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Des femmes remarquables
Date de parution : 01/02/1992
Éditeurs :
10/18

Des femmes remarquables

Date de parution : 01/02/1992
Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
« Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation... « Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l'un des personnages paradoxalement... « Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l'un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s'épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l'un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »
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EAN : 9782264017161
Code sériel : 2250
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264017161
Code sériel : 2250
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tremb77 27/09/2023
    Lecture dans le cadre du challenge solidaire, une auteur méconnue pour une description de la vie douce amère d'une de ces femmes remarquables, ces femmes célibataires dans l'Angleterre d'après guerre. Ce roman ne plaira pas à tout le monde. Exit les rebondissements, une histoire prenante. Ici il s'agit plus d'un portrait de la vie de femmes toute ordinaires, dévouées à autrui. Mildred, fille de pasteur, a un emploi à mi temps pour aider les défavorisés et consacre le reste de son temps aux bonnes œuvres de sa communauté religieuse. Elle fait partie de ces femmes effacées, que personne ne remarque mais confidente incontestable des petits malheurs de chacun. Au détour d'une sempiternelle tasse de thé, elle propose une oreille attentive et complaisante sans attendre ou n'avoir aucun retour. L'arrivée d'un couple atypique dont elle devra partager la salle de bains vient perturber sa vie très routinière. Helena est anthropologue et semble bien attirée par un de ses collègues, jugé arrogant par notre Mildred. Rocky est un militaire beau gosse, usant de son charme à chaque occasion. Le roman est purement vintage et offre une image très surannée d'une époque très guindée , de la condition de la femme anglaise dans les années 50, dévouée et sans réel espoir pour elle. C'est une autre époque, transposée actuellement on aurait envie de la secouer. Autre époque autres moeurs. Vous prendrez bien une tasse de thé ? Lecture dans le cadre du challenge solidaire, une auteur méconnue pour une description de la vie douce amère d'une de ces femmes remarquables, ces femmes célibataires dans l'Angleterre d'après guerre. Ce roman ne plaira pas à tout le monde. Exit les rebondissements, une histoire prenante. Ici il s'agit plus d'un portrait de la vie de femmes toute ordinaires, dévouées à autrui. Mildred, fille de pasteur, a un emploi à mi temps pour aider les défavorisés et consacre le reste de son temps aux bonnes œuvres de sa communauté religieuse. Elle fait partie de ces femmes effacées, que personne ne remarque mais confidente incontestable des petits malheurs de chacun. Au détour d'une sempiternelle tasse de thé, elle propose une oreille attentive et complaisante sans attendre ou n'avoir aucun retour. L'arrivée d'un couple atypique dont elle devra partager la salle de bains vient perturber sa vie très routinière. Helena est anthropologue et semble bien attirée par un de ses collègues, jugé arrogant par notre Mildred. Rocky est un militaire beau gosse, usant de son charme à chaque occasion. Le roman est purement vintage et offre une image très surannée d'une époque très guindée , de la condition de la femme anglaise dans les...
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  • Myfolkloreshelf 19/09/2023
    Comme je n’avais pas envie de quitter Mildred!!! Mildred ne veut pas se marier et veut vivre seule. C’est le chemin sur lequel la vie l’a mise et elle s’en contente parfaitement se laissant parfois aller à quelques rêveries mais la réalite n’est jamais à la hauteur. J’ai adoré ce roman. Mildred essaie de régler les problèmes des uns et des autres tout en restant à sa place et se trouve bien souvent sollicitée par chacun comme si il relèverait de son fait de tout régler. J’ai adoré son personnage,son humour, l’abondance de thé et cette ambiance à base de potins tournant autour de la vie Paroissiale. J’ai très envie de découvrir les autres livres de Barbara Pym que j’espère aussi réussis!
  • Kikal 15/07/2023
    Contrairement à ce que je pensais j'ai apprécié de lire les petits désagréments dans la vie de Mildred. Mildred est une femme de trente ans célibataire dans les annees 50, qui s'occupe des ventes de charité de sa paroisse et travaille pour un organisme s'occupant des femmes âgées. c'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose dans ce roman, des visites à la paroisse, des ventes de charité, des ennuis avec ses voisins, mais c'est une description de la vie des femmes non mariées qui s'occupent de tout le monde dans les années 50. j'ai même trouvé cela assez drôle parfois. Le personnage de Mildred est attachant une femme indépendante et qui tient à la rester tout en aidant tout le monde autour de soi.
  • Philios 01/07/2023
    Nous sommes à Londres, au début des années 1950. Mildred Lathbury, fille de pasteur, vit seule dans un quartier miteux, du "mauvais" côté de Victoria Station, aux antipodes du très chic quartier de Belgravia. Mildred est ce qu’on appelait jadis une "vieille fille" : trentenaire à l’allure terne, au visage passe-partout, elle consacre son temps à des activités de bienfaisance pour la paroisse de son quartier. La recherche d’une conduite toujours raisonnée et raisonnable guide chaque acte de sa vie. Ses connaissances sont le pasteur et sa sœur, d’autres vieilles filles esseulées. Les micro-événements qui pimentent sa vie ne sont pas ceux qu’elle initie, mais ceux qui s’offrent à elle. Ainsi l’installation d’un jeune couple "moderne", avec lequel elle va partager la salle de bains commune, suscite son intérêt et sa curiosité. Les jeunes voisins, les Napier, s’avèrent désinvoltes et assez agaçants. Rockingham, le mari, est un ancien officier de marine et son épouse, Héléna, anthropologue. Bien que très relâchés dans leur façon de tenir leur intérieur, les Napier vont pourtant révéler une qualité : un naturel amical. Quant à Rockingham, dit "Rocky", son charme désinvolte ne va pas manquer de séduire Mildred… dans les limites du raisonnable bien sûr, de simples invitations à venir boire le thé, mais qui vont créer un attachement réel chez Mildred. Rien de bien passionnant dans cette histoire me direz-vous. Et pourtant la "petite musique" de Barbara Pym exerce de page en page un charme suranné, léger et diffus. A travers de courts chapitres, elle nous narre ces petits événements de la vie très ordinaire de Mildred : une réunion à une conférence d’anthropologie assez rasante, les activités de la paroisse, une invitation à déjeuner, et surtout moult invitations à prendre le thé. Mildred donne toujours l’impression d’être "sur la touche", jamais au cœur d’un événement (unions sentimentales ou désunions sont les affaires de son entourage). Bien que résolument terne et effacée, elle se révèle attachante, toujours lucide sur elle-même et les autres, et dotée d’un humour parfois malicieux, à travers ses remarques et observations. Rien n’est raconté de manière déprimante, mais de manière vive et stylée, et avec un humour anglais caractéristique. Au passage, on capte les particularités d’une époque : petites rivalités entre église anglicane, église catholique et celle sous la tutelle de Rome. La gaillarde Sœur Blatt, qui plus tard partagera son logement avec une amie qui n’est "pas du genre à attirer les hommes" fait penser à ces personnages lesbiens qui n’étaient jamais décrits comme tels, mais qu’on devinait "différents" (à l’instar de ceux décrits évasivement mais de manière évocatrice dans les romans d’Agatha Christie). On peut penser parfois, par plusieurs aspects, à l’univers de Jane Austen (en moins introspectif) mais qui serait transposé dans les années d’après-guerre, et dans un univers urbain et modeste. En tout cas, il s’agit du genre de roman susceptible de séduire les amateurs de l’auteure d’"Emma". J’aurais certainement apprécié davantage de "moelleux" dans le petit univers qui nous est offert (descriptions plus en détail : des intérieurs, de l’allure, des vêtements des protagonistes… pour instiller davantage de proximité). En l’état, il s’agit d’un roman de qualité, à la séduction discrète mais bien réelle. Bien qu’écrit il y soixante-dix ans, il nous parle de la solitude au féminin, faite de frustrations mais aussi de petits plaisirs, égayée de liens sociaux amicaux, habitée d’amour sublimé, du réconfort de la religion. Les liens que celle-ci offrait, qu’elle tissait entre personnes esseulées se sont éclipsés. Les réseaux sociaux l’ont remplacée. La solitude urbaine a pris une tout autre forme mais le roman modeste de Barbara Pym fera écho à bien des vies de notre époque. Nous sommes à Londres, au début des années 1950. Mildred Lathbury, fille de pasteur, vit seule dans un quartier miteux, du "mauvais" côté de Victoria Station, aux antipodes du très chic quartier de Belgravia. Mildred est ce qu’on appelait jadis une "vieille fille" : trentenaire à l’allure terne, au visage passe-partout, elle consacre son temps à des activités de bienfaisance pour la paroisse de son quartier. La recherche d’une conduite toujours raisonnée et raisonnable guide chaque acte de sa vie. Ses connaissances sont le pasteur et sa sœur, d’autres vieilles filles esseulées. Les micro-événements qui pimentent sa vie ne sont pas ceux qu’elle initie, mais ceux qui s’offrent à elle. Ainsi l’installation d’un jeune couple "moderne", avec lequel elle va partager la salle de bains commune, suscite son intérêt et sa curiosité. Les jeunes voisins, les Napier, s’avèrent désinvoltes et assez agaçants. Rockingham, le mari, est un ancien officier de marine et son épouse, Héléna, anthropologue. Bien que très relâchés dans leur façon de tenir leur intérieur, les Napier vont pourtant révéler une qualité : un naturel amical. Quant à Rockingham, dit "Rocky", son charme désinvolte ne va pas manquer de séduire Mildred… dans les limites du raisonnable bien sûr,...
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  • Gaphanie 02/06/2023
    Barbara Pym est bien une auteure du XXe siècle. Mais j’ai dû vérifier plusieurs fois, tellement son style rappelle celui de Jane Austen ou George Eliot !!! Pourtant, son roman se déroule après la seconde guerre mondiale, mais difficile de se le rentrer dans le crâne ! Donc, Des Femmes remarquables, c’est le quotidien d’une célibataire, Mildred, qui passe son temps à aider les autres, non sans un certain recul, une certaine auto-dérision, et un mélange de lucidité sur la nature humaine – y compris la sienne ! – et de compassion assez détonnant ! Le roman commence avec l’arrivée de ses nouveaux voisins, Helena et Rocky, et s’achèvera avec leur départ et l’arrivée des suivants. Mildred sera partie prenante des péripéties de ce couple assez hors norme, au bord de la rupture, se liant même d’amitié ( ?) avec Everard, le collègue de Helena. Et puis elle aura aussi fort à faire avec ses amis Julian et Winifred. Julian, pasteur de son état, a pris une locataire, une veuve de pasteur. Et décide de l’épouser , mettant ainsi sa sœur Winifred dans une posture bien délicate sans le savoir, car la jolie veuve, Allegra Gray, n’est certainement aussi gentille qu’elle en a l’air… Voilà le petit monde de Mildred, avec les autres dames de la paroisse, son travail d’aide aux femmes en difficulté à la Censure, ses ami-es, ses espoirs, ses déceptions, ses surprises… Mildred se mariera-t-elle, finalement, ou souhaite-t-elle, au fond d’elle-même, rester célibataire et ne pas servir d’esclave à un homme ? L’histoire ne le dit pas, mais pour ma part, je la vois bien rester comme ça. Sa vie lui va tellement bien ! Barbara Pym est bien une auteure du XXe siècle. Mais j’ai dû vérifier plusieurs fois, tellement son style rappelle celui de Jane Austen ou George Eliot !!! Pourtant, son roman se déroule après la seconde guerre mondiale, mais difficile de se le rentrer dans le crâne ! Donc, Des Femmes remarquables, c’est le quotidien d’une célibataire, Mildred, qui passe son temps à aider les autres, non sans un certain recul, une certaine auto-dérision, et un mélange de lucidité sur la nature humaine – y compris la sienne ! – et de compassion assez détonnant ! Le roman commence avec l’arrivée de ses nouveaux voisins, Helena et Rocky, et s’achèvera avec leur départ et l’arrivée des suivants. Mildred sera partie prenante des péripéties de ce couple assez hors norme, au bord de la rupture, se liant même d’amitié ( ?) avec Everard, le collègue de Helena. Et puis elle aura aussi fort à faire avec ses amis Julian et Winifred. Julian, pasteur de son état, a pris une locataire, une veuve de pasteur. Et décide de l’épouser , mettant ainsi sa sœur Winifred dans une posture bien délicate sans le savoir, car la jolie veuve, Allegra Gray, n’est certainement aussi gentille qu’elle en a...
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