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La famille Mandible 2029-2047
Laurence Richard (traduit par)
Date de parution : 14/08/2019
Éditeurs :
Pocket

La famille Mandible 2029-2047

Laurence Richard (traduit par)
Date de parution : 14/08/2019
États-Unis, 2029. Le pays traverse une crise sans précédent. Les ressources naturelles sont épuisées, la dette nationale a explosé, le cours du dollar s’est effondré. On rationne l’eau, un chou... États-Unis, 2029. Le pays traverse une crise sans précédent. Les ressources naturelles sont épuisées, la dette nationale a explosé, le cours du dollar s’est effondré. On rationne l’eau, un chou se négocie à quarante dollars. Douglas, le nonagénaire fondateur de la dynastie Mandible, vit encore confortablement grâce à son immense... États-Unis, 2029. Le pays traverse une crise sans précédent. Les ressources naturelles sont épuisées, la dette nationale a explosé, le cours du dollar s’est effondré. On rationne l’eau, un chou se négocie à quarante dollars. Douglas, le nonagénaire fondateur de la dynastie Mandible, vit encore confortablement grâce à son immense fortune. Mais ses deux petites-filles ont beaucoup de mal à boucler les fins de mois, sans parler de financer les études de leurs enfants. Soudain, le Président déclare la faillite nationale. Face à l’apocalypse, les Mandible se réunissent dans un petit appartement de Brooklyn… pour survivre, ou pour y régler leurs comptes ?

« Tous les personnages sonnent juste, et on assiste à leurs empoignades en voyeur fasciné. »
Hubert Prolongeau – Télérama

« Ample, puissamment politique et désespérement drôle. »
Sophie Joubert – L'Humanité
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EAN : 9782266291675
Code sériel : 17442
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266291675
Code sériel : 17442
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Aussi terrifiantes soient les perspectives d'avenir imaginées par la romancière en grande forme, on ne peut s'empêcher de sourire devant son mordant qui jamais ne lui fait défaut. » Françoise Dargent, Le Figaro.
« L'Américaine jongle entre les genres et les sujets, et les explore d'une manière invariablement étonnante, poussant personnages et lecteurs dans leurs retranchements, jouant avec les peurs les plus profondes et les sentiments les moins avouables à l'aide d'une intelligence implacable. » Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres.
« Ce n'est pas avec un stylo, c'est avec un scalpel que [Lionel Shriver] ausculte et fouille les blessures du rêve americain. Il est difficile de ne pas être glacé par le récit qui se met en place peu a peu. Tous les personnages sonnent juste, et on assiste à leurs empoignades en voyeur fasciné. La dystopie a rarement été à la fois aussi lucide et aussi proche. » Hubert Prolongeau, Télérama.
« Lionel Shriver se sert de ses personnages pour examiner les aspects humains les moins reluisants. Avec aussi une profonde tendresse. » Frédérique Roussel, Libération.
« Un pavé brillant, voire un peu clignotant. Il n'en finit pas de jouer avec les codes, ceux de la science-fiction, ceux de la saga familiale. » Thomas Stélandre, Le Magazine Littéraire.
« Ample, puissamment politique et désespérément drôle. » Sophie Joubert, L'humanité.
« Shriver éclaire le fonctionnement de I'économie mondialisée, tout en menant en scène, avec son acuité coutumière, la jalousie et I'aigreur mais aussi I'amour et le sens du sacrifice qui gouvernent une famille face à l'apocalypse. » M.T.H., Madame Figaro.
« Une délectable saga politiquement correcte. » Marguerite Baux, Elle.
« Réaliste, féroce, intelligente, cette fable fait froid dans le dos. » D.P., L'Express.
« Ce roman se révèle réjouissant d'esprit et d'inventivité. Au coeur de l'effondrement, il sonde
avec acuité révolution des liens familiaux entre petitesses, abnégation et solidarités hors normes. » Corinne Renou-Nativel, La Croix.
« Une fresque futuriste dont on sort ébranlé. » Alexandre Fillon, Le Journal du Dimanche.
« Une oeuvre aussi réaliste que corrosive. » Causette.
« Une dystopie glaçante et implacable. » Voici.
 
Presse

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • danielbordeleau1405 19/12/2023
    Nous sommes en 2029, les États-Unis traversent une crise sans précédent. Les désastres écologiques successifs ont vidé le pays de ses ressources naturelles. La dette nationale a explosé, la Banque centrale n'arrive plus à produire assez de billets, le dollar dévisse, remplacé sur les marchés internationaux par une devise sino-russe. Jadis superpuissance, les États-Unis sont devenus un État paria, au grand bonheur de Poutine, bien entendu toujours au pouvoir. Un portrait socio-politique de ce qui pourrait arriver... J'ai bien aimé... Les Asiatiques prennent le contrôle de l'économie, les Américains se réfugient au Mexique; le monde à l'envers,
  • moko 09/05/2023
    Le roman commence en 2029. L’Amérique est en faillite, elle s’effondre sous le poids de sa dette. Le dollar perd son rôle central de monnaie de réserve et de référence pour les échanges commerciaux, remplacé par le « bancor », une nouvelle devise élaborée par la Chine et la Russie (j’ai découvert après ma lecture que le bancor n’est pas une invention de Lionnel Shriver mais une proposition datant du sommet de Bretton Woods !). Le Président Alvarado refuse tant la nouvelle devise que la perte d’influence qu’elle représente, il dénonce unilatéralement la dette Étasunienne, interdit toute entrée de bancor et toute sortie de dollars (de toute manière plus personne n’en veux hors des US) et réquisitionne l’or de particuliers. La crise qui s’ensuit est sans précédent et n’épargne personne. Elle engloutit les fortunes familiales, entraîne une inflation sans précédent et une insécurité grandissante qui confine rapidement au chaos dans les grandes villes. On va suivre les 4 générations de la famille Mandible tout au long de cette crise. De nombreux personnages qui donnent une bonne idée générale des réactions diverses face à cette situation inédite. - Douglas, l’Arrière Grand Homme, celui qui détient la « fortune » des Mandible… mais est rapidement ruiné. Il vit avec sa seconde femme, Luella, plus jeune que lui mais qui a perdu la tête depuis déjà bien longtemps. - Ses enfants, eux-mêmes déjà âgés : Carter dont la relation avec son père va évoluer à l’aune de la disparition de cet héritage, et Nollie, la tante émigrée en France, ex. auteure (quand on imprimait encore des livres et qu’on les vendait encore) qui doit revenir car les américains ne sont plus guère les bienvenus ailleurs, - Ses petits enfants, et leurs familles : Avery, habituée à son confort, aux épiceries fines, aux traiteurs… dont le mari est professeur d’Économie et, cruelle ironie, spécialiste de la dette. Florence et Esteban, son compagnon. C’est presque plus simple pour eux car ils ont toujours galèrés pour joindre les deux bouts. Ils en ont plus l’habitude. Enfin, Jarred, le tonton devenu récemment fermier. Sa reconversion qui étonnait tant n’est finalement pas une mauvaise idée en tant de crise. - Ses arrières petits enfants, la dernière génération : Willing, le fils de Florence, et Savannah, Goog et Bing, les enfants d’Avery. Les caractères des uns et des autres, et les relations entre eux, sont complexes. Bref, tout cela est assez crédible et le livre comporte beaucoup d’humanité. Certains se dévoilent dans l’adversité, et la solidarité de clan, chez les Mandible en tout cas, n’est pas un vain mot. Je ne vous dévoilerais pas toute l’intrique mais je vous dirais que je l’ai trouvé vraiment intéressante. Je préciserais juste que : - J’ai trouvé excellente l’idée du Mexique qui construit un mur pour empêcher les immigrés américains de passer la frontière ;) - J’ai trouvé pénible, mais crédible, ce manque de solidarité inter-générationnel qui fait payer les jeunes pour maintenir les prestations des seniors. - J’ai trouvé flippante la manière dont les citoyens américains se font « pucer » pour dématérialiser la monnaie. Flippante car ce n’est finalement que l’aboutissement de l’évolution, sociétale et légale, actuelle qui nous fait nous résigner à perdre peu à peu la valeur notre vie privée. Fiction anticipatrice ou dystopie ? En tout cas, j’ai vraiment accroché et je me suis laissé emporté par l’histoire !Le roman commence en 2029. L’Amérique est en faillite, elle s’effondre sous le poids de sa dette. Le dollar perd son rôle central de monnaie de réserve et de référence pour les échanges commerciaux, remplacé par le « bancor », une nouvelle devise élaborée par la Chine et la Russie (j’ai découvert après ma lecture que le bancor n’est pas une invention de Lionnel Shriver mais une proposition datant du sommet de Bretton Woods !). Le Président Alvarado refuse tant la nouvelle devise que la perte d’influence qu’elle représente, il dénonce unilatéralement la dette Étasunienne, interdit toute entrée de bancor et toute sortie de dollars (de toute manière plus personne n’en veux hors des US) et réquisitionne l’or de particuliers. La crise qui s’ensuit est sans précédent et n’épargne personne. Elle engloutit les fortunes familiales, entraîne une inflation sans précédent et une insécurité grandissante qui confine rapidement au chaos dans les grandes villes. On va suivre les 4 générations de la famille Mandible tout au long de cette crise. De nombreux personnages qui donnent une bonne idée générale des réactions diverses face à cette situation inédite. - Douglas, l’Arrière Grand Homme, celui qui détient la « fortune » des Mandible… mais est rapidement...
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  • SabrinaTrublet 28/02/2023
    Les Mandible.Une famille 2029-2037 Lionel SHRIVER Etats-Unis d’Amérique en 2029. Le président est latino, tout le pays parle espagnol. Une catastrophe financière se prépare, le pays est en faillite et le billet vert ne vaut pas plus que l’encre pour l’imprimer. Les Mandible sont à l’abri car c’est une vieille famille aisée qui possède de l’argent, des actions et des biens immobiliers. Pour espérer endiguer cette catastrophe le président confisque l’argent, ne verse plus ni pensions ni salaires, réquisitionne l’or (c’est la Dénonciation ) et expulse les familles de leurs locations. Mais ce n’est pas tout : les prix deviennent démentiels (le chou est à 40$, le papier toilette est introuvable). L’eau est utilisée en très petite quantité et l’eau de vaisselle sert à la vidange des toilettes. Dans ce désastre Florence Mandible voit sa petite maison « accueillir » sa tante, ses grands-parents, sa sœur et son beau-frère + leurs 3 enfants… et même plus. Les Mandible sont ruinés et condamnés à l’exil. Seul une personne de la famille (pourtant seulement âgé de 14 ans) est lucide sur la situation c’est Willing le fils de Florence. Des années plus tard alors que la crise financière s’éloigne, le nouveau gouvernement « puce » ses administrés pour pouvoir contrôler leur argent et leurs déplacements (pour les dissuader de fuir vers le seul état hors de contrôle surtout). Malgré cela Willing et sa grand-tante décident prendre la route vers un avenir meilleur. Quitte ou double !Quel incroyable roman ! Quelle imagination ( j’espère que ça restera de la fiction et que ce n’est pas un roman d’anticipation !) J’ai été très mal à l’aise avec les scènes de dénuement : faire les courses, trouver comment se chauffer, découper des carrés de tissus pour en faire des torches-culs… Ce roman m’a vraiment fait réfléchir au gaspillage que nous faisons de nos ressources. J’ai déjà une fibre de recyclage très développée (tri sélectif, compost, consommation) mais là j’ai compris encore plus de choses. Les personnages de cette grande famille sont tous intéressants et c’est une très bonne histoire de transmission et volonté. Les Mandible.Une famille 2029-2037 Lionel SHRIVER Etats-Unis d’Amérique en 2029. Le président est latino, tout le pays parle espagnol. Une catastrophe financière se prépare, le pays est en faillite et le billet vert ne vaut pas plus que l’encre pour l’imprimer. Les Mandible sont à l’abri car c’est une vieille famille aisée qui possède de l’argent, des actions et des biens immobiliers. Pour espérer endiguer cette catastrophe le président confisque l’argent, ne verse plus ni pensions ni salaires, réquisitionne l’or (c’est la Dénonciation ) et expulse les familles de leurs locations. Mais ce n’est pas tout : les prix deviennent démentiels (le chou est à 40$, le papier toilette est introuvable). L’eau est utilisée en très petite quantité et l’eau de vaisselle sert à la vidange des toilettes. Dans ce désastre Florence Mandible voit sa petite maison « accueillir » sa tante, ses grands-parents, sa sœur et son beau-frère + leurs 3 enfants… et même plus. Les Mandible sont ruinés et condamnés à l’exil. Seul une personne de la famille (pourtant seulement âgé de 14 ans) est lucide sur la situation c’est Willing le fils de Florence. Des années plus tard alors que la crise financière s’éloigne, le nouveau gouvernement « puce » ses administrés pour pouvoir contrôler leur argent et leurs...
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  • sylviedoc 27/11/2022
    Allergiques au grandes sagas familiales, aux dystopies, et surtout aux loooongues discussions sur l'économie américaine (et mondiale), passez votre chemin ! Ce livre ne suscitera en vous qu'ennui et frustration si vous recherchez le romanesque, l'épique ou l'action d'un bon thriller. Et si vous êtes profondément attaché à la valeur littéraire d'un roman, vous risquez également d'être frustré par certains dialogues, ou par les néologismes régulièrement employés ("cacaviocs", "âge-pierre", "cafardable", et autres "Lat", pour latino-américain). Et si vous n'avez jamais rien lu de Lionel Shriver, ces 645 pages touffues et complexes ne sont sans doute pas la meilleure entrée dans son univers. Mais alors, pourquoi diable l'avoir lu, ce pavé indigeste, pourriez-vous fort légitimement vous demander ? Deux raisons, l'une étant que c'est ma fille qui me l'a prêté et recommandé (tout en m'avertissant qu'il ne s'agissait pas d'une lecture facile et divertissante), la seconde parce que j'avais déjà eu l'occasion de me frotter à la prose caustique et second degré de l'auteure, avec "Propriétés privées", et que donc, je savais plus ou moins où je mettais les pieds ! Comme l'indique le titre, l'histoire est centrée sur la famille Mandible, sur deux périodes, la première s'étirant de 2029 à 2032, et la seconde, bien plus courte, en 2047. En 2029, les Etats-Unis ont élu un président Latino, et les quatre générations de la famille Mandible vivent plus ou moins confortablement, même si les écarts entre leurs situations respectives semblent conséquents. Le patriarche, Douglas, jouit d'une importante fortune convoitée par ses futurs héritiers, notamment son fils et sa belle-fille, Carter et Jayne. Sa fille Enola, surnommée Nollie, s'est quant à elle exilée en France, où elle vit seule, sur les revenus d'un de ses livres ayant connu un certain succès commercial. Les filles de Carter et Jayne constituent la troisième génération, et ne vivent pas dans les mêmes conditions. Florence travaille dur dans un centre d'hébergement, son diplôme universitaire ne lui ayant jamais servi à rien, et elle peine à payer ses traites et à nourrir son fils Willing. Son compagnon "lat" Esteban l'aide de son mieux en organisant des treks pour vieux croulants désireux de se prouver qu'il peuvent encore crapahuter en montagne. Sa soeur Avery, mariée avec un économiste imbu de sa personne (Lowell) et mère de trois enfants, s'en sort bien mieux et vit dans un quartier favorisé. Leur jeune frère Jared vient d'acheter une ferme au milieu de nulle part. Les Etats-Unis viennent de traverser une terrible crise consécutive à une cyber-attaque durant six ans (le fameux "âge de pierre") et s'en remettent doucement. Le décor est planté. Les personnages s'animent. Un soir, aux infos, une nouvelle apparemment anodine va faire s'effondrer toute la puissance presque retrouvée de l'Amérique, dont la monnaie va chuter vertigineusement, ainsi que toutes les valeurs auxquelles s'accrochaient ses citoyens. La moindre possession revêtant un quelconque intérêt financier, or, bons du trésor, épargne durement amassée ou fortune familiale, tout va se retrouver réduit à néant en l'espace de quelques semaines. Douglas, l'arrière-grand-père richissime, n'échappera pas à la débâcle, et devra quitter sa luxueuse résidence pour personnes âgées pour emménager chez Carter et Jayne, en compagnie de Luella, sa seconde épouse atteinte de démence précoce. Avery et Lowell vont également être contraints de quitter leur belle demeure pour demander asile à Florence avec leurs enfants. Rapidement la situation déjà difficile va encore empirer, jusqu'en mars 2032 où elle atteint un paroxysme. Je ne dirai rien de la seconde partie, qui ne concerne que quelques membres de la famille, notamment Willing et un de ses cousins, ainsi que Nollie, leur grand-tante, sinon qu'elle nous emmènera vers l'Utopie. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman, j'avoue. En plus je l'ai lu en grande partie dans le train, où les conditions favorables à la concentration ne sont pas toujours réunies. C'est une lecture exigeante, il faut parfois vraiment s'accrocher pour comprendre les mécanismes économiques qui conduisent un pays et notamment cette famille à la ruine. Et certains passages, en particulier ceux où Lowell pontifie (alors qu'il n'a absolument pas su utiliser ses compétences pour éviter la chute à ses proches), m'ont carrément gonflée, le terme n'est pas trop fort. Mais je me suis finalement laissé happer, j'ai voulu savoir comment les membres si différents de cette famille nombreuse allaient s'en sortir, si l'entraide fonctionnerait, et comment les plus favorisés survivraient à l'effondrement d'un système qui avaient fait leur fortune. Et je me suis attachés à certains personnages, Florence qui se bat pour maintenir tout son petit monde à flot, Willing qui sous ses dehors d'ado désabusé et solitaire comprend la situation bien plus vite que nombre d'adultes et cherche à contribuer comme il le peut aux efforts de sa mère, Nollie qui s'accroche à une vieille malle contenant son "trésor de guerre", à savoir les manuscrits de ses romans. Le patriarche Douglas a forcé mon admiration, il montre un courage étonnant alors qu'il approche des 100 ans. A contrario, certains autres protagonistes n'ont suscité en moi que mépris envers leur arrogance et leur vision étriquée et égoïste de la vie. J'ai également été sensible aux passages évoquant la déliquescence de toute valeur morale, et justifiant les pires vilenies même aux yeux de personnes auparavant irréprochables. En sortant de cette lecture, je n'ai certes pas acquis beaucoup plus de connaissances en matière de finance internationale, mais je trouve que Lionel Shriver offre une démonstration implacable et presque envisageable de la manière dont la première puissance économique mondiale pourrait s'écrouler en quelques mois. Carrément glaçant ! Allergiques au grandes sagas familiales, aux dystopies, et surtout aux loooongues discussions sur l'économie américaine (et mondiale), passez votre chemin ! Ce livre ne suscitera en vous qu'ennui et frustration si vous recherchez le romanesque, l'épique ou l'action d'un bon thriller. Et si vous êtes profondément attaché à la valeur littéraire d'un roman, vous risquez également d'être frustré par certains dialogues, ou par les néologismes régulièrement employés ("cacaviocs", "âge-pierre", "cafardable", et autres "Lat", pour latino-américain). Et si vous n'avez jamais rien lu de Lionel Shriver, ces 645 pages touffues et complexes ne sont sans doute pas la meilleure entrée dans son univers. Mais alors, pourquoi diable l'avoir lu, ce pavé indigeste, pourriez-vous fort légitimement vous demander ? Deux raisons, l'une étant que c'est ma fille qui me l'a prêté et recommandé (tout en m'avertissant qu'il ne s'agissait pas d'une lecture facile et divertissante), la seconde parce que j'avais déjà eu l'occasion de me frotter à la prose caustique et second degré de l'auteure, avec "Propriétés privées", et que donc, je savais plus ou moins où je mettais les pieds ! Comme l'indique le titre, l'histoire est centrée sur la famille Mandible, sur deux périodes, la première s'étirant de 2029 à 2032,...
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  • mina94 06/12/2020
    C'est une dystopie mais on s'y croirait presque. C'est tantôt glaçant, tantôt drôle. Beaucoup d'imagination et d'intelligence dans ces pages. Je n'en dis pas plus car il ne faut pas "spoiler" un aussi bel ouvrage.
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