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Le tigre blanc
Annick Le Goyat (traduit par)
Date de parution : 01/04/2010
Éditeurs :
10/18

Le tigre blanc

Annick Le Goyat (traduit par)
Date de parution : 01/04/2010

Confession d'un intouchable qui a réussit l'impensable.

Dans les « Ténèbres », vaste région au cœur d’une Inde miséreuse et violente, chacun sait que la Shining India ne brille pas pour tous ! Balram Halwai, surnommé le...

Dans les « Ténèbres », vaste région au cœur d’une Inde miséreuse et violente, chacun sait que la Shining India ne brille pas pour tous ! Balram Halwai, surnommé le "tigre blanc" pour son intelligence hors norme, est pourtant décidé à conquérir sa place au soleil. Immoral et cynique, il...

Dans les « Ténèbres », vaste région au cœur d’une Inde miséreuse et violente, chacun sait que la Shining India ne brille pas pour tous ! Balram Halwai, surnommé le "tigre blanc" pour son intelligence hors norme, est pourtant décidé à conquérir sa place au soleil. Immoral et cynique, il ne reculera devant aucun moyen, quitte à y perdre son âme… Un premier roman couronné par le Booker Prize en 2008.

« Loué, vraiment, soit ce petit chef-d’œuvre… »
Philippe Trétiack - Elle

Traduit de l'anglais (Inde)
par Annick Le Goyat

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EAN : 9782264048677
Code sériel : 4335
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264048677
Code sériel : 4335
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Malavella 27/12/2023
    Magnifique livre. Écrit dans un style fluide, il reste toujours léger et plein d'humour, même si le sujet est plutôt lourd. Au début, j'ai eu un peu de mal avec le style épistolaire : Balram écrit une lettre au président chinois, qui viendra bientôt en Inde, pour lui expliquer comment les choses se passent vraiment dans ce pays, malgré ce que les dirigeants peuvent lui faire croire. Mais rapidement, je me suis habituée à cet aspect, et c'était même agréable à lire. Cela ne m'a pas du tout dérangé. Balram à la campagne Balram est un jeune homme qui fait partie des pauvres à la campagne, et on lit sur les difficultés qu'une famille rencontre pour survivre. Comment un enfant intelligent est retiré de l'école et contraint au travail des enfants, à quel point les traditions sont dévastatrices. En plus de la vie des pauvres, la vie des riches et propriétaires de terres corrompus est également décrite. Les malheurs de la corruption et de la tradition, la force de la beauté Balram est intelligent, mais aussi philosophique. Il cite constamment les mots du poète Iqbal, qui a écrit : "Les esclaves restent des esclaves parce qu'ils ne peuvent pas voir la beauté dans ce monde". Et Balram a la capacité de contempler en silence les magnifiques paysages de son village. Est-ce cela qui lui permet de penser plus ouvertement, et d'avoir une vue plus large que les autres ? Balram en ville Balram ne se laisse pas asservir. Il se rend en ville et y devient un employé - une nouvelle catégorie qui est largement décrite. Là aussi, règnent la misère, l'humiliation, la jalousie, la frustration et la colère. Et les tentacules de la famille qui veut exploiter leur fils atteignent également cet endroit. Le système de castes La seule chose qui me semble étrange dans ce livre, c'est que l'origine du système de castes n'est même pas expliquée. Il faut être sage et bien obéir, et alors on peut avoir la chance de naitre dans une caste supérieure dans la prochaine incarnation. On peut ainsi "progresser" jusqu'à la plus haute caste, celle d'où on ne réincarnera plus dans la vie terrestre. Donc, plus on est sage, plus l'avenir après la mort est rose ! Mais ces réincarnations sont-elles devenues insignifiantes dans l'Inde actuelle ? L'auteur ne fait pas une seule référence à l'histoire du système de castes ou aux réincarnations. Cela n'empêche pas que l'on soit toujours pris au piège de sa propre caste, car la "tradition" a pris le relais. Les riches pris au piège En plus de la vie des domestiques, nous apprenons à connaitre celle de leurs patrons : la vie du monde des affaires corrompu en Inde. Bien sûr, tout est lié à la politique corrompue. Tout le monde sait combien les castes, les traditions et la famille sont lourds en Inde. Ce qui m'a surpris, c'est que même l'homme riche qui veut s'en sortir doit faire face à tant d'obstacles et est impliqué dans tant de saletés par sa naissance, à moins d'avoir un caractère très fort. Tout le monde est malheureux, en colère et frustré en Inde, pauvres et riches aussi. Dedans ou dehors Balram lui-même n'est pas seulement courageux et intelligent, il est aussi philosophique. Pour vraiment sortir de sa propre misère, due au système de castes et de traditions, il doit faire des choses terribles. Il doit choisir : rester ou quitter. Car il comprend : on ne peut pas quitter complèetment tout en restant avec un pied dedans. Sortir, c'est sortir. Alors il fait ce qu'il doit faire. Si on lui demandait à la fin s'il est un humain ou un démon, il ne tomberait pas dans ce piège, mais répondrait dans le style de Bouddha : "Ni l'un ni l'autre. Je suis simplement quelqu'un qui s'est réveillé pendant que le reste d'entre vous dort encore." Recommandé ! Magnifiquement écrit, ce livre. Vivant, humoristique, plein d'empathie et de profondeur. Il montre que peu importe l'ampleur des malheurs, s'il y a de la vie, il y a la possibilité de vivre vraiment, dignement, responsablement et passionnément. Notes et conseils d'autres livres sur l'Inde, que j'ai lus sur Facebook - mais ils ne sont pas disponibles en français : "J'ai trouvé au moins aussi bien dans ce genre "A suitable boy" (Un buen partido en espagnol) de Vikram Seth mais c’est un livre volumineux et "A Fine Balance" Un perfecto equilibrio en esagnol) de Rohinton Mistry. Ce livre est également un pavé, mais se déroule dans une caste bien inférieure à celle du livre de Seth, il est beaucoup plus rude mais tout aussi brillant." Magnifique livre. Écrit dans un style fluide, il reste toujours léger et plein d'humour, même si le sujet est plutôt lourd. Au début, j'ai eu un peu de mal avec le style épistolaire : Balram écrit une lettre au président chinois, qui viendra bientôt en Inde, pour lui expliquer comment les choses se passent vraiment dans ce pays, malgré ce que les dirigeants peuvent lui faire croire. Mais rapidement, je me suis habituée à cet aspect, et c'était même agréable à lire. Cela ne m'a pas du tout dérangé. Balram à la campagne Balram est un jeune homme qui fait partie des pauvres à la campagne, et on lit sur les difficultés qu'une famille rencontre pour survivre. Comment un enfant intelligent est retiré de l'école et contraint au travail des enfants, à quel point les traditions sont dévastatrices. En plus de la vie des pauvres, la vie des riches et propriétaires de terres corrompus est également décrite. Les malheurs de la corruption et de la tradition, la force de la beauté Balram est intelligent, mais aussi philosophique. Il cite constamment les mots du poète Iqbal, qui a écrit : "Les esclaves restent des esclaves parce qu'ils ne peuvent pas voir la beauté dans ce...
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  • domguyane 12/11/2023
    l'humour noir contre la corruption Comme Rorehinton Mistry et Vikas Swarup, voire Vikram Chandra, Aravind Adiga utilise ironie et humour noir pour dénoncer l'extrême violence et la corruption institutionnalisée de l'Inde. Un livre politique aussi, en s'adressant au 1er ministre chinois, il pose la question : que vaut-il mieux pour tirer un pays hors de cette corruption et cette pauvreté ? une parodie de démocratie, ou des égouts et de l'eau au robinet ? Il y répond partiellement, en supputant que, pas plus que les campagnes indiennes, les campagnes chinoises en soient dotées. Un livre attachant.
  • Saddhu 27/06/2023
    Mon avis : Saddhu Un livre fort, sans transition qui dénonce les travers de l'Inde à deux vitesse. Le héros du livre est prêt à tous les sacrifices pour sortir de cette misère sordide, même au plus vil. Ce livre est complètement amoral, mais lorsqu'on connaît l'Inde, que l'on voit s'afficher un luxe de plus en plus éhonté côtoyer une misère qui dégoûte tellement elle est profonde, sans espoir d'amélioration en raison des castes, de la corruption. On peut comprendre, même si on ne les approuve pas, les raisons qui font basculer dans le crime.
  • Mouche307 01/06/2023
    Apprenant que le premier ministre chinois va venir à Bengalore, Balram décide de lui écrire pour lui présenter sous un jour plus authentique que la propagande officielle de son pays corrompu. Pendant sept nuits, Balram raconte l'Inde et se raconte lui-même ; comment il est sorti des Ténèbres pour devenir riche, et comment il est devenu un criminel recherché et pourtant introuvable dans son pays. A travers ses lettres, c'est un portrait sans concession de l'Inde contemporaine que nous livre Balram, mais sous l'ironie pointe souvent l'affection pour ce pays qu'il compare à une gigantesque cage à poule dont personne ne tente de s'échapper. Il nous montre ainsi un pays de contrastes, entre les Ténèbres et la Lumière, la richesse et la pauvreté, les maîtres et leurs serviteurs, les villes traditionnelles et celles dont les immeubles de verre vivent à l'heure américaine. Certainement une très bonne approche, par la fiction, des enjeux et de la situation de l'Inde des années 2000.
  • VALENTYNE 26/12/2022
    Premier chapitre : Le narrateur écrit à Mr Wen Jiabao, le premier ministre chinois, l’action se passe en 2008, en Inde. En effet Munna, alias le tigre blanc du titre, vient d’apprendre que Mr Jiabao va venir à Bangalore. Pourquoi lui écrit-il ? Ce n’est pas très clair au début mais ce mail donne au narrateur l’occasion de raconter son enfance (la mort de sa mère quand il a 7 ans , ses premières années d’école, le mariage de sa cousine qui lui vaut d’être retiré de l’école pour prendre son premier travail - casser du charbon- il faut bien payer le mariage de sa cousine… Munna est donc né dans une famille très pauvre dont la seule richesse est une bufflonne qui donne un peu de lait. A la fin de ce chapitre, Balram-Munna avoue avoir tué un homme et annonce qu’il va raconter toute l’histoire à son interlocuteur. Deuxième chapitre : la « confession » du jeune homme continue, on apprend qu’il a tué son patron. Retour en arrière ensuite sur son apprentissage de la conduite, il devient chauffeur ….à force de ruse ou d’ingéniosité… Il s’agit ici d’un roman choc sur la pauvreté en Inde (sur la corruption, le déterminisme social) ….et sur un jeune homme prêt à tout pour s’en sortir; même si pour cela toute sa famille doit mourrir. C’est cynique, effrayant…mais très bien écrit… une réussite …Premier chapitre : Le narrateur écrit à Mr Wen Jiabao, le premier ministre chinois, l’action se passe en 2008, en Inde. En effet Munna, alias le tigre blanc du titre, vient d’apprendre que Mr Jiabao va venir à Bangalore. Pourquoi lui écrit-il ? Ce n’est pas très clair au début mais ce mail donne au narrateur l’occasion de raconter son enfance (la mort de sa mère quand il a 7 ans , ses premières années d’école, le mariage de sa cousine qui lui vaut d’être retiré de l’école pour prendre son premier travail - casser du charbon- il faut bien payer le mariage de sa cousine… Munna est donc né dans une famille très pauvre dont la seule richesse est une bufflonne qui donne un peu de lait. A la fin de ce chapitre, Balram-Munna avoue avoir tué un homme et annonce qu’il va raconter toute l’histoire à son interlocuteur. Deuxième chapitre : la « confession » du jeune homme continue, on apprend qu’il a tué son patron. Retour en arrière ensuite sur son apprentissage de la conduite, il devient chauffeur ….à force de ruse ou d’ingéniosité… Il s’agit ici d’un roman choc sur la pauvreté en Inde (sur la corruption, le déterminisme...
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