Lisez! icon: Search engine
Été
Louis Gillet (traduit par)
Date de parution : 03/11/2022
Éditeurs :
10/18

Été

Louis Gillet (traduit par)
Date de parution : 03/11/2022
L'un des plus grand succès d'Edith Warton

Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s’ennuie. Adoptée enfant par le notable...

Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s’ennuie. Adoptée enfant par le notable du village, le vieux Royall, Charity est née dans la « montagne », un endroit dont on parle tout bas...

Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s’ennuie. Adoptée enfant par le notable du village, le vieux Royall, Charity est née dans la « montagne », un endroit dont on parle tout bas et en se signant, un lieu sauvage qui a dû la marquer de son empreinte. Son insaisissable différence attire immédiatement l’attention de Lucius Harney, jeune architecte de la ville venu se perdre à North Dormer pour croquer des habitats traditionnels. Très vite, Charity s’éprend passionnément de lui…

Admiré par Henry James, considéré par Joseph Conrad comme le plus beau roman d’Edith Wharton, parfois comparé à Madame Bovary, Été fit scandale à sa parution, en 1917.

 

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264081650
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081650
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • GoodBooksGoodFriends 19/10/2023
    2023 aura été l’année de tous les accomplissements bookstagrammesques. Après avoir lu un livre norvégien en Norvège (mes livres finlandais sont verts de jalousie), voilà que je lis Été en été. Je peux à peine vous décrire cette sensation de plénitude et ce sentiment d’être enfin à sa place. Essayez, vous verrez, c’est enivrant. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Et c’est à Edith Wharton que je dois ce grand bonheur ; Edith Wharton qui ne cesse de m’enchanter à chaque fois que je la lis. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Charity Royall, du nom de l’avocat qui l’a ramenée enfant de la « Montagne », un lieu sauvage où aucune convention sociale ne semble régner, vit modestement dans une petite ville puritaine de Nouvelle Angleterre. Charity, dont le prénom ne lui laisse guère le loisir d’oublier d’où elle vient, est bibliothécaire et compte les jours en attendant de s’enfuir de North Dormer. Jusqu’au jour où un jeune citadin fait irruption dans sa bibliothèque… ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Avec Été, le charme whartonien a à nouveau opéré. Joseph Conrad le considérait comme le plus beau roman d’Edith Wharton. Je garde une préférence marquée pour Chez les heureux du monde mais je ne suis pas loin de tomber d’accord avec lui. Charity Royall est un personnage complexe que j’ai pris plaisir à suivre et à tenter de comprendre. Les forces à l’œuvre entre les différents acteurs de cet été en Nouvelle Angleterre sont, comme toujours chez cette romancière, extrêmement bien dépeintes. Tout le talent d’Edith Wharton est là, dans la beauté de l’écriture, l’esthétique des descriptions et la finesse des caractères.2023 aura été l’année de tous les accomplissements bookstagrammesques. Après avoir lu un livre norvégien en Norvège (mes livres finlandais sont verts de jalousie), voilà que je lis Été en été. Je peux à peine vous décrire cette sensation de plénitude et ce sentiment d’être enfin à sa place. Essayez, vous verrez, c’est enivrant. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Et c’est à Edith Wharton que je dois ce grand bonheur ; Edith Wharton qui ne cesse de m’enchanter à chaque fois que je la lis. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Charity Royall, du nom de l’avocat qui l’a ramenée enfant de la « Montagne », un lieu sauvage où aucune convention sociale ne semble régner, vit modestement dans une petite ville puritaine de Nouvelle Angleterre. Charity, dont le prénom ne lui laisse guère le loisir d’oublier d’où elle vient, est bibliothécaire et compte les jours en attendant de s’enfuir de North Dormer. Jusqu’au jour où un jeune citadin fait irruption dans sa bibliothèque… ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀ Avec Été, le charme whartonien a à nouveau opéré. Joseph Conrad le considérait comme le plus beau roman d’Edith Wharton. Je garde une préférence marquée pour Chez les heureux du monde mais je ne suis pas loin de tomber d’accord avec lui. Charity Royall est un personnage complexe que j’ai pris plaisir...
    Lire la suite
    En lire moins
  • elinebouquine 26/09/2023
    Été #9728;️🌾🍄👩🏼#8205;🌾 . Un petit classique pour continuer le mois en beauté. Dans ce roman, on va suivre Charity qui vit dans un petit village de campagne, et qui s’ennuie profondément. 🙆🏼#8205;#9792;️ . Elle a été adoptée enfant par le notable du village et est née à la Montagne, un endroit dont on ne parle que très peu 🤫 . Elle repère très rapidement un jeune architecte de la ville qui est lui aussi venu se perdre dans la région. Très vite, elle va s’éprendre de lui 😮#8205;💨 . Pfiou! J’ai beaucoup aimé ce classique, avec sa montagne mystérieuse, cette relation douce et tourmentée, une écriture pure, douce et honnête. 📖 . Ce roman est un bonbon, on s’imprègne de l’authenticité des lieux et de la singularité des personnages avec beaucoup d’attention. 🙌🏼 . Avec pour toile de fond ma saison de coeur qui se fait absente pour le moment, mais vous pouvez le déguster à tout moment de l’année 🩷
  • Tachan 21/09/2023
    Roman décrit comme le plus proche de celui que préféré l’autrice, Eté ne pouvait que m’intriguer moi qui ai un avis assez ambivalent sur les écrits d’Edith Wharton. Alors va-t-il pencher du bon ou du mauvais côté ? Eté a clairement penché du bon côté et ce pourtant malgré une fin un peu trop abrupte et cruelle, et surtout une héroïne fort agaçante, ça tombe bien, elle est sensée être le pendant d’Emma Bovary, mais l’autrice y a mis trop de bonnes choses pour que je n’y succombe pas. Tout a commencé avec la beauté de la plume d’Edith Wharton qui m’a à nouveau totalement embarquée avec la finesse et la poésie de ses descriptions de cette vie à la campagne dans le petit village pittoresque de North Dormer, dont le nom évoque le sommeil ronronnant, un peu comme ses habitants d’un autre temps. L’autrice offre également des lignes de toute beauté décrivant ce lieu sous le soleil et la douceur estivale, donnant son titre à l’oeuvre. La nature y est magnifique, vivante, chaude, remplie d’insectes et de fleure et avec un météo lourde d’orage et de pluie à venir comme la destinée de son héroïne. C’est magnifique. Et pourtant, malgré ce décor enchanteur, j’ai eu du mal à réellement entrer dans l’histoire. Il faut dire qu’elle est un peu le versant sombre d’une Emma de Jane Austen, avec une jeune femme pour qui le mariage est en train de devenir une question centrale dans sa vie. Cependant à l’inverse de sa consoeur anglaise, c’est une réalité plus âpre et sans happy end que nous raconte Edith Wharton. Nous sommes plus près d’un Thomas Hardy ici avec les drames que son héroïne va connaître de bout en bout. Les amateurs d’ambiances dures et réalistes seront ravis, ceux aimant les choses plus douces comme moi, souffriront pas mal, mais avec beauté ! Même si j’ai eu du mal avec cette héroïne à qui il n’arrivait que des malheurs, j’ai trouvé la plume de l’autrice très pertinente et percutante. Elle nous relate le destin d’une jeune fille née d’une mère célibataire, d’un père inconnu, dans un endroit sordide appelé « La Montagne », recueillie par une bonne âme et qui à la fin de l’adolescence, alors qu’elle cherche à s’émanciper, va se retrouver face à des choix qui vont en quelque sorte la remettre à sa place de femme, ce qui est terrible. J’ai détesté, je crois, tous les rôles masculins de cette histoire. Ça commence avec le premier employeur de Charity, ça continue avec son père adoptif et ça s’achève avec le beau Harney qui la charme pour mieux trahir ses attentes. Chacun ne voit en elle qu’une femme : à conquérir, à séduire, à épouser et qu’importe ses désirs. C’est rude ! C’est rude mais aussi malaisant. On suit une jeune fille qui vient quasiment du caniveau et dont les hommes vont presque tout – je vous laisse la surprise finale – tenter de profiter, l’un en abusant de sa position et en étant bien plus âgé, l’autre en jouant de son charme et le dernier de sa détresse. Ça fait mal pour elle, mais c’est du coup un violent plaidoyer contre la réalité du mariage et des relations hommes – femmes bien piégeuses à l’époque dans ces sociétés. Bravo à Edith Wharton de l’avoir aussi bien rendu au point de me rendre cela très malaisant et révoltant à lire. L’autrice a vraiment fait preuve d’une belle finesse avec la jeune Charity et cela se confirme également dans cet éveil des sens et des sentiments auquel on assiste sous sa plume. C’est charmant de voir avec quelle pudeur l’autrice parvient toutefois à relater ce premier amour et les désirs charnels qui l’accompagnent. On a quelque chose d’assez moderne ici avec ce récit d’une aventure amoureuse qui aurait très bien pu prendre place plusieurs décennies plus tard puisque l’autrice relate rendez-vous cachés où on se retrouve dans une ville voisine, où on va au cinéma, puis à un spectacle nocturne et où on se retrouve dans un lieu secret. C’est très novateur pour l’époque. Eté fut une sacrée expérience de lecture où comment apprécier un tel moment sans apprécier l’héroïne qu’on suit dont la naïveté et les malheurs exaspèrent et révoltent un peu à la longue. Je préfère encore et toujours les histoires courtes de Kerfol à celles plus longues comme celle-ci ou Le temps de l’innocence, mais je reconnais à l’autrice une force rare pour oser parler de sujets douloureux et critiquer la société dont elle est contemporaine. Ici son portrait de l’été amoureux et marital de l’héroïne fait mal mais la critique de cette masculinité toxique est nécessaire. Roman décrit comme le plus proche de celui que préféré l’autrice, Eté ne pouvait que m’intriguer moi qui ai un avis assez ambivalent sur les écrits d’Edith Wharton. Alors va-t-il pencher du bon ou du mauvais côté ? Eté a clairement penché du bon côté et ce pourtant malgré une fin un peu trop abrupte et cruelle, et surtout une héroïne fort agaçante, ça tombe bien, elle est sensée être le pendant d’Emma Bovary, mais l’autrice y a mis trop de bonnes choses pour que je n’y succombe pas. Tout a commencé avec la beauté de la plume d’Edith Wharton qui m’a à nouveau totalement embarquée avec la finesse et la poésie de ses descriptions de cette vie à la campagne dans le petit village pittoresque de North Dormer, dont le nom évoque le sommeil ronronnant, un peu comme ses habitants d’un autre temps. L’autrice offre également des lignes de toute beauté décrivant ce lieu sous le soleil et la douceur estivale, donnant son titre à l’oeuvre. La nature y est magnifique, vivante, chaude, remplie d’insectes et de fleure et avec un météo lourde d’orage et de pluie à venir comme la destinée de son héroïne. C’est magnifique. Et pourtant, malgré ce décor...
    Lire la suite
    En lire moins
  • anyasmith 17/09/2023
    Charity est une jeune femme adoptée par le notable du coin. Elle vit une vie sans feux d’artifices certainement comme beaucoup à la même époque. Avec un caractère bien trempé, elle réussit à obtenir ce qu’elle veut, dont le poste de bibliothécaire. Sauf qu’elle n’a pas vraiment la vocation et elle rêvasse. Même si cela peut paraître anecdotique tout le roman découle de cette « scène ». En effet, la petite ville provinciale voit débarquer le neveu de la bienfaitrice de North Dormer. Ce sera pour Charity sinon un coup de foudre au moins un espoir d’une autre vie. Elle qui se trouve coincée entre un avenir morose et un père adoptif « collant ». Malgré une héroïne insupportable, le roman est bien ficelé et semble bien répondre aux critères d'un roman d'apprentissage.
  • Michigan32 24/08/2023
    J'allais assez à reculons vers ce roman de Edith Wharton car il me semblait très différent de ceux que j'affectionne tant. Mais en réalité il ne l'est pas tant que ça. Certes l'auteure a troqué la haute société new-yorkaise du 20e siècle contre un petit village de la Nouvelle Angleterre. Mais l'on retrouve les thèmes récurrents de ses oeuvres, le statut de la femme dans une société où l'émancipation passe avant tout par le mariage et surtout le poids des conventions sociales. Charity est une jeune femme qui a été recueillie enfant par le notable du village, Monsieur Royall. Elle est née dans la "montagne", une communauté pauvre et malfamée. Elle travaille à la bibliothèque du village, bien décidée à gagner un peu d'argent pour partir et se libérer de ce tuteur devenu un peu trop présent depuis le décès de sa femme. Un jeune architecte, Lucius Harney, débarque au village et va faire tourner la tête de Charity. Elle qui veut s'affranchir des conventions sociales et gagner son indépendance, va se laisser piéger par le jeu de l'amour, jeu qui tourne rarement bien chez Edith Wharton, et par le puritanisme de la société dans laquelle elle vit... Malgré mes réticences de départ, j'ai été captivée par "Eté" qui se lit presque d'une traite. Même si on ne se prend pas vraiment d'affection pour Charity, c'est une héroïne forte, qui se bat pour gagner son indépendance et sortir de sa condition. Elle n'attend rien de Lucius, pensant ne pas être assez bien pour lui et c'est peut-être là son erreur. Ne pas s'être sentie à la hauteur du fait de ses modestes origines. Qui sait...J'allais assez à reculons vers ce roman de Edith Wharton car il me semblait très différent de ceux que j'affectionne tant. Mais en réalité il ne l'est pas tant que ça. Certes l'auteure a troqué la haute société new-yorkaise du 20e siècle contre un petit village de la Nouvelle Angleterre. Mais l'on retrouve les thèmes récurrents de ses oeuvres, le statut de la femme dans une société où l'émancipation passe avant tout par le mariage et surtout le poids des conventions sociales. Charity est une jeune femme qui a été recueillie enfant par le notable du village, Monsieur Royall. Elle est née dans la "montagne", une communauté pauvre et malfamée. Elle travaille à la bibliothèque du village, bien décidée à gagner un peu d'argent pour partir et se libérer de ce tuteur devenu un peu trop présent depuis le décès de sa femme. Un jeune architecte, Lucius Harney, débarque au village et va faire tourner la tête de Charity. Elle qui veut s'affranchir des conventions sociales et gagner son indépendance, va se laisser piéger par le jeu de l'amour, jeu qui tourne rarement bien chez Edith Wharton, et par le puritanisme de la société dans laquelle elle vit... Malgré mes réticences de...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !