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Le meilleur des mondes
Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 26/08/2021
Éditeurs :
Pocket jeunesse
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Le meilleur des mondes

Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 26/08/2021
Une dystopie glaçante sur les dérives d’une société sans valeurs
Demain, le bonheur sera universel ! C’est l’objectif que l’Etat Mondial s’est donné. Pour cela, les aptitudes, la caste de chaque individu sont déterminés en laboratoire, avant même la naissance, et le soma, drogue légale, distille sa dose quotidienne de plaisir factice et de soumission. Mais certains humains ont échappé au programme. Leurs doutes feront-ils vaciller l’ordre social ?
EAN : 9782266311410
Code sériel : 71
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
Pocket jeunesse
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EAN : 9782266311410
Code sériel : 71
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LizeVictorColette 25/02/2024
    Charmée par 1984 et par les dystopies, miroir terrifiant, futuriste et pourtant si proche de notre société, j'ai décidé de m'attaquer à cet autre fondateur du genre. Dire que je n'ai pas apprécié ce livre serait un mensonge mais... Je n'ai pas été convaincue tout de suite disons. J'ai trouvé la mise en contexte et le début très long, avec beaucoup de concepts introduits en même temps, avec des explications pas vraiment claires (ou alors n'étais-je pas concentrée... Possible.) Les points de vue changeant souvent n'aident pas vraiment non plus, faisant partir l'intrigue dans tous les sens. Oui, j'ai été UN PEU sévère, mais je dois quand même avouer que c'est l'un, voire le meilleur livre que j'ai lu pour mener une réflexion sur la liberté, que tout le monde prend pour acquise, mais que personne n'exerce vraiment. Pareil pour le libre arbitre. Tout le monde en est doté, mais cela n'empêche pas certaines personnes de se faire enrôler dans des organisations douteuses ou de suivre la masse pour faire des choix, par peur du jugement ou de la sanction. En parlant de jugement, Le Meilleur Des Mondes illustre parfaitement ce que c'est d'être un outcast, de ne pas rentrer dans la norme, et de se faire moquer et exclure juste parce que notre façon de penser diverge de celle des gens ''normaux'' Bien que ce livre soit une des premières dystopies, il reste quand même effroyablement actuel... Charmée par 1984 et par les dystopies, miroir terrifiant, futuriste et pourtant si proche de notre société, j'ai décidé de m'attaquer à cet autre fondateur du genre. Dire que je n'ai pas apprécié ce livre serait un mensonge mais... Je n'ai pas été convaincue tout de suite disons. J'ai trouvé la mise en contexte et le début très long, avec beaucoup de concepts introduits en même temps, avec des explications pas vraiment claires (ou alors n'étais-je pas concentrée... Possible.) Les points de vue changeant souvent n'aident pas vraiment non plus, faisant partir l'intrigue dans tous les sens. Oui, j'ai été UN PEU sévère, mais je dois quand même avouer que c'est l'un, voire le meilleur livre que j'ai lu pour mener une réflexion sur la liberté, que tout le monde prend pour acquise, mais que personne n'exerce vraiment. Pareil pour le libre arbitre. Tout le monde en est doté, mais cela n'empêche pas certaines personnes de se faire enrôler dans des organisations douteuses ou de suivre la masse pour faire des choix, par peur du jugement ou de la sanction. En parlant de jugement, Le Meilleur Des Mondes illustre parfaitement ce que c'est d'être un outcast, de ne pas rentrer dans la...
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  • SophianeLaby 24/02/2024
    “Community, Identity, Stability” : telle est la devise du monde imaginé par Aldous Huxley. Les premiers chapitres projettent le lecteur au sein d’un centre d’incubation et de conditionnement londonien, une usine aux rouages parfaitement aseptisés. “Fertilizing Room”, “Social Predestination Room”, “Decanting room” : on est bien loin de la notion d’écoles ou de maternités. Ici, nul père, nulle mère - des mots devenus obscènes. Chaque individu est fabriqué, conditionné, travaillé pour atteindre un des cinq niveaux d’intelligence prévus par le système, des Alphas aux Epsilons. Et ce depuis l’étape embryonnaire où les éprouvettes et les fœtus sont malmenés en fonction de leur caste, mais aussi pendant l’enfance remplie d’une panoplie d’atrocités (techniques de manipulation, prise de drogue, séances de torture, sessions de “sleep-teaching”, jeux érotiques) qui façonnent des personnalités formatées - et parfaitement satisfaites de leur sort . “Our business is to stabilize the population”, explique le directeur du centre. Quelques personnages parmi la population des Alphas émergent dans ce roman d’anticipation, dont les noms ne sont pas sans rappeler une autre organisation sociale. La jolie et populaire Lenina Crowne, son partenaire plus ou moins régulier Henry Foster, le chétif et solitaire Bernard Marx. Pour séduire Lenina, ce dernier lui propose de l’accompagner visiter une réserve de sauvages - à laquelle peu d’Alphas ont accès. Ils se cognent alors à une civilisation toute différente de la leur. Une société instable. Avec plus de liberté peut-être ? Sans conditionnement, vraiment ? Tout est effroyablement crédible. Manipulations génétiques, activités standardisées, consommation de psychotropes, prédestination sociale… Il avait vu juste, Aldous.“Community, Identity, Stability” : telle est la devise du monde imaginé par Aldous Huxley. Les premiers chapitres projettent le lecteur au sein d’un centre d’incubation et de conditionnement londonien, une usine aux rouages parfaitement aseptisés. “Fertilizing Room”, “Social Predestination Room”, “Decanting room” : on est bien loin de la notion d’écoles ou de maternités. Ici, nul père, nulle mère - des mots devenus obscènes. Chaque individu est fabriqué, conditionné, travaillé pour atteindre un des cinq niveaux d’intelligence prévus par le système, des Alphas aux Epsilons. Et ce depuis l’étape embryonnaire où les éprouvettes et les fœtus sont malmenés en fonction de leur caste, mais aussi pendant l’enfance remplie d’une panoplie d’atrocités (techniques de manipulation, prise de drogue, séances de torture, sessions de “sleep-teaching”, jeux érotiques) qui façonnent des personnalités formatées - et parfaitement satisfaites de leur sort . “Our business is to stabilize the population”, explique le directeur du centre. Quelques personnages parmi la population des Alphas émergent dans ce roman d’anticipation, dont les noms ne sont pas sans rappeler une autre organisation sociale. La jolie et populaire Lenina Crowne, son partenaire plus ou moins régulier Henry Foster, le chétif et solitaire Bernard Marx. Pour séduire Lenina, ce dernier lui propose...
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  • tom67 22/02/2024
    Dévoré dans mon adolescence, je me suis replongé dans le monde parfait d'Aldous Huxley pour mesurer sa vision à l'aune de notre modernité. Et non je n'ai pas été déçu... Toujours juste ce roman nous oblige à faire face aux réflexions d'actualité, du plaisir immédiat, du bonheur qui est dû et de l'absence d'effort pour les atteindre. Oui la réflexion est juste, le virus qui a paralysé notre monde récemment a quelque peu changé certaines priorités mais pour combien de temps avant que cette soif de bonheur ne nous submerge à nouveau.
  • Genie06 21/02/2024
    Je crois que je n'ai ni aimé ni détesté. C'est un roman évolutif. Et je pense que j'ai apprécié la partie du milieu. La fin ne m'a pas tellement plus. Je crois que je ne l'ai pas bien compris. Peut être que pour l'époque le livre était visionnaire. Mais au final il y a trop de fanatisme à Dieu.
  • AgnesdeC 18/02/2024
    J’avais lu ce monument dystopique au collège sans bien tout comprendre… cette relecture m’a plongé tout d’abord dans un monde choquant mais qui ne m’a pas paru si éloigné de la pente sur laquelle glisse notre société : injonctions à la sexualité et/ou sexualisation précoce, sentiments anesthésiés par des drogues (légales la plupart du temps : par exemple la dopamine de nos réseaux sociaux !), foi en la sagesse des happy few… Dans cette société qui veut le bonheur de tous au prix d’une standardisation des êtres humains, Bernard se sent à part. Plus petit et moins beau que les autres alphas, il ne trouve pas son bonheur dans les activités préfabriquées mais dans la solitude et la méditation. Ses écarts vont l’amener à proposer à sa petite amie du moment, Lenina, un voyage au pays des « sauvages ». Quelles découvertes dans ce monde fruste gouverné par la superstition et la reproduction ancestrale ? Le mode de vie des sauvages, et plus encore de deux abandonnés du Meilleur des Mondes, va bouleverser les sentiments et les valeurs des deux amants. J’ai eu un peu de mal avec le final, la transformation du sauvage en attraction spectaculaire en raison de l’outrance de ses comportements asociaux. Il est difficile de faire le tri entre l’amusement d’Aldous Huxley de créer deux sociétés diamétralement opposées et la démonstration des écueils de chacun des systèmes portés à leur paroxysme. Il reste une formidable expérience à relire absolument par les temps qui courent !J’avais lu ce monument dystopique au collège sans bien tout comprendre… cette relecture m’a plongé tout d’abord dans un monde choquant mais qui ne m’a pas paru si éloigné de la pente sur laquelle glisse notre société : injonctions à la sexualité et/ou sexualisation précoce, sentiments anesthésiés par des drogues (légales la plupart du temps : par exemple la dopamine de nos réseaux sociaux !), foi en la sagesse des happy few… Dans cette société qui veut le bonheur de tous au prix d’une standardisation des êtres humains, Bernard se sent à part. Plus petit et moins beau que les autres alphas, il ne trouve pas son bonheur dans les activités préfabriquées mais dans la solitude et la méditation. Ses écarts vont l’amener à proposer à sa petite amie du moment, Lenina, un voyage au pays des « sauvages ». Quelles découvertes dans ce monde fruste gouverné par la superstition et la reproduction ancestrale ? Le mode de vie des sauvages, et plus encore de deux abandonnés du Meilleur des Mondes, va bouleverser les sentiments et les valeurs des deux amants. J’ai eu un peu de mal avec le final, la transformation du sauvage en attraction spectaculaire en raison de l’outrance de ses comportements asociaux....
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