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Des femmes remarquables
Date de parution : 01/02/1992
Éditeurs :
10/18

Des femmes remarquables

Date de parution : 01/02/1992
Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
« Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation... « Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l'un des personnages paradoxalement... « Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l'un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »
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EAN : 9782264017161
Code sériel : 2250
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264017161
Code sériel : 2250
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • aurore_fleury 25/02/2023
    Cette plongée dans l'Angleterre des années 50 met en avant la position des femmes dans ma société. Il y a les exubérantes telles que Helena Napier la nouvelle voisine de Mildred avec son tempérament de feu qui fait fi des convenances, de la bonne éducation et des tâches ménagères laissant celles-ci à son mari. Il y a les vénales comme Ms Gray, veuve de pasteur qui sous ses airs de ne pas y toucher est une manipulatrice prête à tout pour arriver à ses fins. Puis il y a les "vieilles filles" comme Mildred qui à la trentaine ne sont toujours pas mariée et qui en dehors de leur travail se consacre aux autres. Dans ce roman, le quotidien de Mildred va être bousculé et elle va devoir gérer des situations complexes et notamment dans de relations amoureuses. Sans compter que tout le monde va chercher à la marier à tout prix que ce soit son amie d'enfance, ses nouveaux voisins, les autres femmes de la paroisse. Ce sujet est plutôt bien traité, toutefois je n'ai pas été non plus passionnée par l'histoire en elle-même et je me dis que le quotidien de la pauvre Mildred est bien insipide
  • Biblioroz 16/11/2022
    Si vous connaissez Barbara Pym, c’est sans surprise que vous allez confortablement vous installer chez Mildred, une célibataire d’une trentaine d’années, fille de pasteur et donc inévitablement investie dans les bonnes œuvres et la vie paroissiale de ce petit quartier miteux de Londres, dans les années cinquante. C’est d’ailleurs elle-même, Mildred, comme si j’étais une amie chère, qui m’a ouvert la porte de son appartement et m’a suggéré généreusement de prendre une tasse de thé afin d’écouter les petites perturbations survenues dans sa vie depuis l’emménagement de ses voisins du dessous. Consciente de sa curiosité, elle s’est même demandé si celle-ci est inhérente à son état de « vieille fille » ou bien si cette curiosité est en fait toute naturelle. Elle a fait connaissance avec sa nouvelle voisine, Mrs Napier, dans le local poubelles, et, croyez-moi, c’était fort embarrassant ! En plus, déjà d’un physique quelconque, elle était mal fagotée ce jour-là alors que Mrs Napier est une jolie blonde, bien vêtue, et exerçant le métier d’anthropologue alors que Mildred travaille juste à mi-temps pour un organisme de soutien de femmes dans le besoin. Mrs Napier, lui confie bien vite que son couple est en perdition, soulevant un... Si vous connaissez Barbara Pym, c’est sans surprise que vous allez confortablement vous installer chez Mildred, une célibataire d’une trentaine d’années, fille de pasteur et donc inévitablement investie dans les bonnes œuvres et la vie paroissiale de ce petit quartier miteux de Londres, dans les années cinquante. C’est d’ailleurs elle-même, Mildred, comme si j’étais une amie chère, qui m’a ouvert la porte de son appartement et m’a suggéré généreusement de prendre une tasse de thé afin d’écouter les petites perturbations survenues dans sa vie depuis l’emménagement de ses voisins du dessous. Consciente de sa curiosité, elle s’est même demandé si celle-ci est inhérente à son état de « vieille fille » ou bien si cette curiosité est en fait toute naturelle. Elle a fait connaissance avec sa nouvelle voisine, Mrs Napier, dans le local poubelles, et, croyez-moi, c’était fort embarrassant ! En plus, déjà d’un physique quelconque, elle était mal fagotée ce jour-là alors que Mrs Napier est une jolie blonde, bien vêtue, et exerçant le métier d’anthropologue alors que Mildred travaille juste à mi-temps pour un organisme de soutien de femmes dans le besoin. Mrs Napier, lui confie bien vite que son couple est en perdition, soulevant un réel embarras chez Mildred qui doit faire face à cette conversation extrêmement gênante. Après tout, que peut-elle apporter comme soutien, elle, la célibataire qui se juge bien incompétente dans ce domaine ? Le mari, avec son sourire enjôleur, arrive peu de temps après et, non insensible au charme masculin, Mildred le trouve instantanément sympathique, tout en gardant à l’esprit que c’est un séducteur. En revanche, sa voisine semble avoir plus d’affinités avec un certain Everard Bone, un collègue anthropologue, grand blond que Mildred juge instantanément déplaisant. Pour brosser un tableau complet de l’existence de notre narratrice, il faut ajouter qu’elle fréquente assidûment le presbytère où le révérend Julian (également célibataire) habite avec sa sœur Winifred qui trouve toute nouveauté palpitante, comme l’arrivée d’une veuve de pasteur en tant que locataire du dernier étage du presbytère. Un nouveau personnage vient donc s’additionner au couple Napier et à Everard, des rencontres pouvant possiblement venir changer considérablement la vie figée dans ses habitudes de notre trentenaire. Enfin voilà, Mildred n’a pas une vie que je qualifierai de mouvementée mais son train-train domestique, quelque peu perturbé par de nouveaux locataires ici et là, est à l’image de certains chocolats qu'on laisse fondre et qui finisse par pétiller sur la langue, vous connaissez ? En effet, le récit ronronne mais des traits d’esprit typiquement britanniques, toujours dans la retenue et l’élégance, nous surprennent, nous font sourire régulièrement. On y retrouve l’éternelle controverse de la supériorité de l’église anglicane face à l’église catholique romaine, les petits cancans interrompant les tâches paroissiales, les examens réfléchis sur l’agrément de vivre seule ou d’envisager le mariage... Dans ce petit monde cloisonné de la classe moyenne toute britannique, dans cette atmosphère banalement ordinaire, dont le caractère douillet n’est peut-être pas étranger au réconfort apporté par la bouilloire jamais bien loin et toujours prompte à faire infuser dans une belle théière le thé tout proche, on se love au milieu des piètres repas servis au presbytère, des tentatives de peinture, des prix à fixer pour les objets de la future vente de charité, des préparatifs pour l’office de carême… Mildred est une femme bien serviable, une de ces femmes remarquables offrant immanquablement une tasse de thé réconfortante tout en prêtant une oreille attentive aux petits soucis des autres. Tous sont unanimes pour décréter qu’elle ferait une parfaite épouse mais, jusqu’à maintenant, aucune demande en mariage ne s’est présentée. Est-ce un bien ou un mal ? Elle s’interroge « Songeant aux tensions de la veille, j’en conclus le lendemain que l’amour était une véritable calamité. » Pourtant, Mildred, si pleine de vertu qui parfois la déprime, soupire aussi de ne pas aimer avec passion. Elle est réellement attendrissante avec ses petits remords dès qu’elle s’autorise, pourtant bien rarement, un refus à dîner ou bien lorsqu’elle nourrit des pensées légèrement malveillantes surtout envers Everard Bone. Sa façon de reconnaître ses petits défauts, de les exprimer, agit comme un miroir. Ces défauts, tout simplement humains, sont universels, intemporels, et chaque lecteur pourra retrouver son reflet dans cette autodérision. Alors que notre narratrice, comme lectures les plus réconfortantes, puise dans ses ouvrages de cuisine ou ses livres pieux, lire Barbara Pym, une tasse de thé calée sur les genoux ou posée sur la table de nuit, fait merveilleusement office de livre de chevet !
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  • poupy 19/09/2021
    Un peti plongeon réjouissant dans les années Cinquante à Londres. Une paroisse avec son jeune pasteur célibataire convoité par de nombreuses paroissiennes qui se racontent leur vie autour d’une tasse de thé. On vit avec bonheur cette existence si loin de la nôtre et le ton humoristique de Barbara Pym est très plaisant. Un bon moment de lecture même si j’ai trouvé parfois quelques longueurs.
  • ivredelivres 30/06/2021
    Mildred Lathbury, fille de pasteur, vit seule, travaille à mi-temps dans un centre d'aide aux femmes en difficultés, et oeuvre pour sa paroisse. Vous la voyez déjà vieille et aigrie ? Pas du tout elle n’a que trente an Mildred mais faute de mari c’est déjà aux yeux de tous une vieille fille. Elle visite les vieilles dames, elle s’occupe de fleurir l’église et organise thés et ventes de charité et s’intéresse de près au Révérend Julian Mallory. Ce qui va bousculer sa vie c’est l’arrivée de nouveaux voisins. Imaginez un peu, lui, Rockingham Napier est officier de marine et sa femme est une belle et élégante anthropologue, de quoi faire rêver Mildred. A partir de là je dirais que tout dérape un peu, Mildred va être le témoin des joies et problèmes de la vie de couple. Or le quotidien des époux n’est pas vraiment réjouissant et fait douter Mildred, le célibat n’aurait-il pas du bon en fait ? Comme toujours avec Barbara Pym, il y a dans ce roman à la fois un humour grinçant mais aussi beaucoup de tendresse pour les personnages et une belle dose de mélancolie. La lucidité l’emporte dans les portraits, la dérision et le burlesque ne sont... Mildred Lathbury, fille de pasteur, vit seule, travaille à mi-temps dans un centre d'aide aux femmes en difficultés, et oeuvre pour sa paroisse. Vous la voyez déjà vieille et aigrie ? Pas du tout elle n’a que trente an Mildred mais faute de mari c’est déjà aux yeux de tous une vieille fille. Elle visite les vieilles dames, elle s’occupe de fleurir l’église et organise thés et ventes de charité et s’intéresse de près au Révérend Julian Mallory. Ce qui va bousculer sa vie c’est l’arrivée de nouveaux voisins. Imaginez un peu, lui, Rockingham Napier est officier de marine et sa femme est une belle et élégante anthropologue, de quoi faire rêver Mildred. A partir de là je dirais que tout dérape un peu, Mildred va être le témoin des joies et problèmes de la vie de couple. Or le quotidien des époux n’est pas vraiment réjouissant et fait douter Mildred, le célibat n’aurait-il pas du bon en fait ? Comme toujours avec Barbara Pym, il y a dans ce roman à la fois un humour grinçant mais aussi beaucoup de tendresse pour les personnages et une belle dose de mélancolie. La lucidité l’emporte dans les portraits, la dérision et le burlesque ne sont jamais absents. Les analyses de situations sont sans concession et très méchamment ironiques. Un roman de Barbara Pym comme je les aime.
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  • Roudoul 31/05/2021
    Un charme suranné mais le roman date de 1952 et décrit fabuleusement bien l'atmosphère so british de cette époque encore vraiment guindée un peu ridicule des milieux de la classe moyenne et supérieure. De plus notre héroïne est fille de pasteur, évoluant depuis son enfance dans ce milieu très austère et effectivement porté sur l'aide à son prochain. Elle a peur des hommes, se préoccupe peu de son apparence car cela est inconvenant et à force de se négliger, elle se condamne au célibat tout en réalisant que les femmes mariées de son époque ne sont guère plus épanouies. Elle est "remarquable" malgré elle en quelque sorte.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…