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Monsieur Proust - Le Témoignage bouleversant de la confidente de Marcel Proust
Georges Belmont (avec la collaboration de)
Collection : Arion
Date de parution : 01/09/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Monsieur Proust - Le Témoignage bouleversant de la confidente de Marcel Proust

Georges Belmont (avec la collaboration de)
Collection : Arion
Date de parution : 01/09/2022

Ce livre capital apporte l’image, sortant de la plus fidèle des mémoires, d’un Marcel Proust unique de vérité.
Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant...

Ce livre capital apporte l’image, sortant de la plus fidèle des mémoires, d’un Marcel Proust unique de vérité.
Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant les huit dernières années de son existence, durant lesquelles il acheva l’écriture de son chef-d’oeuvre - elle constitue d’ailleurs une...

Ce livre capital apporte l’image, sortant de la plus fidèle des mémoires, d’un Marcel Proust unique de vérité.
Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant les huit dernières années de son existence, durant lesquelles il acheva l’écriture de son chef-d’oeuvre - elle constitue d’ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour après jour, elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle refusa longtemps de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-vingt-deux ans, elle décida de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait : « Ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux. »

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EAN : 9782221264331
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 464
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782221264331
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 464
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • papillon_livres30 23/11/2022
    Dans ce témoignage recueilli et émouvant, Céleste Albaret nous livre un portrait "intime" de Marcel Proust: on apprend des choses intéressantes sur sa maladie, sur sa solitude, sur sa façon de vivre, sur ses goûts, sur ses envies... On en apprend davantage également sur la vie de Céleste Albaret, qui fut la "gouvernante" et la "confidente" de Marcel Proust pendant les dernières années de la vie de celui-ci. Une lecture instructive, agréable, plaisante.
  • Pris 16/10/2022
    En 1973, Céleste Albaret a 82 ans. Pour la première fois, elle confie ses souvenirs à Georges Belmont. Elle avait toujours refusé les interviews, l'oeuvre de Proust se suffisant à elle-même pensait-elle. Mais une fois partie, qui d'autre resterait pour contredire tout ce qui a pu être écrit de faux sur cet homme qu'elle a énormément admiré et aimé - en tout bien tout honneur- ? "Mais aujourd'hui, avant de quitter à mon tour ce monde, l'idée qu'il puisse subsister un doute et un mensonge sur tout ce que j'ai vu et qui est la vérité, m'est devenue si intolérable que je voudrais qu'il soit dit, une fois pour toutes que les pages qui vont suivre, notamment, sont l'exacte véracité de ma mémoire, et que j'ai suffisamment réexaminé, contrôlé et revérifié les faits dans mon souvenir pour avoir la certitude de ma fidélité absolue à la réalité de ce qui fut. C'est un testament que j'écris ici, non pas un témoignage." Rien ne prédestinait cette fille de meunier de Lozère à devenir la personne la plus proche de Marcel Proust pour ses huit dernières années, au moment où il a écrit le plus gros de son Oeuvre. Malgré tout ce qui... En 1973, Céleste Albaret a 82 ans. Pour la première fois, elle confie ses souvenirs à Georges Belmont. Elle avait toujours refusé les interviews, l'oeuvre de Proust se suffisant à elle-même pensait-elle. Mais une fois partie, qui d'autre resterait pour contredire tout ce qui a pu être écrit de faux sur cet homme qu'elle a énormément admiré et aimé - en tout bien tout honneur- ? "Mais aujourd'hui, avant de quitter à mon tour ce monde, l'idée qu'il puisse subsister un doute et un mensonge sur tout ce que j'ai vu et qui est la vérité, m'est devenue si intolérable que je voudrais qu'il soit dit, une fois pour toutes que les pages qui vont suivre, notamment, sont l'exacte véracité de ma mémoire, et que j'ai suffisamment réexaminé, contrôlé et revérifié les faits dans mon souvenir pour avoir la certitude de ma fidélité absolue à la réalité de ce qui fut. C'est un testament que j'écris ici, non pas un témoignage." Rien ne prédestinait cette fille de meunier de Lozère à devenir la personne la plus proche de Marcel Proust pour ses huit dernières années, au moment où il a écrit le plus gros de son Oeuvre. Malgré tout ce qui les séparait, une complicité et une alchimie se sont mises en place, sans qu'aucun ne déroge à la sienne. Peu à peu, Céleste est devenue les jambes de Marcel, qui quittait rarement son lit, puis son ombre. Ce dévouement extraordinaire est difficile à concevoir de nos jours: comment une jeune femme, mariée depuis peu, en vient à vivre la nuit, à dormir peu, pour servir un malade qui ne vivait que de café au lait? Céleste ne l'explique pas. Elle le considérait comme un grand seigneur dont l'humanité l'avait profondément séduite. Même son époux qui était taxi à Paris jusqu'à la mort de l'écrivain a changé de métier lorsqu'elle est survenue: Proust était celui qui l'aidait à supporter ses autres clients. Ce témoignage nous raconte donc un homme avant de nous parler de l'écrivain: ce n'est pas avec du côté de chez Swann que Marcel Proust se faisait aimer des "petites gens". Bien sûr, j'ai été ravie de voir les personnes qui ont inspiré les personnages-clés de la Recherche du point de vue de Céleste Albaret. Mais j'ai surtout été frappée de constater à quel point la poursuite de son Oeuvre a complètement modelé l'écrivain et les relations qu'il avait avec les autres : le jeune dandy dont on a l'image -et qui fait que Gide a rejeté son manuscrit sans même le lire- était déjà en train d'enquêter sur un monde dont il pressentait la fin. Son père, le professeur Adrien Proust, lui reprochait ses mondanités, ne comprenant pas cette frivolité. Pourtant, le récit de ses huit dernières années montre à quel point "le petit Marcel" était un homme acharné au travail. Jusqu'à en mourir. Un livre à lire pour tous les amoureux de Proust.
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  • Nouch971 07/05/2022
    Il convient d'adresser un double hommage à Céleste Albaret de nous faire revivre ces moments de la vie quotidienne de Proust ainsi qu'à son coauteur Georges Belmont qui restitue si merveilleusement la tonalité de la fidèle gouvernante (7 heures d'entretiens sont disponibles sur YouTube) et l'atmosphère qui régnait dans les appartements qu'habita Proust. Devant la richesse de ce témoignage, qui est celui d'une jeune femme entièrement dévouée à son maître, on ne fera pas les reproches d'y repérer des inexactitudes et des omissions ; laissons cette mesquinerie aux biographes vétilleux qui exhibèrent tant de suffisance et de mépris à égard de Céleste en 1973 lors de l'émission de Bernard Pivot consacrée à la présentation du récit qu'elle fit de Monsieur Proust. Pour l'écrivain Proust, seul ce qui était écrit était la réalité. Les critiques et rectifications émises oublient qu'il avait cette faculté de faire passer le monde par lui-même et de le donner à voir aux autres. A la recherche du temps perdu est un roman de celui qui, à la fin de son propos, devient un écrivain dévoré par son oeuvre et ses personnages passés à la postérité. Céleste Albaret nous fait pénétrer dans l'existence même de Proust animée par son extraordinaire... Il convient d'adresser un double hommage à Céleste Albaret de nous faire revivre ces moments de la vie quotidienne de Proust ainsi qu'à son coauteur Georges Belmont qui restitue si merveilleusement la tonalité de la fidèle gouvernante (7 heures d'entretiens sont disponibles sur YouTube) et l'atmosphère qui régnait dans les appartements qu'habita Proust. Devant la richesse de ce témoignage, qui est celui d'une jeune femme entièrement dévouée à son maître, on ne fera pas les reproches d'y repérer des inexactitudes et des omissions ; laissons cette mesquinerie aux biographes vétilleux qui exhibèrent tant de suffisance et de mépris à égard de Céleste en 1973 lors de l'émission de Bernard Pivot consacrée à la présentation du récit qu'elle fit de Monsieur Proust. Pour l'écrivain Proust, seul ce qui était écrit était la réalité. Les critiques et rectifications émises oublient qu'il avait cette faculté de faire passer le monde par lui-même et de le donner à voir aux autres. A la recherche du temps perdu est un roman de celui qui, à la fin de son propos, devient un écrivain dévoré par son oeuvre et ses personnages passés à la postérité. Céleste Albaret nous fait pénétrer dans l'existence même de Proust animée par son extraordinaire et totale vocation à la littérature. Elle restitue dans des mots simples le fonctionnement de son esprit, la puissance de sa volonté, la complexité de sa psychologie qui nous rendent familiers ses héros. De même qu'on devient Proust quand on lit à l'ombre des jeunes filles en fleurs, on peut accepter l'idée qu'on pénètre la psyché de Proust, quand on lit la transcription des souvenirs de Céleste car elle nous parle en lieu et place de nul autre pareil. Elle nous ouvre les portes du monde de Proust, on participe à la mise en oeuvre du roman, on partage le sentiment de l'écriture Et de cela nous devons remercier Céleste Albaret infiniment.
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  • Agathocle 09/01/2022
    Très intéressant. Au final, cet être exceptionnel a sublimé la vie de Céleste. c’est le lot des grands hommes et ici d’un esprit supérieur. On peut également saluer la mémoire de cette femme et l’écriture de ce journaliste, très fluide. Agréable, élégante et humble par rapport à son modèle.
  • PatriceG 17/12/2021
    Quel beau texte sur l'intimité révélée et quel témoignage bouleversant que porte Céleste Albaret sur le grand écrivain dont l'état de santé fragile imposait une vie recluse jusqu'à l'alitement. Je ne voudrais pas faire injure à madame Albaret, mais je vois là une écriture à quatre mains grâce au concours de Georges Belmont dans l'affaire. Si c'est pour nous produire l'enchantement heureux des Lettres de mon moulin, je n'y vois personnellement aucun inconvénient, bien au contraire même si je reste en général dubitatif sur ce genre d'exercice. C'est une merveille à lire, je le proclame avec insistance. Cette dame d'exception veilla pendant huit années sur Marcel Proust, attachée à son service en tant que gouvernante, mais pas que, elle fut aussi sa complice : elle devançait ses désirs, l'aidant bien entendu dans son travail littéraire qui fut aussi d'exception puisqu'il ne produisait là pas moins que son chef d'oeuvre ; elle sentait ses jours sans, ses jours enflammés, inspirés à travers les feuilles, les ajouts nombreux, les cahiers que lui remettait l'écrivain. Céleste avait donc la primeur de ses grands textes qui entrèrent dans la postérité ; elle était d'une loyauté infaillible. cela transpire presque à chaque page de son ouvrage.... Quel beau texte sur l'intimité révélée et quel témoignage bouleversant que porte Céleste Albaret sur le grand écrivain dont l'état de santé fragile imposait une vie recluse jusqu'à l'alitement. Je ne voudrais pas faire injure à madame Albaret, mais je vois là une écriture à quatre mains grâce au concours de Georges Belmont dans l'affaire. Si c'est pour nous produire l'enchantement heureux des Lettres de mon moulin, je n'y vois personnellement aucun inconvénient, bien au contraire même si je reste en général dubitatif sur ce genre d'exercice. C'est une merveille à lire, je le proclame avec insistance. Cette dame d'exception veilla pendant huit années sur Marcel Proust, attachée à son service en tant que gouvernante, mais pas que, elle fut aussi sa complice : elle devançait ses désirs, l'aidant bien entendu dans son travail littéraire qui fut aussi d'exception puisqu'il ne produisait là pas moins que son chef d'oeuvre ; elle sentait ses jours sans, ses jours enflammés, inspirés à travers les feuilles, les ajouts nombreux, les cahiers que lui remettait l'écrivain. Céleste avait donc la primeur de ses grands textes qui entrèrent dans la postérité ; elle était d'une loyauté infaillible. cela transpire presque à chaque page de son ouvrage. Peut-être que Georges Belmont a jugé bon de souligner en forçant un peu le trait ce trait de caractère de la brave dame. Soyons clairs, Céleste et Marcel étaient devenus tout bonnement inséparables .. Marcel Proust usa de cette sérénité ambiante, ils étaient habitués l'un à l'autre, mais en qualité, car ils s'apprenaient l'un, l'autre, s'appréciaient avec raffinement. Le quotidien se jouait là avec enchantement, malgré les affres de la vie. Les qualités humaines de Proust permettaient cela. Céleste campait son rôle avec une fierté assurée aux côtés du génie proustien, elle en était le dépositaire. Elle avait le sentiment que de grandes pages d(histoire s'écrivaient là à eux deux, et s'était gardée d'en faire état jusqu'à un âge avancé, bien après la mort de Proust, parce qu'elle était pleine d'humilité, à l'ombre du maître. C'est elle qui, par un jour triste, sombre, ferma les yeux pour toujours de l'homme qui incarnait à merveille génie français. La conscience de Céleste Albaret d'avoir vécu là des moments exceptionnels la poussère finalement à divulguer ce qu'elle devait mijoter depuis des lustres. C'est une lumière filtrée qu'elle nous rapporte par l'aspect clos que fut leur relation mais aussi par le temps qui passe si cher à l'écrivain.. En regard de ces huit années secrètes, confinées, enfin éventées, des temps décisifs s'étaient joués là dans la vie littéraire de Proust, pas moins, grâce aussi à la présence
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