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L'envol du moineau
Cindy Colin Kapen (traduit par)
Date de parution : 19/03/2020
Éditeurs :
10/18

L'envol du moineau

Cindy Colin Kapen (traduit par)
Date de parution : 19/03/2020
Dans la veine de Jim Fergus, le superbe portrait d'une femme blanche découvrant la liberté au milieu des Indiens. Inspiré de faits réel, un récit, poignant, vibrant, grandiose.
Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui... Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un... Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l’armée. Contre toute attente, c’est au milieu de ces « sauvages » qu’elle va trouver une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. Les mœurs qu’elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l’éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s’accoutumer d’un retour « à la normale », dans une société blanche dont l’hypocrisie lui est désormais insupportable ?
 
Cette magnifique épopée romanesque, inspirée de la véritable histoire de Mary Rowlandson, est à la fois un portrait de femme bouleversant et un vibrant hommage à une culture bouillonnante de vie, que la « civilisation » s’est efforcée d’anéantir.
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EAN : 9782264075529
Code sériel : 5527
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 456
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264075529
Code sériel : 5527
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 456
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stella54 01/04/2024
    Amy Belding Brown s'est basée sur le récit de captivité de Mary White Rowlandson au sein d'une communauté wampanoag, pour nous livrer une version romancée de cette œuvre déterminante du 17ème siècle en Amérique. Ce témoignage a d'ailleurs ouvert la voie d'un genre littéraire à part entière à cette époque : le récit de captivité. Dans L'envol du moineau, nous nous situons en 1672 dans une colonie de la baie du Massachussetts, Mary vit dans une communauté de puritains venus d'Angleterre. Femme docile, épouse loyale et mère austère, elle effectue tout le labeur qui lui est attribué sans se plaindre. Son mari étant le révérend de Lancaster, la vie de Mary et de leurs 3 enfants sont rythmées par des principes sectaires et religieux. Leurs relations sont également définies par ces principes, ce qui étouffe Mary, elle se sent comme un oiseau en cage. Lors d'un raid mené par des Wampanoag et des Narraganssett, dans le cadre de l'évènement historique connu sous le nom de la guerre du Roi Philip, Mary et ses 3 enfants sont capturés et esclavagisés. La puritaine se retrouve la servante de la grande cheffe guerrière Weetamoo. Elle va alors découvrir que le mode de vie des natifs a beaucoup d'effets positifs sur son équilibre psychique, malgré la captivité. Amy Belding Brown nous offre ici une version très moderne de ce récit de captivité, tout en restant prudente et fidèle à la psychologie d'une femme puritaine de l'époque. J'ai pu ressentir un peu de frustration quant à l'issue rapide et un peu étouffée du destin de Mary, surtout concernant son lien avec James, le natif converti au christianisme. Le style littéraire est très nature writing et apporte de belles contemplations. J'ai apprécié l'immersion dans le quotidien rude des natifs chassés de leurs terres et contraints au nomadisme et à la famine. Néanmoins, j'ai trouvé qu'il manquait encore de la profondeur psychologique, dans le sens où les lamentations de Mary tournent beaucoup en boucle et ses souvenirs positifs sont souvent les mêmes. Amy Belding Brown s'est basée sur le récit de captivité de Mary White Rowlandson au sein d'une communauté wampanoag, pour nous livrer une version romancée de cette œuvre déterminante du 17ème siècle en Amérique. Ce témoignage a d'ailleurs ouvert la voie d'un genre littéraire à part entière à cette époque : le récit de captivité. Dans L'envol du moineau, nous nous situons en 1672 dans une colonie de la baie du Massachussetts, Mary vit dans une communauté de puritains venus d'Angleterre. Femme docile, épouse loyale et mère austère, elle effectue tout le labeur qui lui est attribué sans se plaindre. Son mari étant le révérend de Lancaster, la vie de Mary et de leurs 3 enfants sont rythmées par des principes sectaires et religieux. Leurs relations sont également définies par ces principes, ce qui étouffe Mary, elle se sent comme un oiseau en cage. Lors d'un raid mené par des Wampanoag et des Narraganssett, dans le cadre de l'évènement historique connu sous le nom de la guerre du Roi Philip, Mary et ses 3 enfants sont capturés et esclavagisés. La puritaine se retrouve la servante de la grande cheffe guerrière Weetamoo. Elle va alors découvrir que le mode de...
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  • cmpf 01/03/2024
    Au Massachussett dans la seconde moitié du XVIIe, vit une colonie puritaine. Une femme, Mary Rowling, par une première transgression, aide à accoucher une fille non mariée, Bess Parker qui refuse de donner le nom dun père. Nul n’a voulu l'aider et surtout pas la sage-femme. Ce faisant Mary désobéit à son mari, pasteur qui cite à tout instant les saintes écritures et pour lequel, tout est la volonté de Dieu. Car contrairement aux autres paroissiens, Mary croit fermement à la miséricorde du Christ. Un jour sa ville Lancaster est attaquée par les indiens. Les maisons sont brûlées, de nombreuses personnes tuées. Mary est capturée avec sa fille Sarah blessée. Ses autres enfants ont été aussi capturés mais séparés d’elle. La vie est dure, elle est esclave, sa fille Sarah meurt, elle souffre parfois de la faim comme les autres indiens mais elle s'aperçoit aussi que leurs vêtements et chaussures sont plus confortables que ses corsets et multiples jupes. Et que quand elle n’est pas au service de sa maîtresse, elle a de nombreuses heures de loisirs. Quand après quelques mois elle sera libérée, elle aura du mal à redevenir une femme au foyer travaillant du matin au soir. On lui demandera de faire le récit de son “calvaire”, mais celui-ci sera largement remanié. Mary Rowling a réellement existé et son récit également mais dans quelle mesure est-il sincère, ce n’était qu’une femme donc moins apte à réfléchir. Elle a tout de même connu le bonheur après son veuvage dans une nouvelle union. Vaut vraiment la lecture ne serait ce que pour le témoignage sur les puritains. Au Massachussett dans la seconde moitié du XVIIe, vit une colonie puritaine. Une femme, Mary Rowling, par une première transgression, aide à accoucher une fille non mariée, Bess Parker qui refuse de donner le nom dun père. Nul n’a voulu l'aider et surtout pas la sage-femme. Ce faisant Mary désobéit à son mari, pasteur qui cite à tout instant les saintes écritures et pour lequel, tout est la volonté de Dieu. Car contrairement aux autres paroissiens, Mary croit fermement à la miséricorde du Christ. Un jour sa ville Lancaster est attaquée par les indiens. Les maisons sont brûlées, de nombreuses personnes tuées. Mary est capturée avec sa fille Sarah blessée. Ses autres enfants ont été aussi capturés mais séparés d’elle. La vie est dure, elle est esclave, sa fille Sarah meurt, elle souffre parfois de la faim comme les autres indiens mais elle s'aperçoit aussi que leurs vêtements et chaussures sont plus confortables que ses corsets et multiples jupes. Et que quand elle n’est pas au service de sa maîtresse, elle a de nombreuses heures de loisirs. Quand après quelques mois elle sera libérée, elle aura du mal à redevenir une femme au foyer travaillant du matin au soir. On lui...
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  • florence0805 03/02/2024
    Nous sommes en Nouvelle Angleterre, en 1672, dans une société corsetée par le puritanisme, où l’on brûle facilement des « sorcières ». La colonisation déclenche des conflits avec les Indiens. Mary, femme de pasteur, est enlevée lors d’une attaque, et se retrouve l’esclave d’une Indienne puissante et respectée. Si elle souffre de la séparation d’avec ses enfants et des conditions de vie très rude, elle commence à apprécier certains aspects de la vie au grand air… Inspirée d’une histoire vraie, le roman apporte des informations passionnantes sur la colonisation de la Nouvelle Angleterre, à travers un très beau portrait de femme : déterminée et courageuse, Mary est déchirée entre ces deux cultures. Car finalement, est-on plus libre en tant que femme de pasteur ou captive chez les Indiens ?
  • Tamm 11/12/2023
    Un roman librement inspiré de l'histoire de Mary rowlandson, membre d'une congrégation de colons à Lancaster dans le Massachusetts à la fin du 17ème siècle. Enlevée par des autochtones américains, nommés ici Indiens ou encore sauvages, Mary va être immergée dans une société totalement différente, loin de la vision obscurantiste et puritaine des migrants chrétiens venus d'Angleterre. J'ai particulièrement aimé la manière dont l'auteure décrit comment les certitudes de Mary vont peu à peu s'écailler, se fissurer et comment certains pans de la culture des natifs vont s'infiltrer dans sa tête et s'installer dans son cœur. Pourtant [Amy belding brown] a évité l'écueil d' idéaliser les indigènes : violence, réduction en esclavage, cruauté et indifférence y ont cours. Mais tout ceci est finalement bien familier à Mary. Un livre parle toujours de deux époques : celle de laquelle il traite et celle à laquelle il est écrit. Publié en 2014 ce roman peut être perçu comme anachronique et peu réaliste du fait de la modernité des questionnements sur le féminisme, l'éducation, l'égalité entre les peuples. Peut-être même sera t'il être qualifié de "woke" par certains ? Du propre aveu de l'auteure la pauvreté des archives l'on conduite à extrapoler les caractères et relations des personnages : Une femme du 17ème siècle élevée dans le carcan religieux dans l'unique but de se soumettre et servir "son mari comme le seigneur " aurait-elle réellement pu prendre une telle hauteur de réflexion et parvenir à adopter un point de vue différent de celui imposé par sa naissance avec un telle finesse ? Je ne saurais le dire. Mais finalement peu importe, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman exaltant, qui m'a fait voyager dans le temps et l'espace, m'a émue et m'a fait réfléchir Un roman librement inspiré de l'histoire de Mary rowlandson, membre d'une congrégation de colons à Lancaster dans le Massachusetts à la fin du 17ème siècle. Enlevée par des autochtones américains, nommés ici Indiens ou encore sauvages, Mary va être immergée dans une société totalement différente, loin de la vision obscurantiste et puritaine des migrants chrétiens venus d'Angleterre. J'ai particulièrement aimé la manière dont l'auteure décrit comment les certitudes de Mary vont peu à peu s'écailler, se fissurer et comment certains pans de la culture des natifs vont s'infiltrer dans sa tête et s'installer dans son cœur. Pourtant [Amy belding brown] a évité l'écueil d' idéaliser les indigènes : violence, réduction en esclavage, cruauté et indifférence y ont cours. Mais tout ceci est finalement bien familier à Mary. Un livre parle toujours de deux époques : celle de laquelle il traite et celle à laquelle il est écrit. Publié en 2014 ce roman peut être perçu comme anachronique et peu réaliste du fait de la modernité des questionnements sur le féminisme, l'éducation, l'égalité entre les peuples. Peut-être même sera t'il être qualifié de "woke" par certains ? Du propre aveu de l'auteure la pauvreté des archives l'on conduite à...
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  • Bartzella 08/11/2023
    C'est avec grand enthousiasme que je termine "L'envol du moineau", roman que j'ai contre toute attente adoré ! Il est évident que l'auteure a fait des recherches historiques approfondies pour réussir à créer cette pièce magistrale mais aussi pour décrire comment vivait la population pendant la colonisation britannique des Amériques au 17e siècle. Bien que bon nombre des personnages présents dans le livre aient réellement existé - on le découvre dans la note de l'auteure à la fin - le lecteur sent aussi qu'ils ont été fort probablement grandement romancés pour les besoins de l'histoire, ce qui convient tout-à-fait. À travers les yeux de Mary Rowlandson, c'est un roman que j'ai trouvé empreint de violence et de cruauté, autant de la part des Amérindiens que des Anglais, mais la partie lumineuse prend le pas sur tout le reste, surtout grâce à l'âme des Amérindiens, à leur esprit d'ouverture, à leur attachement à la nature, à la vie sauvage, à la famille, au clan. Bien souvent, même vu du passé, les peuples autochtones semblent agir plus humainement, en harmonie, et se respectent mutuellement mieux que nous ne l'avons peut-être jamais fait, encore aujourd'hui. J'ai aimé ce que j'y ai lu et appris. Ce roman m'a beaucoup touchée. Avant d'être fait prisonnière, moment qui survient assez tôt au début du roman, le lecteur a le temps de comprendre dans quel contexte social et religieux évolue notre personnage féminin. Épouse d'un pasteur fort apprécié (que j'ai trouvé totalement antipathique), celui-ci est tout de même rigide dans ses manières de penser et d'agir, et à cette époque, une femme qui ose dire ce qu'elle pense, surtout si c'est pour contredire l'autorité masculine, est mal vue, mise au ban de la société, sans plus de questions que cela. Mary a toujours vécu en se pliant aux commandements de son mari, en s'adonnant à la prière, en suivant son prochain, en faisant ce qu'il faut; elle ne voit pas comment elle pourrait envisager autre chose, ce sont les us et coutumes et c'est tout ce qu'elle connaît. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir sa propre opinion sur l'esclavage ou sur le colport de ragots... Or, bien qu'elle soit arrachée violemment à son village, bien qu'elle ait été témoin d'horreurs sans nom les premiers jours, son quotidien change peu à peu, imperceptiblement, malgré elle. Parce qu'elle s'aperçoit qu'être captif chez les autochtones n'est pas du tout comme être captif chez les Anglais; au lieu de faire seule le travail pour tous les autres, elle fait partie du clan, comme un tout. Comme dans une famille, on attend d'elle qu'elle participe aux tâche avec les autres. La ligne est ténue mais elle est là. Il y a une notion d'égalité entre les rangs sociaux chez les Amérindiens qu'elle ignorait jusque là, entre hommes et femmes également. C'est un pouvoir attrayant. Sa captivité se mue lentement en autre chose, une prise de conscience de ce qu'est en fait la liberté. Elle s'aperçoit que le monde dans lequel elle vivait ne lui ressemble pas du tout, que son existence se passe à côté de la plaque, qu'elle était peut-être plus prisonnière avant mais sans le savoir. Elle était un oiseau en cage dans son carcan... Lentement l'appel du Seigneur s'éloigne tandis que celui de la nature se fait plus fort. À travers les cieux immenses des plaines, Mary apprend à se libérer de liens qui ne se voient pas à l'oeil nu. Elle apprend ce qu'est le véritable amour, la puissance des sentiments; pas le mariage "juste parce que". Toute sa vision du monde prend une couleur nouvelle et c'est un délice d'observer sa transformation au fil du temps. Friction culturelle, iI se passera beaucoup de choses, pas toujours évidentes à comprendre pour nous qui sommes à l'extérieur du cercle... En réalité, la captivité de la vraie Mary Rowlandson aura duré onze semaines; le temps passe donc vite même si j'ai parfois eu l'impression de lire un récit qui se déroulait sur quelques années mais peu importe, ce roman se déguste tel un bon vin. Si vous ne l'avez pas encore lu, n'hésitez plus ! Il donne des envies de grands espaces, de bols d'air pur et frais des montagnes et de clairs de lune à vous en éclater la rétine ! CHALLENGE PLUMES FÉMININES C'est avec grand enthousiasme que je termine "L'envol du moineau", roman que j'ai contre toute attente adoré ! Il est évident que l'auteure a fait des recherches historiques approfondies pour réussir à créer cette pièce magistrale mais aussi pour décrire comment vivait la population pendant la colonisation britannique des Amériques au 17e siècle. Bien que bon nombre des personnages présents dans le livre aient réellement existé - on le découvre dans la note de l'auteure à la fin - le lecteur sent aussi qu'ils ont été fort probablement grandement romancés pour les besoins de l'histoire, ce qui convient tout-à-fait. À travers les yeux de Mary Rowlandson, c'est un roman que j'ai trouvé empreint de violence et de cruauté, autant de la part des Amérindiens que des Anglais, mais la partie lumineuse prend le pas sur tout le reste, surtout grâce à l'âme des Amérindiens, à leur esprit d'ouverture, à leur attachement à la nature, à la vie sauvage, à la famille, au clan. Bien souvent, même vu du passé, les peuples autochtones semblent agir plus humainement, en harmonie, et se respectent mutuellement mieux que nous ne l'avons peut-être jamais fait, encore aujourd'hui. J'ai aimé ce que j'y ai lu et appris....
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