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Le meilleur des mondes
Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Pocket
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Le meilleur des mondes

Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 17/08/2017
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains « sauvages » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains « sauvages » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des « Alphas », génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...
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EAN : 9782266283038
Code sériel : 1438
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
Pocket
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EAN : 9782266283038
Code sériel : 1438
Façonnage normé : POCHE
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jeunejane 13/09/2023
    Le récit commence par une visite du centre d'incubation avec le directeur et des étudiants. On s'aperçoit vite que Henry Foster, le directeur compte les années à partir de Ford du nom de l'industriel qui a créé les usines des automobiles fabriquées à la chaîne et qui rétribuait ses ouvriers suivant leur productivité. Dans cette usine de bébés fabriqués à partir de manipulations d'embryons, cinq castes apparaissent parmi les enfants et futurs adultes. Plus ils sont grands, plus ils sont puissants : - Les "Alpha" : intellectuels dominants. - Les "Beta": avec plus de liberté et d'individualité, des hauts techniciens, capables d'imagination et d'invention. - Les "Gamma" stupides, cantonnés à un rôle de service. - Les "Delta" très dociles. - Les " Epsilon" employés à de basses tâches, plus petits, ne sachant pas lire. Dans leurs jeunes années, les enfants sont conditionnés pour leur future tâche. Pendant leur sommeil, ils reçoivent des leçons d'hypnopédie, des phrases récitées qui s'impriment dans leur cerveau. En cour de récréation, ils reçoivent des décharges électriques devant les objets qu'ils aiment pour en être dégoûtés ensuite : des livres, des fleurs.. Certains individus sont multipliés à l'identique suivant le procédé Bokanovsky. Tout doit être déshumanisé. Ainsi, les jeunes femmes, lorsqu'elles se sentent mal reçoivent des produits succédanés... Le récit commence par une visite du centre d'incubation avec le directeur et des étudiants. On s'aperçoit vite que Henry Foster, le directeur compte les années à partir de Ford du nom de l'industriel qui a créé les usines des automobiles fabriquées à la chaîne et qui rétribuait ses ouvriers suivant leur productivité. Dans cette usine de bébés fabriqués à partir de manipulations d'embryons, cinq castes apparaissent parmi les enfants et futurs adultes. Plus ils sont grands, plus ils sont puissants : - Les "Alpha" : intellectuels dominants. - Les "Beta": avec plus de liberté et d'individualité, des hauts techniciens, capables d'imagination et d'invention. - Les "Gamma" stupides, cantonnés à un rôle de service. - Les "Delta" très dociles. - Les " Epsilon" employés à de basses tâches, plus petits, ne sachant pas lire. Dans leurs jeunes années, les enfants sont conditionnés pour leur future tâche. Pendant leur sommeil, ils reçoivent des leçons d'hypnopédie, des phrases récitées qui s'impriment dans leur cerveau. En cour de récréation, ils reçoivent des décharges électriques devant les objets qu'ils aiment pour en être dégoûtés ensuite : des livres, des fleurs.. Certains individus sont multipliés à l'identique suivant le procédé Bokanovsky. Tout doit être déshumanisé. Ainsi, les jeunes femmes, lorsqu'elles se sentent mal reçoivent des produits succédanés de grossesse. Lorsqu'ils se sentent nerveux, ils avalent des pilules "Soma", une sorte d'anti dépresseur ou de drogue suivant ce que l'on comprend. Des personnages font vivre le roman comme Bernard Marx qui part au Nouveau Mexique dans une réserve de Sauvages avec Lénina Crown, une très belle jeune femme. Celle-ci est parfaitement adaptée au système. Ils sont tenus de vivre des aventures de quelques jours sans s'attacher à une personne. Dans la réserve, ils y rencontrent John et Linda, sa mère. Ils viennent de la Communauté mais faute de pouvoir la rapatrier en raison de ses blessures, un haut dirigeant l'avait abandonnée. Elle était enceinte et John est né et devenu un beau jeune homme. L'identité de ce dirigeant fera scandale John est ramené parmi les siens comme sujet d'étude mais il sera loin de se laisser faire. Il jouera plutôt le rôle de preneur de conscience. Sa mère est revenue avec lui mais le sort des personnes vieillissantes n'est pas enviable. Les personnages ont tous un nom, un prénom ou les deux en rapport avec un personnage célèbre Quoiqu'on fasse dans ce monde aseptisé, le côté humain est là. Il veille. Aldous Huxley a écrit ce roman, succès mondial en très peu de temps en 1931 après la grande crise économique qui avait ruiné tant de monde. Le récit avait été censuré dans plusieurs pays momentanément. À sa sortie, il avait été qualifié d'utopie. Une lecture d'un grand classique que j'ai découvert avec plaisir par solidarité avec ma petite-fille qui le lit au lycée. Nous avons un exemplaire chacune.
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  • CineKino 11/09/2023
    Un classique de la SF, un peu vieilli (surtout par son style désuet… et son absence de technologies) mais qui reste très pertinent dans sa vision d’une société futuriste eugéniste très hiérarchisée où les bébés sont conçus artificiellement pour faire partie de castes. Un sujet intéressant donc, notamment les descriptions de cette société, mais la narration ne m’a pas passionné et finalement j’ai trouvé qu’il manquait une vraie histoire et encore plus une fin solide. Et je ne suis par ailleurs pas grand connaisseur de Shakespeare qui imprègne ce livre… A lire de toute façon, ne serait-ce que pour ce que ce roman a inspiré comme autres œuvres littéraires et cinématographiques.
  • scaramouche66 28/08/2023
    Le meilleur des mondes fait partie des grands romans dystopiques du siècle dernier. L'originalité de ce récit, résidant dans une multitude de caricatures des sociétés modernes en pleine expansion industrielle. Écrit dans les années 1930, il s'attaque en tout premier lieu à la société américaine en voie de taylorisation avancée et aux prémices d'une société de consommation de masse qui se met en place. N'hésitant pas à moquer de l'industriel Ford, en le transformant en dieu grotesque et abrutissant. Pressentant la mondialisation à venir, il dénonce l'idée d'un état mondial au progressisme dangereux faisant table rase du passé et se rapprochant d'un totalitarisme soft, ou l'être humain ne serait qu'un consommateur sans âme. Mais l'auteur ne s'arrête pas là, en montrant avec un souci du détail scientifique, la mise en place d'un eugénisme marchand, préfigurant le conditionnement de l'individu et surtout la venue d'un eugénisme politique et ethnique, comme le feront les nazis quelques années plus tard. On notera aussi, l'existence de zones de parcage des individus récalcitrants, traitement infâme que les communistes soviétiques avaient déjà mis en place à l'époque. Pour terminer, on remarquera le clin d'oeil à Voltaire de la part de l'auteur, en créant un mimétisme de personnage et... Le meilleur des mondes fait partie des grands romans dystopiques du siècle dernier. L'originalité de ce récit, résidant dans une multitude de caricatures des sociétés modernes en pleine expansion industrielle. Écrit dans les années 1930, il s'attaque en tout premier lieu à la société américaine en voie de taylorisation avancée et aux prémices d'une société de consommation de masse qui se met en place. N'hésitant pas à moquer de l'industriel Ford, en le transformant en dieu grotesque et abrutissant. Pressentant la mondialisation à venir, il dénonce l'idée d'un état mondial au progressisme dangereux faisant table rase du passé et se rapprochant d'un totalitarisme soft, ou l'être humain ne serait qu'un consommateur sans âme. Mais l'auteur ne s'arrête pas là, en montrant avec un souci du détail scientifique, la mise en place d'un eugénisme marchand, préfigurant le conditionnement de l'individu et surtout la venue d'un eugénisme politique et ethnique, comme le feront les nazis quelques années plus tard. On notera aussi, l'existence de zones de parcage des individus récalcitrants, traitement infâme que les communistes soviétiques avaient déjà mis en place à l'époque. Pour terminer, on remarquera le clin d'oeil à Voltaire de la part de l'auteur, en créant un mimétisme de personnage et de situation entre le John du roman et l'ingénu du conte voltairien.
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  • Amelitdesmelo 15/08/2023
    Un très bon roman de science-fiction qui nous invite à réfléchir sur notre monde et sur le réel bénéfice des avancées scientifiques dans un monde où rien ne semble impossible. Il s'agit là d'un roman incontournable qu'on lit d'une traite et qu'on n'oublie pas de sitôt.
  • Eugras1364 08/08/2023
    J'ai récemment achevé la lecture du roman "Le Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, et je dois avouer que ce livre laissera une empreinte durable en moi. Paru pour la première fois en 1932, cet ouvrage nous propose une vision dystopique d'un avenir où les naissances sont contrôlées, les enfants sont fabriqués en cuve et des concepts tels que mère, père, familles et foyers ont été relégués au rang d'abominations. La manipulation génétique et la production en série d'êtres humains sont monnaie courante dans ce monde où chaque individu est créé et conditionné en vue d'accomplir un rôle précis. La société est minutieusement divisée en castes, chacune ayant un rôle déterminé. Les individus sont imprégnés dès leur plus jeune âge d'une acceptation docile de leur place et de leur fonction, abandonnant toute velléité d'individualité, tout en ne tolérant aucune déviation à cet égard. Les premiers chapitres m'ont profondément troublée, suscitant un malaise face à la manière dont les enfants sont traités. Cependant, au fil de ma lecture, j'ai plongé dans l'univers dystopique en acceptant le postulat de base : dans ce monde-là, ces pratiques sont la norme. Peu à peu, j'ai fini par apprécier ce roman, bien que cette appréciation reste teintée d'inconfort... J'ai récemment achevé la lecture du roman "Le Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, et je dois avouer que ce livre laissera une empreinte durable en moi. Paru pour la première fois en 1932, cet ouvrage nous propose une vision dystopique d'un avenir où les naissances sont contrôlées, les enfants sont fabriqués en cuve et des concepts tels que mère, père, familles et foyers ont été relégués au rang d'abominations. La manipulation génétique et la production en série d'êtres humains sont monnaie courante dans ce monde où chaque individu est créé et conditionné en vue d'accomplir un rôle précis. La société est minutieusement divisée en castes, chacune ayant un rôle déterminé. Les individus sont imprégnés dès leur plus jeune âge d'une acceptation docile de leur place et de leur fonction, abandonnant toute velléité d'individualité, tout en ne tolérant aucune déviation à cet égard. Les premiers chapitres m'ont profondément troublée, suscitant un malaise face à la manière dont les enfants sont traités. Cependant, au fil de ma lecture, j'ai plongé dans l'univers dystopique en acceptant le postulat de base : dans ce monde-là, ces pratiques sont la norme. Peu à peu, j'ai fini par apprécier ce roman, bien que cette appréciation reste teintée d'inconfort et incite à la réflexion. Ce qui m'a le plus frappé, c'est à quel point Huxley s'est montré visionnaire pour son époque. Son récit dépeint un monde où la poursuite effrénée de l'efficacité et du plaisir immédiat a complètement éclipsé l'importance de l'art, de la philosophie et de la spiritualité. La science est détournée pour contrôler et manipuler les masses, annihilant tout désir de liberté et privant les individus de leur libre arbitre, une réalité qui semble ne pas déranger outre mesure. Les personnages qui peuplent ce roman oscillent entre fascination et effroi. Ils sont le résultat de leur conditionnement et semblent dépourvus de la capacité à remettre en question leur réalité. Huxley nous expose une vision sombre de l'avenir, où l'humanité étouffe sous l'emprise de sa quête de bonheur, de confort et de facilité. Le culte du "tout, tout de suite" règne en maître dans cet univers imaginé par Huxley. La prose d'Huxley se révèle à la fois fluide et percutante, plongeant le lecteur dans un univers troublant et dérangeant. Son écriture habile nous pousse à méditer sur notre propre société et les conséquences de nos choix en matière de science et de technologie. En conclusion, "Le Meilleur des mondes" est un roman saisissant qui nous incite à remettre en question notre propre réalité et à réfléchir sur les dangers d'une société obsédée par la perfection et le contrôle. La vision dystopique d'Huxley conserve toute sa pertinence aujourd'hui, rappelant l'importance de préserver notre humanité et notre libre arbitre. Je recommande vivement ce livre à tous ceux qui s'intéressent aux dystopies et à la réflexion sur l'avenir de notre société.
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    Pionner de la dystopie, Aldous Huxley a ouvert la voie a bien des romans depuis la parution du Meilleur des mondes en 1932. Ces romans où l’utopie a viré au cauchemar mettent en scène les incertitudes et les angoisses que font naitre en nous les évolutions du monde. Société totalitaire, catastrophe écologique, dérive technologique : il y en a pour tous les goûts !

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