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Danseur
Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 06/01/2005
Éditeurs :
10/18

Danseur

Jean-Luc Piningre (traduit par)
Date de parution : 06/01/2005

Dans le plus ambitieux de ses romans à ce jour, Colum McCann réinvente la figure de Rudolf Noureïev, celui dont le nom fut synonyme de génie, de sexe et d'excès. Des horreurs...

Dans le plus ambitieux de ses romans à ce jour, Colum McCann réinvente la figure de Rudolf Noureïev, celui dont le nom fut synonyme de génie, de sexe et d'excès. Des horreurs de la bataille de Stalingrad à la permissivité sauvage du New York des années soixante-dix, entouré d'une impressionnante cohorte de personnages,...

Dans le plus ambitieux de ses romans à ce jour, Colum McCann réinvente la figure de Rudolf Noureïev, celui dont le nom fut synonyme de génie, de sexe et d'excès. Des horreurs de la bataille de Stalingrad à la permissivité sauvage du New York des années soixante-dix, entouré d'une impressionnante cohorte de personnages, réels ou imaginaires, se tient l'artiste : volontaire, lascif, ambitieux, mû par le besoin d'une perfection à jamais hors d'atteinte. Il en résulte une monumentale histoire d'amour, d'art et d'exil.

« Danseur est vraiment un roman surprenant (...) qui brouille les limites entre fiction et réalité pour atteindre le vrai. (...) Un roman âpre et suave sur l'underground new-yorkais, un roman acharné sur un homme qui ne voulait pas connaître de limites, un roman triste sur une vie passée à fuir, sauf qu'on n'échappe pas à soi-même. »
Olivia de Lamberterie, Elle

Traduit de l'anglais
par Jean-Luc Piningre

"Domaine étranger" dirigé
par Jean-Claude Zylberstein

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EAN : 9782264040671
Code sériel : 3740
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264040671
Code sériel : 3740
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Danseur est vraiment un roman surprenant [...] qui brouille les limites entre fiction et réalité pour atteindre le vrai. [...] Un roman âpre et suave sur l'underground new-yorkais, un roman acharné sur un homme qui ne voulait pas connaître de limites, un roman triste sur une vie passée à fuir, sauf qu'on n'échappe pas à soi-même. »
Olivia de Lamberterie, Elle

« D'aussi près qu'il cerne Noureïev, ses peurs, ses caprices, ses générosités, Danseur n'est pas une biographie. C'est une vie réinventée, une orchestration toute de couleurs, de mouvements, de violence et de grâce, où personnages réels et imaginaires s'entrecroisent, faisant passer et repasser au lecteur la frontière qui sépare la fiction de la réalité. »
Laurence Vidal, Gala

« Un roman puissant qui rend pleinement justice à la la brûlante intensité d'un sujet d'exception. Depuis La Rivière de l'exil et Le Chant du coyote, ce jeune romancier construit une œuvre ample et forte. »
Claude Fierobe, La Quinzaine littéraire

« Le véritable tour de force de Colum McCann n'est pas d'avoir su traiter le sujet avec humilité et humanité - son art en la matière n'était plus à prouver. Mais d'être parvenu à transcender son écriture quand il décrit Noureïev en train de danser au point de lui faire épouser la grâce même. »
Delphine Heitz, Le Magazine littéraire

« Une remarquable réussite littéraire, qui tient dans un étonnant et subtil jeu de construction : Noureïev est au centre d'un roman dont les personnages principaux sont ceux qui gravitent autour de lui et disent son histoire. »
Cédric Fabre, L'Humanité

« Le style corseté, dont chaque ligne implose dans la tête du lecteur, suggère avec pudeur des abîmes de souffrance et rejoint la magie de la danse. »
Anne Pons, Page

« Danseur est un puzzle : récit à la troisième personne, journal apocryphe, souvenirs de proches, listes d'objets, citations d'admirateurs (Jackie Onassis, Truman Capote). Il en ressort un portrait saisissant du danseur et, à travers lui, de l'artiste. Et comme McCann, de l'exilé. »
Christophe Mercier, Le Point

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Charivari75 28/02/2024
    La danse, je n'y connais rien mais le nom de Rudolf Noureev est évoquateur même à un profane. Dans ce roman fiction extrêmement bien documenté, l'auteur nous raconte la vie et "l'ascension" du génial Noureev et au fil des pages, il aime, il séduit, il trahit ... et il danse continuellement comme un possédé. C'est ce qui m'a le plus intéressé, ce besoin effréné de danser pour apaiser sa part sombre tout en progressant. Et en arrière-plan, l'histoire de la deuxième moitié du 20ème siècle à travers le prisme du communisme, des privations (alimentaires et de liberté). Et il n'occulte pas les libertés sexuelles et la montée en puissance du Sida. Pas totalement un livre sur Noureiev, mais plutôt un ouvrage sur les liens très forts qui peuvent unir les différents personnages et façonner leur destin. Colum McCann conserve son indéniable talent de narration mais ce roman n'est pas à la hauteur d'Apeirogon à mon avis. Il est moins dense, moins intense tout en étant agréable à lire.
  • luocine 19/02/2023
    C’est ma troisième lecture de cet auteur irlandais, et si ce n’est pas mon préféré j’en ai, cependant, beaucoup aimé une grande partie. Cet auteur sait mieux que quiconque décrypter l’horreur de la tyrannie qu’elle soit soviétique ou américaine comme dans les saisons de la nuit, mais il est surtout, pour moi, l’auteur d’Apeirogon qui m’a tant bouleversée l’été dernier. Dans ce roman Colum McCann va faire revivre Rudolph Noureev, il prend un partie pris intéressant. Ce sont tous les gens qui l’ont connu et côtoyé de près qui vont faire son portrait. Peu à peu, nous aurons une idée assez précise de son parcours et de sa vie. La partie que je trouve passionnante se passe Oufa dans l’Oural. Le premier chapitre est consacré à la guerre 39#8260;45 et les ravages dans l’armée soviétique. Puis l’enfant grandit et il a la chance de rencontrer une danseuse exilée à Oufa avec son mari et originaire de Léningrad, elle reconnaîtra son talent exceptionnel. Cette danseuse fait partie des gens « relégués » c’est à dire qui ont été jugés mauvais soviétiques par Staline et les habitants d’Oufa le lui font bien sentir.. Son père est un homme rude et bon communiste, il souffrira de voir son fils devenir danseur. Le jour de sa mort alors que Rudolph Noureev est un danseur étoilé mondialement connu, son fils pensera que son père ne l’a jamais vu danser. En 1961,(on connaît l’histoire) Noureev choisit de rester à Paris, sa famille et tous ceux qui l’ont connu sont alors soumis en Union Soviétique à des interrogatoires sans fin. Et ses parents seront obligés de le renier, même sa mère qui adorait son fils. La deuxième partie du récit montre le danseur étoile dans sa vie de prince en occident. J’avoue que cela m’a beaucoup moins intéressée. C’est une suite de soirées avec au programme, sexe, alcool, drogues… Ce n’est vraiment pas ce que je préfère dans la vie. Gorbatchev l’autorisera à venir 48 heures en Russie pour voir sa mère mourante, on ne sait pas si elle a pu le reconnaître. Quelque soit la vie folle, que mène le danseur, il a toujours envers lui-même cette incroyable discipline qu’exige la danse classique pour devenir ce spectacle défiant la loi de la gravité. Je pense que pour bien aimer ce roman il faut s’y connaître, plus que moi, en danse classique. Je conseille donc ce livre pour la partie soviétique et la description de l’exigence de la danse classique sinon j’ai eu beaucoup de mal avec l’aspect orgiaque de la vie du prince de la danse, surtout quand on sait qu’il y trouvera la mort car finalement Noureev sera emporté par le SIDA à 54 ans.C’est ma troisième lecture de cet auteur irlandais, et si ce n’est pas mon préféré j’en ai, cependant, beaucoup aimé une grande partie. Cet auteur sait mieux que quiconque décrypter l’horreur de la tyrannie qu’elle soit soviétique ou américaine comme dans les saisons de la nuit, mais il est surtout, pour moi, l’auteur d’Apeirogon qui m’a tant bouleversée l’été dernier. Dans ce roman Colum McCann va faire revivre Rudolph Noureev, il prend un partie pris intéressant. Ce sont tous les gens qui l’ont connu et côtoyé de près qui vont faire son portrait. Peu à peu, nous aurons une idée assez précise de son parcours et de sa vie. La partie que je trouve passionnante se passe Oufa dans l’Oural. Le premier chapitre est consacré à la guerre 39#8260;45 et les ravages dans l’armée soviétique. Puis l’enfant grandit et il a la chance de rencontrer une danseuse exilée à Oufa avec son mari et originaire de Léningrad, elle reconnaîtra son talent exceptionnel. Cette danseuse fait partie des gens « relégués » c’est à dire qui ont été jugés mauvais soviétiques par Staline et les habitants d’Oufa le lui font bien sentir.. Son père est un homme rude et bon communiste, il souffrira...
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  • Delicesdelivres 15/02/2023
    Entre fiction et réalité, l’histoire de Rudik (inspiré par Rudolf Noureïev), qui ne reculera devant rien pour réaliser son rêve de danser. Excès, mensonges, exil…jalonnent sa vie et son art. Avis : Un roman ambitieux sur l’une des figures les plus fascinantes du XXème siècle.
  • Laveze 19/09/2022
    DANSEUR de COLUM McCANN J’avais découvert McCann avec les saisons de la nuit qui m’avait enchanté. Danseur est une biographie romancée de Rudolf Noureiev, écrite à travers différents personnages de son entourage et lui même. Loin des bios souvent légèrement ennuyeuses McCann a trouvé le ton qui m’a littéralement passionné. Je vous conseille cette lecture même si la danse a peu d’intérêt pour vous.
  • Jo_Ly 02/09/2022
    Trouver des mots pour dire l'ogre. Tout de suite. Enfant déjà. La boulimie de vie. D'amour. De danse. Rudolf Noureev. Ceux qui me connaissent un peu savent ma passion pour le ballet. Pour certaines étoiles. Pour les ogres évidemment. Je découvre Danseur, des étoiles plein les yeux. Qu'on me parle de Noureev, encore et encore, que jamais je ne me lasse, comme de ses pirouettes, de ses sauts phénoménales. De cette énergie du désespoir qui, définitivement, trouve son écho... Voici Rudi, Rudik, raconter en majorité par les autres. Sa sœur, sa professeure, la fille de sa professeure, son ami, sa domestique... Lui aussi, parfois, prend les mots. Et si la forme se veut romancer, le fond ne perd rien en intensité. Donc en réalité. Son départ de Russie, condamnée. Son homosexualité. Sa verve. L'hommage à l'homme, au danseur, ne pouvait passer que par certaines urgences, admirablement rendues. Par soubresauts. Par accélération. Comme une figure de ballet, un porté difficile après une respiration
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