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Les larmes d'Eros
Collection : Domaine Français
Date de parution : 21/09/2012
Éditeurs :
10/18

Les larmes d'Eros

Collection : Domaine Français
Date de parution : 21/09/2012

Sous le patronage du désir et de la mort, de la volupté et de l’horreur, Georges Bataille explore les passions irrépressibles de l’homme. À travers une histoire intuitive de la...

Sous le patronage du désir et de la mort, de la volupté et de l’horreur, Georges Bataille explore les passions irrépressibles de l’homme. À travers une histoire intuitive de la peinture, depuis la Préhistoire jusqu’au Surréalisme, il jette une lumière implacable sur notre grandeur et notre tragique. Pour qu’au seuil...

Sous le patronage du désir et de la mort, de la volupté et de l’horreur, Georges Bataille explore les passions irrépressibles de l’homme. À travers une histoire intuitive de la peinture, depuis la Préhistoire jusqu’au Surréalisme, il jette une lumière implacable sur notre grandeur et notre tragique. Pour qu’au seuil de la raison, le cœur exulte.

L’ultime ouvrage de Georges Bataille, dans lequel il livre le sens caché de son art, aux souffles poétique et philosophique saisissants.

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EAN : 9782264059895
Code sériel : 1264
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264059895
Code sériel : 1264
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • The_Noir 09/09/2022
    Que dire de plus que les critiques qui précèdent à propos de ce dernier opus d'un George Bataille vieillissant ? Art, érotisme, violence et mort, ce cocktail fondateur de sa pensée ne devait-il pas avoir un goût un peu plus amer pour cet écrivain philosophe qui voyait sa fin venir ? A-t-il, quand le moment est venu, pu éprouver cette vérité de "la mort qui se dérobe au moment où elle se révèle" ? A-t-il, lui le premier, lui seul, démêlé cette "contradiction obscure" sans pourtant pouvoir - et pour cause - nous la partager ?
  • izziederives 04/02/2020
    Il s'agit d'un court essai philosophique qui tente de faire le lien entre l'érotisme et la mort, en s'appuyant sur l'art de la préhistoire jusqu'au maniérisme (à peu près). C'était intéressant, parce qu'assez facile à lire. Je ne suis pas une grande fan de philo, j'ai souvent l'impression que ça tourne autour du pot pour finir par conclure que le ciel est bleu, mais je pense que cette impression est due au fait qu'inconsciemment (ou non), on a intégré la plupart de ces concepts dans nos sociétés occidentales sans forcément savoir que quelqu'un avant nous avait lui aussi était capable de "penser". Dans le cas de cet essai, certaines choses m'ont paru évidentes, d'autres un peu désuètes, notamment le rapport à l'érotisme aujourd'hui, qui n'a pas grand chose à voir avec celui des années 60 (date de parution de ce livre, le dernier signé de Bataille juste avant "Ma mère", publié à titre posthume). Aujourd'hui on est plutôt bombardé par le sexe à longueur de journée, on a un rapport beaucoup plus décomplexé au sexe sans l'idée de procréation derrière, alors forcément, une partie de l'analyse de Bataille tombe un peu à plat. Ça reste toutefois une bonne idée de le lire, d'autant que j'ai commencé "Ma mère" et qu'on y retrouve ce qu'il a tenté de développer dans "Les larmes d’Éros". Par contre, c'est vraiment dommage de ne pas avoir de support image. L'histoire de l'art, ça va, je tiens à peu près la route, donc j'avais une idée assez précise des tableaux ou artistes cités, mais ç'aurait été un vrai bonus d'avoir un beau livre dans les mains avec toutes les images, afin d'appréhender plus facilement son approche. Il s'agit d'un court essai philosophique qui tente de faire le lien entre l'érotisme et la mort, en s'appuyant sur l'art de la préhistoire jusqu'au maniérisme (à peu près). C'était intéressant, parce qu'assez facile à lire. Je ne suis pas une grande fan de philo, j'ai souvent l'impression que ça tourne autour du pot pour finir par conclure que le ciel est bleu, mais je pense que cette impression est due au fait qu'inconsciemment (ou non), on a intégré la plupart de ces concepts dans nos sociétés occidentales sans forcément savoir que quelqu'un avant nous avait lui aussi était capable de "penser". Dans le cas de cet essai, certaines choses m'ont paru évidentes, d'autres un peu désuètes, notamment le rapport à l'érotisme aujourd'hui, qui n'a pas grand chose à voir avec celui des années 60 (date de parution de ce livre, le dernier signé de Bataille juste avant "Ma mère", publié à titre posthume). Aujourd'hui on est plutôt bombardé par le sexe à longueur de journée, on a un rapport beaucoup plus décomplexé au sexe sans l'idée de procréation derrière, alors forcément, une partie de l'analyse de Bataille tombe un peu à plat. Ça reste toutefois une bonne idée...
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  • blanchenoir 12/05/2014
    Avant l'essai, des lettres de Bataille nous sont données à lire : un Bataille dépressif, pour lequel cet essai est fondamental. Relativement court, mais très (trop ?) dense, ce texte cherche à mettre en lumière "la petite mort". "Le sens de ce livre est, en un premier pas, d'ouvrir la conscience à l'identité de la "petite mort" et d'une mort définitive. De la volupté, du délire de la mort sans limites." Plusieurs figures sont analysées dans cet essai : Bataille part de la naissance d’éros et nous emmène jusqu'aux Surréalistes. Entre les deux, une multitude de notions s'enchaînent sans que le lecteur ne parvienne toujours à s'y retrouver... Ainsi, il est question de La Conscience de la mort, de la mort et du "diable", viennent ensuite les hommes préhistoriques et les cavernes peintes. Plus tard, Le Travail et le jeu sont analysés, puis La Fin, c'est-à-dire de l'Antiquité à nos jours où Dionysos intervient et revient avec l'idée de transgression et de fête (entre les deux, Bataille analyse notamment le travail, l'esclavage et la prostitution...). Et cela n'est pas tout : l'auteur convoque Sade, Goya, Delacroix et quelques autres grandes figures... en moins de 70 pages (!) ... pour toujours montrer et chercher à démontrer ce lien fort et indéfectible, pour Bataille, entre l'érotisme et la mort. Y parvient-il ? L'analyse plus profonde de certains thèmes abordés aurait-elle été plus décisive et convaincante que cette "série" de figures parfois effleurées ? "Cette vérité, sans doute, n'a pas cessé de s'affirmer. Pourtant, si elle s'affirme, elle ne cesse pas d'être dérobée. Tel est le propre à la fois de la mort et de l'érotisme. L'une et l'autre en effet se dérobent : ils se dérobent dans l'instant même où ils se révèlent... Nous ne pouvions imaginer contradiction plus obscure, mieux faite pour assurer le désordre des pensées." Avant l'essai, des lettres de Bataille nous sont données à lire : un Bataille dépressif, pour lequel cet essai est fondamental. Relativement court, mais très (trop ?) dense, ce texte cherche à mettre en lumière "la petite mort". "Le sens de ce livre est, en un premier pas, d'ouvrir la conscience à l'identité de la "petite mort" et d'une mort définitive. De la volupté, du délire de la mort sans limites." Plusieurs figures sont analysées dans cet essai : Bataille part de la naissance d’éros et nous emmène jusqu'aux Surréalistes. Entre les deux, une multitude de notions s'enchaînent sans que le lecteur ne parvienne toujours à s'y retrouver... Ainsi, il est question de La Conscience de la mort, de la mort et du "diable", viennent ensuite les hommes préhistoriques et les cavernes peintes. Plus tard, Le Travail et le jeu sont analysés, puis La Fin, c'est-à-dire de l'Antiquité à nos jours où Dionysos intervient et revient avec l'idée de transgression et de fête (entre les deux, Bataille analyse notamment le travail, l'esclavage et la prostitution...). Et cela n'est pas tout : l'auteur convoque Sade, Goya, Delacroix et quelques autres grandes figures... en moins de 70 pages (!) ... pour toujours montrer et...
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