truands font alors leur entrée en scène. Si certains respectent les clichés du genre (je pense notamment à l’Iguane et à son fidèle lieutenant, AK), d’autres s’en écartent allégrement (le big boss qui se détend en faisant de la pâtisserie mais n’hésite pas à exécuter de sang-froid – et avec beaucoup d’imagination – ceux qui se mettent à travers de son chemin). Vous aurez même le droit, en guest-star, à un policier qui semble un peu perdu au milieu d’une enquête n’ayant ni queue ni tête… Antti Tuomainen opte pour un ton décalé qui colle parfaitement à son intrigue. Au fil des tableaux on passe de situations totalement cocasses et improbables, à des scènes plus intimistes, voire à des moments où l’intensité dramatique est de mise. La barque est rondement menée, on se laisse volontiers balader par l’auteur qui jongle avec justesse entre roman noir et feel good. Un cocktail improbable qui se laisse déguster sans modération. Ce roman est le premier tome d’une trilogie annoncée, au cas où vous vous poseriez la question, il peut parfaitement se lire comme un one shot, l’intrigue se joue du début à la fin, tout en ouvrant les portes vers d’autres péripéties… Nul doute que je serai fidèle au poste pour retrouver, Henri, Schopenhauer, Laura… et le lapin !

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• lantredubonheur 08/07/2022
  Il faut avouer que la couverture de ce roman et son titre ont de quoi nous faire craquer et puis je suis certaine que, comme moi, vous avez eu une chanson en tête en voyant le titre. Le résumé est lui aussi très intriguant et m’a donné envie de découvrir ce lapin et j’ai bien fait car j’ai passé un bon moment de lecture. On commence donc ce roman avec une partie intitulée Maintenant et on comprend que le lapin va jouer un rôle dans l’histoire. Le ton est donné dans ce début, on aura des moments plus coquasses et d’autres plus sérieux et ça a fait son effet. On a envie de tourner les pages pour voir où l’auteur va nous emmener. Ensuite, nous nous retrouvons Trois semaines et cinq jours plus tôt et nous allons comprendre petit à petit la scène du début. On va faire la connaissance d’Henri qui est un personnage très intéressant et qui va nous apporter son lot de surprises au fil de notre lecture. L’histoire est racontée de son point de vue et ça va donner un certain rythme au roman. Notre protagoniste travaille dans une société d’assurance mais, très vite, tout va basculer et... Il faut avouer que la couverture de ce roman et son titre ont de quoi nous faire craquer et puis je suis certaine que, comme moi, vous avez eu une chanson en tête en voyant le titre. Le résumé est lui aussi très intriguant et m’a donné envie de découvrir ce lapin et j’ai bien fait car j’ai passé un bon moment de lecture. On commence donc ce roman avec une partie intitulée Maintenant et on comprend que le lapin va jouer un rôle dans l’histoire. Le ton est donné dans ce début, on aura des moments plus coquasses et d’autres plus sérieux et ça a fait son effet. On a envie de tourner les pages pour voir où l’auteur va nous emmener. Ensuite, nous nous retrouvons Trois semaines et cinq jours plus tôt et nous allons comprendre petit à petit la scène du début. On va faire la connaissance d’Henri qui est un personnage très intéressant et qui va nous apporter son lot de surprises au fil de notre lecture. L’histoire est racontée de son point de vue et ça va donner un certain rythme au roman. Notre protagoniste travaille dans une société d’assurance mais, très vite, tout va basculer et il va se retrouver à la tête d’un parc d’aventures (oui oui c’est bien un parc d’aventures et non un parc d’attractions :D). L’héritage de ce parc d’aventures va créer des situations totalement différentes. A certains moments, elles seront complètement cocasses et à d’autres, elles vont nous faire craindre pour Henry et ce mélange de crainte et d’humour est une belle réussite. Beaucoup de personnages secondaires vont faire leur apparition dans ce roman et ils vont tous jouer un rôle bien à eux. Que ce soit les employés ou ceux qui ont des comptes à régler avec Henry. Il y en a une qui a retenu mon attention plus que les autres, c’est Laura. Je me suis posée beaucoup de questions sur elle et sur ses intentions et j’ai aimé la façon dont l’auteur a construit notre protagoniste. Ce roman, ce n’est pas que de l’humour et de l’inquiétude, c’est aussi des réflexions sur notre société que l’auteur a inclus avec beaucoup de talent. Bref, si vous aimez les personnages atypiques et les situations tantôt coquasses, tantôt inquiétantes ce roman ne pourra que vous plaire !

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• Zazaboum 19/06/2022
  Henri est actuaire et sa vie n'est que pourcentages et calculs de probabilité ! Quelque peu rigide il est tout à fait le personnage que l'on s'attend à retrouver dans un livre de Tuomainen ! Etant incapable de rentrer dans le moule, laxiste, de la nouvelle ambiance de la société d'assurance qui l'emploie, il se retrouve sans travail et héritier de son frère qui lui lègue un parc d'aventures ! Rien qu'en lisant le résumé j'ai commencé à ricaner à l'idée des avalanches de soucis qui allaient arriver au pauvre Henri absolument inadapté à une existence en-dehors des rails et aux solutions, improbables, qui pourront le tirer de ce mauvais, très très mauvais pas que sont les relations et les dettes de feu son frère ! Même si on retrouve les mêmes ficelles dans la construction de ses romans, Tuomainen réussit à innover avec les situations où se retrouvent ses personnages, souvent très démunis face à ce qu'ils vont vivre. Un entourage bien déjanté n'aide pas, il faut bien le dire ! Mon attente n'a pas été déçue même s'il est plus difficile de faire faire de l'humour à un actuaire ! Un bon moment de lecture. #Cematinunlapin #NetGalleyFrance Challenge... Henri est actuaire et sa vie n'est que pourcentages et calculs de probabilité ! Quelque peu rigide il est tout à fait le personnage que l'on s'attend à retrouver dans un livre de Tuomainen ! Etant incapable de rentrer dans le moule, laxiste, de la nouvelle ambiance de la société d'assurance qui l'emploie, il se retrouve sans travail et héritier de son frère qui lui lègue un parc d'aventures ! Rien qu'en lisant le résumé j'ai commencé à ricaner à l'idée des avalanches de soucis qui allaient arriver au pauvre Henri absolument inadapté à une existence en-dehors des rails et aux solutions, improbables, qui pourront le tirer de ce mauvais, très très mauvais pas que sont les relations et les dettes de feu son frère ! Même si on retrouve les mêmes ficelles dans la construction de ses romans, Tuomainen réussit à innover avec les situations où se retrouvent ses personnages, souvent très démunis face à ce qu'ils vont vivre. Un entourage bien déjanté n'aide pas, il faut bien le dire ! Mon attente n'a pas été déçue même s'il est plus difficile de faire faire de l'humour à un actuaire ! Un bon moment de lecture. #Cematinunlapin #NetGalleyFrance Challenge Mauvais Genre 2022 Lecture Thématique juin 2022 : Les titres à rallonge

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