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Ici, les femmes ne rêvent pas
Olivier Mannoni (traduit par)
Date de parution : 04/03/2021
Éditeurs :
Pocket

Ici, les femmes ne rêvent pas

Olivier Mannoni (traduit par)
Date de parution : 04/03/2021
Rana, dix ans, fonce sur son vélo flambant neuf, un vent de liberté lui caresse le visage.
Quinze jours plus tard, c’est terminé. Son vélo est donné à l’un de ses...
Rana, dix ans, fonce sur son vélo flambant neuf, un vent de liberté lui caresse le visage.
Quinze jours plus tard, c’est terminé. Son vélo est donné à l’un de ses oncles. Encore quelques mois et elle devra porter l’abaya noire sur son corps, le tarha sur sa tête et ses...
Rana, dix ans, fonce sur son vélo flambant neuf, un vent de liberté lui caresse le visage.
Quinze jours plus tard, c’est terminé. Son vélo est donné à l’un de ses oncles. Encore quelques mois et elle devra porter l’abaya noire sur son corps, le tarha sur sa tête et ses épaules, le niqab sur son visage. Ensuite, ses parents lui trouveront un mari et elle sera condamnée à ne plus rien faire que la cuisine, le ménage et ses cinq prières par jour. C’est la loi.
Il ne reste à Rana que ses yeux pour pleurer et contempler son monde : l’Arabie saoudite des années 2000. Mais Rana n’a jamais oublié le vent de liberté de ses dix ans et est prête à tout pour le retrouver et en jouir, et, cette fois, en adulte.


Texte intégral
Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni
 
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EAN : 9782266318617
Code sériel : 18335
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266318617
Code sériel : 18335
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Par son courage et son combat pour les droits des hommes et des femmes, Rana Ahmad représente une voix importante de notre monde. » — Ensaf Haidar, militante saoudienne, épouse du militant saoudien Raif Badawi
Ensaf Haidar
« Un témoignage rare sur la vie en Arabie saoudite. » — Le Point
Le Point
« Rana Ahmad dévoile les conditions de vie des femmes en Arabie saoudite et raconte son parcours, ses souffrances et, finalement, sa libération. » — L’Obs
L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Milllie 28/01/2024
    Rana, née dans une famille d'origine syrienne exilée en Arabie Saoudite, a toujours cru à ce qu'on lui enseignait : l'importance de faire ses prières régulièrement, ce Dieu omniprésent qui juge les actes de chacun, la nécessité de se voiler pour ne pas provoquer les hommes et enfin son destin tout tracé en tant que femme, devenir une bonne épouse et une bonne mère. Mais au fil des années les accrocs dans cette jolie histoire s'accumulent et vont l'amener à se révolter : pourquoi en tant que femme n'aurait-elle aucun droit, aucune liberté, pourquoi tant d'injustices autour d'elle. Mais quand on est une femme en Arabie Saoudite, le seul espoir est d'arriver à s'enfuir... Ici, les femmes ne rêvent pas est un témoignage que j'ai trouvé très intéressant, d'une part parce qu'il raconte l'Arabie Saoudite vue de l'intérieur par la propre voix de Rana qui nous livre ici son histoire, et surtout parce que Rana n'a au départ aucune intention ni aucune raison de se rebeller mais qu'elle nous montre au fil des chapitres à quel point sa situation, la situation des femmes en Arabie Saoudite, est insupportable. Alors certes il n'y a rien de vraiment nouveau dans son histoire, on connaît (malheureusement) déjà tout ça mais l'entendre raconter à la première personne par une jeune fille issue d'une famille de la classe moyenne, au départ plutôt satisfaite de sa vie et qui n'a jamais spécialement remis en question sa religion ou la nécessité de trouver rapidement un époux, fait prendre à ces faits une nouvelle dimension. Certains passages sont tout bonnement révoltant, la manière dont dès ses 10 ans Rana va être privée de toute liberté alors qu'elle est encore une simple petite fille, le voile et l'abaya qu'on impose dès le plus jeune âge et surtout la multiplicité des attouchements ou agressions sexuelles commis par des membres de la famille contre des jeunes filles (voire des fillettes) qui savent qu'elles n'ont aucun droit, qui ne comprennent souvent même pas ce qui leur arrive tant elles sont tenues dans l'ignorance de tout ce qui pourrait avoir une connotation sexuelle et surtout qui ne peuvent en aucun cas se défendre ou se plaindre puisque personne ne les écoutera. Ce roman est aussi très beau quand il évoque la volonté d'apprendre de Rana, son amour pour les sciences, son long chemin pour se défaire de ses croyances et de tout ce qu'on lui a inculqué et le choc que peut représenter pour elle, née et élevée dans un pays ultra religieux, le fait qu'on puisse être athée. Le roman est aussi glaçant quand il évoque la difficile évasion de la jeune fille, à quel point les femmes sont totalement prisonnières en Arabie Saoudite (c'est finalement son passeport syrien qui permettra l'évasion pour Rana), à quel point elle craint pour sa vie même après avoir gagné l'Europe, n'importe quel fanatique ou tueur payé par sa famille pouvant décider de l'éliminer. Le style n'est pas toujours à la hauteur des événements racontés, certains passages sont parfois racontés un peu platement et il y a quelques longueurs et répétitions mais ce récit reste un témoignage essentiel d'une des rares jeunes femmes à avoir réussi à quitter cette prison. J'ai apprécié aussi la totale honnêteté avec laquelle Rana se raconte, nous fait part de ses doutes et des difficultés à tout quitter puis à s'intégrer dans un pays qui n'est pas le sien. A découvrir pour ne pas oublier ce qui se cache derrière la prospérité apparente de l'Arabie Saoudite !Rana, née dans une famille d'origine syrienne exilée en Arabie Saoudite, a toujours cru à ce qu'on lui enseignait : l'importance de faire ses prières régulièrement, ce Dieu omniprésent qui juge les actes de chacun, la nécessité de se voiler pour ne pas provoquer les hommes et enfin son destin tout tracé en tant que femme, devenir une bonne épouse et une bonne mère. Mais au fil des années les accrocs dans cette jolie histoire s'accumulent et vont l'amener à se révolter : pourquoi en tant que femme n'aurait-elle aucun droit, aucune liberté, pourquoi tant d'injustices autour d'elle. Mais quand on est une femme en Arabie Saoudite, le seul espoir est d'arriver à s'enfuir... Ici, les femmes ne rêvent pas est un témoignage que j'ai trouvé très intéressant, d'une part parce qu'il raconte l'Arabie Saoudite vue de l'intérieur par la propre voix de Rana qui nous livre ici son histoire, et surtout parce que Rana n'a au départ aucune intention ni aucune raison de se rebeller mais qu'elle nous montre au fil des chapitres à quel point sa situation, la situation des femmes en Arabie Saoudite, est insupportable. Alors certes il n'y a rien de vraiment nouveau dans son histoire, on...
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  • mayim 31/12/2023
    En Arabie Saoudite, Rana se sent libre jusqu’au début de son adolescence. C’est à ce moment que les interdictions, les contraintes et les privations de liberté apparaissent. Ce qui l’attend alors, c’est un mariage arrangé et une vie de servitude et d’enfermement au service de son mari et de ses enfants. C’est par internet qu’elle s’évade, d’abord en pensée. La lecture de blogs et de Darwin la plonge dans la réflexion. Elle se découvre athée dans un pays sans liberté religieuse. L’avenir qu’on lui propose et les violences qu’elle subies pour sa rébellion la poussent alors à s’évader par l’action. Son parcours jusqu’en Allemagne est semée d’obstacles, de peurs, de pertes mais elle trouvera là-bas un endroit pour être elle-même, étudier et s’exprimer. Tout d’abord, je dois dire que j’ai été agréablement surprise par la qualité de l’écriture qui n’est pas toujours à la hauteur dans ce type de récit autobiographique. J’ai trouvé que le texte était très vivant et portait avec sincérité la voix de Rana. Ensuite, cette histoire est tout simplement bouleversante. J’ai beaucoup appris sur l’Arabie Saoudite en général et sur le contexte de vie des femmes dans ce pays. Il ne leur offre que trois possibilités : plier, mourir ou fuir. Mais ce livre apporte aussi des réflexions sur la condition des femmes partout dans le monde. Les violences verbales, physiques et sexuelles vécues par Rana sont abominables. J’ai eu le cœur déchiré par les actes de sa famille et de sa mère en particulier qui choisit toujours de suivre les traditions, même au détriment de sa fille. Heureusement que Rana trouve du soutien auprès de son père, pourtant lui aussi lié par les traditions. Leur attachement profond l’un à l’autre, même avec la distance après la fuite, est un des points particulièrement touchants du récit. Ce livre est donc le témoignage passionnant d’une jeune femme qui veut juste vivre et de son parcours fait de courage, de détermination, de fidélité à ses convictions et de sacrifices. A découvrir de toute urgence. En Arabie Saoudite, Rana se sent libre jusqu’au début de son adolescence. C’est à ce moment que les interdictions, les contraintes et les privations de liberté apparaissent. Ce qui l’attend alors, c’est un mariage arrangé et une vie de servitude et d’enfermement au service de son mari et de ses enfants. C’est par internet qu’elle s’évade, d’abord en pensée. La lecture de blogs et de Darwin la plonge dans la réflexion. Elle se découvre athée dans un pays sans liberté religieuse. L’avenir qu’on lui propose et les violences qu’elle subies pour sa rébellion la poussent alors à s’évader par l’action. Son parcours jusqu’en Allemagne est semée d’obstacles, de peurs, de pertes mais elle trouvera là-bas un endroit pour être elle-même, étudier et s’exprimer. Tout d’abord, je dois dire que j’ai été agréablement surprise par la qualité de l’écriture qui n’est pas toujours à la hauteur dans ce type de récit autobiographique. J’ai trouvé que le texte était très vivant et portait avec sincérité la voix de Rana. Ensuite, cette histoire est tout simplement bouleversante. J’ai beaucoup appris sur l’Arabie Saoudite en général et sur le contexte de vie des femmes dans ce pays. Il ne leur offre que trois possibilités...
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  • Dombrow01 09/10/2023
    La couverture représente une petite fille à vélo, car le premier drame de la vie de Rana c'est lorsque son grand-père lui confisque le vélo offert 2 semaines plus tôt pour ses dix ans et l'offre à son cousin. Mais il faut déjà noter que l'action se passe en Syrie où elle passe les vacances en famille, car en Arabie Saoudite elle n'aurait même pas eu le droit d'en faire ! "À Riyad, les filles ne font pas de vélo, tu le sais bien". Car Rana vit en Arabie Saoudite, et 10 ans est pour elle la fin de l'enfance. Elle va devoir se couvrir sous l'abaya, noire bien sûr, et plus aucun homme hors de la famille ne devra voir son visage. On imagine le confort de ce type de vêtement sous le climat saoudien, on imagine les sentiments de cette pauvre gamine qui disparait du monde du jour au lendemain. "Si tu es entièrement voilée, Dieu t’aimera encore plus" lui dit sa mère, pas certain que cette promesse la console complètement. Les femmes doivent porter l'abaya pour lutter contre la concupiscence des hommes, c'est ce qui assure leur sécurité. Voilà pour la théorie, et en effet on imagine mal l'attrait qui se dégage d'un corps informe vêtu de noir, mais Rana subira tout de même des agressions sexuelles dans sa propre famille. Elle est en sécurité dans la rue, grand bien lui fasse, mais elle est en danger dans sa propre maison ... Et naturellement il n'est pas question de se plaindre, elle ne peut pas accuser son oncle sans s'attirer les foudres de sa famille qui lui reprochera de l'avoir provoqué. Rana commence à avoir quelques doutes sur le "Dieu t’aimera encore plus". Des recherches sur Internet lui font rencontrer des personnes qui ont renoncé à l'islam. Comme c'est à peu près impossible dans un pays où tout est basé sur la religion, il lui faut fuir. Je ne dévoilerai pas le comment, mais Rana se retrouve en Allemagne après des mois d'errance et des séjours dans des camps de réfugiés. Et encore, Rana n'est pas dans la pire situation : elle a un père qui l'aime, et qui ne la reniera pas lorsqu'elle abandonnera la religion. Pour beaucoup d'autres, son frère entre autres, renoncer à l'islam mérite la mort. Une de ses amies s'évadera elle aussi d'Arabie Saoudite, mais sera contrainte au retour et Rana n'aura plus jamais de nouvelles. Dans son récit Rana insiste aussi sur la chance qu'elle a eue de rencontrer des personnes sympathiques et désintéressées qui l'ont aidée tout au long de son parcours. Toute la partie qui se passe en Arabie Saoudite et relate son quotidien et ses états d'âme est bien écrite, la partie allemande est moins passionnante. Mais le style n'est pas le plus important dans ce livre, et même si on croit connaitre les conditions de vie saoudiennes, le témoignage de Rana apporte un éclairage supplémentaire sur ce qu'endurent les femmes au quotidien dans ce pays.La couverture représente une petite fille à vélo, car le premier drame de la vie de Rana c'est lorsque son grand-père lui confisque le vélo offert 2 semaines plus tôt pour ses dix ans et l'offre à son cousin. Mais il faut déjà noter que l'action se passe en Syrie où elle passe les vacances en famille, car en Arabie Saoudite elle n'aurait même pas eu le droit d'en faire ! "À Riyad, les filles ne font pas de vélo, tu le sais bien". Car Rana vit en Arabie Saoudite, et 10 ans est pour elle la fin de l'enfance. Elle va devoir se couvrir sous l'abaya, noire bien sûr, et plus aucun homme hors de la famille ne devra voir son visage. On imagine le confort de ce type de vêtement sous le climat saoudien, on imagine les sentiments de cette pauvre gamine qui disparait du monde du jour au lendemain. "Si tu es entièrement voilée, Dieu t’aimera encore plus" lui dit sa mère, pas certain que cette promesse la console complètement. Les femmes doivent porter l'abaya pour lutter contre la concupiscence des hommes, c'est ce qui assure leur sécurité. Voilà pour la théorie, et en effet on imagine mal l'attrait...
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  • HypathieBlog 27/03/2023
    J'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale cette biographie parue en 2018. La société saoudienne vue de l'intérieur par une fillette aimée par sa famille, notamment son père, puis une femme ; la sujétion qui se met en place dès onze ans quand on lui arrache son vélo et qu'on l'empaquète dans trois couches de tissu noir ; où la moindre sortie doit être accordée, puis accompagnée par un homme de la famille, fût-il le frère cadet. Sujétion qui bien entendu, autorise tous les abus : père incestueux pour une de ses amies, oncle et beau-frère agresseurs sexuels pour la narratrice, leur honte et leur mutisme face aux agressions, puisque c'est sur elles que retomberait la faute. Sujétion allant jusqu'au droit de vie ou de mort par l'époux, aux coups par la mère et le frère, la réclusion forcée dans une chambre. Puis viennent la prise de conscience, le rejet des mauvais traitements et du système de contrôle social qui les autorise, l'Islam ; avec le soutien des réseaux sociaux, Twitter notamment dans le cas Rama Ahmad, la fuite en 2015 avec les risques encourus, y compris la noyade en Méditerranée et le risque d'être reprise puis condamnée à mort par le frère et les oncles, son père lui restant indéfectiblement fidèle. J'ai bien aimé son emploi à plusieurs reprises du mot auto-détermination, sa revendication légitime à ne plus côtoyer les musulmans à la pratique religieuse rigoriste qui l'effraient à son arrivée en Allemagne, puisque c'est l'athéisme qu'elle a choisi et que cette religion ne permet pas l'apostasie, sous peine de mort. Rana apprend avec délices à être appelée par son prénom car en Arabie et dans tous les pays réglés par la charia et l'Islam, les femmes n'ont tellement pas d'existence propre qu'elles sont appelées "filles de" ou "sœur de", puis "femme de" car n'existant que par rapport aux hommes de la famille, jamais autonomes, appartenant aux hommes du clan. Belle biographie optimiste d'une libération et de la conquête d'une chambre à soi.J'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale cette biographie parue en 2018. La société saoudienne vue de l'intérieur par une fillette aimée par sa famille, notamment son père, puis une femme ; la sujétion qui se met en place dès onze ans quand on lui arrache son vélo et qu'on l'empaquète dans trois couches de tissu noir ; où la moindre sortie doit être accordée, puis accompagnée par un homme de la famille, fût-il le frère cadet. Sujétion qui bien entendu, autorise tous les abus : père incestueux pour une de ses amies, oncle et beau-frère agresseurs sexuels pour la narratrice, leur honte et leur mutisme face aux agressions, puisque c'est sur elles que retomberait la faute. Sujétion allant jusqu'au droit de vie ou de mort par l'époux, aux coups par la mère et le frère, la réclusion forcée dans une chambre. Puis viennent la prise de conscience, le rejet des mauvais traitements et du système de contrôle social qui les autorise, l'Islam ; avec le soutien des réseaux sociaux, Twitter notamment dans le cas Rama Ahmad, la fuite en 2015 avec les risques encourus, y compris la noyade en Méditerranée et le risque d'être reprise puis condamnée à mort par...
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  • Lsky 12/12/2022
    Rana, si elle ne s’était jamais interrogée au sujet de son pays, sa foi ou le statut de la femme a toujours bien senti qu’il y avait une différence qui grandissait en même temps qu’elle aussi grandissait. Bien sûr, elle ne pouvait pas mettre les mots dessus, puis, au fur et à mesure, elle a commencé à réaliser… Elle ne voulait plus se plier à la charia, même en étant une bonne musulmane, même en étant la meilleure des musulmanes, les hommes gardaient tous pouvoirs, sa vie restait à leur merci. Elle a compris qu’elle prendrait des coups quoi qu’il arrive, que de toute manière, elle était perdante, même en étant la plus humble, la plus douce, la plus loyale. Ce livre retrace une enfance heureuse et insouciante, une prise de conscience jusqu’à la fuite de la narratrice, de Rana, qui écrit ce livre et qui avait soif de vivre. C’est un récit déchirant d’une jeune femme tiraillée entre sa famille, sa foi, la société et ses rêves. C’est un très beau et très bouleversant témoignage.
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