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Le livre de Dina
Les limons vides
Luce Hinsch (traduit par)
Date de parution : 19/09/2002
Éditeurs :
10/18

Le livre de Dina

Les limons vides

Luce Hinsch (traduit par)
Date de parution : 19/09/2002

Sur les glaces sauvages de l’extrême Norvège, dans le clair de lune, une jeune femme trône en déesse obscure. Enfant recluse, responsable de l’accident qui emporta sa mère sous ses...

Sur les glaces sauvages de l’extrême Norvège, dans le clair de lune, une jeune femme trône en déesse obscure. Enfant recluse, responsable de l’accident qui emporta sa mère sous ses yeux, elle grandit loin de tous, poursuivie par le cri des ombres. Elle est Dina, Ève brûlante, éternelle indomptée qui...

Sur les glaces sauvages de l’extrême Norvège, dans le clair de lune, une jeune femme trône en déesse obscure. Enfant recluse, responsable de l’accident qui emporta sa mère sous ses yeux, elle grandit loin de tous, poursuivie par le cri des ombres. Elle est Dina, Ève brûlante, éternelle indomptée qui chevauche à travers vents et livre au monde sa litanie furieuse.

« Un long poème épique nourri de Bible et traversé par les bourrasques, tels les orages d’un Giono nordique. Un livre qui ferait un poète de n’importe quel lecteur et qui, la dernière page tournée, lui insuffle sa force et sa vérité. »
Ingrid Carlander, Le Monde diplomatique

 

Traduit du norvégien
par Luce HinschMartine Laval

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EAN : 9782264034823
Code sériel : 3231
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034823
Code sériel : 3231
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Laissez-vous entraîner par la flamboyante Dina au coeur d’une Norvège aride. Loin d’être la seconde épouse soumise qu’on lui demande d’être, elle va imposer à son mari et ses beaux-fils son caractère volcanique… L’incroyable scène d’ouverture nous révèle les failles que cache cette attitude hostile. Superbe !
Aurélie Triboulot / Librairie L. Durance

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MarionBauer 02/06/2023
    Norvège, XIXème siècle, Dina. Dans un décor enneigé et montagneux, le parcours initiatique d’une jeune femme qui a su prendre conscience au fil du temps de sa condition d’esclave : esclave de son passé traumatisant, du poids d’une société marquée par l’hypocrisie et la médisance, de son mari dépravé de 48 ans auquel elle a été mariée alors qu’elle n’avait que 16 ans. Le combat de Dina, enfant hyper-sexualisée dès son plus jeune âge en raison du lien puissant l’unissant à la terre et au vent, à cette sauvagerie tant décriée et faisant l’objet des fantasmes les plus sombres, et pourtant si pure et innocente. « Elle était une enfant qui n’avait d’autre rôle que d’être la femme-enfant de Jacob » Facile de rejeter la faute sur cette enfant dont personne n’a su offrir une éducation adaptée en prenant en compte ses besoins psychiques suite à la mort tragique de sa mère dont elle est injustement tenue responsable. Assimilée à un animal, on banalise son comportement alors que celui-ci est explicitement pathologique. Dina est alors dans l’incapacité de saisir les regards que l’on porte sur elle et de comprendre que son mari utilise sa fragilité et son impulsivité animale à des fins sexuelles. Les rapports charnels qu’elle entretient avec cet homme prennent la forme d’un jeu sauvage dont elle ne saisit ni l’enjeu ni l’atteinte physique et mentale que cela implique. Pour elle, avoir un corps-à-corps avec lui revient à grimper à un arbre ou jouer de son violoncelle. Dina n’a aucune notion de son rapport au corps et sa sensualité apparaît donc comme amorale, ce qui lui vaut l’image d’une femme-diablesse malgré elle. On pourrait qualifier ce roman de conte initiatique à la manière de Chihiro qui encore enfant se retrouve piégée dans un monde d’excès. Certains pensent que Miyazaki a voulu aborder dans son œuvre le thème de la prostitution enfantine qui était chose commune dans le Japon de la période Edo (XVIIe – XIXe). Comme Dina, Chihiro devra mener à bien sa quête d’identité afin de s’affirmer et surmonter le passage à l’âge adulte comme il se doit.Norvège, XIXème siècle, Dina. Dans un décor enneigé et montagneux, le parcours initiatique d’une jeune femme qui a su prendre conscience au fil du temps de sa condition d’esclave : esclave de son passé traumatisant, du poids d’une société marquée par l’hypocrisie et la médisance, de son mari dépravé de 48 ans auquel elle a été mariée alors qu’elle n’avait que 16 ans. Le combat de Dina, enfant hyper-sexualisée dès son plus jeune âge en raison du lien puissant l’unissant à la terre et au vent, à cette sauvagerie tant décriée et faisant l’objet des fantasmes les plus sombres, et pourtant si pure et innocente. « Elle était une enfant qui n’avait d’autre rôle que d’être la femme-enfant de Jacob » Facile de rejeter la faute sur cette enfant dont personne n’a su offrir une éducation adaptée en prenant en compte ses besoins psychiques suite à la mort tragique de sa mère dont elle est injustement tenue responsable. Assimilée à un animal, on banalise son comportement alors que celui-ci est explicitement pathologique. Dina est alors dans l’incapacité de saisir les regards que l’on porte sur elle et de comprendre que son mari utilise sa fragilité et son impulsivité animale à des fins sexuelles. Les...
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  • AnnaRose1 30/12/2022
    J'ai ouvert et refermé les premières pages du prologue, calant sur l'écriture sèche, extrêmement ciselée de son auteur. Puis je l'ai repris avec bonheur, me délectant de cette prose. Pas un mot, pas un paragraphe de trop. Une maîtrise du récit impressionnante de l'auteur (avec une excellente traduction). Des personnages attachants et qui ont plusieurs nuances. Une héroïne libre qui a du tempérament et qui décide sa vie. L'auteur taille ses personnages avec une jolie finesse tout comme son texte.
  • nanouche 26/03/2022
    Les limons ce sont les bras d'une charrette qui permettent de l'attacher au cheval. L'histoire se déroule dans la première moitié du 19° siècle, dans le nord de la Norvège, le Nordland. A l'âge de cinq ans, Dina a été responsable d'un accident qui a coûté la vie à sa mère. Traumatisée, délaissée par son entourage, elle grandit en enfant sauvage qui n'a que faire des conventions sociales. Son mariage à l'âge de 16 ans est organisé et vécu comme une libération par son père et sa belle-mère. "Son corps était celui d'un animal bien développé. Mais la veille de son mariage elle grimpa dans le grand bouleau et y resta longtemps. Et elle avait des écorchures sur les deux genoux parce qu'elle était tombée en courant sur les rochers pour dénicher des oeufs de mouette." Je retrouve avec plaisir le même cadre que dans Cent ans sauf qu'ici le roman se déroule un peu plus tôt. Après son mariage avec Jacob, Dina s'installe à Reinsnes, un comptoir sur la côte. C'est un endroit où les bateaux peuvent faire escale, qui sert d'auberge et où on vend diverses denrées. C'est peu de dire que cette sauvageonne va perturber la vie bien réglée des habitants du comptoir, à commencer par celle de Jacob qui a plutôt l'âge d'être son père et qui n'avait pas envisagé que son mariage serait aussi fatiguant.Les limons ce sont les bras d'une charrette qui permettent de l'attacher au cheval. L'histoire se déroule dans la première moitié du 19° siècle, dans le nord de la Norvège, le Nordland. A l'âge de cinq ans, Dina a été responsable d'un accident qui a coûté la vie à sa mère. Traumatisée, délaissée par son entourage, elle grandit en enfant sauvage qui n'a que faire des conventions sociales. Son mariage à l'âge de 16 ans est organisé et vécu comme une libération par son père et sa belle-mère. "Son corps était celui d'un animal bien développé. Mais la veille de son mariage elle grimpa dans le grand bouleau et y resta longtemps. Et elle avait des écorchures sur les deux genoux parce qu'elle était tombée en courant sur les rochers pour dénicher des oeufs de mouette." Je retrouve avec plaisir le même cadre que dans Cent ans sauf qu'ici le roman se déroule un peu plus tôt. Après son mariage avec Jacob, Dina s'installe à Reinsnes, un comptoir sur la côte. C'est un endroit où les bateaux peuvent faire escale, qui sert d'auberge et où on vend diverses denrées. C'est peu de dire que cette sauvageonne va perturber la vie bien réglée des...
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  • Labibliothequedemarjorie 12/01/2022
    Reinsnes, au nord de la Norvège. Dina n'est qu'une enfant lorsqu'elle assiste, impuissante à la mort de sa mère, ébouillantée dans un lavoir. Depuis ce jour, elle vit avec le poids de la culpabilité et entre dans une période de mutisme. Son enfance est compliquée. Son père se remarie et l'entente avec sa belle-mère est électrique. Les seuls objets qui l'apaisent sont les portraits de sa mère qui habillent les murs de la maison et un livre qu'elle gardait précieusement. La situation devenant difficile au fil des années, son père finit par la confier à une famille vivant dans une métairie à Helle, à quelques kilomètres de chez elle. Lorch, son précepteur, lui fait alors découvrir la musique. "Quand Lorch commença à jouer, les yeux gris clair de Dina se révulsèrent comme si elle allait s'évanouir. Les larmes coulaient à flots le long de ses joues, et elle faisait craquer les jointures de ses doigts au rythme du violoncelle. Quand Lorch vit l'effet que faisait la musique sur la petite fille, il s'arrêta, effrayé. C'est alors que le miracle se produisit." Quelques années plus tard, alors qu'elle n'a que seize ans, Dina épouse Jacob, un veuf de vingt ans de plus. Rebelle, n'aimant pas se plier aux règles et aux convenances, Dina découvre sa nouvelle vie d'épouse. En trois tomes, Herrbjorg Wassmo raconte la vie d'une femme au destin sombre dans une Norvège hostile des années 1840 dans cette trilogie composée des titres "Les limons vides" (Livre 1), "Les vivants aussi" (Livre 2) et "Mon bien-aimé à moi" (Livre 3). Chaque ouvrage s'ouvre sur une nouvelle période. Dans les toutes premières lignes, Dina est une femme mariée. Elle se trouve au bord d'une falaise. Il fait un froid glacial, le traîneau qui la transportait elle et son mari est renversé. Le vide n'est pas loin. La neige est à perte de vue. Un drame se profile sans qu'on en connaisse encore les circonstances. A partir de ce moment, on fait un bon dans le passé, on bascule alors dans son enfance. Dina est une petite-fille trop tôt confrontée au pire. La perte de sa mère et un père absent l'amènent à se renfermer et à devenir ce petit être sauvage qui ne trouve du réconfort que dans le monde qu'elle s'est créé. D'une enfant perdue, à une adolescente au caractère indomptable, Dina devient une femme de poigne, enfermée dans un univers mystique. C'est également une femme à la beauté exceptionnelle qui fascine autant qu'elle impressionne. "Le livre de Dina" est le portrait d'une femme dont les obstacles liés à la rudesse du Nordland et à la vie à la campagne ne l'empêcheront pas de découvrir des bonheurs simples et essentiels. Une très bonne lecture pour ce mois de décembre. Reinsnes, au nord de la Norvège. Dina n'est qu'une enfant lorsqu'elle assiste, impuissante à la mort de sa mère, ébouillantée dans un lavoir. Depuis ce jour, elle vit avec le poids de la culpabilité et entre dans une période de mutisme. Son enfance est compliquée. Son père se remarie et l'entente avec sa belle-mère est électrique. Les seuls objets qui l'apaisent sont les portraits de sa mère qui habillent les murs de la maison et un livre qu'elle gardait précieusement. La situation devenant difficile au fil des années, son père finit par la confier à une famille vivant dans une métairie à Helle, à quelques kilomètres de chez elle. Lorch, son précepteur, lui fait alors découvrir la musique. "Quand Lorch commença à jouer, les yeux gris clair de Dina se révulsèrent comme si elle allait s'évanouir. Les larmes coulaient à flots le long de ses joues, et elle faisait craquer les jointures de ses doigts au rythme du violoncelle. Quand Lorch vit l'effet que faisait la musique sur la petite fille, il s'arrêta, effrayé. C'est alors que le miracle se produisit." Quelques années plus tard, alors qu'elle n'a que seize ans, Dina épouse Jacob, un veuf de vingt ans de plus....
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  • Mescouezellus 20/07/2021
    Je viens de refermer le premier tome du livre de Dina. Herbjørg Wassmo est sans conteste une conteuse hors pair. Dès les premières pages, l’auteure nous saisit à la gorge et nous oblige au spectacle d’une chevauchée mortelle… On sait alors que le livre ne nous quittera plus jusqu’au dernier mot de la dernière ligne. On ne lit pas l’histoire de Dina, on l’incorpore, elle nous habite, nous envahit, nous phagocyte… Les mots sont crus, sans vulgarité, ils nous bousculent, nous imprègnent, nous offrent des scènes d’amour aux variations gourmandes et somptueuses, à mille lieux de l’érotisme de boulevard, loin des scènes convenues et standardisées.. Le domaine marchand que gouvernera bientôt Dina réduit, dans la puissance de ces descriptions, Downton Abbey a un conte pour enfants. On navigue, on chevauche, on voyage, on s’émeut, on est transporté. Dina se parle à elle-même, soliloque en italique, donne au lecteur les clés de son comportement, nous apprend à penser comme elle, à intégrer sa logique, à mesurer le poids de ces décisions…. Elle nous oblige à l’accompagner sur les chemins sensés ou déraisonnables… Le livre de Dina n’est pas un bien de consommation courant, il est « essentiel »; c’est un chef d’oeuvre à ouvrir avec précaution… En un seul mot: Sublime. Je viens de refermer le premier tome du livre de Dina. Herbjørg Wassmo est sans conteste une conteuse hors pair. Dès les premières pages, l’auteure nous saisit à la gorge et nous oblige au spectacle d’une chevauchée mortelle… On sait alors que le livre ne nous quittera plus jusqu’au dernier mot de la dernière ligne. On ne lit pas l’histoire de Dina, on l’incorpore, elle nous habite, nous envahit, nous phagocyte… Les mots sont crus, sans vulgarité, ils nous bousculent, nous imprègnent, nous offrent des scènes d’amour aux variations gourmandes et somptueuses, à mille lieux de l’érotisme de boulevard, loin des scènes convenues et standardisées.. Le domaine marchand que gouvernera bientôt Dina réduit, dans la puissance de ces descriptions, Downton Abbey a un conte pour enfants. On navigue, on chevauche, on voyage, on s’émeut, on est transporté. Dina se parle à elle-même, soliloque en italique, donne au lecteur les clés de son comportement, nous apprend à penser comme elle, à intégrer sa logique, à mesurer le poids de ces décisions…. Elle nous oblige à l’accompagner sur les chemins sensés ou déraisonnables… Le livre de Dina n’est pas un bien de consommation courant, il est « essentiel »; c’est un chef d’oeuvre à ouvrir avec précaution… En un seul...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…