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L'Homme stochastique
René Lathière (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 16/05/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

L'Homme stochastique

René Lathière (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 16/05/2019
« Une grande fresque apocalyptique où le héros voit l’avenir du monde et imagine toutes les formes possibles de sa propre mort : un souffle inoubliable, et quelques-unes des plus belles pages de la SF contemporaine. » Bernard Blanc, Fiction.

Prévoir l’avenir. Un vieux rêve de l’humanité. Irréalisable scientifiquement ? À voir… En cette fin du XXe siècle, la science, précisément, a fait de si étonnants progrès que la stochastique...

Prévoir l’avenir. Un vieux rêve de l’humanité. Irréalisable scientifiquement ? À voir… En cette fin du XXe siècle, la science, précisément, a fait de si étonnants progrès que la stochastique – l’art de conjecturer – a atteint un extraordinaire degré de sûreté. Et Lew Nichols s’est révélé d’une telle maîtrise...

Prévoir l’avenir. Un vieux rêve de l’humanité. Irréalisable scientifiquement ? À voir… En cette fin du XXe siècle, la science, précisément, a fait de si étonnants progrès que la stochastique – l’art de conjecturer – a atteint un extraordinaire degré de sûreté. Et Lew Nichols s’est révélé d’une telle maîtrise en matière de prévisions qu’il est devenu le très influent conseiller de Paul Quinn, qui sera sans doute président des États-Unis en 2004. Mais voici que surgit de l’ombre Carjaval, l’homme qui sait tout de l’avenir, même l’heure – proche – de sa mort. Il propose à Nichols de lui transmettre son savoir. Pour Nichols, ce serait la toute-puissance, et pourtant il hésite. Face à un futur sans alternative, sans libre arbitre, il est saisi de vertige et de terreur.
Robert Silverberg, qui a reçu en 2004 le titre de Grand Maître de la science-fiction pour l’ensemble de son oeuvre, a écrit ici un étrange roman, paru en 1975, où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent à un ballet redoutable avec l’amour, le pouvoir et la mort.

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EAN : 9782221189306
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 1 x 182 mm
EAN : 9782221189306
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 1 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • moravia 14/02/2019
    Tout le monde a rêvé de connaitre l'avenir. Ce serait bien pratique pour jouer en bourse ou au loto. Bien pratique quand on sait à l'avance le nom du futur chef de l'État pour faire de la politique. C'est ainsi que Lew Nichols utilise son art de conjecturer pour mener Paul Quinn aux plus hautes responsabilités du pays. Mais son savoir n'est pas complet. Sa rencontre avec Carjaval, l'homme stochastique, celui qui sait tout, celui qui VOIT, va le conduire encore plus loin. Connaître les circonstances et la date exacte de sa mort, sans n'y pouvoir rien changer est-ce vivable ? Avec ce dilemme Robert Silverberg a réalisé encore une fois un passionnant roman aux accents philosophiques. Seule la conclusion, qui me semble précipitée, m'a empêché de mettre cinq étoiles.
  • Crazynath 06/12/2018
    L’homme stochastique est certainement l’œuvre de Robert Silverberg où j’ai eu le plus de peine à « rentrer dedans ». Si je n’avais lu la très belle critique de BazaR, je n’aurais peut-être pas persévéré et heureusement que si ! Alors, personnellement, j’ai trouvé le début très poussif et je n’en pouvais plus des explications au sujet de ce qu’était la stochastique. Plus je comprenais ce que c’était et moins je trouvais d’attrait au sujet….Enfin, au début… Bon, à partir du moment où le personnage principal Lew Nichols, brillant statisticien au service d’un ambitieux homme politique ( j’ai nommé Paul Quinn) , rencontre Carjaval, je reconnais que j’ai enfin eu le déclic….une fois mon intérêt réveillé , la lecture de ce livre a été un vrai moment de plaisir . J’ai beaucoup aimé l’histoire et l’évolution de Lew Nichols, homme chargé de certitudes qui va complètement changer au fur et à mesure de l’avancée du récit. Carjaval, qui plus que le personnage central (c’est Lew Nichols qui nous raconte son histoire ), est cependant le véritable personnage clef qui m’a beaucoup émue. Pouvant voir l’avenir (et même le sien ), son coté fataliste et résigné m’a touchée. Et que dire de la description d’un New-York bien diffèrent de ce que l’on connait. N’oublions pas que ce roman a été écrit dans les années soixante-dix.( 1975 il me semble pour être plus précise ). Je rajouterais que la description des moeurs de cette période m’a bien fait sourire. Ce n’est pas mon Silverberg préféré é pour le moment, mais cet écrivain est tellement prolifique que je n’ai surement pas fini de changer d’avis à ce sujet… Un roman un peu hors normes, qui mérite vraiment le détour, et qui mériterait peut être de ma part une relecture dans quelques temps pour apprécier pleinement son contenu. Challenge Robert Silverberg L’homme stochastique est certainement l’œuvre de Robert Silverberg où j’ai eu le plus de peine à « rentrer dedans ». Si je n’avais lu la très belle critique de BazaR, je n’aurais peut-être pas persévéré et heureusement que si ! Alors, personnellement, j’ai trouvé le début très poussif et je n’en pouvais plus des explications au sujet de ce qu’était la stochastique. Plus je comprenais ce que c’était et moins je trouvais d’attrait au sujet….Enfin, au début… Bon, à partir du moment où le personnage principal Lew Nichols, brillant statisticien au service d’un ambitieux homme politique ( j’ai nommé Paul Quinn) , rencontre Carjaval, je reconnais que j’ai enfin eu le déclic….une fois mon intérêt réveillé , la lecture de ce livre a été un vrai moment de plaisir . J’ai beaucoup aimé l’histoire et l’évolution de Lew Nichols, homme chargé de certitudes qui va complètement changer au fur et à mesure de l’avancée du récit. Carjaval, qui plus que le personnage central (c’est Lew Nichols qui nous raconte son histoire ), est cependant le véritable personnage clef qui m’a beaucoup émue. Pouvant voir l’avenir (et même le sien ), son coté fataliste et résigné m’a touchée. Et que dire de la...
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  • P_Halvick 27/08/2014
    Excellent, dans la droite ligne de "l'Oreille interne"
  • dimitri 20/05/2012
    Lew Nichols est un stochasticien. Il met en oeuvre des méthodes statistiques pour prévoir les tendances à venir, et conseiller entreprises et hommes politiques. Il est remarqué et embauché par Paul Quinn sur la route de la conquête du poste de maire de New York, qui n'est pour lui que la première étape vers la présidence des Etats Unis. Lew Nichols, au sein d'une équipe de campagne (permanente) va se consacrer à la réussite de ce patron qu'il admire. C'est dans ce cadre qu'il rencontre un curieux personnage qui lui n'a besoin d'aucun outil pour "voir" l'avenir. Silverberg développe ici comme dans "l'oreille interne" le thème du "don". Le don est-il une bénédiction ou une calamité ? Quels en sont les limites ? Qu'en feront des personnalités différentes ? Ce qui n'est sans-doute pas un hasard pour cet auteur extrêmement "doué" et prolixe dans des genres très variés. Mais au-delà de ce thème fétiche, est esquissée une réflexion sur la notion de destinée qui fait penser à l'éternel retour et l'amor fati Nietzschéens. Des thèmes de qualité servis par une plume déliée, une imagination jamais en défaut, ce petit goût des années soixantes et des personnages qui ont une réelle épaisseur psychologique (ce qui n'est pas toujours le cas en SF) : puisqu'on vous dit que c'est l'un des auteurs les plus doués de sa génération. Lew Nichols est un stochasticien. Il met en oeuvre des méthodes statistiques pour prévoir les tendances à venir, et conseiller entreprises et hommes politiques. Il est remarqué et embauché par Paul Quinn sur la route de la conquête du poste de maire de New York, qui n'est pour lui que la première étape vers la présidence des Etats Unis. Lew Nichols, au sein d'une équipe de campagne (permanente) va se consacrer à la réussite de ce patron qu'il admire. C'est dans ce cadre qu'il rencontre un curieux personnage qui lui n'a besoin d'aucun outil pour "voir" l'avenir. Silverberg développe ici comme dans "l'oreille interne" le thème du "don". Le don est-il une bénédiction ou une calamité ? Quels en sont les limites ? Qu'en feront des personnalités différentes ? Ce qui n'est sans-doute pas un hasard pour cet auteur extrêmement "doué" et prolixe dans des genres très variés. Mais au-delà de ce thème fétiche, est esquissée une réflexion sur la notion de destinée qui fait penser à l'éternel retour et l'amor fati Nietzschéens. Des thèmes de qualité servis par une plume déliée, une imagination jamais en défaut, ce petit goût des années soixantes et des personnages qui ont une réelle épaisseur psychologique (ce qui...
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