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Ce que savait Maisie
Marguerite Yourcenar (traduit par), André Maurois (préface de)
Date de parution : 18/03/2004
Éditeurs :
10/18

Ce que savait Maisie

Marguerite Yourcenar (traduit par), André Maurois (préface de)
Date de parution : 18/03/2004

Maisie vit en alternance chez son père et sa mère qui font d’elle le témoin de leur haine mutuelle depuis leur tumultueux divorce. Et quand chacun s’engage dans une nouvelle...

Maisie vit en alternance chez son père et sa mère qui font d’elle le témoin de leur haine mutuelle depuis leur tumultueux divorce. Et quand chacun s’engage dans une nouvelle relation, la petite fille se trouve emportée dans une valse d’intrigues, de haines et de trahisons.
À travers le regard innocent...

Maisie vit en alternance chez son père et sa mère qui font d’elle le témoin de leur haine mutuelle depuis leur tumultueux divorce. Et quand chacun s’engage dans une nouvelle relation, la petite fille se trouve emportée dans une valse d’intrigues, de haines et de trahisons.
À travers le regard innocent de Maisie, Henry James compose une peinture des passions humaines. Ce roman, publié en 1897, est le tour de force d’un maître en psychologie, dont l’analyse minutieuse des sentiments laisse le lecteur émerveillé.

« La singularité de ce magnifique roman est d’avoir fait se réfléchir les passions des adultes dans les yeux de l’enfant. » Raymond Manuel, Magazine Littéraire

Traduit de l'anglais par Marguerite Yourcenar?
 

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EAN : 9782264038517
Code sériel : 1401
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264038517
Code sériel : 1401
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 02/12/2023
    CE QUE SAVAIT MAISIE de HENRY JAMES Le procès qui avait opposé Beale à Ida, s’était terminé péniblement, Maisie passerait un semestre avec l’un, un semestre avec l’autre. Si financièrement Maisie semblait assurée pour l’avenir, il lui faudrait vivre avec la haine tenace de ses parents qui n’avaient jamais été d’accord que sur une seule chose, se disputer. Pendant les six premiers mois avec Beale, il prenait les lettres qu’Ida écrivait à Maisie, les lui brandissait devant elle et les brûlait sans lui faire lire tandis que la bonne préparait la transition vers sa mère en lui disant combien elle était aimée. De son côté Beale transmettait à Ida via Maisie le message qu’elle était un affreux chameau. Elle fut donc le messager involontaire de leur haine. Les réactions de Maisie à cela furent si étranges que pour une fois ils tombèrent d’accord, Maisie était stupide. En passant de l’un à l’autre Maisie va découvrir par bribes des choses surprenantes, Miss Overmore, qui s’occupe de Maisie chez Beale devient au fil des mois très proche de lui et chez Ida, elle découvre Sir Claude qui se fiance avec elle pendant que Beale épouse Miss Overmore. Maisie ne voit quasiment jamais Beale ou Ida, elle est toujours confiée aux soins des amis, amants ou maris de ses parents qui ne semblent guère s’intéresser à elle mais plutôt l’utiliser dans leur guerre incessante. Étude de mœurs chez des supposés riches mais qui semblent en permanence à court d’argent, Ida paraissant dans une course sans fin après des messieurs fortunés et Beale cherchant lui la fortune dans des affaires peu claires. Maisie charmante petite fille enregistre tout ce qui se passe autour d’elle et tente de décoder les signaux qu’elle reçoit. Elle est à la fois le centre du livre et l’accessoire tant Beale et Ida se montrent d’un égoïsme impressionnant. La belle écriture de James nous attache à Maisie qui aura bien des difficultés à démêler ses sentiments pour ses parents mais aussi tout cet entourage qui s’occupe d’elle.CE QUE SAVAIT MAISIE de HENRY JAMES Le procès qui avait opposé Beale à Ida, s’était terminé péniblement, Maisie passerait un semestre avec l’un, un semestre avec l’autre. Si financièrement Maisie semblait assurée pour l’avenir, il lui faudrait vivre avec la haine tenace de ses parents qui n’avaient jamais été d’accord que sur une seule chose, se disputer. Pendant les six premiers mois avec Beale, il prenait les lettres qu’Ida écrivait à Maisie, les lui brandissait devant elle et les brûlait sans lui faire lire tandis que la bonne préparait la transition vers sa mère en lui disant combien elle était aimée. De son côté Beale transmettait à Ida via Maisie le message qu’elle était un affreux chameau. Elle fut donc le messager involontaire de leur haine. Les réactions de Maisie à cela furent si étranges que pour une fois ils tombèrent d’accord, Maisie était stupide. En passant de l’un à l’autre Maisie va découvrir par bribes des choses surprenantes, Miss Overmore, qui s’occupe de Maisie chez Beale devient au fil des mois très proche de lui et chez Ida, elle découvre Sir Claude qui se fiance avec elle pendant que Beale épouse Miss Overmore. Maisie ne voit quasiment jamais...
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  • mjaubrycoin 17/03/2023
    Qu'est ce qu'une petite fille peut savoir des adultes qui l'entourent quand ceux-ci se déchirent, se trompent, s'adorent ou se haïssent, et se mentent sans cesse? Maisie est la fille unique d'un couple désuni qui finit par divorcer en pleine époque victorienne, ce qui n'était pas si courant. La mise en place d'une "garde alternée" de six mois chez l'un et six mois chez l'autre ne satisfait personne et les parents qui ont l'un et l'autre refait leur vie n'éprouvent aucun besoin de s'occuper d'une fillette qu'ils ne paraissent pas du tout aimer. Leur seul but parait être d'utiliser leur enfant pour se venger l'un de l'autre. Mais voici que les deux pièces rapportées, beau-père et belle-mère, s'attachent à la petite qui crée entre eux un lien qui va déboucher sur une nouvelle double séparation. A notre époque, on applaudirait en parlant de famille recomposée et d'intérêt de l'enfant, mais les temps ne sont pas les mêmes et dans l'Angleterre du 19ème siècle, les situations conjugales sont examinées à l'aune d'une morale étriquée et la vieille gouvernante de Maisie, Mrs Wix, tente de protéger l'enfant de "l'immoralité " dans laquelle baigne sa vie quotidienne. Avec une remarquable finesse, les tribulations des personnages sont relatées du point de vue de l'enfant et on peut constater que rien ne change au fil des années, les petits souhaitent toujours être aimés de leurs parents qu'il désirent admirer et quand ils s'attachent à un beau-parent, c'est de façon exclusive. La pauvre Maisie est prise à partie et sommée de choisir comme cela devient souvent le cas dans les procédures actuelles où les enfants interrogés par le juge doivent décider du parent chez lequel ils vont vivre et elle se trouve déchirée par des conflits de loyauté dus à ses attachements successifs et complémentaires. La pauvre petite finit par se dissimuler derrière une prétendue stupidité pour se protéger des attentes excessives des adultes. Ce roman est remarquable car il est précurseur des écrits sur les problématiques de séparation concernant les enfants et l'analyse pointue des sentiments de la petite fille révèle chez l'auteur une sensibilité admirable. Décidément en venant vivre en Angleterre, Henry James a vraiment adopté l'esprit des lieux car dans ce texte grave qui reste triste et émouvant, l'humour n'est jamais absent , cet humour décalé bien noir et cynique qui est quasiment la marque de fabrique des écrivains d'outre Manche. Une lecture qui devrait ravir les professionnels de l'enfance et ceux qui travaillent au quotidien avec les familles désunies.Qu'est ce qu'une petite fille peut savoir des adultes qui l'entourent quand ceux-ci se déchirent, se trompent, s'adorent ou se haïssent, et se mentent sans cesse? Maisie est la fille unique d'un couple désuni qui finit par divorcer en pleine époque victorienne, ce qui n'était pas si courant. La mise en place d'une "garde alternée" de six mois chez l'un et six mois chez l'autre ne satisfait personne et les parents qui ont l'un et l'autre refait leur vie n'éprouvent aucun besoin de s'occuper d'une fillette qu'ils ne paraissent pas du tout aimer. Leur seul but parait être d'utiliser leur enfant pour se venger l'un de l'autre. Mais voici que les deux pièces rapportées, beau-père et belle-mère, s'attachent à la petite qui crée entre eux un lien qui va déboucher sur une nouvelle double séparation. A notre époque, on applaudirait en parlant de famille recomposée et d'intérêt de l'enfant, mais les temps ne sont pas les mêmes et dans l'Angleterre du 19ème siècle, les situations conjugales sont examinées à l'aune d'une morale étriquée et la vieille gouvernante de Maisie, Mrs Wix, tente de protéger l'enfant de "l'immoralité " dans laquelle baigne sa vie quotidienne. Avec une remarquable finesse, les tribulations des personnages sont relatées...
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  • bookworm1 25/07/2022
    Pur chef d'oeuvre, esquisse et pas portrait d'une enfant utilisée comme un objet dans le jeu de pouvoir de ses parents divorcés et de leurs amants (donc la petite fille n'a pas la place de se construire une personnalité et tout le monde s'en fout autour, rien d'autre à dire...). De quoi faire réfléchir les parents. Dommage que ce genre de parents ne lisent pas ce genre de romans (ou ne lisent pas tout court). Un style complexe, attention.
  • Allantvers 14/12/2021
    Etonnant de voir ce roman dont les codes sont "so 19ème" (contexte social, relations matrimoniales, éducation des enfants confiée à des gouvernantes, etc, et surtout la langue somptueuse de Henry James) figurer sur une liste des plus grandes oeuvres du 20ème siècle, du fait de sa publication française cinquante ans plus tard en 1947; Mais tout aussi étonnant qu'au coeur de ce roman paru en 1897 figure le thème d'une grande modernité du divorce et de l'enfance dans le divorce, vu à travers les yeux de l'enfant: la perspective est pour l'époque très originale, voire osée. Outre ce bouleversement de mes représentations mentales de différentes époques, outre la renversante élégance du phrasé de James, ciselé comme la plus fine dentelle et affutée comme la plus fine lame, ce qui m'a bluffée dans ce roman cynique et cruel c'est, à l'image du titre, ce qui n'est pas dit. De même qu'on cache à la petite Maisie l'essentiel qu'elle ne sait pas mais perçoit pourtant intuitivement avec la vive acuité de son coeur d'enfant, de même James ne montre jamais au lecteur que la face présentable de ses personnages, taisant dans le non dit la vilénie de leurs motivations, l'aridité de leur coeur ou l'avidité de leurs crocs, et la saleté de leurs intentions quand ils manipulent tour à tour l'enfant pour servir leurs intérêts. Maisie n'est après tout qu'un enfant, une simple composante patrimoniale dont chacun doit user à son avantage, sans avoir à en subir les contraintes. So 19ème...Etonnant de voir ce roman dont les codes sont "so 19ème" (contexte social, relations matrimoniales, éducation des enfants confiée à des gouvernantes, etc, et surtout la langue somptueuse de Henry James) figurer sur une liste des plus grandes oeuvres du 20ème siècle, du fait de sa publication française cinquante ans plus tard en 1947; Mais tout aussi étonnant qu'au coeur de ce roman paru en 1897 figure le thème d'une grande modernité du divorce et de l'enfance dans le divorce, vu à travers les yeux de l'enfant: la perspective est pour l'époque très originale, voire osée. Outre ce bouleversement de mes représentations mentales de différentes époques, outre la renversante élégance du phrasé de James, ciselé comme la plus fine dentelle et affutée comme la plus fine lame, ce qui m'a bluffée dans ce roman cynique et cruel c'est, à l'image du titre, ce qui n'est pas dit. De même qu'on cache à la petite Maisie l'essentiel qu'elle ne sait pas mais perçoit pourtant intuitivement avec la vive acuité de son coeur d'enfant, de même James ne montre jamais au lecteur que la face présentable de ses personnages, taisant dans le non dit la vilénie de leurs motivations, l'aridité de...
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  • LPV 18/02/2021
    La seule chose dont je me souviens, parce que c'était il y a longtemps et presque dans une autre vie, c'est d'un profond sentiment de malaise, mêlée d'une joie, forcément inavouable, d'avoir trouvé à une histoire qui me correspondait bien. Je me souviens aussi, donc ça fait deux choses quand on y pense, que c'est un livre qui me tracasse depuis. Je sais qu'il est quelque part dans un vieux carton, mais je ne sais pas où. Dès que je remets la main dessus,je le relis !
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…