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Les moissons du futur
Comment l'agroécologie peut nourrir le monde
Date de parution : 13/03/2014
Éditeurs :
La Découverte

Les moissons du futur

Comment l'agroécologie peut nourrir le monde

Date de parution : 13/03/2014

En menant l’enquête sur quatre continents, s’appuyant sur les témoignages d’experts mais aussi de nombreux agriculteurs,  M.-M. Robin dresse le bilan du modèle agro-industriel qui, après un demi siècle, n’est pas parvenu à nourrir le monde, tandis qu’il participait largement au désastre écologique, poussant vers les bidonvilles des millions de paysans. Son enquête le montre : oui, on peut « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire.

« Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de l’industrie agroalimentaire française,... « Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de l’industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à l’envi par les promoteurs de l’agriculture industrielle. De son côté, Olivier de Schutter, rapporteur spécial... « Si on supprime les pesticides, la production agricole chutera de 40 % et on ne pourra pas nourrir le monde. » Prononcée par le patron de l’industrie agroalimentaire française, cette affirmation est répétée à l’envi par les promoteurs de l’agriculture industrielle. De son côté, Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation des Nations unies, a affirmé en 2011 que « seule l’agroécologie peut relever le défi de la faim et répondre aux besoins d’une population croissante ». D’après la FAO, il faudra augmenter la production agricole de 70 %, pour pouvoir nourrir les 9 milliards d’habitants que comptera le monde en 2050. Comment y parvenir ?
C’est à cette question que tente ici de répondre Marie-Monique Robin, après une enquête sur quatre continents. Elle dresse le bilan du modèle agro-industriel qui, après un demi-siècle, n’est pas parvenu à nourrir le monde, tandis qu’il participait largement au réchauffement climatique, épuisait les sols, les ressources en eau et la biodiversité, et poussait vers les bidonvilles des millions de paysans. Elle explique que, pratiquée sur des exploitations à hauteur d’homme, l’agroécologie peut être hautement efficace d’un point de vue agronomique et économique et qu’elle représente un modèle d’avenir productif et durable.
Il est donc possible de « faire autrement » pour résoudre la question alimentaire en respectant l’environnement et les ressources naturelles, à condition de revoir de fond en comble le système de distribution des aliments et de redonner aux paysans un rôle clé dans cette évolution.
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EAN : 9782707179142
Code sériel : 403
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707179142
Code sériel : 403
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

Du géant mondial des OGM Monsanto à l'armée française, en passant par les trafiquants d'organes en Colombie, sa plume n'épargne personne. Marie-Monique Robin est l'auteure de deux cents films et d'une dizaine de livres où elle dénonce, depuis vingt-cinq ans, les atteintes à l'homme et à la terre. C'est une investigatrice indépendante, patiente et obstinée qui, en cette rentrée, revient avec un livre et un documentaire aux accents poétiques : Les Moissons du futur. Là où ses précédents films dressaient des réquisitoires contre les méfaits de l'agriculture intensive, elle propose ici, ni plus ni moins qu'un changement de système pour... nourrir le monde.
Adelaïde Robault / Causette

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LSH 07/01/2022
    Prenez quelques grosses entreprises subventionnées directement sous forme financière et indirectement en ne leur demandant pas de rembourser les dégâts environnementaux et sanitaires liés à leurs pratiques, relevant plus de la guerre chimique que de l’agriculture à proprement parler. Créer des accords de «#8239;libre#8239;» échange pour forcer les pays dits «#8239;en voie de développement#8239;» à accepter les importations de cette mal bouffe à prix cassé. Vous vous retrouvez avec des paysans appauvris devant migrer vers les bidonvilles ou les pays «#8239;riches#8239;», où des trumpiens et zemouriens les attendent sans doute de pied ferme… Voilà le résultat de l’idéologie des affameurs. Heureusement des paysans résistent sur tous les continents pour défendre une agriculture nourricière, apportant une certaine autonomie alimentaire. Dans son essai, Marie-Monique Robin nous montre avec beaucoup de pédagogie les différents modèles agricoles qui s’affrontent. Elle revient sur la genèse de l’agriculture biologique, de la permaculture, des AMAPS, etc. Tout en ayant démontré la responsabilité des «#8239;grands de ce monde#8239;», elle finit aussi par nous rappeler le pouvoir que nous avons en choisissant chaque jour ce que nous mettons dans nos assiettes. Bon appétit et surtout, à votre santé#8239;!
  • Lybertaire 10/05/2015
    Agriculture industrielle, engrais, pesticides… La liste des griefs est longue comme le bras : pesticides dans notre nourriture, pollutions des eaux, de l’air et des sols, baisse du niveau des nappes phréatiques, sécheresse, réchauffement climatique, émission des gaz à effet de serre, montée des eaux, déforestation, augmentation de l’utilisation de pétrole, invasion d’espèces prédatrices, réduction de la biodiversité, érosion accélérée des sols… Tous ces effets néfastes, appelés externalités négatives, ne sont économiquement pas comptabilisés dans la chaîne de production, mais subis par les consommateurs. [...] L’agriculture industrielle est aussi la source d’une injustice très forte, engraissant honteusement quelques multinationales avec la biopiraterie, comme Monsanto, le leader mondial des OGM, des pesticides et des engrais chimiques. [...] Mais la nature n’est pas un business et ne peut faire l’objet d’une propriété industrielle, et l’agriculture ne peut être régie selon les lois du marché comme une filière industrielle ordinaire. [...] Les entreprises agroécologiques et agroforestières ont montré qu’elles répondaient à nos besoins alimentaires, écologiques et économiques. Elles reposent sur la reproduction d’un microcosme naturel, étudiant la complémentarité des cultures, des arbres, des insectes et des animaux d’élevage. Ce système naturellement équilibré ne nécessite aucun intrant chimique et peu d’eau : les parasites sont suffisamment régulés par leurs ennemis naturels, les plantes ne sont jamais malades, et l’humidité des sols est préservée par les ombrages des arbres et des arbustes. Contrairement aux idées reçues, la production des cultures peut être augmentée grâce à l’association intelligente de céréales, de légumes, d’arbres et d’animaux d’élevage. [...] Dans cet ouvrage passionnant, très documenté et très instructif, Marie-Monique Robin rapporte les témoignages du Kenya, du Malawi, du Sénégal, du Mexique et de France d’agriculteurs ayant adopté efficacement, et parfois depuis très longtemps, la reconversion agroécologique ou agroforestière. L’ouvrage de Marie-Monique Robin, très complet, est accessible tant au niveau du contenu que du prix. Elle définit progressivement le sujet et les connaissances nécessaires pour comprendre les enjeux alimentaires et sanitaires, écologiques et économiques, et adopte toujours un ton très personnel agréable à lire. Une lecture et une auteure chaudement recommandées ! L'article entier sur Bibliolingus : http://www.bibliolingus.fr/les-moissons-du-futur-marie-monique-robin-a117529172Agriculture industrielle, engrais, pesticides… La liste des griefs est longue comme le bras : pesticides dans notre nourriture, pollutions des eaux, de l’air et des sols, baisse du niveau des nappes phréatiques, sécheresse, réchauffement climatique, émission des gaz à effet de serre, montée des eaux, déforestation, augmentation de l’utilisation de pétrole, invasion d’espèces prédatrices, réduction de la biodiversité, érosion accélérée des sols… Tous ces effets néfastes, appelés externalités négatives, ne sont économiquement pas comptabilisés dans la chaîne de production, mais subis par les consommateurs. [...] L’agriculture industrielle est aussi la source d’une injustice très forte, engraissant honteusement quelques multinationales avec la biopiraterie, comme Monsanto, le leader mondial des OGM, des pesticides et des engrais chimiques. [...] Mais la nature n’est pas un business et ne peut faire l’objet d’une propriété industrielle, et l’agriculture ne peut être régie selon les lois du marché comme une filière industrielle ordinaire. [...] Les entreprises agroécologiques et agroforestières ont montré qu’elles répondaient à nos besoins alimentaires, écologiques et économiques. Elles reposent sur la reproduction d’un microcosme naturel, étudiant la complémentarité des cultures, des arbres, des insectes et des animaux d’élevage. Ce système naturellement équilibré ne nécessite aucun intrant chimique et peu d’eau : les parasites sont suffisamment régulés...
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  • itzamna 24/01/2013
    Dès les premières pages, on comprend que durant toute la lecture, nous allons nous révolter ! Nous révolter contre ces grands groupes agro-industriels qui détruisent notre planète, exploitent des populations entières, les affament, exercent une pression sur les gouvernements et les organisations internationales telles que le FMI (à moins que ce ne soit un complice...), pour parvenir à leurs fins et engendrer encore plus de profits. Nous révolter contre ces grands décideurs de tous pays qui se laissent manipuler par les lobbys et dicter leurs lois au mépris du droit le plus élémentaire à une alimentation suffisante et de qualité. Nous révolter parce que contrairement à ce que l'on nous répète à l'envi, des solutions existent, ont fait leurs preuves, et ce sur tous les continents !
  • friedrich_rabbit 02/12/2012
    [...]Pour ce qui est de la forme, ce document à le mérite d’être accessibles aux plus incultes. L’auteur est très claire dans ses propos et son écriture assure une lecture très fluide. En choisissant de faire la part belle aux témoignages et en citant abondamment ceux qu’elle a rencontré ou qui l’ont inspirée, Marie-Monique Robin créé une dynamique qui donne envie de poursuivre la lecture.[...]
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