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La philosophie dans le boudoir
Gilbert Lely (préface de)
Collection : Domaine Français
Date de parution : 12/02/1998
Éditeurs :
10/18

La philosophie dans le boudoir

Gilbert Lely (préface de)
Collection : Domaine Français
Date de parution : 12/02/1998

A quinze ans, Eugénie est à l’âge de l’initiation. Une tâche que Mme de Saint-Ange, libertine accomplie, prend aussitôt à cœur. Avec la précieuse assistance de son frère, d’un ami...

A quinze ans, Eugénie est à l’âge de l’initiation. Une tâche que Mme de Saint-Ange, libertine accomplie, prend aussitôt à cœur. Avec la précieuse assistance de son frère, d’un ami et du jardinier, elle livre ses préceptes philosophico-érotiques en alliant savamment théorie et pratique – de quoi assurer les progrès...

A quinze ans, Eugénie est à l’âge de l’initiation. Une tâche que Mme de Saint-Ange, libertine accomplie, prend aussitôt à cœur. Avec la précieuse assistance de son frère, d’un ami et du jardinier, elle livre ses préceptes philosophico-érotiques en alliant savamment théorie et pratique – de quoi assurer les progrès rapides de son apprentie !

« La Philosophie dans le boudoir se joue des genres et des registres. Instruction, traité, roman, grande comédie et scènes gaillardes, assertions flegmatiques et vibrato lyrique. L'obscénité croise les roses et les myrtes. » Patrick Wald Lasowski - Le Monde 
 

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EAN : 9782264024916
Code sériel : 696
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264024916
Code sériel : 696
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Kaelal 29/01/2024
    Livre à la mesure de la réputation du Marquis de Sade, digne d’être classé X et par moment très choquant ou dérangeant. Pour autant, ce n'est pas tant les scènes sexuelles qui font le livre, mais les parties philosophiques tellement radicales et opposées à toute forme de norme sont intéressantes. Le Marquis de Sade fait penser au fond à un anarchiste, un penseur révolutionnaire. Les passages ou le Marquis s’attaque à la religion sont prodigieux. Et autant l’avouer, son anticonformisme, sa soif de liberté sont admirable.
  • gerardmuller 08/06/2023
    La philosophie dans le boudoir / Marquis de Sade Madame de Saint-Ange, vingt-six ans, une jeune femme née pour le libertinage et autres priapées, et son frère le chevalier de Mirvel sont en pleine conversation en attendant la visite de M.Dolmancé, trente-six ans, l’homme le plus corrompu que l’on puisse rencontrer, un sodomite par principe , non seulement idolâtre de son sexe mais encore cédant à celui des femmes sous clause spéciale de lui livrer les attraits chéris dont il est accoutumé de se servir chez les hommes. Madame de Saint-Ange ne s’est livrée pour l’heure qu’à son frère, certes par complaisance, mais tout de même avec allant, et voilà que son frère lui propose une rencontre avec Dolmancé, lequel d’emblée annonce qu’il pourra peut-être se laisser aller à une incartade, une souillure pour lui, en honorant la sœur certes avec beaucoup de précautions. Madame de Saint-Ange de son côté a prévu pour son frère une rencontre avec une petite jeune fille vierge prénommée Eugénie, qu’elle a connue au couvent afin que lui, moissonne les myrtes de Cythère pendant que Dolmancé cueille les roses de Sodome. Afin que l’on ne jase pas du côté des parents de la jeune fille âgée seulement de quinze ans et que le père ferme les yeux, Madame de Saint-Ange s’est livrée à lui. Eugénie de Mistival ne manque pas de se présenter devant Madame de Saint-Ange à l’heure dite afin d’être initiée aux plus secrets mystères de Vénus. Et toutes deux enlacées seulement vêtues de larges simarres de gaze, de se diriger vers le boudoir où les attend Dolmancé pressé d’en venir au fait. Les préliminaires de tendres et ardents baisers ont vite fait de les enivrer de volupté séraphique. Et la leçon d’amour et de délices amatoires va commencer pour le petite Eugénie qui se prête volontiers au jeu de la découverte du sceptre de Vénus dont Dolmancé n’est pas avare de faire montre, étendu sur une ottomane, tandis que Mme de Saint-Ange lui en explique les fonctions tout en dissertant sur la vertu et la piété afin qu’Eugénie apprenne que cette vertu n’est qu’une chimère dont le culte ne consiste qu’en des immolations perpétuelles et des révoltes sans nombre contre les inspirations du tempérament. Et peut-on croire un instant que la nature conseillerait ce qui l’outrage ? Et Dolmancé à la suite de Mme de Saint-Ange de philosopher sur tous ces sujets et même sur la religion, son culte infâme et l’existence d’un Dieu effroyable et d’un fils qui promet les cieux à tous les sots qui l’écouteront ! Convaincue, en réponse à Dolmancé, Eugénie affirme ne se point sentir le moindre penchant à être chaste. Et Dolmancé et Mme de Saint-Ange tour à tour, lui démontrent l’hypocrisie de la bienfaisance et de bien d’autres vertus en lui faisant comprendre que c’est outrager la destination que la nature impose aux femmes, que de les enchaîner par le lien absurde d’un hymen solitaire, et l’enjoignant à fouler hardiment aux pieds les fers honteux dont on prétend les asservir en les mariant à des hommes qui les méprisent et n’ont rien pour se faire aimer. Qu’Eugénie ne mette aucune borne à ses plaisirs que celles de ses forces : voilà le secret du bonheur pour une jeune fille de quinze ans sans oublier que l’imagination est l’aiguillon des plaisirs lorsque bien sûr l’esprit est absolument dégagé de préjugés. Eugénie qui écoute attentivement, sent les propos de Mme de Saint-Ange triompher de ses préjugés et détruire tous les faux principes que sa mère avait mis en elle. Et donc après la théorie, notre trio passe allègrement aux travaux pratiques avec entrain et application et se plonge dans la plus voluptueuse ivresse priapique, les figures libres succédant aux imposées sans oublier les fantaisies sacrilèges pour le triomphe de l’épectase. Cette longue séance de libertinage prend un nouvel essor avec l’arrivée du chevalier de Mirvel, le frère de Mme de Saint-Ange, puis plus tard d’Augustin, le jardinier de Madame aussitôt socratisé par Dolmancé devant la petite Eugénie ébahie ! Lequel Dolmancé n’en philosophe pas moins à sa manière en s’activant, concluant qu’il faut fuir l’amour et adorer le plaisir. Il faut bien dire que l’histoire de l’éducation érotique de la jeune Eugénie de Mistival sur une journée avec quatre protagonistes pour lui faire connaître toutes les facettes de la luxure, conjuguée à une certaine gymnastique de l’esprit a fini au bout de 100 pages par lasser le lecteur que je suis. Cet ouvrage publié en 1795 portait en sous-titre : « Dialogues destinés à l’éducation des jeunes demoiselles. » Ce qui frappe d’entrée, c’est la crudité du texte. Dans le boudoir où traditionnellement on se livre à des cabrioles amoureuses faciles à imaginer et à la conversation soutenue, les ébats occupent essentiellement la première partie du récit, quant au discours philosophique, il met en lumière les idées du divin marquis concernant la religion, la liberté, la monarchie et les mœurs en général et occupe principalement la seconde partie intitulée « Français, encore un effort si vous voulez être républicains ». La réflexion libertine et l’apologie de l’athéisme exposées par l’auteur partent du principe que la Nature régit l’univers et que Dieu n'existe pas sauf dans l’esprit des hommes. Le retour à la Nature comme à un certain paganisme romain, est ainsi le principe suprême qui justifie le sexe, l’égoïsme et la violence, toutes des attitudes bien naturelles donc légitimes au-delà du bien et du mal. Et Sade d’écrire : « C’est une injustice effrayante que d’exiger que des hommes de caractères inégaux se plient à des lois égales. » En tout cas un récit très théâtral, avec beaucoup de dialogues et de mouvements, le tout exprimé dans une langue soutenue quoique souvent crue. Mais ô combien lassant au bout d’une centaine de pages que ce soit pour la partie théorique où celle pratique. La philosophie dans le boudoir / Marquis de Sade Madame de Saint-Ange, vingt-six ans, une jeune femme née pour le libertinage et autres priapées, et son frère le chevalier de Mirvel sont en pleine conversation en attendant la visite de M.Dolmancé, trente-six ans, l’homme le plus corrompu que l’on puisse rencontrer, un sodomite par principe , non seulement idolâtre de son sexe mais encore cédant à celui des femmes sous clause spéciale de lui livrer les attraits chéris dont il est accoutumé de se servir chez les hommes. Madame de Saint-Ange ne s’est livrée pour l’heure qu’à son frère, certes par complaisance, mais tout de même avec allant, et voilà que son frère lui propose une rencontre avec Dolmancé, lequel d’emblée annonce qu’il pourra peut-être se laisser aller à une incartade, une souillure pour lui, en honorant la sœur certes avec beaucoup de précautions. Madame de Saint-Ange de son côté a prévu pour son frère une rencontre avec une petite jeune fille vierge prénommée Eugénie, qu’elle a connue au couvent afin que lui, moissonne les myrtes de Cythère pendant que Dolmancé cueille les roses de Sodome. Afin que l’on ne...
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  • TomParis75 01/05/2023
    Lorsqu’un livre est terminé, je me pose toujours cette question : cette lecture mérite-t-elle de rester dans ma bibliothèque ou est-elle de passage, vite lue, vite oubliée ? Un livre doit me faire réfléchir, rire, pleurer, etc. Un Sade moins violent que les autres mais moins intéressant d’un point de vue philosophique.
  • Marti94 10/01/2023
    Vous pouvez vous abstenir de cette lecture... si le sadisme vous effraie. Il est vrai que "La philosophie dans le boudoir" du Marquis de Sade peut déranger mais il s'agit d'un classique de la lecture érotique et d'éducation sexuelle qui associe les descriptions pratiques à certaines théories. Une femme, Madame de Saint-Ange et un homme, Dolmancé, vont s'accorder pour sauver la jeune Eugénie de la vie vertueuse qui lui est imposée par sa mère. Ces trentenaires en pleine santé vont initier l'adolescente aux plaisirs de la chair en explosant les conventions et en explorant de nombreuses parties des corps sur le modèle des orgies grecques et romaines. Le roman est construit en sept chapitres sous forme de dialogues donnant à entendre les cris de plaisir des personnages de plus en plus nombreux pour expérimenter toutes les positions possibles. Ils sont loin d'être hantés par la conscience du péché mais au contraire revendique la débauche comme mode de vie. le désir n'est pas amoureux mais uniquement sexuel. Sade en profite pour prendre position (c'est le cas de le dire) afin de défendre sa conception de la liberté et sa détestation de la religion et de la morale, ce qui est assez moderne pour l'époque. Après, on peut avoir à redire lorsqu'il fait l'éloge de la sodomie, de l'inceste, de la douleur (pour le côté SM) ou encore lorsque Eugénie maltraite sa mère avec violence quand elle vient la chercher. Contrairement à Sade, je ne pense pas que la cruauté soit dans la nature. Challenge Riquiqui 2023 Challenge Multi-défis 2023 Challenge Temps modernes 2023 Challenge ABC 2022-2023 Vous pouvez vous abstenir de cette lecture... si le sadisme vous effraie. Il est vrai que "La philosophie dans le boudoir" du Marquis de Sade peut déranger mais il s'agit d'un classique de la lecture érotique et d'éducation sexuelle qui associe les descriptions pratiques à certaines théories. Une femme, Madame de Saint-Ange et un homme, Dolmancé, vont s'accorder pour sauver la jeune Eugénie de la vie vertueuse qui lui est imposée par sa mère. Ces trentenaires en pleine santé vont initier l'adolescente aux plaisirs de la chair en explosant les conventions et en explorant de nombreuses parties des corps sur le modèle des orgies grecques et romaines. Le roman est construit en sept chapitres sous forme de dialogues donnant à entendre les cris de plaisir des personnages de plus en plus nombreux pour expérimenter toutes les positions possibles. Ils sont loin d'être hantés par la conscience du péché mais au contraire revendique la débauche comme mode de vie. le désir n'est pas amoureux mais uniquement sexuel. Sade en profite pour prendre position (c'est le cas de le dire) afin de défendre sa conception de la liberté et sa détestation de la religion et de la morale, ce qui est assez moderne pour l'époque. Après, on peut...
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  • Grazia2 29/10/2022
    Il est toujours jouissif de temps à autre de lire un classique car le style est bien différent des livres actuels et le maniement du français bien meilleur. Pour ce récit, j'ai apprécié que Sade dénote l'aspect psychologique de la situation sur la violence physique. Le thème principal est celui de l'inceste. C’est du Sade, le côté sombre des lumières : un personnage qui ne laisse personne indifférent.Sans doute, le raisonnement de Sade est biaisé; on sent qu'il ruse avec les autorités pour donner corps à ses fantasmes ou du moins échapper à la censure, ce qui lui coûte de se contredire parfois. Mais cela n'enlève rien à l'intérêt de sa question, sur laquelle on débouche encore aujourd'hui chaque fois qu'un évènement nous impose de méditer sur les limites des libertés individuelles - entre la liberté et l'égalité, on comprend ainsi que la fraternité constitue le moyen terme. Enfin, de savoir que la question a pu être posée avec autant d'enthousiasme en 1794 suggère le climat d'excitation intellectuelle que dut être la période révolutionnaire, chacun exposant avec conviction son système, aussi délirant soit-il. Sade est donc à découvrir, et ce livre sert cette entreprise à merveille.
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