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Nouveauté
Papa courait les paris
Romaric Vinet-Kammerer (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
Éditeurs :
10/18
Nouveauté

Papa courait les paris

Romaric Vinet-Kammerer (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
« Dans un récit merveilleusement imagé, elle nous raconte à la fois son existence et la misère des Noirs américains pendant la Grande Dépression. Avec ce classique de la littérature américaine écrit en 1970 – enfin traduit en France –, l’autrice fait jeu égal avec Toni Morrison ou Maya Angelou ! » Biba
À l’été 1934, nulle part les effets de la Grande Dépression ne sont plus criants qu’à Harlem, où sont établies Francie, douze ans, et sa famille. Dans l’incapacité de trouver... À l’été 1934, nulle part les effets de la Grande Dépression ne sont plus criants qu’à Harlem, où sont établies Francie, douze ans, et sa famille. Dans l’incapacité de trouver un travail, le père s’adonne à une série de paris pour les infimes éclats d’espoir qu’ils promettent, mais jamais n’exaucent... À l’été 1934, nulle part les effets de la Grande Dépression ne sont plus criants qu’à Harlem, où sont établies Francie, douze ans, et sa famille. Dans l’incapacité de trouver un travail, le père s’adonne à une série de paris pour les infimes éclats d’espoir qu’ils promettent, mais jamais n’exaucent ; la mère rapièce les vêtements, court les ménages, essaie péniblement de joindre les deux bouts ; tandis que Junior, le frère aîné, est entraîné dans la vie dangereuse des gangs de rue. Francie, elle, est une grande rêveuse, qui sent néanmoins dans sa naïveté d’enfant qu’il y a des risques partout, surtout pour une fille noire à l’aube de son adolescence, qu’il s’agisse d’aller au cinéma ou de traverser son quartier. Harlem, source de tous les dangers, mais aussi lieu d’amour et de tendresse, refuge où s’expriment l’humour, la colère et la vitalité d’une communauté solidaire.
Aux côtés de l’œuvre de Maya Angelou et de Toni Morrison, Papa courait les paris s’est installé dès sa publication originale en 1970 comme un classique de la littérature américaine, en ce qu’il révèle de la condition noire à Harlem dans les années 1930. Doux-amer, caractérisé par un vif sens de l’observation, ce grand roman de Louise Meriwether, traduit ici pour la première fois en français, est un vibrant hommage à la résilience, à l’intégrité et à l’esprit de son inoubliable héroïne.
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EAN : 9782264084705
Code sériel : 05974
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264084705
Code sériel : 05974
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vendee 10/04/2024
    Louise Meriwether est une auteure afro américaine née en 1923. Son roman a été édité en 1970 et a connu un vif succès Papa courait après les paris explore la vie d'une jeune fille noire qui grandit a Harlem pendant la grande dépression L'auteure décrit les défis et les réalités de Francie, 12 ans, pour vivre dans ce milieu social , les difficultés auxquelles sont confrontés les communautés noires a cette époque à Harlem. Écriture évocatrice, personnages puissants et tellement bien décrits Un classique de la littérature américaine a lire de toute urgence
  • enogit 15/03/2024
    Un magnifique roman qui décrit la condition noire à Harlem pendant la Grande dépression. On y voit la misère bien sûr, la prostitution officielle et celle qui permet d’obtenir une miche de pain supplémentaire, les gangs, le mépris de l’aide sociale devant qui il faut ramper pour espérer des conserves immangeables. Mais on y voit aussi la fierté, l’entraide, les espoirs vains d’hommes qui ne veulent pas se laisser abattre.
  • Cannetille 16/01/2024
    Il aura fallu attendre les cent ans de la militante afro-américaine Louise Meriwether, pour que son premier et plus célèbre roman, paru en 1970, soit enfin traduit en français. S’inspirant de sa propre expérience, elle y raconte le quotidien dans le Harlem de 1934, à travers le regard de Francie, une adolescente noire de douze ans. Roman social autant qu’autofiction, ce livre connut un vif succès lors de sa parution et s’affirma bientôt comme un classique de la littérature noire américaine. Dans sa préface, James Baldwin soulignait sa principale originalité : faire relater la ségrégation par une jeune fille émergeant à peine de la naïveté de l’enfance. Curieusement, Toni Morrison employait concomitamment le même procédé, alors novateur, pour son premier et peu remarqué roman L’oeil le plus bleu. Cet inégal éclat de leurs premiers pas ne devait pas empêcher la seconde écrivain de faire la formidable carrière que l’on sait, et la première de sombrer dans l’oubli. La pauvreté et le racisme ayant chassé les Meriwether de leur sud rural pour les envoyer tenter leur chance dans le nord, Louise et ses quatre frères grandissent à Harlem pendant la Grande Dépression, entre un père gardien d’immeuble et une mère femme de ménage. Malgré les moyens modestes de la famille, Louise accède à l’enseignement supérieur, devient journaliste littéraire pour un journal noir, puis scénariste à Hollywood, avant d’enseigner l’écriture créative à l’université tout en s’impliquant dans divers mouvements militant pour la cause noire. Parmi ses essais, romans, et surtout ouvrages pour la jeunesse, c’est sa première parution, Papa courait les paris, qui fait sa notoriété. Cette peinture de la vie de plus en plus difficile au sein du ghetto noir de Harlem, alors que la crise des années trente réduit les hommes au chômage et leurs épouses à quémander une maigre aide sociale, puise largement dans ses souvenirs d’enfance. Entre deux petits boulots, le père de Francie est de plus en plus souvent sans ressources. Alors, il parie et joue les intermédiaires à la loterie des nombres, rejoignant la frange interlope des petits trafics en tout genre dont ses semblables se retrouvent à vivoter, sous le contrôle de la pègre et avec la complicité corrompue des autorités. Un gain sporadique, et ce sont quelques jours de bombance, trouées de joie dans un quotidien de plus en plus désespéré, de plus en plus dépendant d’allocations épongeant à peine l’ardoise honteuse grossie chaque mois chez les commerçants du quartier. Observant sa mère se débattre pour maintenir la famille à flot, pendant que son plus grand frère se mêle aux bandes de voyous qui traînent les rues et que le cadet, de plus en plus révolté par l’injustice et le racisme, se frotte aux émeutes qui secouent régulièrement un Harlem en proie aux violences policières, Francie passe du rire aux larmes avec l’insouciance de la jeunesse et, dans une narration d’un naturel confondant, tient la chronique des hauts et des bas de son entourage, peignant, avec une empathie toute de légèreté et de bonne humeur, un tableau plein de vie du quotidien, tissé de désespoir, de violence et de peur, des petites gens d’un quartier en plein naufrage. En superposant deux points de rupture – l’éveil d’une toute jeune fille au sortir de l’enfance, au moment où la société américaine sombre dans la Grande Dépression –, Louise Meriwether réussit à la fois une peinture sociologique d’un des moments les plus sombres de l’histoire des Etats-Unis et un roman d’apprentissage plein de fraîcheur, où la découverte de la peur face aux dangereuses et injustes réalités de la vie n’empêche en rien une formidable joie de vivre. Coup de coeur. Il aura fallu attendre les cent ans de la militante afro-américaine Louise Meriwether, pour que son premier et plus célèbre roman, paru en 1970, soit enfin traduit en français. S’inspirant de sa propre expérience, elle y raconte le quotidien dans le Harlem de 1934, à travers le regard de Francie, une adolescente noire de douze ans. Roman social autant qu’autofiction, ce livre connut un vif succès lors de sa parution et s’affirma bientôt comme un classique de la littérature noire américaine. Dans sa préface, James Baldwin soulignait sa principale originalité : faire relater la ségrégation par une jeune fille émergeant à peine de la naïveté de l’enfance. Curieusement, Toni Morrison employait concomitamment le même procédé, alors novateur, pour son premier et peu remarqué roman L’oeil le plus bleu. Cet inégal éclat de leurs premiers pas ne devait pas empêcher la seconde écrivain de faire la formidable carrière que l’on sait, et la première de sombrer dans l’oubli. La pauvreté et le racisme ayant chassé les Meriwether de leur sud rural pour les envoyer tenter leur chance dans le nord, Louise et ses quatre frères grandissent à Harlem pendant la Grande Dépression, entre un père gardien d’immeuble et une mère femme de...
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  • quandleslivresnousparlent 28/05/2023
    Louise Meriwether, romancière, essayiste et militante afro-américaine, a grandi à Harlem pendant la Grande Dépression. Elle s’est inspirée de ses souvenirs d’enfance pour écrire son roman « Papa courait les paris », un classique de la littérature afro-américaine, qui est sorti dans les années 70 et traduit pour la première fois en français. Son roman raconte le quotidien de Francie, 12 ans, héroïne touchante qui vit avec sa famille dans le quartier d’Harlem dans les années 30. Ses yeux d’adolescente décrivent leur vie dans un appartement insalubre, la précarité des habitants, la violence des rues, la difficulté de trouver un travail pour ses parents et voisins. Grandir quand on est une adolescente un peu rêveuse et surtout courageuse entre les bagarres de rue, la débrouillardise des parents, les violences policières, l’ardoise chez l’épicier dès le début de mois, les copines qui abandonnent l’école, l’exemple des grandes sœurs qui sont soient à la merci d’un mac, soient déjà à la tête d’une famille nombreuse sans emploi et argent. Réussir sa scolarité au milieu des cris et des chahutages de ses camarades de classe pour s’en sortir et avoir le droit à un futur différent. Rêver de s’échapper des rues d’Harlem, des rues de son enfance pour frôler les pavés d’un autre quartier et choisir une nouvelle vie. « Papa courait les paris » est un roman observateur et réaliste sur la vie à Harlem dans les années 30. Un livre à découvrir ! Louise Meriwether, romancière, essayiste et militante afro-américaine, a grandi à Harlem pendant la Grande Dépression. Elle s’est inspirée de ses souvenirs d’enfance pour écrire son roman « Papa courait les paris », un classique de la littérature afro-américaine, qui est sorti dans les années 70 et traduit pour la première fois en français. Son roman raconte le quotidien de Francie, 12 ans, héroïne touchante qui vit avec sa famille dans le quartier d’Harlem dans les années 30. Ses yeux d’adolescente décrivent leur vie dans un appartement insalubre, la précarité des habitants, la violence des rues, la difficulté de trouver un travail pour ses parents et voisins. Grandir quand on est une adolescente un peu rêveuse et surtout courageuse entre les bagarres de rue, la débrouillardise des parents, les violences policières, l’ardoise chez l’épicier dès le début de mois, les copines qui abandonnent l’école, l’exemple des grandes sœurs qui sont soient à la merci d’un mac, soient déjà à la tête d’une famille nombreuse sans emploi et argent. Réussir sa scolarité au milieu des cris et des chahutages de ses camarades de classe pour s’en sortir et avoir le droit à un futur différent. Rêver de s’échapper des rues d’Harlem, des...
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  • drichard 13/04/2023
    Ce roman écrit dans les années 70 nous raconte la vie quotidienne d’une famille noire pauvre vivant dans le quartier de Harlem des années 30 vue par les yeux d’une adolescente, Francie. Le père un peu macho, chômeur, multiplie les petits boulots, pianiste, concierge, et surtout collecteur des paris de la loterie des chiffres très en vogue dans la communauté noire pour un bookmaker du quartier, puis finalement abandonne sa famille. La mère, femme soumise, travaille toujours plus pour arriver à nourrir difficilement sa famille, tenir ses garçons tentés par la délinquance et les gangs et protéger sa fille pour laquelle elle espère un avenir meilleur que le sien. Ce récit doux amer est sans complaisance sur la dureté des rapports humains dans les famille et dans le quartier entre noirs, juifs et petits blancs où l’on s’exploite, se méprise, se frappe et même se tue à l’occasion. Mais il sait aussi faire vivre les bons moments, balade dans New York et sorties au cinéma avec sa copine, fêtes à la maison quand sort un bon numéro ou dans la rue quand un boxeur noir l’emporte sur un champion blanc. Le regard de Francie est déjà sans illusion sur la société et les rapports humains et elle a bien du mal à concilier les contrainte de sa scolarité peu attractive, ses 1ers émois sexuels surtout marqués par les tripotages salaces de certains commerçants et ados du quartiers, sa prise de conscience naissante de la question noire et ses rêveries d’une encore petite fille qui espère que le prince charmant l’emmènera sur son cheval loin de son quartier pourri. Un récit fort, prenant, parfois peut être un peu répétitif, mais qui résume bien, in fine, l’avenir très noire des jeunes de ce quartier dans quelques formules cruelles :  les garçons finiront à Sing Sing et les filles devront choisir entre être pute, travailler à la journée, ou avoir un bébé par an.Ce roman écrit dans les années 70 nous raconte la vie quotidienne d’une famille noire pauvre vivant dans le quartier de Harlem des années 30 vue par les yeux d’une adolescente, Francie. Le père un peu macho, chômeur, multiplie les petits boulots, pianiste, concierge, et surtout collecteur des paris de la loterie des chiffres très en vogue dans la communauté noire pour un bookmaker du quartier, puis finalement abandonne sa famille. La mère, femme soumise, travaille toujours plus pour arriver à nourrir difficilement sa famille, tenir ses garçons tentés par la délinquance et les gangs et protéger sa fille pour laquelle elle espère un avenir meilleur que le sien. Ce récit doux amer est sans complaisance sur la dureté des rapports humains dans les famille et dans le quartier entre noirs, juifs et petits blancs où l’on s’exploite, se méprise, se frappe et même se tue à l’occasion. Mais il sait aussi faire vivre les bons moments, balade dans New York et sorties au cinéma avec sa copine, fêtes à la maison quand sort un bon numéro ou dans la rue quand un boxeur noir l’emporte sur un champion blanc. Le regard de Francie est déjà sans illusion sur...
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