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Nos cheveux blanchiront avec nos yeux
Collection : Domaine Français
Date de parution : 16/08/2012
Éditeurs :
10/18

Nos cheveux blanchiront avec nos yeux

Collection : Domaine Français
Date de parution : 16/08/2012

Le voyage géographique et intime d’un jeune homme qui devient père. Walther quitte la femme qu’il aime pour aller vagabonder du nord au sud, des Flandres laiteuses jusqu’à l’Espagne éclatante....

Le voyage géographique et intime d’un jeune homme qui devient père. Walther quitte la femme qu’il aime pour aller vagabonder du nord au sud, des Flandres laiteuses jusqu’à l’Espagne éclatante. Un voyage qui finira par le ramener, presque par hasard à l’essentiel, vers celle qui a su le laisser partir...

Le voyage géographique et intime d’un jeune homme qui devient père. Walther quitte la femme qu’il aime pour aller vagabonder du nord au sud, des Flandres laiteuses jusqu’à l’Espagne éclatante. Un voyage qui finira par le ramener, presque par hasard à l’essentiel, vers celle qui a su le laisser partir et attendre leur enfant... 

Composé d’instantanés d’une grande délicatesse, ce roman est conçu en deux parties : les jours d’errance puis la vie à demeure, les lointains dépaysants et l’art des petits riens.

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EAN : 9782264058966
Code sériel : 4586
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264058966
Code sériel : 4586
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tamara29 20/01/2024
    Walther ‘’a besoin de partir’’, de s’éloigner un peu de sa vie, de son foyer avec sa femme et son futur bébé. Prendre la route et paradoxalement se poser. Muni d’un sac à dos, il va de pays en pays, des Flandres à l’Espagne. Dans cette première partie « Le dehors du dedans… », il évoque les endroits qu’il parcourt et découvre, les paysages, les visages, les rencontres mais aussi ses humeurs, ses états d’âme. Sa vision, ses descriptions de son voyage sont parfois quelque peu pluvieuses et grises. Sûrement n’est-ce pas facile de voyager léger. Presque tout le ramène à une sorte de tristesse, de mélancolie. Il évoque ces tranches de vie, les anecdotes de sa journée, ces petits gestes du quotidien, ces échanges, ces petits riens. Walther est dans cette phase où justement il remarque tout et rien. C’est tout à la fois un voyage où il observe les plus infimes petites choses qui l’entourent et un voyage intérieur. Chaque paragraphe est une observation sur les choses ou lui-même, une réflexion, une pensée douce, délicate, parfois triste. Des paragraphes comme autant de poèmes… Dans ce premier roman, Thomas Vinau nous offre une poésie du quotidien dans laquelle on s’immerge. Peu à peu, on récolte un peu de lui, un peu de nous, de nos espoirs déçus, de nos peurs incontrôlables, de tous ces petits riens du quotidien qui font notre vie. Et c’est en observant chacun de ces petits moments qu’il nous les sublime. Et les rend importants parce qu’il nous fait en prendre conscience… Et dans ses rencontres, il y a aussi Pic, le petit oiseau qu’il recueille et sauve et qui va faire partie de son voyage, et même créer le lien avec les autres. Et peut-être le rassurer pour son retour dans sa famille. Dans la 2ème partie du roman « Le dedans du dehors… », justement, il n’est plus seul. Il est retourné auprès de sa femme et son jeune enfant. Une femme qu’il aime et dont il a l’impression de ne pas être assez bien pour la mériter, une peur ténue qu’un jour elle va s’en rendre compte, que la peau va craqueler jusqu’à lui montrer ce qu’il est vraiment, ce jeune homme effrayé par les responsabilités, mal assuré, mais amoureux aussi. Et c’est un autre quotidien qu’il raconte, fait d’appréhension et d’émotions. Après « Ici ça va » découvert il y a une dizaine d’années, j’ai pris autant de plaisir "Nos cheveux blanchiront avec nos yeux". Un roman très proche d’une poésie mélancolique. Une ode au quotidien. Tels des haïkus, une ribambelle d’émotions ressenties au fil des petites histoires, une suite d’images captées, narrées, noircies peut-être dans un petit carnet de voyage qu’il rangerait dans une poche ; un journal intime où l’on note, jusqu’au plus insignifiant, mais qui finit par prendre sens. Telles des photos prises à l’aide d’un vieil appareil photo, comme ça, sur le vif, sans trop être sûr du résultat. Instantanés du quotidien, de l’intime qui nous racontent quelque chose. Même imperceptibles. Et tout imperceptiblement, ils éveillent tous nos sens. A chaque paragraphe, une phrase nous touche, une émotion nous étreint, nous enveloppe, jusqu’à faire écho à notre propre vécu et à nous-mêmes. Une petite phrase, presque musicale, qu’on voudrait garder même si elle enferme beaucoup de solitude et de tristesse. Ou beaucoup de beauté lumineuse. On se surprend peut-être aussi à regarder autour de nous, à se montrer plus curieux, à vouloir capter ces instants anodins, écrire sur un carnet ces micro-évènements, raconter ces gestes parfois routiniers dont on ne prend plus le temps de prêter attention. Une araignée tissant sa toile avec patience et ténacité. La neige sur la jardinière du balcon qui camoufle les quelques jonquilles. Ce vieil homme qui traine sa vieillesse, le bruit de sa canne qui claque contre le trottoir, un regard, un léger sourire… Walther ‘’a besoin de partir’’, de s’éloigner un peu de sa vie, de son foyer avec sa femme et son futur bébé. Prendre la route et paradoxalement se poser. Muni d’un sac à dos, il va de pays en pays, des Flandres à l’Espagne. Dans cette première partie « Le dehors du dedans… », il évoque les endroits qu’il parcourt et découvre, les paysages, les visages, les rencontres mais aussi ses humeurs, ses états d’âme. Sa vision, ses descriptions de son voyage sont parfois quelque peu pluvieuses et grises. Sûrement n’est-ce pas facile de voyager léger. Presque tout le ramène à une sorte de tristesse, de mélancolie. Il évoque ces tranches de vie, les anecdotes de sa journée, ces petits gestes du quotidien, ces échanges, ces petits riens. Walther est dans cette phase où justement il remarque tout et rien. C’est tout à la fois un voyage où il observe les plus infimes petites choses qui l’entourent et un voyage intérieur. Chaque paragraphe est une observation sur les choses ou lui-même, une réflexion, une pensée douce, délicate, parfois triste. Des paragraphes comme autant de poèmes… Dans ce premier roman, Thomas Vinau nous offre une poésie du quotidien dans laquelle...
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  • fertiti65 13/08/2023
    Lisant, quelques bribes de cette prose poétique, j'appréciais le type d'écriture de cet auteur mais restais un peu hermétique. Et puis, je m'y suis mise. Ce roman, qui n'en est pas un, c'est plutôt une suite d'instantanés. le livre se partage en deux temps. La première partie "Le dehors du dedans" où Walther quitte la femme qu'il aime pour vagabonder à travers l'Europe, des Flandres à l'Espagne. Une sorte de fuite, avant l'arrivée de l'enfant. La seconde partie s'intitule "Le dedans du dehors" où Walther revient auprès de son épouse et s'occupe de l'arrivée du petit et du bon confort de sa douce. Cette seconde lecture m'a permis de mieux apprécier ce récit poétique, mais j'ai pris moins de plaisir de lecture que dans son livre "Ici ça va" et "Bleu de travail". Une lecture agréable mais sans plus.
  • zabeth55 11/06/2023
    Alors que sa femme attend leur enfant, Walther part sillonner les routes du nord au sud, en train, en stop, à pied..... Voilà la première partie ; « Le dehors du dedans » De courtes impressions, des sensations, des rencontres...... retour à la maison où le bébé est né. Voilà la seconde partie : « Le dedans du dehors » Réflexions sur la vie, sur la nature, sur l'amour, sur la vie.... C'est à priori le premier livre de Thomas Vinau, et il augure de la suite de son œuvre. Sensibilité, délicatesse, poésie, respect..... tout un univers à découvrir. C'est le sixième que le lis, et toujours le même enchantement, la même admiration pour cet esprit si particulier et si sincère. Le style est toujours admirable. Presque chaque phrase est empreinte de poésie. Ce livre est un journal intime offert au lecteur Encore un bonheur de lecture.
  • raime 31/01/2022
    L'approche de la naissance d'un enfant, la paternité, en affole plus d'un. Dans ce livre, c'est Walther qui se retrouve le cerveau en vrac, lui qui était déjà d'un tempérament mélancolique, et qui va fuir devant la situation ("L'idée de partir était comme un petit feu de bois placé au centre de son cerveau. Au bout de quelque temps, il compris que les flammes ne s'éteindraient pas d'elles-mêmes"). Dans la première, "Le dehors du dedans" on suit les pérégrinations de Walther qui fuit à travers l'Europe pour "essayer des choses" tel qui l'annonce à sa compagne Sally. Sans transition, s'ouvre la deuxième partie "Le dedans du dehors", constituée d'instantanés de la vie d'un narrateur que j'ai supposé être le fameux Walther de la première partie... Pratiquement cloitré chez lui, toujours aussi mélancolique voire dépressif. Il faut dire qu'écouter des disque de chanteurs assassinés ou qui se sont suicidés par temps gris et pluvieux ne doit pas aider. J'ai eu souvent envie de le secouer ce brave homme au long des courts chapitres, instantanés de sa vie nouvelle de père et qui a quand même la chance d'être entouré d'un patiente femme qui l'aime, d'un enfant qui vient de naître en bonne santé et d'un chien qui vient poser sa truffe sur sa cuisse. Tout un plaisir de retrouver une nouvelle fois l'écriture sensible et poétique de Thomas Vinau. L'approche de la naissance d'un enfant, la paternité, en affole plus d'un. Dans ce livre, c'est Walther qui se retrouve le cerveau en vrac, lui qui était déjà d'un tempérament mélancolique, et qui va fuir devant la situation ("L'idée de partir était comme un petit feu de bois placé au centre de son cerveau. Au bout de quelque temps, il compris que les flammes ne s'éteindraient pas d'elles-mêmes"). Dans la première, "Le dehors du dedans" on suit les pérégrinations de Walther qui fuit à travers l'Europe pour "essayer des choses" tel qui l'annonce à sa compagne Sally. Sans transition, s'ouvre la deuxième partie "Le dedans du dehors", constituée d'instantanés de la vie d'un narrateur que j'ai supposé être le fameux Walther de la première partie... Pratiquement cloitré chez lui, toujours aussi mélancolique voire dépressif. Il faut dire qu'écouter des disque de chanteurs assassinés ou qui se sont suicidés par temps gris et pluvieux ne doit pas aider. J'ai eu souvent envie de le secouer ce brave homme au long des courts chapitres, instantanés de sa vie nouvelle de père et qui a quand même la chance d'être entouré d'un patiente femme qui l'aime, d'un enfant qui vient de naître en bonne santé...
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  • BiblioJoy 17/07/2021
    Walther est un jeune homme qui quitte la femme qu’il aime, le temps d’une errance introspective, afin de la retrouver plus tard avec leur enfant à naître. « Quand on aime il faut partir » Blaise Cendrars - Ainsi débute le roman. Un voyage géographique et intime. Pour commencer, embarquement à bord d’un chalut destination l’archipel de Svalbard – Norvège. Un dépaysement à suivre. Un vagabondage deci delà. « J’écris des mots feuilles mortes. Des mots de rien sur le dos rouge du vent (…) Quelques lettres blanches. Le ciel souffle là-dessus (…) Il ne reste plus rien. Le rien, c’est ce qu’il reste lorsqu’on enlève le superflu. Solide. Blanc. Le rien dans la lumière. L’essentiel ». Thomas Vinau confie ses pensées dans ce roman personnel. « Finalement la liste est longue des superbes insignifiances qui me tiennent debout ». Confidences au goût de réconciliation avec son moi profond. Tenir le monde à distance pour se retrouver soi-même. Une quête intérieure sur le sens essentiel des choses de la vie. « Ces jours de rien qui passent sans faire de bruit. Ces heures comme des courants d’air dans la pièce entrouverte ». Instants présents – Bienveillance – Simplicité du quotidien – Ces petits riens, des petits gestes, mots délicats. « C’est à croire que tu m’aimes bien au-delà de moi ». * A découvrir, même si malgré l’idée séduisante d’une échappée aux allures poétiques, des romans lus de l’auteur c’est celui que j’ai le moins aimé après le sublime « Ici ça va » et « La part des nuages ». Peut-être suis-je trop restée sur la situation de départ pour apprécier pleinement l’aventure. * Walther est un jeune homme qui quitte la femme qu’il aime, le temps d’une errance introspective, afin de la retrouver plus tard avec leur enfant à naître. « Quand on aime il faut partir » Blaise Cendrars - Ainsi débute le roman. Un voyage géographique et intime. Pour commencer, embarquement à bord d’un chalut destination l’archipel de Svalbard – Norvège. Un dépaysement à suivre. Un vagabondage deci delà. « J’écris des mots feuilles mortes. Des mots de rien sur le dos rouge du vent (…) Quelques lettres blanches. Le ciel souffle là-dessus (…) Il ne reste plus rien. Le rien, c’est ce qu’il reste lorsqu’on enlève le superflu. Solide. Blanc. Le rien dans la lumière. L’essentiel ». Thomas Vinau confie ses pensées dans ce roman personnel. « Finalement la liste est longue des superbes insignifiances qui me tiennent debout ». Confidences au goût de réconciliation avec son moi profond. Tenir le monde à distance pour se retrouver soi-même. Une quête intérieure sur le sens essentiel des choses de la vie. « Ces jours de rien qui passent sans faire de bruit. Ces heures comme des courants d’air dans la pièce entrouverte ». Instants présents – Bienveillance – Simplicité du quotidien – Ces petits riens, des petits gestes, mots...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…