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La saga de Youza
Denise Yoccoz-Nieugnot (traduit par)
Date de parution : 06/09/2001
Éditeurs :
Pocket

La saga de Youza

Denise Yoccoz-Nieugnot (traduit par)
Date de parution : 06/09/2001

Au bout d'un champ de seigle, une rivière. Plus loin, la forêt puis les marais du Kaïrabalé, une longue étendue de vasières noires prêtes à engloutir tout intrus...
Un seul homme...

Au bout d'un champ de seigle, une rivière. Plus loin, la forêt puis les marais du Kaïrabalé, une longue étendue de vasières noires prêtes à engloutir tout intrus...
Un seul homme sait contourner ces marécages : Youza le passeur solitaire, qu'un terrible chagrin d'amour a conduit à vivre là. Mais l'histoire...

Au bout d'un champ de seigle, une rivière. Plus loin, la forêt puis les marais du Kaïrabalé, une longue étendue de vasières noires prêtes à engloutir tout intrus...
Un seul homme sait contourner ces marécages : Youza le passeur solitaire, qu'un terrible chagrin d'amour a conduit à vivre là. Mais l'histoire de son pays, la Lituanie, le rattrape dans son sanctuaire. Les révolutions se succèdent, et qu'ils soient russes blancs, bolcheviks, fascistes ou partisans, tous viennent se réfugier dans sa cabane.

« On entre dans ce livre admirablement traduit comme dans une terre inconnue et son charme étrange opère aussitôt. Ce livre est grave et porteur de vérité. »
Catherine David – L'Obs

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EAN : 9782266116916
Code sériel : 4075
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266116916
Code sériel : 4075
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"On entre dans ce livre admirablement traduit comme dans une terre inconnue et son charme étrange opère aussitôt (...). Ce livre est grave et porteur de vérité." Catherine David - Le Nouvel Observateur

"(...) Une prose pleine de sève, de saveurs et de senteurs de l'Europe du Nord, de personnages de chair et de sang (...) mais qui semblent sortis tout droit du monde des contes et des épopées." Nicole Zand - Le Monde

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RoseForster 29/09/2022
    Un des plus beaux livres que j'ai lus de ma vie (et j'en ai lus !...). J'ai cherché en vain d'autres livres traduits de Youozas Baltouchis, qui est ici une sorte de Giono lituanien. Quelle prodigieuse langue ! Quel merveilleux travail de traduction, pour rendre cette langue rurale en français, sans tomber dans le cliché ou le passéisme, quelle précision pour nommer les outils d'un monde en partie disparu dont les mots ne demeurent que dans quelques-unes de nos régions, au fond des campagnes. Mais l'essentiel est dans ce Youza, fidèle à son amour manqué, raté, perdu, qui s'isole dans ses marécages infertiles et en fait un îlot de fertilité et d'humanité. Partout Youza sauve la vie. Dans les tumultes de l'histoire, il sauve l'essentiel, il accueille : le fasciste fuyant les communistes, parce qu'il est le fils de celle qu'il aimait, puis les Juifs pourchassés, puis les combattants communistes fuyant les fascistes... Portrait magnifique d'un taiseux qui est comme un de ces 24 justes qui sauvent le monde.
  • Etsionbouquinait 20/06/2022
    Si vous êtes à la recherche d’un livre et d’un auteur pas forcément très connus dans l’hexagone, et surtout d’un très bon moment de lecture, cette chronique est faite pour vous ! Je vous propose un petit voyage en Lituanie à travers le roman écrit par Youozas Baltouchis, La saga de Youza… C’est ainsi… Puisque la jolie Vintsiouné se refuse à lui et préfère épouser Stonkous, Youza décide, le lendemain des noces, de demander sa part d’héritage à son frère, et de s’exiler dans les marais de Kaïrabalé, où aucune âme ne vit. On suit son installation dans ce paysage rude, accompagné en cela par l’omniprésence de la nature, si bien rendue par la qualité de la traduction. C’est d’ailleurs mon premier coup de coeur en lisant ce livre. Alors que Youza est le personnage central de cette intrigue, le marais du Kaïrabalé y joue un rôle de premier plan. Coupant son unique habitant du monde, il le protège aussi des soubresauts de l’histoire, qui deviennent progressivement perceptibles. Durant une bonne partie du roman, aucun repère chronologique ne vient agrémenter le récit puis petit à petit, on commence à identifier la période précédant la Seconde Guerre Mondiale : le pouvoir lituanien s’efface devant les communistes, remplacés très vite par l’occupant allemand. Youza apprend les évènements presque avec naïveté et ne se doute pas des changements à l’oeuvre près de chez lui. Brusquement, sa maison devient un refuge. Par simple humanité, il recueille les persécutés sans attendre quoi que ce soit en retour, lui, le taciturne dont la réponse la plus commune quand ses interlocuteurs commencent à s’épancher est « Des mots, des mots… » ou « Tu causes, tu causes… ». N’allez pas croire que Youza est un saint : je vous laisse découvrir sa façon de traiter la jeune Karoussé, ou encore de refuser d’aider financièrement son frère. Mais c’est un homme, tout simplement, qui ne se posera pas de questions une fois devant cette épreuve. Son personnage, mais également ceux qui l’entourent, sont bien mis en valeur par l’auteur, et ils resteront le matériau principal du roman, une fois la grande Histoire en marche. C’est un autre point qui m’a beaucoup plu. Enfin, la richesse des thèmes abordés est réelle : l’impossibilité de l’amour, la difficulté de reconstruire sa vie sans lui, la puissance de la nature, les conditions de vie de l’époque (on suit d’ailleurs pas à pas l’installation de Youza dans le marais), le sujet de la transmission (quand Youza se souvient de ce que lui apprenait son grand-père Yokoubas), et bien sûr le contexte historique et ses répercussions sur la vie des habitants. Un vrai moment de plaisir. Pour être complet, La saga de Youza, publiée initialement en 1979, reçut le prix de Meilleur livre étranger en 1991. C’est amplement mérité ! Si vous êtes à la recherche d’un livre et d’un auteur pas forcément très connus dans l’hexagone, et surtout d’un très bon moment de lecture, cette chronique est faite pour vous ! Je vous propose un petit voyage en Lituanie à travers le roman écrit par Youozas Baltouchis, La saga de Youza… C’est ainsi… Puisque la jolie Vintsiouné se refuse à lui et préfère épouser Stonkous, Youza décide, le lendemain des noces, de demander sa part d’héritage à son frère, et de s’exiler dans les marais de Kaïrabalé, où aucune âme ne vit. On suit son installation dans ce paysage rude, accompagné en cela par l’omniprésence de la nature, si bien rendue par la qualité de la traduction. C’est d’ailleurs mon premier coup de coeur en lisant ce livre. Alors que Youza est le personnage central de cette intrigue, le marais du Kaïrabalé y joue un rôle de premier plan. Coupant son unique habitant du monde, il le protège aussi des soubresauts de l’histoire, qui deviennent progressivement perceptibles. Durant une bonne partie du roman, aucun repère chronologique ne vient agrémenter le récit puis petit à petit, on commence à identifier la période précédant la Seconde Guerre Mondiale : le pouvoir lituanien...
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  • JeanPierreV 24/07/2020
    Quoi de plus banal que de se partager les biens des parents après leur décès....mais ce qui l'est moins c'est l’attitude de Youza....difficile de ne pas s'entendre avec lui...il ne demande qu'un bout de terrain au milieu des marais, un cheval, une paire de poules. Alors son frère Adomas qui a reçu bien plus lui offre des outils afin que Youza puisse travailler cette terre ingrate. Il lui donne également une vache, un cheval, des brebis. Sa femme lui offre des volailles... Ainsi ils se donnent bonne conscience et laissent vivre Youza au milieu de ces vasières noires dont il faut connaître les petits chemins secrets permettant de les traverser sans se faire engloutir à jamais, sans laisser aucune trace. Alors Youza, le taiseux, le solitaire va s'employer à construire sa maison de rondins aidé par Adomas, à creuser un puits. Et en le creusant, il tombe sur des ossements humains. Il s'agit des restes d'un soldat russe du tsar et aussi les restes d'un soldat allemand. Puis sur des armes. Youza le paysan, économise, se moque des bijoux en or, de l'apparat...pour lui, l'or doit se cacher derrière les poutres...et il sait que l'argent se gagne difficilement sur les marchés, œuf après œuf, pain après pain. Et le bonhomme est rusé ! On sympathiserait presque avec lui, Youza est travailleur et courageux mais les temps changent, les Rouges prennent le pouvoir, les juifs sont maltraités, il seront encore bien plus, plus tard dans le roman, mais Youza les cache, les nourrit...Il a aménagé sa maison et sait flairer, bien avant les autres, les bons coups, les bonnes affaires, les bonnes occasions de gagner quelques pièces. Et il est si difficile de rejoindre sa maison, si on ne connaît pas les passages traversant les marais. Et sa petite affaire prospère, l'agent se cache. Et l'argent appelle l'argent...Le bonhomme refuse même de payer ses impôts. Quant au lecteur, parfois irrité par le bonhomme (et admiratif aussi), il prend du plaisir à la découverte de cette saga familiale, surtout parce qu'il s'agit également, et surtout, d'une autre saga, bien plus passionnante, celle de la Lituanie, confrontée à l'arrivée et au pouvoir des Rouges, aux départs de certains vers les Etats-Unis. Puis les nazis envahissent le pays, les exactions succèdent aux exactions, aux drames qui suivent d'autres drames. Tout ça c'est aussi la Lituanie, son Histoire Ah! les guerres ! "Et l'amour dans tout ça?" me direz-vous....À suivre... Belle découverte sur le rayons de la médiathèque ...il y a des hasards qui par bonheur attirent la main du lecteur. Quoi de plus banal que de se partager les biens des parents après leur décès....mais ce qui l'est moins c'est l’attitude de Youza....difficile de ne pas s'entendre avec lui...il ne demande qu'un bout de terrain au milieu des marais, un cheval, une paire de poules. Alors son frère Adomas qui a reçu bien plus lui offre des outils afin que Youza puisse travailler cette terre ingrate. Il lui donne également une vache, un cheval, des brebis. Sa femme lui offre des volailles... Ainsi ils se donnent bonne conscience et laissent vivre Youza au milieu de ces vasières noires dont il faut connaître les petits chemins secrets permettant de les traverser sans se faire engloutir à jamais, sans laisser aucune trace. Alors Youza, le taiseux, le solitaire va s'employer à construire sa maison de rondins aidé par Adomas, à creuser un puits. Et en le creusant, il tombe sur des ossements humains. Il s'agit des restes d'un soldat russe du tsar et aussi les restes d'un soldat allemand. Puis sur des armes. Youza le paysan, économise, se moque des bijoux en or, de l'apparat...pour lui, l'or doit se cacher derrière les poutres...et il sait que l'argent se gagne difficilement sur les marchés, œuf...
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  • gonewiththegreen 22/04/2020
    Sacré Youza. Qu'est ce que tu as pu m'énerver ! Je t'ai trouvé insupportable les 3/4, de ta saga. Alors , certes , t'es vaillant, on ne peut pas te le reprocher. S'établir sur un marais insalubre, le Kaïrabalé, fuyant la civilisation , ton frère, ta soeur et surtout t'éloigant de ton amour perdu, Vintsiuoné qui s'est refusée à toi, ce n'était pas donné à tout le monde . Tu as tout labouré , tu as construit ta maison, tu as élevé tes animaux , tout cela sur à peu près 100 pages où les mots inconnus se succédaient sous mes yeux. Des mots d'un autre temps , qui traduisent ce qu'étaient l'agriculture en Lituanie au début du XXème , mais aussi ailleurs . Des mots qui malgré le lexique de fin d'ouvrage m'ont déjà vaguement refroidi. Mais ton attitude , Youza, elle me fut insupportable . Avec ta famille, les femmes , les gentils , les méchants. Alors évidemment , ça altère un peu l'opinion sur ton récit. Il est historiquement intéressant, on traverse la première moitié du siècle dernier et l'on voit des prussiens , des nazis, des koulaks, les bolchéviks.... Et l'on se rend compte que les uns te tuent sans discernement tandis que les autres te piquent ta montre pour te filer l'heure. Alors , c'est peut être toi qui a eu raison de fuir la civilisation et de te construire tout seul dans ton malheur de coeur. Il n'empêche que tu as été insupportable et énervant au possible .Sacré Youza. Qu'est ce que tu as pu m'énerver ! Je t'ai trouvé insupportable les 3/4, de ta saga. Alors , certes , t'es vaillant, on ne peut pas te le reprocher. S'établir sur un marais insalubre, le Kaïrabalé, fuyant la civilisation , ton frère, ta soeur et surtout t'éloigant de ton amour perdu, Vintsiuoné qui s'est refusée à toi, ce n'était pas donné à tout le monde . Tu as tout labouré , tu as construit ta maison, tu as élevé tes animaux , tout cela sur à peu près 100 pages où les mots inconnus se succédaient sous mes yeux. Des mots d'un autre temps , qui traduisent ce qu'étaient l'agriculture en Lituanie au début du XXème , mais aussi ailleurs . Des mots qui malgré le lexique de fin d'ouvrage m'ont déjà vaguement refroidi. Mais ton attitude , Youza, elle me fut insupportable . Avec ta famille, les femmes , les gentils , les méchants. Alors évidemment , ça altère un peu l'opinion sur ton récit. Il est historiquement intéressant, on traverse la première moitié du siècle dernier et l'on voit des prussiens , des nazis, des koulaks, les bolchéviks.... Et l'on se rend compte que les uns te...
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  • fredaillesagu 21/03/2020
    Dire que le protagoniste est un être définitivement misanthrope serait réducteur. Alternativement généreux et égoïste, ce personnage se laisse porter par les évènements de l'histoire, sans pour autant s'écarter de son mode de vie de paysan. Mesdames messieurs : à vos dicos ! Ce roman se déroule dans le monde agricole lituanien. Le vocabulaire agronomique et botanique est très riche tout au long des descriptions des méthodes agricoles et de l'observation de la nature.
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