Lisez! icon: Search engine
Femmes d'été, femmes d'hiver
BAISER OU FAIRE DES FILMS
Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 17/02/2022
Éditeurs :
10/18

Femmes d'été, femmes d'hiver

BAISER OU FAIRE DES FILMS

Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 17/02/2022
Après le choc de La Fabrique des salauds, Chris Kraus nous revient avec un roman plein d'une fantaisie grinçante. 
De nos jours, en Allemagne, et à New York, dans les années 1990.
Un homme vient de mourir. En triant les papiers, sa fille retrouve son journal et se plonge dans...
De nos jours, en Allemagne, et à New York, dans les années 1990.
Un homme vient de mourir. En triant les papiers, sa fille retrouve son journal et se plonge dans l’histoire de ce père aussi fantasque que fragile.
Jonas n’a pas encore trente ans quand il débarque à New York, laissant...
De nos jours, en Allemagne, et à New York, dans les années 1990.
Un homme vient de mourir. En triant les papiers, sa fille retrouve son journal et se plonge dans l’histoire de ce père aussi fantasque que fragile.
Jonas n’a pas encore trente ans quand il débarque à New York, laissant à Berlin Mah, sa petite amie mythomane et follement jalouse, pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, Jonas découvre, fasciné, un milieu où flottent encore les fantômes de Kerouac et Ginsberg. Reste à trouver un sujet pour son film d’études. Film érotico-porno-expérimental ? Documentaire sur l’oreille, cet organe si peu filmé ?
Jonas semble volontairement passer à côté du sujet qui s’imposerait pourtant : celui sur l’histoire de sa famille. A New York, en effet, vit sa « tante » Paula, qui fut un temps très proche de son grand-père, à Riga, pendant la Seconde guerre mondiale. Et si Jonas ne veut rien entendre, Paula, elle, a beaucoup à dire sur cet homme complexe, nazi sanguinaire qui l’a pourtant sauvée, elle, Juive.
Et tandis que Jonas affirme à qui veut l’entendre qu’il ne tournera jamais de « film à la con sur les nazis », Nele va entrer dans sa vie…

Ce livre est déjà paru sous le titre Baiser ou faire des films

PRESSE :
« Sous forme de journal intime dont chaque jour se dévore comme une petite nouvelle, un roman pittoresque mais sans nostalgie ridicule, hommage plein de sel et de tendresse à tous les rescapés. » Elle
« …et voilà un deuxième miracle, d’autant plus joyeux qu’il est inattendu : Femmes d’été, femmes d’hiver possède non seulement la même puissance que le précédent, mais de plus il ne lui ressemble en rien, signe d’une irrépressible vitalité… Une légèreté flottante traverse tout le livre, qui rend sa lecture constamment réjouissante et prenante. » Le Monde
« L’auteur de La Fabrique des salauds réussit l’exploit d’un texte qui semble s’écrire sur un coin de table en même temps que très littéraire, tragique et drôle, raffiné, trash, cynique, romantique et d’une féroce excentricité, entre Woody Allen, Boris Vian, le roman culte La Conjuration des imbéciles et le film After Hours. » Madame Figaro
« Chris Kraus signe un roman en apparence plus léger, mais tout aussi percutant. Un livre "montagnes russes", où le lecteur passe du fou rire à l’effroi. La fantaisie des personnages et le comique des situations, n’occulte pas la gravité du propos sur le devoir de mémoire, même quand on est blessé dans sa chair. Une ode débridée à New York, de l’Underground des "sixties" (Ginsberg, Warhol...) au renouveau électrique des "nineties".» Les Echos
« Un texte ébouriffant (formidablement traduit)… Sous la forme d’un journal intime, en partie autobiographique, Chris Kraus réussit un récit renversant d’originalité, d’audace, de finesse. Ecrasé par le spectre de la Shoah, dont ses aïeux ont été partie prenante, envieux de la folie des beatniks, tiraillé entre deux femmes, son Jonas émeut et amuse à la fois. » L’Express
« Le roman d’une immense drôlerie et d’une infinie tristesse… Un des livres les plus fous et les plus beaux. » Les Echos week-end
« Comme une conversation entre Paul Auster et Jonathan Littell. » Le Vif/L’Express
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264079312
Code sériel : 5738
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264079312
Code sériel : 5738
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BackToBooks 13/03/2023
    Après la lecture de ce livre, je reste encore perplexe, comme prise entre deux. ce dont je suis sure en revanche maintenant, c'est que je suis une femme d'hiver ! Le journal intime de Jonas, étudiant en cinéma à Berlin, nous fait suivre un moment particulier de sa vie, son voyage à New York pour un projet étudiant, particulier car il est possible de penser que c'est le moment où il va prendre conscience de ce qu'il est vraiment, que ses origines font partie de lui. Bien sur, Jonas se refuse à faire "un film sur les nazis à la con", il veut faire un film sur le sexe et est à New York pour cela. Il a rompu les liens avec sa famille et n'est concentré que sur sa petite amie Mah, vietnamienne et bien sur totalement à l'opposé de sa culture. Seulement, à new York, au départ seul, il découvre un tout autre décor, de nombreux gens fantasques mais aussi toute leur nostalgie. Il doit aussi rencontrer sa tante qui doit lui remettre un dossier sur son grand père qu'il refuse de voir autrement que comme un SS. Il fait tout pour retarder ce moment, et même après... Après la lecture de ce livre, je reste encore perplexe, comme prise entre deux. ce dont je suis sure en revanche maintenant, c'est que je suis une femme d'hiver ! Le journal intime de Jonas, étudiant en cinéma à Berlin, nous fait suivre un moment particulier de sa vie, son voyage à New York pour un projet étudiant, particulier car il est possible de penser que c'est le moment où il va prendre conscience de ce qu'il est vraiment, que ses origines font partie de lui. Bien sur, Jonas se refuse à faire "un film sur les nazis à la con", il veut faire un film sur le sexe et est à New York pour cela. Il a rompu les liens avec sa famille et n'est concentré que sur sa petite amie Mah, vietnamienne et bien sur totalement à l'opposé de sa culture. Seulement, à new York, au départ seul, il découvre un tout autre décor, de nombreux gens fantasques mais aussi toute leur nostalgie. Il doit aussi rencontrer sa tante qui doit lui remettre un dossier sur son grand père qu'il refuse de voir autrement que comme un SS. Il fait tout pour retarder ce moment, et même après la lecture du dossier ne veut rien en retenir. Le dossier est en deux parties, viendra t il à en comprendre et en accepter le contenu ? Rentrera t il en Allemagne pareil à celui qui en est parti, tellement convaincu que tout peut être simplement catégorisé d'Eté ou d'Hiver ? Même si ce texte semble être écrit sur un coin de table, il est en même temps très littéraire, tout à la fois tragique et drôle, raffiné, trash, cynique, romantique et d’une féroce excentricité. Je suis donc perplexe car je reste piégée dans un entre deux, mais ce livre me laisse c'est certain un petit gout doux amer qui fait qu'il ne s'oublie pas facilement !
    Lire la suite
    En lire moins
  • jostein 26/12/2022
    Jonas Rozen est étudiant en cinéma à Berlin. Depuis un accident de moto qui a coûté la vie à son ami Michi, il vit avec une plaie béante au coeur et une cicatrice sur le crâne qui lui confèrent états d’âme et vulnérabilité. C’est d’ailleurs lors de cet accident qu’il a rencontré Mah, une infirmière d’origine vietnamienne. Son passé, son métier en soins palliatifs et son impossibilité à procréer la rendent dépressive. Jalouse, elle accepte mal le départ de Jonas pour quatre semaines aux Etats-Unis. Mais son professeur de cinéma, Lila Von Dornbush, un réalisateur dépassé, lui a demandé de partir en éclaireur. Leur projet d’école est de réaliser aux Etats-Unis un film porno. Le temps de trouver un logement pour son professeur et le groupe d’étudiants allemands, Jonas est hébergé chez Jérémiah Fulton dans un quartier mal famé. D’ailleurs, le jour de son arrivée, il se fait agresser dans le hall de l’immeuble. L’intérieur de l’appartement n’est guère plus engageant. Comment une figure réputée du cinéma des années 70, devenu une montagne de graisse peut-il vivre dans une telle misère sociale? L’homme qui se nourrit dans les soirées mondaines entraîne le jeune homme dans un milieu où l’on croise... Jonas Rozen est étudiant en cinéma à Berlin. Depuis un accident de moto qui a coûté la vie à son ami Michi, il vit avec une plaie béante au coeur et une cicatrice sur le crâne qui lui confèrent états d’âme et vulnérabilité. C’est d’ailleurs lors de cet accident qu’il a rencontré Mah, une infirmière d’origine vietnamienne. Son passé, son métier en soins palliatifs et son impossibilité à procréer la rendent dépressive. Jalouse, elle accepte mal le départ de Jonas pour quatre semaines aux Etats-Unis. Mais son professeur de cinéma, Lila Von Dornbush, un réalisateur dépassé, lui a demandé de partir en éclaireur. Leur projet d’école est de réaliser aux Etats-Unis un film porno. Le temps de trouver un logement pour son professeur et le groupe d’étudiants allemands, Jonas est hébergé chez Jérémiah Fulton dans un quartier mal famé. D’ailleurs, le jour de son arrivée, il se fait agresser dans le hall de l’immeuble. L’intérieur de l’appartement n’est guère plus engageant. Comment une figure réputée du cinéma des années 70, devenu une montagne de graisse peut-il vivre dans une telle misère sociale? L’homme qui se nourrit dans les soirées mondaines entraîne le jeune homme dans un milieu où l’on croise Martin Scorcese, Allen Ginsberg ou Gena Rowlands. Chris Kraus dépeint un New-York underground avec ses héros moribonds. Pendant ce séjour à New-York, Jonas se trouve face à plusieurs défis. Il doit trouver un logement bon marché pour son équipe, réfléchir à son sujet de film porno et rendre une visite qu’il redoute à Tante Paula. Ces trois missions nous entraînent dans un flot d’aventures où notre héros sera amené à se poser beaucoup de questions sur ses origines, son présent et son futur. Alors qu’il rencontre Nele Zapp, une stagiaire de l’Institut Goethe, il est harcelé par les appels angoissés de Mah qui invente des drames pour attirer son attention. Nele, attirante, gaie, décomplexée, imprévisible est une femme d’été. Mah est plutôt une femme d’hiver, fiable et responsable (dit-elle mais surtout dépressive et étouffante). A ce cruel dilemme s’ajoute son projet de carrière. Trop pudique pour réaliser un vrai film porno, il prend le biais de s’intéresser au symbole de l’oreille dans le sexe. Puis son professeur lui impose le tournage d’un portrait d’un écrivain allemand vivant à New-York. Mais tout le pousse vers l’histoire de Tante Paula. Sous les apparences d’un roman léger aux multiples situations comiques, les fantômes de Chris Kraus ne sont jamais bien loin. Tout comme dans La fabrique des salauds, le poids d’ancêtres criminels hante le héros du roman. Par le biais de deux compte-rendus de procès contre le grand-père de Jonas, un ancien nazi, tante Paula livre son passé de lettonne envoyée au ghetto pendant la seconde guerre mondiale. Celle qui fut ensuite la gouvernante du père de Jonas considère-t-elle le SS Sturmbannführer Rosen comme un criminel ou un sauveur? En entamant ma lecture, je pense rapidement que ce roman n’est pas pour moi. Tout commence par le récit étonnant de la fille de Jonas Rozen qui introduit ainsi la publication du journal de son père sur les évènements de la fin d’été 1996, matière intrinsèque du roman de Chris Kraus. Pornographie, situations comiques, humour noir, pas vraiment mon univers. En fait, le sujet de la pornographie n’est qu’un prétexte pour poser des questions importantes à une jeune génération de cinéaste. L’objectif est de les amener à réaliser un film personnel avec des questionnements inédits et de belles révélations. A défaut de film, c’est bien ce qui va diriger le parcours américain de Jonas Rozen. Affronter son passé, se poser les bonnes questions pour son avenir professionnel et personnel. Baiser ou faire des films, femmes d’été ou femmes d’hiver. On ne choisit pas qui on aime et ce que l’on va devenir. Mais il faut détecter les petites choses vous protègent des ouragans. Le personnage un peu lunaire et fantasque de Jonas Rozen est drôle et attachant, inoubliable. Mais c’est toute une galerie de personnages secondaires incroyables ( notamment Nele et Jérémiah) qui donnent aussi la saveur à ce roman à la fois drôle et profond.
    Lire la suite
    En lire moins
  • gonewiththegreen 25/04/2022
    Même critique que "Baiser ou faire des films" Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. ..... Voici le lien vers la critique https://www.babelio.com/livres/Kraus-II-Baiser-ou-faire-des-films/1282554/critiques/3011724
  • gonewiththegreen 21/04/2022
    Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. Un peu déjanté, il revient sur le poids du passé qu'une génération allemande a dû affronter. On apprend , enfin moi, au passage qu'Hugo Boss a lancé son entreprise avec ces sémillants costumes SS. Jonas, notre héros est aussi confronté à la tentation de l'amour extra conjugal, dans un monde du cinéma qui est présenté sous un aspect vaguement dépravé. Le tout est narré avec beaucoup de rythme , d'humour et de finesse . Les personnages , excentriques pour la plupart, rendent notre Jonas presque fade ! Au delà de l'histoire, mon attention aura été retenue par une phrase de l'auteur qui nous fait sentir qu'il peut arriver dans une vie que... Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. Un peu déjanté, il revient sur le poids du passé qu'une génération allemande a dû affronter. On apprend , enfin moi, au passage qu'Hugo Boss a lancé son entreprise avec ces sémillants costumes SS. Jonas, notre héros est aussi confronté à la tentation de l'amour extra conjugal, dans un monde du cinéma qui est présenté sous un aspect vaguement dépravé. Le tout est narré avec beaucoup de rythme , d'humour et de finesse . Les personnages , excentriques pour la plupart, rendent notre Jonas presque fade ! Au delà de l'histoire, mon attention aura été retenue par une phrase de l'auteur qui nous fait sentir qu'il peut arriver dans une vie que l'on laisse une partie de son cœur dans un endroit que l'on quitte. Comme si l'on voulait y rester pour toujours un peu. Enfin, et ce sont les derniers mots des remerciements du livre , je me permets de recopier cette phrase qui m'a évoqué beaucoup de souvenirs. "Pour finir, à l'époque malade qui est la nôtre, rongée par les inflammations politiques, par les tumeurs cérébrales que sont la guerre et les déplacements de population, ainsi que par une épidémie galopante de dictateurs, je souhaiterais expressément remercier les années 1990 d'avoir été cette décennie qui, sans être rayonnante de santé, fut une convalescence pleine d'espoir où, l'espace d'un moment, tout semblait possible.
    Lire la suite
    En lire moins
  • Kittiwake 17/03/2022
    Jonas est étudiant en cinéma. Il doit rendre sa copie, autrement dit un court-métrage. S’il a une idée vague du sujet qu’il pourrait traiter, ce qui est clair c’est qu’il ne tournera pas « un film à la con sur les nazis ! ». Le lieu de tournage du futur court-métrage est New-York, et ce sont les confidences de trois carnets noircis lors de ce séjour déconcertant qui permettent au lecteur de fréquenter pour un temps les lieux branchés de la ville qui ne dort jamais, de s’immiscer au coeur ses souvenirs d’une tante sauvée par un officier nazi malgré ses origines juives et d’assister aux tergiversations amoureuses du jeune homme. La galerie de personnages est haute en couleur, de l’hôte obèse atteint du syndrome de Diogène qui l’hébergera pour un temps, au fantasque équivalent d’un directeur de thèse. Sa fiancée restée à Berlin n’a pas un profil banal et notre narrateur lui-même fragilisé par un traumatisme crânien, a du mal à trouver ses repères cours de ce voyage qui fait voler en éclat ses certitudes passées. Les situations cocasses et le regard à la fois tendre et sévère sur les personnages donnent un ton léger qui n’empêche pas de... Jonas est étudiant en cinéma. Il doit rendre sa copie, autrement dit un court-métrage. S’il a une idée vague du sujet qu’il pourrait traiter, ce qui est clair c’est qu’il ne tournera pas « un film à la con sur les nazis ! ». Le lieu de tournage du futur court-métrage est New-York, et ce sont les confidences de trois carnets noircis lors de ce séjour déconcertant qui permettent au lecteur de fréquenter pour un temps les lieux branchés de la ville qui ne dort jamais, de s’immiscer au coeur ses souvenirs d’une tante sauvée par un officier nazi malgré ses origines juives et d’assister aux tergiversations amoureuses du jeune homme. La galerie de personnages est haute en couleur, de l’hôte obèse atteint du syndrome de Diogène qui l’hébergera pour un temps, au fantasque équivalent d’un directeur de thèse. Sa fiancée restée à Berlin n’a pas un profil banal et notre narrateur lui-même fragilisé par un traumatisme crânien, a du mal à trouver ses repères cours de ce voyage qui fait voler en éclat ses certitudes passées. Les situations cocasses et le regard à la fois tendre et sévère sur les personnages donnent un ton léger qui n’empêche pas de traiter avec sérieux le sujet en toile de fond, à savoir le rôle des SS dans les pays baltes au cours de la deuxième guerre mondiale. Quel sera le sujet du court métrage réalisé à New-York, l’érotisme des oreilles ou un « film à la con sur les nazis » ? Les lecteurs le découvriront au terme du récit. Lu avec plaisir et je remercie les éditions 10/18 et Netgalley.
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…