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Nouveauté
Grand Hotel Europa
Françoise Antoine (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
10/18
Nouveauté

Grand Hotel Europa

Françoise Antoine (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
« Un grand roman nostalgique et poétique, sur l’Europe et son déclin. » Le Figaro
Un écrivain néerlandais pose ses valises au Grand Hotel Europa, un palace à la splendeur délabrée.
Il vient de rompre avec son grand amour, Clio, historienne de l'art passionnée, et souhaite...
Un écrivain néerlandais pose ses valises au Grand Hotel Europa, un palace à la splendeur délabrée.
Il vient de rompre avec son grand amour, Clio, historienne de l'art passionnée, et souhaite coucher sur papier leur tumultueuse histoire. Si l'écriture est un remède à sa désolation, les autres clients et le personnel...
Un écrivain néerlandais pose ses valises au Grand Hotel Europa, un palace à la splendeur délabrée.
Il vient de rompre avec son grand amour, Clio, historienne de l'art passionnée, et souhaite coucher sur papier leur tumultueuse histoire. Si l'écriture est un remède à sa désolation, les autres clients et le personnel de l'hôtel le sont tout autant.
Il y a là Abdul, le groom, rescapé d'un naufrage en Méditerranée ; M. Montebello, le majordome, nostalgique d'un passé fastueux ; un armateur crétois ; une poétesse française et, surtout, M. Wang, le nouveau propriétaire chinois, décidé à rendre l'endroit attractif pour ses congénères…


« C'est un roman brillant, à l'image du lustre monumental éclairant le hall du Grand Hotel Europa. » Le Monde des livres
« Un grand roman, autobiographique, nostalgique et poétique, sur l’Europe et son déclin. » Le Figaro
« Ça fuse, ça crépite, le voyage est inoubliable. » Madame Figaro
« Dense et passionnant. » Le Vif/l’Express
« Un roman ambitieux et superbe. » Le courrier de l’Ouest

Traduit du néerlandais par Françoise Antoine
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EAN : 9782264081339
Code sériel : 05846
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 696
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081339
Code sériel : 05846
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 696
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PJN 12/02/2023
    Au début, le narrateur arrive au Grand Hotel Europa, dans un lieu indéterminé, il vient de Venise, et pleure son amour perdu. Pas d'action, on se demande où l'on va puis on prend goût à cette lecture car Ilia Leonard Pfeiffer possède un style flamboyant et a des choses à dire sur le destin de l'Europe, qui devient le parc d'attractions du monde, embourbée dans son riche passé qui pèse de tout son poids, tous ces décors, ces références, cette richesse culturelle que l'auteur explore sous différents angles : sociologie du tourisme de masse et de ses ravages, mais aussi quête du dernier tableau du Caravage et des voyages : en Italie (les Cinq Terres), en Macédoine, à Malte, à l'appui de sa démonstration. En filigrane, il revit son histoire d'amour et va la retrouver au Louvre d' Abu Dhabi, symbole de l'attrait de l'Occident et son déclin tout à la fois. Lecture exigeante mais qui en vaut la peine, au final !
  • AudeBCraft 03/07/2022
    La semaine derniére j’ai voulu lire grand Grand Hôtel Europa de Ilja Leonard Pfeijffer chez PRESSES DE LA CITÉ. Ce livre était dans ma pile à lire NetgalleyFrance depuis plusieurs mois, car après sa sortie on l’a vue beaucoup sur les réseaux et j’avais besoin d’attendre un peu avant de le lire. J’avais beaucoup d’attente pour ce roman, mais dès les premières pages j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. L’auteur ma perdu dans trop de détails sur les rue de Venise et j’ai eu du mal à quitter se sentiment. Plus j’avançais dans la lecture et plu j’étais perdu. J’ai donc décidé de ne pas continuer ma lecture, je pense que ce livre ne correspondait pas à mes attentes. Mais ceci st juste mon opinion et je vous conseille de vous faire la votre.
  • carolitne 30/03/2022
    C’est le roman d’un passé. Celui, glorieux, d’une Europe pour qui exister revient à s’en souvenir, pour qui survivre consiste à l’exalter, à l’entretenir, à le perpétuer. Enveloppée du doux manteau de la nostalgie qui la borde de l’illusion de sa grandeur, désormais perdue, elle se rappelle, anamnèse inconsciente, les anciens temps devenus rêves du présent, condamnant l’avenir à n’être qu’un ajout superflu. Son passé s’étend, s’étire, se perpétue en une mémoire infinie qui efface les différentes époques de son histoire, diluées dans un continuum éternel effaçant la notion même de temps. Ses fondations sont celles d’un vieil hôtel délabré, dont la splendeur appartient à une époque surannée. Un vieux palace, allégorie d’un continent tout aussi ancien, comme douillet recoin d’un temps nostalgique qui n’existe plus ; où le temps n’existerait pas. Au Grand Hôtel Europa, point de réveil ou de pendule, ses occupants sont les maîtres des horloges, leurs aiguilles avançant au gré de leurs histoires. Ici se côtoient ceux qui fuient leur passé, ceux qui appréhendent leur futur, et celui qui écrit son histoire pour donner naissance à un avenir qu’il n’ose espérer. Alter égo de l’auteur, ses mots s’égrènent au même rythme, brouillant le temps. L’un écrit pour donner sens à l’Histoire,... C’est le roman d’un passé. Celui, glorieux, d’une Europe pour qui exister revient à s’en souvenir, pour qui survivre consiste à l’exalter, à l’entretenir, à le perpétuer. Enveloppée du doux manteau de la nostalgie qui la borde de l’illusion de sa grandeur, désormais perdue, elle se rappelle, anamnèse inconsciente, les anciens temps devenus rêves du présent, condamnant l’avenir à n’être qu’un ajout superflu. Son passé s’étend, s’étire, se perpétue en une mémoire infinie qui efface les différentes époques de son histoire, diluées dans un continuum éternel effaçant la notion même de temps. Ses fondations sont celles d’un vieil hôtel délabré, dont la splendeur appartient à une époque surannée. Un vieux palace, allégorie d’un continent tout aussi ancien, comme douillet recoin d’un temps nostalgique qui n’existe plus ; où le temps n’existerait pas. Au Grand Hôtel Europa, point de réveil ou de pendule, ses occupants sont les maîtres des horloges, leurs aiguilles avançant au gré de leurs histoires. Ici se côtoient ceux qui fuient leur passé, ceux qui appréhendent leur futur, et celui qui écrit son histoire pour donner naissance à un avenir qu’il n’ose espérer. Alter égo de l’auteur, ses mots s’égrènent au même rythme, brouillant le temps. L’un écrit pour donner sens à l’Histoire, l’autre au récit de sa vie. Celle d’une relation amoureuse née sur les ruines de la glorieuse culture européenne qui s’est éteinte à mesure qu’elle a traverse les temps pour venir mourir au cœur d’une ville moderniste. Les proses de l’auteur et du narrateur se rejoignent dans une même lenteur, bercées par les mêmes répétitions et longueurs, dans une tentative désespérée de ralentir le temps. Pour mieux appréhender la perte. Celle dont sont victimes les personnages, les lieux et leurs cultures, qui se confondent avec les grands textes en un même destin. Dépassant les individualités pour accéder par l’écriture à une dimension universelle. « Grand Hotel Europa » est un écrit foisonnant mêlant les genres ; roman d’amour, enquête, conte philosophique, essai et conjuguant l’Histoire et les histoires au passé. Histoire d’amour, histoire de l’art, Histoire de la civilisation européenne, histoire contemporaine sont liées par une intrigue passionnante. Un roman d’une rare érudition, riche et poétique ; quand l’écriture sublime un réel qu’elle donne à expliquer.
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  • viou1108_aka_voyagesaufildespages 24/03/2022
    Les amours tumultueuses d'Ilja, écrivain néerlandais (double littéraire de l'auteur?) et de Clio, historienne de l'art italienne, ne sont plus. Pour éviter de se laisser aller au désespoir et à la mélancolie, Ilja a décidé de mettre leur histoire par écrit et de l'ordre dans sa propre tête. Pour ce faire, il prend ses quartiers, pour un séjour à durée indéterminée, au Grand Hotel Europa, quelque part au coeur du Vieux continent. Le Grand Hotel Europa, autrefois palace luxueux, est désormais une immense bâtisse à l'architecture tarabiscotée et à la splendeur défraîchie, voire délabrée. Malgré ce faste d'antan désormais patiné, le majordome Montebello (qui est au Grand Hotel ce que Mr Carson est à Downton Abbey dans la série TV) veille au grain, mettant un point d'honneur à anticiper et satisfaire le moindre désir des rares clients. Ce charme désuet est cependant en sursis, car l'hôtel vient d'être racheté par Mr Wang, un Chinois bien décidé à en redresser le prestige et les finances en y attirant une clientèle de riches compatriotes. Dans cette ambiance de fin d'époque, le roman alterne entre les discussions d'Ilja avec les autres clients et avec le groom Abdul, un migrant africain au parcours terrible, et le récit de... Les amours tumultueuses d'Ilja, écrivain néerlandais (double littéraire de l'auteur?) et de Clio, historienne de l'art italienne, ne sont plus. Pour éviter de se laisser aller au désespoir et à la mélancolie, Ilja a décidé de mettre leur histoire par écrit et de l'ordre dans sa propre tête. Pour ce faire, il prend ses quartiers, pour un séjour à durée indéterminée, au Grand Hotel Europa, quelque part au coeur du Vieux continent. Le Grand Hotel Europa, autrefois palace luxueux, est désormais une immense bâtisse à l'architecture tarabiscotée et à la splendeur défraîchie, voire délabrée. Malgré ce faste d'antan désormais patiné, le majordome Montebello (qui est au Grand Hotel ce que Mr Carson est à Downton Abbey dans la série TV) veille au grain, mettant un point d'honneur à anticiper et satisfaire le moindre désir des rares clients. Ce charme désuet est cependant en sursis, car l'hôtel vient d'être racheté par Mr Wang, un Chinois bien décidé à en redresser le prestige et les finances en y attirant une clientèle de riches compatriotes. Dans cette ambiance de fin d'époque, le roman alterne entre les discussions d'Ilja avec les autres clients et avec le groom Abdul, un migrant africain au parcours terrible, et le récit de sa rencontre et de sa relation mouvementée avec la flamboyante Clio. On les suit ainsi de Gênes à Abou Dhabi en passant par Venise, Malte, Skopje, Amsterdam ou Portovenere. Ce roman raconte donc une histoire d'amour teintée d'érotisme, désormais révolue, mais il livre également de foisonnantes réflexions, notamment une petite sociologie du tourisme de masse* (le tourisme détruit ce qui l'attire), avec quelques portraits cinglants de ces hordes de touristes envahissant, par exemple, Venise et Amsterdam, et les inconvénients économiques, environnementaux et autres de ces invasions. Il parle aussi d'une Europe à bout de souffle dont le seul attrait, la seule ressource, réside désormais dans son fastueux passé, son patrimoine de traditions et de culture. A l'image de l'hôtel racheté par un investisseur chinois, il montre un continent vieillissant, coincé dans son passé, sans avenir (hormis celui, paradoxal et hasardeux, de s'enrichir précisément en exploitant ce passé jusqu'à l'absurde), qui ne sait comment réagir face aux continents émergents et/ou bien plus entreprenants. Il y est aussi question d'immigration, de la fausse opposition entre tourisme et voyage, de nationalisme, du Caravage, de réseaux sociaux, du besoin de faire partie d'un groupe et de s'en démarquer, de superficialité fondée sur les apparences, de compétition et de rentabilité, de bêtise humaine, d'absence de respect et de morale. L'ensemble est exposé avec une écriture classique et raffinée, de l'humour et de l'autodérision, un ton nostalgique et caustique. Malgré quelques longueurs et répétitions, ce roman est très intéressant, riche, complexe, virevoltant, et pousse à la réflexion. Ce Grand Hotel Europa mérite que l'on s'y arrête. *A noter que ce roman a été écrit en 2018, soit avant la pandémie et l'arrêt (momentané) du tourisme de masse. En partenariat avec Les Presses de la Cité via Netgalley. #GrandHotelEuropa #NetGalleyFrance
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  • cballatore 24/03/2022
    Ce livre exigeant et touffu se lit agréablement grâce à la très belle plume de l’auteur empreinte de poésie, de réflexions sur l’Histoire, sur la condition humaine, et la vie dans toute sa complexité. Pour autant, les très belles pages qui font vibrer sont entrecoupées de longues (trop longues digressions). Sur les ruelles de Venise, le tourisme de masse, l’immigration… Beaucoup de sujets sont brassés. Ces tours et ces détours ainsi que les minutieuses descriptions font que je me suis un peu perdue. Je referme ce livre avec le sentiment d’avoir lu un grand auteur, mais sans que ce livre ne m’ait touchée.
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