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L'Élu
Jean Bloch-Michel (traduit par)
Date de parution : 02/12/2004
Éditeurs :
10/18

L'Élu

Jean Bloch-Michel (traduit par)
Date de parution : 02/12/2004

Tandis que l’Amérique vit au rythme de l’avancée alliée en Europe, une partie de base-ball acharnée précipite la rencontre de Danny et Reuven, deux adolescents du quartier de Brooklyn issus...

Tandis que l’Amérique vit au rythme de l’avancée alliée en Europe, une partie de base-ball acharnée précipite la rencontre de Danny et Reuven, deux adolescents du quartier de Brooklyn issus de communautés juives radicalement opposées. Malgré leurs différences, naît entre eux une amitié profonde et sincère, défiant un monde que...

Tandis que l’Amérique vit au rythme de l’avancée alliée en Europe, une partie de base-ball acharnée précipite la rencontre de Danny et Reuven, deux adolescents du quartier de Brooklyn issus de communautés juives radicalement opposées. Malgré leurs différences, naît entre eux une amitié profonde et sincère, défiant un monde que les logiques communautaires étouffent.

« En affirmant qu’il faut donner un sens à ce qui semble absurde, Potok propose un judaïsme œcuménique qui donne au monde moderne le supplément d’âme qui lui manque. »
Jacques Cabau, Le Point

Traduit de l'américain par Jean Bloch-Michel

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EAN : 9782264040848
Code sériel : 1830
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264040848
Code sériel : 1830
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pivoine57 13/12/2022
    Lu en 2001, quand il me fut envoyé par une amie parisienne qui connaissait mon intérêt pour le judaïsme. Un roman qui réunissait bien des ingrédients intéressants... la confrontation de deux groupes d'étudiants lors d'un match de base-ball, qui sera à l'origine des lunettes cassées de Reuven Malter... et d'une hospitalisation pour une opération le tout provoqué par une balle "tueuse". Une antipathie instinctive qui se transforme difficilement en amitié privilégiée, entre Danny Saunders, fils de tzaddik, destiné à hériter de la place de son père, et Reuven Malter, fils d'un rabbin érudit et libéral. Et croyant. Une amitié qui se développe au collège, dans les cours de Yeshiva, pendant les cours et les discussions autour du Talmud, à la synagogue, dans les rues de Williamsbourg, mais qui connaît un long hiatus lorsque, après la guerre et l'armistice, on assiste à la conception et à la naissance de l'Etat d'Israël. Le père de Reuven est favorable au sionisme, les Saunders non. La naissance de l'Etat d'Israël est un sujet de discorde - jusqu'aux premiers combats au Moyen Orient. Le père de Danny Saunders interdit donc à son fils d'encore parler à Reuven. Pendant cette - cruelle - séparation entre les deux amis, Reuven se laissera déborder par une violente colère (qu'il faut avoir au moins 1x ressentie dans sa vie pour la comprendre), contre le père de Daniel. Reuven se débrouillera cependant remarquablement lors d'une interrogation sur un passage du Talmud particulièrement difficile à commenter. Faisant l'admiration de ses condisciples. La discussion avec le professeur (Rav Gerferson) de Talmud est extraordinaire. J'ai lu certaines critiques de l'Élu où l'on a fait remarquer que l'éducation dans le silence, imposée par le père de Danny à son fils n'était pas répandue. Danny ne veut pas être tzaddik. Il veut étudier la psychologie, et se dégager de la tradition religieuse orthodoxe dans laquelle il a été élevé. Il y arrivera grâce à l'amitié attentive de Reuven Malter et de son père. On le verra à l'oeuvre dans la suite de l'Élu, la Promesse. Reuven Malter, personnage très attachant, apparaît aussi dans la Harpe de Davita (le deuxième plus beau roman de Chaïm Potok, à mon sens... avant Je m'appelle Asher Lev.) Et puis, cette communauté juive new yorkaise d'après guerre est fascinante à découvrir. Surtout quand on se souvient que celle d'Europe a été anéantie... avec tout un patrimoine culturel hélas disparu. Lu en 2001, quand il me fut envoyé par une amie parisienne qui connaissait mon intérêt pour le judaïsme. Un roman qui réunissait bien des ingrédients intéressants... la confrontation de deux groupes d'étudiants lors d'un match de base-ball, qui sera à l'origine des lunettes cassées de Reuven Malter... et d'une hospitalisation pour une opération le tout provoqué par une balle "tueuse". Une antipathie instinctive qui se transforme difficilement en amitié privilégiée, entre Danny Saunders, fils de tzaddik, destiné à hériter de la place de son père, et Reuven Malter, fils d'un rabbin érudit et libéral. Et croyant. Une amitié qui se développe au collège, dans les cours de Yeshiva, pendant les cours et les discussions autour du Talmud, à la synagogue, dans les rues de Williamsbourg, mais qui connaît un long hiatus lorsque, après la guerre et l'armistice, on assiste à la conception et à la naissance de l'Etat d'Israël. Le père de Reuven est favorable au sionisme, les Saunders non. La naissance de l'Etat d'Israël est un sujet de discorde - jusqu'aux premiers combats au Moyen Orient. Le père...
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  • soniamanaa 12/12/2022
    Avant toute chose, un immense merci à @Bobby_The_Rasta_Lama dont le billet, il y a maintenant fort longtemps, a initié l’envie de cette lecture. Chaïm Potok vient officiellement d’intégrer mon panthéon des auteurs juifs américains aux cotés de Bellow, Malamud ou Singer. Ce roman, en apparence simple, écrit d’une plume leste et limpide, ouvre pourtant un abîme de réflexions. A l’instar d’un professeur en yeshiva, il nous invite aux commentaires, aux questionnements et aux dissensus quant à la judaïté. Qu’est-ce qu’être un juif rationaliste ou un juif orthodoxe dans une société laïque et séculière ? En nous décrivant l’amitié de deux adolescents new-yorkais dans les années 40, l’auteur initie un décryptage minutieux de deux mondes que tout oppose, révélant un schisme décidément inhérent aux religions. Bien que vivant à quelques rues l’un de l’autre, les vies de Reuven et de Danny expérimentent des réalités opposées voire antagonistes. Le premier habite en juif pratiquant un New-York laïc et modéré auprès d’un père aimant, érudit et engagé socialement. Danny est quant à lui le prochain Tzadik d’une communauté hassidique rigoriste. Tzadik signifie en hébreu « homme juste » et « en relation avec Dieu », c’est dire si le poids est lourd pour cet héritier d’une dynastie rabbinique née des pogroms de L’Europe centrale médiévale. Pour lui, point d’évolution hors d’une culture toute entière tournée vers l’étude de la Torah et l’application stricte des innombrables règles prescrites. Toute lecture profane lui est prohibée. Pourtant, Danny franchit la ligne rouge entre les murs d’une bibliothèque publique en s’abreuvant d’écrits impies. Sa rencontre avec Reuven va redéfinir le paradigme de sa vie. Précis dans ses commentaires talmudiques, Chaïm Potok ne peut que l’être, lui-même ayant grandi dans une famille de rabbins orthodoxes depuis leur lointaine Pologne. La violente déstructuration que subit Danny, notamment lorsqu’il découvre et se passionne pour les textes et travaux de Sigmund Freud (mécréant parmi les mécréants) a très probablement tout à voir avec le trajet intime de l’auteur. Quelle transgression pire que celle d’écrire et de publier de la fiction, qui plus est en rapport avec le hassidisme ? Au-delà de cet empirique exorcisme hors des carcans d’une doctrine ancrée plusieurs siècles en arrière, les trajectoires de Reuven et Danny offrent une lecture passionnante de la seconde guerre mondiale, de la Shoah et de la création de l’État d’Israël par le prisme des juifs américains. Je n’oublierai plus Reuven et Danny, qui par delà leur amitié éminemment tendre et profonde, restent in fine dans mon esprits comme les représentants de questions capitales. Quel rôle doit jouer la religion dans la cellule familiale et plus largement dans la citoyenneté ? Comment la transgression peut tout à la fois permettre l’émancipation et l’ostracisme ? Enfin, en regard de la détresse ou de la souffrance individuelle ou collective, quel amour l’emporte ? Celui de Dieu, ou celui des hommes ?Avant toute chose, un immense merci à @Bobby_The_Rasta_Lama dont le billet, il y a maintenant fort longtemps, a initié l’envie de cette lecture. Chaïm Potok vient officiellement d’intégrer mon panthéon des auteurs juifs américains aux cotés de Bellow, Malamud ou Singer. Ce roman, en apparence simple, écrit d’une plume leste et limpide, ouvre pourtant un abîme de réflexions. A l’instar d’un professeur en yeshiva, il nous invite aux commentaires, aux questionnements et aux dissensus quant à la judaïté. Qu’est-ce qu’être un juif rationaliste ou un juif orthodoxe dans une société laïque et séculière ? En nous décrivant l’amitié de deux adolescents new-yorkais dans les années 40, l’auteur initie un décryptage minutieux de deux mondes que tout oppose, révélant un schisme décidément inhérent aux religions. Bien que vivant à quelques rues l’un de l’autre, les vies de Reuven et de Danny expérimentent des réalités opposées voire antagonistes. Le premier habite en juif pratiquant un New-York laïc et modéré auprès d’un père aimant, érudit et engagé socialement. Danny est quant à lui le prochain Tzadik d’une communauté hassidique rigoriste. Tzadik signifie en hébreu « homme juste » et « en relation avec Dieu », c’est dire si le poids est lourd pour cet héritier d’une dynastie rabbinique née des pogroms...
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  • nathys 24/02/2021
    J'ai lu ce roman en anglais et c'est très accessible. Une belle histoire qui explore les differentes facettes du judaïsme, les tourments de Danny, l'élu qui doit succéder à son père mais qui rêve de tout autre chose, les relations père-fils...si j'ai eu du mal avec Reb Saunders pendant la majorité du livre, j'ai par contre beaucoup apprécié le père de Reuven et leurs échanges toujours bienveillants et affectueux. Certaines notions peuvent être difficiles à intégrer pour des novices mais c'est aussi une plongée intéressante dans le monde orthodoxe juif. Je lirais avec plaisir d'autres romans de cet auteur
  • cvd64 02/09/2020
    Le meilleur C. Potok lu à ce jour; tout y est , l'histoire des ces enfants leur respect mutuel bien que d'origine , de culture, d'éducation différente, , le rythme donné au récit, la place de la religion ....
  • Courrielle 14/11/2019
    Encore un livre que j’ai adoré il y a au moins 6 ans et dont je n’avais pas fait le critique et pourtant c’est l’un des romans que je recommande souvent. L’amitié de 2 jeunes garçons juifs issus pour l’un d’une famille très très religieuse et rigide et l’autre d’une famille qui croit en la religion mais,beaucoup plus libérale. L’étude de la Torah est le quotidien de l’un, l’ouverture au monde et la discussion le quotidien de l’autre. Ils vont rester soudés. À travers ce roman on comprend mieux le judaisme et des divergences sur la création de l’état d’Israel. Ne pas avoir peur, ça se lit d’une traite. C’est passionnant.
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