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La Lettre écarlate
Pierre Leyris (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
Éditeurs :
10/18
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La Lettre écarlate

Pierre Leyris (traduit par)
Date de parution : 07/02/2019
Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également... Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un « A » cousu sur sa poitrine, comme marque d’infamie. Une... Boston, 1642. Dans la petite communauté puritaine, obsédée par la honte et le péché, la trop belle Hester Prynne est reconnue coupable d’adultère et clouée au pilori. Elle devra également porter, sa vie durant, une lettre écarlate : un « A » cousu sur sa poitrine, comme marque d’infamie. Une peine qui aurait pu être atténuée si elle avait révélé le nom de son amant, et père de sa petite fille, Perle. Mais ni les menaces, ni les promesses n’ont pu le lui arracher. Un homme pourtant, son mari porté disparu et revenu vivre à Boston sous une autre identité, va partir en quête de la vérité. Et, une fois le nom trouvé, exercer une vengeance aussi cruelle que raffinée.

Publié en 1850, La Lettre écarlate est considéré comme l’un des romans fondateurs de la littérature américaine. Bouleversante de grâce et de dignité, d’une force intérieure à toute épreuve, Hester est quant à elle l’une des premières grandes héroïnes romanesques.

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Leyris.
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EAN : 9782264073549
Code sériel : 5424
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
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EAN : 9782264073549
Code sériel : 5424
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmb33320 23/02/2023
    « Marchant dans l’ombre d’un rêve, pour ainsi dire, et peut-être en réalité sous l’effet d’une sorte de somnambulisme, M. Dimmesdale atteignit l’endroit où, il y avait bien longtemps, Hester Prynne avait vécu sa première heure d’ignominie publique. La même plate-forme, ou échafaud, noircie et tachée par le soleil et le vent de sept longues années, usée par le frottement des pas des nombreux coupables qui en avaient gravi les marches, était restée debout sous le balcon de la salle d’assemblée. » La réputation de ce grand classiques des lettres américaines ne m’a pas parue usurpée. Je m’attendais, je ne sais pas trop pourquoi, à un roman corseté, en phase avec la morale étroite des Puritains et les exactions qu’ils ont commis dans ce Boston des années 1640, ce qu’il n’est pas. La condamnation d’Hester Prynne, s’il est l’aspect le plus évident de ce roman, n’est pourtant pas le seul sujet. Les autres personnages principaux, tels le Pasteur Dimmesdale et le médecin Roger Chillingworth sont les autres côtés d’un triangle qu’ils forment avec la jeune femme. Il ne faut pas oublier non plus le rôle joué par Pearl, l’étrange fillette fruit des amours coupables de sa mère avec un géniteur inconnu. Souvent... « Marchant dans l’ombre d’un rêve, pour ainsi dire, et peut-être en réalité sous l’effet d’une sorte de somnambulisme, M. Dimmesdale atteignit l’endroit où, il y avait bien longtemps, Hester Prynne avait vécu sa première heure d’ignominie publique. La même plate-forme, ou échafaud, noircie et tachée par le soleil et le vent de sept longues années, usée par le frottement des pas des nombreux coupables qui en avaient gravi les marches, était restée debout sous le balcon de la salle d’assemblée. » La réputation de ce grand classiques des lettres américaines ne m’a pas parue usurpée. Je m’attendais, je ne sais pas trop pourquoi, à un roman corseté, en phase avec la morale étroite des Puritains et les exactions qu’ils ont commis dans ce Boston des années 1640, ce qu’il n’est pas. La condamnation d’Hester Prynne, s’il est l’aspect le plus évident de ce roman, n’est pourtant pas le seul sujet. Les autres personnages principaux, tels le Pasteur Dimmesdale et le médecin Roger Chillingworth sont les autres côtés d’un triangle qu’ils forment avec la jeune femme. Il ne faut pas oublier non plus le rôle joué par Pearl, l’étrange fillette fruit des amours coupables de sa mère avec un géniteur inconnu. Souvent comparée à une Elfe, Pearl est en phase, comme les autres personnages, avec la vaste forêt qui entoure alors cette ville. Et le texte d’Hawthorne laisse encore échapper bien des fragrances issues de cette forêt primaire. Les forces du mal sont là, toutes proches, et l’Homme en Noir que beaucoup disent apercevoir avec sa suite de sorcières, une présence quasi réelle. C’est pourtant dans le cœur des hommes qu’on a le plus de chance de le trouver… Cette édition du roman est précédée par un texte autobiographique d’Hawthorne, « Le bureau de douane », qui explique précisément dans quelles circonstances il a été emmené à s’intéresser au cas Hester Prynne, pour finalement publier son œuvre la plus connue en 1850.
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  • Clea1405_ 31/01/2023
    J'ai dû lire ce roman pour les cours et je l'ai plutôt apprécié. C'est un classique de la littérature américaine et ça change de la littérature française que je lis régulièrement. C'est super simple à lire, il n'y a pas des tonnes de descriptions, on rentre tout de suite dans le vif du sujet, l'action se déroule assez vite et c'est bien écrit. Malgré quelques longueurs par moments, j'ai apprécié l'intrigue même si ce n'est pas ce que je lis habituellement. Hester est une héroïne relativement forte et ça fait plaisir de retrouver ça dans un roman classique. C'est une femme qui va élever seule sa fille et on va découvrir petit à petit qui est réellement le père de l'enfant. La fin est quand même assez triste, comme à chaque fois, mais je m'attendais à autre chose, j'avais l'espoir que ça se termine mieux que ça.
  • Foufoubella 03/11/2022
    J'avais étudié La lettre écarlate lors de mes années universitaires, dans un module consacré à la littérature américaine, et plus particulièrement les fondements de ladite littérature. Cela remonte à plus de vingt ans, et si je me rappelais très très bien du début du roman, je dois bien admettre que le reste s'était évaporé. Ce dont je me souvenais également était que ce roman est considéré comme l'un des premiers romans américains, si ce n'est le tout premier, que son auteur, Nathaniel Hawthorne, né Hathorne il me semble, avait modifié son nom de famille pour s'émanciper du passé de cette dernière, des puritains convaincus ayant participé à la chasse aux sorcières. Je pense qu'en voyant la couverture de ce roman, notamment dans la collection Totem de Gallmeister, ainsi aussi que par son titre, on ne peut que penser à La Servante écarlate, roman pourtant écrit bien plus tard. Je pense surtout que ce qui relie ces deux romans est leur héroïne, aussi inoubliable l'une que l'autre. Hester Prynne, ici, qui reste digne et forte lorsqu'elle est exhibée avec l'insigne infâme sur sa poitrine, et qui le restera des années durant, et June, dans le roman de Margaret Atwood, qui refuse son sort.... J'avais étudié La lettre écarlate lors de mes années universitaires, dans un module consacré à la littérature américaine, et plus particulièrement les fondements de ladite littérature. Cela remonte à plus de vingt ans, et si je me rappelais très très bien du début du roman, je dois bien admettre que le reste s'était évaporé. Ce dont je me souvenais également était que ce roman est considéré comme l'un des premiers romans américains, si ce n'est le tout premier, que son auteur, Nathaniel Hawthorne, né Hathorne il me semble, avait modifié son nom de famille pour s'émanciper du passé de cette dernière, des puritains convaincus ayant participé à la chasse aux sorcières. Je pense qu'en voyant la couverture de ce roman, notamment dans la collection Totem de Gallmeister, ainsi aussi que par son titre, on ne peut que penser à La Servante écarlate, roman pourtant écrit bien plus tard. Je pense surtout que ce qui relie ces deux romans est leur héroïne, aussi inoubliable l'une que l'autre. Hester Prynne, ici, qui reste digne et forte lorsqu'elle est exhibée avec l'insigne infâme sur sa poitrine, et qui le restera des années durant, et June, dans le roman de Margaret Atwood, qui refuse son sort. Mais que penser vraiment de ce roman? Est-il moderne ou, au contraire, a-t-il mal vieilli? J'aurais tendance à répondre un peu des deux. Il a mal vieilli sur certains aspects, notamment au niveau de la narration pure, et ce malgré la nouvelle traduction (qui n'est pas mauvaise pour autant, je tiens à le signaler). le côté quelque peu mystique, une société très austère, même si cela existe encore aujourd'hui, malheureusement, plombent quelque peu le rythme de ce roman. Cependant, en rappelant en prime que Nathaniel Hawthorne a placé son action plus de deux siècles avant son ère, il est incroyable de constater que l'action pourrait également être placée en 2022, dans certaines contrées, mais il pourrait aussi y avoir sa place en Amérique où les questions de religion, d'adultère et de fidélité même, ainsi que de vengeance, faire vengeance soi-même, restent prépondérantes. Si je voulais résumer ce livre, je dirais qu'il met en place le mythe de la société américaine. Et moi dans tout ça, est-ce que j'ai apprécié ma redécouverte de cette oeuvre (que j'avais lue en anglais à l'époque)? J'ai adoré le début, j'ai trouvé que les descriptions étaient très réalistes, j'arrivais à respirer le même air, à ressentir l'atmosphère. Puis, j'ai trouvé que le roman s'enlisait dans quelque chose d'un peu trop introspectif et qu'il manquait alors de dynamisme, de rythme, les tourments des protagonistes étant trop présents et plombant l'intrigue. J'ai par contre trouvé que le procédé narratif était très moderne, l'auteur n'hésitant pas à interpeller son lecteur tout au long du livre, le prenant à témoin, l'obligeant presque à se positionner. En bref, un classique absolu de la littérature, pour moi, un roman qui doit être lu si on s'intéresse à la littérature américaine.
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  • Valentine62 28/10/2022
    « La lettre écarlate » est un roman qui, paradoxalement, met à l’honneur une femme condamnée à porter une lettre d’infamie car elle a eu une fille hors mariage, quasi mise au ban de la société très puritaine du XVIIe siècle à Boston. Une femme digne qui parviendra à se faire respecter, à élever sa fille Pearl, tout en gardant par amour le secret de cette naissance. C’est aussi le roman d’une vengeance diabolique, instillant insidieusement un poison fatal. La traduction de l’édition Magnard transporte le lecteur dans cette période rigoriste, et rend parfaitement compte de l’atmosphère qui régnait à l’époque dans ce type de société. Responsabilité, passion, remords, vengeance, fidélité, rédemption sont au coeur de cette oeuvre prenante.
  • Laveze 27/09/2022
    LA LETTRE ÉCARLATE de NATHANIEL HAWTHORNE. Un très ancien roman qui se passe chez les colons puritains sur la côte est des États Unis au milieu du 17ème siècle. Intéressant par le sujet mais peut-être surtout pour comprendre l'état d'esprit de cette époque et l'empreinte laissée jusqu'à ce jour. HAWTHORNE a publié vers 1850 ce roman et a vécu à Salem lieu dudit roman.
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