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Les Monades urbaines
Michel Rivelin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2016
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Monades urbaines

Michel Rivelin (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 27/10/2016

En 2381, l’humanité a trouvé une solution à la surpopulation : c’est en se développant verticalement dans des monades urbaines, des tours de mille étages, qu’elle continue de croître. L’altitude...

En 2381, l’humanité a trouvé une solution à la surpopulation : c’est en se développant verticalement dans des monades urbaines, des tours de mille étages, qu’elle continue de croître. L’altitude détermine le niveau social des habitants, qui quittent rarement leur étage. Au sein de cette société, pandémonium sexuel sans tabou,...

En 2381, l’humanité a trouvé une solution à la surpopulation : c’est en se développant verticalement dans des monades urbaines, des tours de mille étages, qu’elle continue de croître. L’altitude détermine le niveau social des habitants, qui quittent rarement leur étage. Au sein de cette société, pandémonium sexuel sans tabou, les hommes semblent nager en plein bonheur. Toutefois, la création, l’imagination et l’individualité y sont considérées comme des notions dangereusement subversives. C’est dans ce monde étrange que vont se croiser les destins de Micael, un électronicien qui rêve d’un monde antérieur, Jason, un historien qui découvre les affres de la jalousie, et Siegmund, un citoyen modèle. Tout se précipite quand Siegmund connaît une « défaillance » suite à une descente dans les bas étages. Bientôt, la situation vire au tragique.

« Ce roman a une originalité, une densité et une espèce de véracité dans l’imaginaire qui lui permettent de traverser impunément les années. » Gérard Klein

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EAN : 9782221189078
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221189078
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Enfaveurdeshistoires 04/09/2023
    Il s’agit d’un classique des romans d’anticipation. Si pour lutter contre la destruction de la planète du fait de la surpopulation, le problème n’était pas la surpopulation mais l’occupation de l’espace. En choisissant un mode de vie très vertical (dans de grands immeubles), les humains ont poursuivi et encouragé leur croissance démographique mais ils ont du adapter leur mode de vie. Au travers ces huit histoires, nous découvrons toutes les particularités qu’engendreraient ce mode de vie, ses codes, ses pressions sociales, ses limites. En suivant à chaque fois un habitant, c’est un point de vue différent qu’on explore sur des problématiques similaires. L’habitat oblige à repenser les notions de proximité, d’intimité, de famille, de frustration, de contestation, de pression sociale. Le fait de changer d’habitant à chaque fois permet des perspectives différentes mais au delà de ça, les personnages s’efforcent d’amener des appréciations nuancées sur les limites et les failles de leur système. J’aime beaucoup le ton donné, à la fois, la prétention et le jugement de ceux qui viennent après, qui ne font pas les erreurs du passé et à la fois la reconnaissance de quelques disfonctionnements tolérables pour le bien être de tous. N’est-ce pas ? Les regards croisés et les problématiques déclinées sont très interessantes, les réponses apportées aux problématiques d’organisation et de fonctionnement sont bien réfléchies et argumentées. Il est facile de s’immerger dans ce monde par l’œil de chaque personnage, le livre est un concentré de sociologie. Pour ma part, j’y vois aussi une réflexion qui a un peu vieillie et un sous texte contextuel et politique des années 1970 que je ne maitrise pas : La prédominance de la sexualité, le rapport à la drogue récréative, la liberté au cœur des réflexions, le rôle de la femme, de la famille et de la natalité recréé selon des codes similaires... Il s’agit d’un classique des romans d’anticipation. Si pour lutter contre la destruction de la planète du fait de la surpopulation, le problème n’était pas la surpopulation mais l’occupation de l’espace. En choisissant un mode de vie très vertical (dans de grands immeubles), les humains ont poursuivi et encouragé leur croissance démographique mais ils ont du adapter leur mode de vie. Au travers ces huit histoires, nous découvrons toutes les particularités qu’engendreraient ce mode de vie, ses codes, ses pressions sociales, ses limites. En suivant à chaque fois un habitant, c’est un point de vue différent qu’on explore sur des problématiques similaires. L’habitat oblige à repenser les notions de proximité, d’intimité, de famille, de frustration, de contestation, de pression sociale. Le fait de changer d’habitant à chaque fois permet des perspectives différentes mais au delà de ça, les personnages s’efforcent d’amener des appréciations nuancées sur les limites et les failles de leur système. J’aime beaucoup le ton donné, à la fois, la prétention et le jugement de ceux qui viennent après, qui ne font pas les erreurs du passé et à la fois la reconnaissance de quelques disfonctionnements tolérables pour le bien être de tous. N’est-ce pas ? Les regards croisés et...
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  • aureliewouy 30/06/2023
    "Les Monades Urbaines" est une œuvre captivante qui nous plonge au cœur d'une cité futuriste, où plusieurs personnages nous dévoilent leurs points de vue les plus intimes, malgré l'apparente disparition de l'intimité dans ce lieu singulier. En parcourant ses pages, j'ai ressenti une immersion totale, une sensation de vivre dans cette cité et de connaître chacun de ses habitants comme si j'étais moi-même un membre de ce quartier particulier. Bien que publié il y a quelque temps déjà, ce livre conserve toute sa pertinence en tant qu'exploration d'une société futuriste possible. Il soulève des questions sociologiques qui demeurent d'une grande actualité, interrogeant la façon dont nous pouvons coexister dans une tour gigantesque, abordant des sujets tels que l'intimité, la sexualité et même la religion. L'auteur parvient avec brio à créer un univers riche et complexe, où les destins se croisent et se mêlent dans une danse subtile. Sa plume incisive et poétique donne vie à ces monades urbaines, nous offrant une vision saisissante de cette société futuriste et de ses enjeux sociétaux profonds. En somme, "Les Monades Urbaines" est un roman qui transcende le temps, offrant une réflexion profonde sur notre manière de vivre ensemble, tout en nous transportant dans un univers captivant et troublant. Une lecture inoubliable qui saura interpeller les amateurs de littérature visionnaire."Les Monades Urbaines" est une œuvre captivante qui nous plonge au cœur d'une cité futuriste, où plusieurs personnages nous dévoilent leurs points de vue les plus intimes, malgré l'apparente disparition de l'intimité dans ce lieu singulier. En parcourant ses pages, j'ai ressenti une immersion totale, une sensation de vivre dans cette cité et de connaître chacun de ses habitants comme si j'étais moi-même un membre de ce quartier particulier. Bien que publié il y a quelque temps déjà, ce livre conserve toute sa pertinence en tant qu'exploration d'une société futuriste possible. Il soulève des questions sociologiques qui demeurent d'une grande actualité, interrogeant la façon dont nous pouvons coexister dans une tour gigantesque, abordant des sujets tels que l'intimité, la sexualité et même la religion. L'auteur parvient avec brio à créer un univers riche et complexe, où les destins se croisent et se mêlent dans une danse subtile. Sa plume incisive et poétique donne vie à ces monades urbaines, nous offrant une vision saisissante de cette société futuriste et de ses enjeux sociétaux profonds. En somme, "Les Monades Urbaines" est un roman qui transcende le temps, offrant une réflexion profonde sur notre manière de vivre ensemble, tout en nous transportant dans un univers captivant...
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  • gatsbi 25/03/2023
    An 2381. Bienvenue dans Monade 116, modeste bâtisse de type tour HLM qui compte quelque 900 000 résidents permanents. J’oubliais : pour cette poignée de privilégiés, Monade 116 n’est pas qu’une résidence. C’est aussi leur monde. Leur unique monde. Leur monade ! Vous l’aurez compris : les Monades, c’est pas pour les nomades… Je pensais avoir lu il y a longtemps ce classique du roman d’anticipation… à tort ! Présenté comme le chef-d’œuvre incontesté de Robert Silverberg, les Monades urbaines, coche toutes les cases de la dystopie classique, et ne manque pas d’originalité (ce qui n’est pas toujours assuré dans ce genre). Chef-d’œuvre, je ne sais pas, mais c’est un roman que j’ai beaucoup apprécié, et ce dès les premières lignes. Le style de l’auteur – que je découvre seulement, honte à moi – est à la fois simple et clair. Rien de suffisamment fort pour me séduire sur ce plan, mais l’écriture sert parfaitement le récit, centré sur les personnages. Peu de descriptions donc, mais l’auteur décrit parfaitement son monde (pardon : sa Monade !). On visualise très bien. Après le décor, le décorum. Et là encore, c’est particulièrement limpide, puisque l’auteur nous explique d’entrée de jeu, et par le menu, toutes les caractéristiques de cette société. J’ai été surpris de ce choix au début, mais contre toute attente ça passe très bien. L’auteur a en effet réussi à intégrer ce déballage d’informations dans le scénario du premier chapitre, consacré à la visite d’un invité externe qui, comme nous, ignore tout de la vie des monades… facile ou habile, choisissez ! Les Monades urbaines est un court roman structuré en 7 chapitres équilibrés. C’est un roman choral car chacun de ces chapitres donne sa voix un personnage en particulier. J’ai trouvé la réalisation remarquablement réussie. Un modèle de simplicité pour une forme narrative piégeuse. N’ayant pas lu le résumé préalablement, j’ai eu la surprise de découvrir ce choix d’écriture qui est un vrai plus ici. Le présent de narration couplé avec le point de vue interne est plutôt efficace pour nous faire rentrer dans ces personnages. Ceux-ci sont bien rendus. Ils sont crédibles dans leurs actes et leurs paroles, mais aussi et surtout dans leurs émotions. L’auteur est particulièrement doué pour montrer la psychologie des personnages. D’ailleurs, c’est le détail qui m’a accroché dès les premières pages : on suit le résident Charles Mattern, chargé de présenter la Monade à un invité de marque, et dès leurs premiers échanges, la tension entre les deux hommes est palpable. Une tension puissante et fébrile, très bien rendue, et dont les raisons apparaissent petit à petit. Superbe. Et les chapitres suivants ne sont pas en reste… Ces chapitres sont relativement indépendants et on y suit un personnage principal différent à chaque fois. Les interconnexions ne sont pas absentes cependant, et elles se multiplient vers la fin. Ces connexions apportent une certaine cohésion à l’ensemble et une meilleure implication. Comme pour toute dystopie, c’est l’idée originale qu’on attend au tournant. Première idée : la natalité élevée au rang du sacré (croissez, multipliez…). En effet la technologie des Monades urbaines semble avoir résolu le problème démographique (pour toujours ?), et l’injonction à la procréation s’est rapidement imposée, doublée d’un culte de la fertilité. Deuxième idée : la tolérance face à la promiscuité. 800 000 résidents, c’est beaucoup, même pour une monade. Alors pour éviter les frictions, il faut changer les mœurs, mais aussi les esprits… Je ne détaillerai pas plus mais sur ce plan aussi, l’auteur a réussi son coup. Les changements qui créent la dystopie sont puissants, cohérents et développés en profondeur. Dans ce roman, la nature dystopique du monde monadial apparaît lentement. Les citoyens semblent de prime abord parfaitement adaptés, conditionnés à leur vie monadiale et ses étranges mœurs. Mais petit à petit le récit laisse entrevoir des failles. Il semble que certains traits de caractère incompatibles avec cette vie aient malgré tout survécu chez quelques individus. Des relents de timidité. De la jalousie refoulée… Tout ceci est très bien amené, et la maitrise de l’auteur pour explorer la palette des sentiments n’y est sans doute pas étrangère. De nombreux thèmes sont présents dans ce roman. Il y a bien sûr la réflexion autour du contrôle de la démographie dans les sociétés humaines. Le culte voué à la fécondité, institutionnalisé, fait immédiatement penser à la société imaginée par Margaret Atwood dans la Servante Ecarlate, autre chef-d’œuvre de la dystopie que je conseille ! La libération sexuelle des années 1960 semble aussi avoir grandement influencé certains aspects de la vie en Monade urbaine. Certains des mécanismes qui font vivre le totalitarisme sont très bien décrits, comme l’autopersuasion collective : « Nous sommes aujourd’hui quinze fois plus nombreux, et regarde comme nous sommes heureux ! – Oui, très heureux. Et nous serons toujours heureux, Memnon. ». Même si dans ce domaine, le roman est loin d’égaler un 1984, d’Orwell. Les bémols que j’ai relevés : - L’un des mots d’ordre de la société monadiale est le refus de toute forme de frustration. On voit que l’auteur a fait son possible pour illustrer cette idée et ses innombrables ramifications. Mais si intéressante que soit cette idée, elle m’a paru viciée dès le début, car elle se heurte à l’adage « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres ». Et dans les faits, il est facile de voir toutes sortes d’incohérences dans les coutumes et les comportements des Monadiens. - Dans l’ensemble du texte transpire une vision machiste, probablement héritée de la société des années 70 (le roman a été édité en 1971). C’est assez ironique, étant donné l’aspect libération des mœurs mis en avant par ailleurs. D’ailleurs l’auteur semble avoir partiellement conscience de ce problème, car régulièrement il rappelle que dans la société monadiale toute personne est libre de sortir en vadrouille le soir pour aller se taper la personne de son choix. Et pourtant chaque fois il parait se sentir obligé de préciser que, « généralement », ce sont quand même plus les hommes qui s’adonnent à cette pratique. Et finalement parmi les dizaines de rencontres décrites, c’est toujours les hommes qui partent à l’aventure ! Autre exemple : dans la société monadiale, les femmes « semblent » ne jamais travailler. - Dans la société monadiale, il est très important pour un couple d’avoir beaucoup d’enfants. Or, étant donné les mœurs en vigueur, il semble hasardeux de garantir la filiation paternelle. Ce n’est peut-être plus un aspect important dans cette société, mais bizarrement ce point n’est jamais évoqué. - La confrontation avec les communes rurales m’a surpris et peu convaincu. Les mœurs de ces communes m’ont paru inutilement bizarres. Un peu trop d’idées, trop confus. Au final, un très bon roman, et court qui plus est. Bien écrit, très bien construit et très bien imaginé ! J’ai lu l’édition livre de poche avec son illustration par Manchu assez conforme à l’idée à ce qui est décrit dans le roman je trouve. Et les résidents… on dirait les Sims !An 2381. Bienvenue dans Monade 116, modeste bâtisse de type tour HLM qui compte quelque 900 000 résidents permanents. J’oubliais : pour cette poignée de privilégiés, Monade 116 n’est pas qu’une résidence. C’est aussi leur monde. Leur unique monde. Leur monade ! Vous l’aurez compris : les Monades, c’est pas pour les nomades… Je pensais avoir lu il y a longtemps ce classique du roman d’anticipation… à tort ! Présenté comme le chef-d’œuvre incontesté de Robert Silverberg, les Monades urbaines, coche toutes les cases de la dystopie classique, et ne manque pas d’originalité (ce qui n’est pas toujours assuré dans ce genre). Chef-d’œuvre, je ne sais pas, mais c’est un roman que j’ai beaucoup apprécié, et ce dès les premières lignes. Le style de l’auteur – que je découvre seulement, honte à moi – est à la fois simple et clair. Rien de suffisamment fort pour me séduire sur ce plan, mais l’écriture sert parfaitement le récit, centré sur les personnages. Peu de descriptions donc, mais l’auteur décrit parfaitement son monde (pardon : sa Monade !). On visualise très bien. Après le décor, le décorum. Et là encore, c’est particulièrement limpide, puisque l’auteur nous explique d’entrée de jeu, et par le menu, toutes les caractéristiques de cette société. J’ai été surpris...
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  • ChristianneB 28/02/2023
    En l'an 2381 l'humanité a énormément changé, ainsi que l'organisation sociale. Au début du livre, on fait la connaissance de Charles et Principessa Mattern : ils accueillent le Dr Gortman, visiteur venu de Vénus. Au cours de la visite guidée, on apprend que les humains vivent dans des bâtiments hauts de 1 km, divisés en villes, en quartiers etc... Les étages les plus hauts sont réservés à l'élite, et plus on descend, plus les habitants sont peu reconnus socialement. Ils ne se fréquentent pas. Chacun vit dans sa ville. La sexualité est libre, ils ont énormément d'enfants, se marient très jeunes. Il y a une grande promiscuité, l'intimité n'existe plus. En apparence tout le monde est heureux, on a oublié les passions (colère, jalousie, envie...), on reste calme et serein en toutes circonstances. Différents moyens sont mis en oeuvre pour cela. De temps en temps, un des personnage s'interroge, comme si de vieilles mémoires enfouies essayaient de se frayer un passage vers la conscience. Et certains expriment ce mal-être. Cela est très mal vu, et souvent se termine mal. Cette lecture est un intéressant voyage dans l'avenir, différent des projections violentes ou terriblement autoritaires que certains auteurs nous ont proposées. Encore que ... En l'an 2381 l'humanité a énormément changé, ainsi que l'organisation sociale. Au début du livre, on fait la connaissance de Charles et Principessa Mattern : ils accueillent le Dr Gortman, visiteur venu de Vénus. Au cours de la visite guidée, on apprend que les humains vivent dans des bâtiments hauts de 1 km, divisés en villes, en quartiers etc... Les étages les plus hauts sont réservés à l'élite, et plus on descend, plus les habitants sont peu reconnus socialement. Ils ne se fréquentent pas. Chacun vit dans sa ville. La sexualité est libre, ils ont énormément d'enfants, se marient très jeunes. Il y a une grande promiscuité, l'intimité n'existe plus. En apparence tout le monde est heureux, on a oublié les passions (colère, jalousie, envie...), on reste calme et serein en toutes circonstances. Différents moyens sont mis en oeuvre pour cela. De temps en temps, un des personnage s'interroge, comme si de vieilles mémoires enfouies essayaient de se frayer un passage vers la conscience. Et certains expriment ce mal-être. Cela est très mal vu, et souvent se termine mal. Cette lecture est un intéressant voyage dans l'avenir, différent des projections violentes ou terriblement autoritaires que certains auteurs nous ont...
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  • Enagrom 16/02/2023
    Les monades urbaines est un roman de science-fiction publié en 1971. Il est futuriste et prend place en 2381 où une grande partie de la population terrestre vit dans des tours immenses de 1000 étages sans plus jamais sortir de ces structures et mettre le nez dehors. Le livre est composé de 7 chapitres indépendants qui forment un tout cohérent. A chacun d’eux, on fait la connaissance d’un personnage et on découvre peu à peu la vie telle qu’elle est organisée dans ces monades. Une vie sans défaut, où chacun est à sa place, ne ressent plus jamais aucune frustration et est épanoui ! Oui ? Enfin pas tout à fait… Au fur et à mesure de la lecture, on découvre une société hyper-hiérarchisée où les travailleurs manuels ont pour voisins des travailleurs manuels et où les cadres ont pour voisins des personnes qui exercent la même profession. Plus on est puissant, plus on vit à un étage élevé et les anomos, ceux qui ne s’adaptent pas, sont rejetés, éliminés et même recyclés par ces terribles buildings. Je me suis interrogée sur la crédibilité de cette évolution de la société. La natalité exacerbée comme critère de réussite sociale ? Le sexe comme vecteur de la non-frustration ? La liberté sexuelle lorsqu’elle est incitée, voir imposée, n’en est plus une ! Ce qui est marrant, c’est de voir que ce sont quand même les hommes qui partent en « promenade nocturne » et visitent le domicile et le lit de leur choix. Je me suis posée des questions devant les chemins empruntés par l’humanité dans cette dystopie, ce qui en fait un livre intéressant. Les monades urbaines est un roman de science-fiction publié en 1971. Il est futuriste et prend place en 2381 où une grande partie de la population terrestre vit dans des tours immenses de 1000 étages sans plus jamais sortir de ces structures et mettre le nez dehors. Le livre est composé de 7 chapitres indépendants qui forment un tout cohérent. A chacun d’eux, on fait la connaissance d’un personnage et on découvre peu à peu la vie telle qu’elle est organisée dans ces monades. Une vie sans défaut, où chacun est à sa place, ne ressent plus jamais aucune frustration et est épanoui ! Oui ? Enfin pas tout à fait… Au fur et à mesure de la lecture, on découvre une société hyper-hiérarchisée où les travailleurs manuels ont pour voisins des travailleurs manuels et où les cadres ont pour voisins des personnes qui exercent la même profession. Plus on est puissant, plus on vit à un étage élevé et les anomos, ceux qui ne s’adaptent pas, sont rejetés, éliminés et même recyclés par ces terribles buildings. Je me suis interrogée sur la crédibilité de cette évolution de la société. La natalité exacerbée comme critère de réussite sociale ? Le sexe comme vecteur...
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