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Danser dans la mosquée
Cécile Dutheil de la Rochère (traduit par)
Date de parution : 21/09/2023
Éditeurs :
10/18

Danser dans la mosquée

Cécile Dutheil de la Rochère (traduit par)
Date de parution : 21/09/2023
Quand Homeira s’oppose à ce que son mari prenne une deuxième épouse, elle se voit contrainte de fuir l’Afghanistan en laissant son fils derrière elle… Un récit autobiographique bouleversant
Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile... Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l'enfant chérit les livres et... Homeira naît en 1980 à Hérat, en Afghanistan, dans une maison où se côtoient trois générations qui tentent de survivre tour à tour à l'occupation soviétique, à la guerre civile puis à la première prise de pouvoir des talibans. Au sein de ce foyer aimant, l'enfant chérit les livres et la liberté, se révolte contre les privilèges accordés aux hommes et les interdits visant les filles. Adolescente, elle va jusqu'à animer une école clandestine dans une mosquée.
Mais plus Homeira grandit, plus la vie s'assombrit. Elle accepte le mariage avec un inconnu, puis finit par fuir son pays. Elle fera de son existence un combat pour l'instruction et pour le droit des femmes.
Portrait d'un peuple qui vit sous la férule des talibans, Danser dans la mosquée est aussi une adresse à son fils dont elle a été séparée. Dans des lettres poignantes, Homeira Qaderi dessine l'espoir de retrouvailles dans un pays délivré de l'obscurantisme.

« Danser dans la mosquée se lit vite, sans répit. Homeira Qaderi est une formidable conteuse. » Karen Huard, ELLE

Traduit de l'anglais par Cécile Dutheil de La Rochère.



 
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EAN : 9782264082602
Code sériel : 05917
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264082602
Code sériel : 05917
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Entre2Livres 11/03/2024
    C'est un roman sur la vie d'une enfant qui grandit en Afghanistan. C'est un livre sur l'incroyable courage d'une jeune femme dans ce pays où elles ne sont presque rien. C'est un récit terriblement poignant qui met en lumière ces difficultés dans le monde actuel... bouleversant!
  • RockyRacoon 26/02/2024
    Il y a des récits dont on souhaiterait, de toutes nos forces, qu’il s’agisse d’un roman. On voudrait même ne pas adhérer au roman, se dire que c’est tout de même un peu grossier, car la réalité ne peut pas être telle. Après les premières pages de « Danser dans la mosquée », j’ai eu cette appréhension, cette crainte des sentiments que le récit d’Homeira Qaderi allait pouvoir réveiller en moi. J’ai vite rangé mes craintes. Le parcours d’Homeira Qaderi à travers l’histoire de la ville d’Herat est évidemment empreint de violence, de peurs, de tristesse et d’injustice. Mais à travers ses yeux de petite fille d’abord, de jeune fille ensuite puis de jeune femme, habituée à évoluer dans le chaos, elle porte un récit où la délicatesse, la poésie et la lutte l’emportent sur la crainte. Dans l’ombre des mûriers en fleurs, dans la tendresse familiale, dans la solidarité et l’amitié, naissent des incendies qu’aucun fanatique ne parviendra jamais à éteindre. Par son autobiographie et son combat pour son fils, Homeira Qaderi nous transporte dans le quotidien de femmes qui grandissent en rasant les murs, qui ne côtoient que l’ombre des ruelles au gré des changements de diktats politiques et religieux. A ces scènes de terreur absolue et de lassitude succèdent des instants où les interdits sont bravés, des instants inconscients, sidérants et d’une infinie poésie. Homeira Qaderi parvient à partager ses jeux d’enfant sous les balles russes, ses terreurs du régime taliban, la douceur du foyer familial, le miracle salvateur de la lecture, les amitiés, les solidarités, les désespoirs, les horreurs absolues et la rage qui naît de celles-ci. Son histoire, c’est une révolte féministe qui bouillonne au cœur d’un pays « où il vaut mieux être une pierre qu’une femme ». C’est un combat qui s’accomplit dans la maternité, dans la lutte pour son fils et son amour absolu. Son histoire, ce fut pour moi une découverte émotionnelle au gré des saisons, la saison des balles, la saison du vent, la saison des mûres. Il y a des récits dont on souhaiterait, de toutes nos forces, qu’il s’agisse d’un roman. On voudrait même ne pas adhérer au roman, se dire que c’est tout de même un peu grossier, car la réalité ne peut pas être telle. Après les premières pages de « Danser dans la mosquée », j’ai eu cette appréhension, cette crainte des sentiments que le récit d’Homeira Qaderi allait pouvoir réveiller en moi. J’ai vite rangé mes craintes. Le parcours d’Homeira Qaderi à travers l’histoire de la ville d’Herat est évidemment empreint de violence, de peurs, de tristesse et d’injustice. Mais à travers ses yeux de petite fille d’abord, de jeune fille ensuite puis de jeune femme, habituée à évoluer dans le chaos, elle porte un récit où la délicatesse, la poésie et la lutte l’emportent sur la crainte. Dans l’ombre des mûriers en fleurs, dans la tendresse familiale, dans la solidarité et l’amitié, naissent des incendies qu’aucun fanatique ne parviendra jamais à éteindre. Par son autobiographie et son combat pour son fils, Homeira Qaderi nous transporte dans le quotidien de femmes qui grandissent en rasant les murs, qui ne côtoient que l’ombre des ruelles au gré des changements de diktats politiques et...
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  • KarineMLVL 24/02/2024
    Véritable œuvre coup de poing que cette autobiographie « Danser dans la mosquée » de l’Afghane Homeira Qaderi. À travers son récit tout personnel, l’autrice parvient à faire le portrait d’un peuple qui vit sous la totale domination des talibans et à brosser un état des lieux de ce que le patriarcat poussé à l’extrême impose aux femmes à savoir une déshumanisation totale, une réification absolue, une tentative d’effacement complet. À travers son récit bouleversant, Homeira nous présente la petite fille, l’adolescente, puis la jeune fille éprise de justice et de liberté, amoureuse de littérature qu’elle a été et qu’elle est encore et qui décida très tôt de résister, de ne pas se laisser faire, de refuser le destin qu’on voulait lui imposer. Dès son plus jeune âge, elle a fait de son existence un combat pour l’instruction des petites filles et pour le droit des femmes de façon plus générale. Son œuvre est aussi un poignant message adressé à son fils Siawash dont elle a été séparée pendant trois longues années pour avoir voulu rester une femme libre, digne et avoir refusé la soumission totale. Homeira Qaderi est définitivement une véritable conteuse engagée qui poursuit sa lutte depuis son exil.
  • Lapino3 03/02/2024
    La vie d’une femme en Afghanistan est une des pires choses qu’il soit. Homeira Qaderi nous raconte sa vie, sa soif de liberté et son combat de résistance face au diktat des talibans et de ses règles absurdes et injustes. Un exemple de courage et de combativité, dont celui dont elle a fait preuve pour récupérer son fils. À lire.
  • Dongarato 13/01/2024
    Très beau livre remplit de résilience, émouvant et triste à la fois de découvrir la condition des femmes dans certains pays et que malheureusement rien ne change. Heureusement que certaines femmes courageuses au péril de leur vie essaie de faire changer des décennies de mentalité , de soumission où les femmes ne sont qu un numéro et n en aucun droit même pas de lire un livre. Triste de savoir que des personnes ne vivent et n on eu qu'une vie de peur , de guerre et de soumission. Dur d être une femme en Afghanistan.
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