Le chien des Baskerville : Le livre de Arthur Conan Doyle

Un classique à lire et à lire (ce que je fais d'ailleurs de temps en temps). Un des premiers livres que je me suis achetée quand j'étais seul et qui traine (trône) encore dans ma bibliothèque aujourd'hui. On suit les aventures de Sherlock, cette fois-ci le fantastique se mêle à l'aventure de notre détective favoris.

J’avais adoré le livre quand je l’avais lu adolescente, j’avais donc envie de le relire depuis longtemps. J’ai choisi la version originale, tant qu’à faire! C’était exactement comme je me le rappelais : un peu de frissons, beaucoup de descriptions de l’Angleterre de l’époque, et Sherlock Holmes exactement comme on se l’imagine. C’était vraiment une lecture plaisante, je recommanderais à tout le monde de se replonger dans un Sherlock Holmes une fois adulte!

Je ne me rappelais plus du dénouement de ce livre, acheté 10 Francs à l'époque :) pour être étudié en cours de français. Ce fut donc une agréable relecture de découverte et de suspens. Au cours des 188 pages (LIBRIO) réparties dans 15 chapitres, nous suivons une agréable intrigue dans un sombre décor. L'enquête est facile à suivre de part la plume de l'auteur. Et j'adore toujours autant les déductions affinées et affutées de notre cher et célèbre détective aidé par son précieux comparse et acolyte!

Qu'y a-t-il de mieux pour commencer Sherlock Holmes que ce court roman noir ? Sir Arthur Conan Doyle envoie son célèbre enquêteur dans une enquête, non pas classiquement contre un simple assassin, mais dans une obscure quête à la croisée de la bête du Gévaudan et des récits de malédictions familiales dignes d'Edgar Allan Poe, à laquelle on peut rajouter une recherche de psychologie dans chaques personnages même les plus secondaires. Malgré le ton lourd, la lecture est simple et rapide, et change des histoires classiques de Sherlock Holmes. Pourtant, on sent bien que cette volonté de changement pousse l'auteur à se séparer de son encombrant personnage, ce qui ne viendra qu'avec sa mort dans un gouffre suisse, mais ceci est une autre histoire...