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Le puits
Zoé Valdes (préface de), Margot Nguyen-Béraud (traduit par)
Date de parution : 04/05/2016
Éditeurs :
10/18

Le puits

Zoé Valdes (préface de), Margot Nguyen-Béraud (traduit par)
Date de parution : 04/05/2016
Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d’un puits, au milieu d’une forêt. Ils tentent de s’échapper, sans succès. Les loups, la soif, les pluies torrentielles... Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d’un puits, au milieu d’une forêt. Ils tentent de s’échapper, sans succès. Les loups, la soif, les pluies torrentielles : ils survivent à tous les dangers. À leurs côtés, un sac de victuailles donné par leur mère, mais ils... Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d’un puits, au milieu d’une forêt. Ils tentent de s’échapper, sans succès. Les loups, la soif, les pluies torrentielles : ils survivent à tous les dangers. À leurs côtés, un sac de victuailles donné par leur mère, mais ils ont interdiction d’y toucher. Jour après jour, le Petit s’affaiblit. S’il doit sauver son frère, le Grand doit risquer sa vie. Le Petit sortira-t-il? Le Grand survivra-t-il? Comment surtout se sont-ils retrouvés là? Le Puits est un livre indispensable sur l’amour fraternel et la vengeance, un roman «qui a mérité sa place au panthéon des Jules Verne, Alain-Fournier et autres Antoine de Saint-Exupéry » selon Zoé Valdès.
 
 « Je vous demande une minute de silence parce que c’est un chef-d’œuvre concentré sur 110 pages. Ca c’est le genre de livre que vous ne lâchez pas, et vous avez l’estomac serré. » Clara Dupont-Monod, "Si tu écoutes, j’annule tout" , France Inter.

Traduit de l'espagnol par Margot Nguyen Béraud
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EAN : 9782264065759
Code sériel : 5066
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264065759
Code sériel : 5066
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Livronsnous 13/02/2024
    En a peine 1h de lecture, ce court récit m'a tenu en haleine et submergée : c'est une lecture poignante que je recommande, qui va porter les thèmes de l'espérance, de l'amour et de la vengeance. Ces 2 frères, seuls et perdus au milieu d'une forêt tout au fond d'un puits profond, démontrent courage et résilience : ils vont s'entraider pendant 30 jours pour survivre au manque d'alimentation et la déshydratation, à la folie, et à la peur. Quelle merveilleuse démonstration d'amour fraternel! Mais comment en sont ils arrivés là ? Personne ne s'inquiète donc de leur disparition ? Une ombre furtive semble pourtant à un moment du récit s'arrêter au dessus du puits... Le dernier chapitre livrera enfin quelques réponses, me faisant refermer ce livre avec un goût d'écoeurement et de tristesse.
  • julienleclerc45 02/02/2024
    Les premiers paragraphes nous décrivent précisément et sensiblement l’endroit où se trouvent les deux personnages, ces deux frères dont nous serons peu de choses. C’est l’une des forces de texte : ne jamais expliquer le passé et comment les deux garçons sont tombés dans ce puits. La raison est finalement peu important. Ne compte que le présent et le poids de cet enfermement. Comment peuvent-ils résister ? Ils sont obligés de se soumettre au puits. Celui-ci déploie sa présence jusqu’en dans l’écriture du livre. A plusieurs reprises, des paragraphes successifs débutent par la même phrase. La lecture est le reflet du présent du Grand et du Petit. Ils n’ont pas d’avenir et tout devient répétitif. Il n’y a aucune nouveauté, aucune respiration, aucune possibilité de voir au-delà du puits. L’écriture, la concentration assidue de l’auteur sur ces deux personnages renforcent cette encerclement. Les deux garçons perdent peu à peu leur humanité, leur Raison. Le livre est court et très intense. Ivan Repila sème, ici et là, des indices qui intriguent. Il y a ce sac de nourriture de la mère des garçons. Cette femme est une figure fantomatique dont même l’absence est source de souffrances. Celles-ci sont physiques, morales et psychologiques. L’auteur décortique avec finesse de l’épreuve vécue.Les premiers paragraphes nous décrivent précisément et sensiblement l’endroit où se trouvent les deux personnages, ces deux frères dont nous serons peu de choses. C’est l’une des forces de texte : ne jamais expliquer le passé et comment les deux garçons sont tombés dans ce puits. La raison est finalement peu important. Ne compte que le présent et le poids de cet enfermement. Comment peuvent-ils résister ? Ils sont obligés de se soumettre au puits. Celui-ci déploie sa présence jusqu’en dans l’écriture du livre. A plusieurs reprises, des paragraphes successifs débutent par la même phrase. La lecture est le reflet du présent du Grand et du Petit. Ils n’ont pas d’avenir et tout devient répétitif. Il n’y a aucune nouveauté, aucune respiration, aucune possibilité de voir au-delà du puits. L’écriture, la concentration assidue de l’auteur sur ces deux personnages renforcent cette encerclement. Les deux garçons perdent peu à peu leur humanité, leur Raison. Le livre est court et très intense. Ivan Repila sème, ici et là, des indices qui intriguent. Il y a ce sac de nourriture de la mère des garçons. Cette femme est une figure fantomatique dont même l’absence est source de souffrances. Celles-ci sont physiques, morales et psychologiques....
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  • Yaourtlivres 24/07/2023
    Le Puits d'Ivan Repila est tout simplement un ovni, un roman tellement particulier que je ne sais pas bien comment vous en parler. Je vous incite à le lire d'abord parce que j'ai adoré mais aussi pour connaître votre avis. A la fois conte pour adulte et essai philosophique et politique, cette lecture m'a stupéfaite. Un puits dans lequel se retrouvent piégés deux enfants: comment, pourquoi? Vont-ils s'en sortir? Dans ce contexte de huis clos dérangeant, l'auteur réussit à instaurer une atmosphère à la fois poétique et glauque et à donner une intensité et une profondeur d'autant plus remarquables que le récit est court - quelques dizaines de pages. En refermant ce livre, j'ai été interloquée par l'effet qu'il m'a fait, en contradiction totale avec le temps qu'il m'a fallu pour le lire (une soirée).
  • Cannetille 24/01/2023
    Piégés, semble-t-il par leur mère, au fond d’un puits creusé dans la terre, deux enfants, simplement désignés le Grand et le Petit, doivent organiser leur survie jusqu’à trouver le moyen de regagner la surface. Confrontés à la faim, à la maladie et à la folie au cours des cent jours que va durer leur calvaire, les deux frères se partagent les vers de terre dont ils parviennent à se nourrir en fonction d’un objectif : muscler le Grand et alléger le Petit pour que l’un réussisse enfin à propulser l’autre hors du trou. Pas de forêt ici où abandonner le Petit Poucet et ses frères, mais un puits dont il faudra tout autant sortir par ruse et contrarier ainsi la cruauté d’un monde qui a mené une mère, manifestement non sans remords et donc, on le suppose, malgré elle, à perdre ses enfants. Nous voici donc dans un conte cruel et métaphorique, qui, au-delà de son histoire très réalistement narrée - en vingt-six chapitres à la numérotation elliptique, correspondant chacun à un jour choisi de captivité pour couvrir en accéléré trois mois d’une terrible agonie décrite en détails et sans fard, avec pour seule lumière un irréductible amour fraternel -, nous projette dans un autre abîme : celui de notre perplexité quand, à peine guidés par quelques indices semés ça et là, il nous faut laisser libre court à notre imagination pour répondre au tumulte de nos interrogations. Derrière ce puits, faut-il voir les prisons ou les camps opprimant une humanité victime de la folie et de la barbarie ? Est-ce une tombe, celle de nos illusions et de nos espoirs, dans une vie d’épreuves ne consistant qu’à retarder le plus longtemps possible son inéluctable issue ? Est-ce au contraire un utérus, creuset de nos douloureux apprentissages d’êtres humains, ou encore lieu de contention maternelle plus ou moins nocif dont il faut s’échapper pour devenir soi ? Cache-t-il une métaphore de notre vie psychique, prisonnière d’un inconscient pétri de peurs profondes ? A la suite de Zoé Valdés lorsqu’elle évoque dans sa préface « un puits semblable à tous les puits : obscur, ténébreux, hostile… comme l’est parfois la vie elle-même », c’est finalement cette phrase : « La vie est merveilleuse mais vivre est insupportable » que l’on aura peut-être envie de retenir comme clef de lecture. Ce livre, dont la brièveté ouvre pourtant sur des profondeurs aussi insondables que celles de son si mystérieux puits, est superbement écrit et parfaitement maîtrisé. Fable terrible sur la nature profonde de l’homme, capable du pire comme du meilleur pour sa survie, elle peut toutefois désarçonner suffisamment dans ses passages les plus hermétiques pour laisser persister une légère pointe de frustration. Un ouvrage interpellant, pas si accessible que cela… Piégés, semble-t-il par leur mère, au fond d’un puits creusé dans la terre, deux enfants, simplement désignés le Grand et le Petit, doivent organiser leur survie jusqu’à trouver le moyen de regagner la surface. Confrontés à la faim, à la maladie et à la folie au cours des cent jours que va durer leur calvaire, les deux frères se partagent les vers de terre dont ils parviennent à se nourrir en fonction d’un objectif : muscler le Grand et alléger le Petit pour que l’un réussisse enfin à propulser l’autre hors du trou. Pas de forêt ici où abandonner le Petit Poucet et ses frères, mais un puits dont il faudra tout autant sortir par ruse et contrarier ainsi la cruauté d’un monde qui a mené une mère, manifestement non sans remords et donc, on le suppose, malgré elle, à perdre ses enfants. Nous voici donc dans un conte cruel et métaphorique, qui, au-delà de son histoire très réalistement narrée - en vingt-six chapitres à la numérotation elliptique, correspondant chacun à un jour choisi de captivité pour couvrir en accéléré trois mois d’une terrible agonie décrite en détails et sans fard, avec pour seule lumière un irréductible amour fraternel -, nous...
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  • Hunkydorus 20/11/2022
    Un livre très perturbant à plein d'égards. Malaisant d'abord, par son histoire sordide (deux enfants jetés dans un puits), morbide par son vocabulaire et l’omniprésence de la mort tout au long du récit, et dégoûtant par son univers rempli d'insectes, de putréfaction et de boue. Étonnement j'ai été assez peu touché par les deux personnages pendant la lecture. Seulement désignés par Le Grand et le Petit, et sans autres éléments sur leur histoire ou personnalité, je ne me suis pas vraiment attaché à eux, et leur sort m'importait peu finalement. En revanche, j'étais réellement pressé de comprendre où l'auteur voulait m'emmener, comprendre le dénouement, courir vers cette révélation certaine en fin de livre. Et puis non rien, aucune réponse. J'ai refermé le livre, frustré de ne pas avoir eu de twist, de ne pas avoir eu ce dernier paragraphe qui m'aurait fait comprendre les 120 pages que je venais de lire. J'ai eu d'abord l'impression d'être passé à côté du bouquin, d'avoir loupé des éléments en fragmentant sur plusieurs jours la lecture de ce pourtant tout petit ouvrage. Et puis, les réflexions ont commencé à trotter dans ma tête. Et si ce fameux code de chiffres donné par le Petit avait un sens ? Et si finalement cette histoire était une allégorie de la naissance ? Et si c'était plutôt une métaphore sociale ? Et finalement, la frustration s'est transformé lentement en agréable sensation. Cette sensation qui nous fait sentir que même si le récit ne donnait aucune réponse claire, il proposait toutefois assez d'éléments et de pistes pour s'imaginer tout un tas de sens possibles. Au cours de la lecture, j'ai beaucoup pensé à deux jeux vidéos. Brothers, A tale of two sons, pour la relation très forte entre les deux frères, et Inside pour son côté métaphorique, troublant et énigmatique. Inside et le Puits m'ont d'ailleurs laissé cet exact même goût amer puis plaisant, une fois terminés. Si le puits n'a finalement pas été un livre très plaisant à lire sur le moment, il fait partie de ces lectures peut-être un peu trop rares qui trainent dans la tête encore quelques jours après avoir refermé le livre.Un livre très perturbant à plein d'égards. Malaisant d'abord, par son histoire sordide (deux enfants jetés dans un puits), morbide par son vocabulaire et l’omniprésence de la mort tout au long du récit, et dégoûtant par son univers rempli d'insectes, de putréfaction et de boue. Étonnement j'ai été assez peu touché par les deux personnages pendant la lecture. Seulement désignés par Le Grand et le Petit, et sans autres éléments sur leur histoire ou personnalité, je ne me suis pas vraiment attaché à eux, et leur sort m'importait peu finalement. En revanche, j'étais réellement pressé de comprendre où l'auteur voulait m'emmener, comprendre le dénouement, courir vers cette révélation certaine en fin de livre. Et puis non rien, aucune réponse. J'ai refermé le livre, frustré de ne pas avoir eu de twist, de ne pas avoir eu ce dernier paragraphe qui m'aurait fait comprendre les 120 pages que je venais de lire. J'ai eu d'abord l'impression d'être passé à côté du bouquin, d'avoir loupé des éléments en fragmentant sur plusieurs jours la lecture de ce pourtant tout petit ouvrage. Et puis, les réflexions ont commencé à trotter dans ma tête. Et si ce fameux code de chiffres donné par le Petit avait un...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…