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Play boy
Collection : Domaine Français
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
10/18

Play boy

Collection : Domaine Français
Date de parution : 16/01/2020
L'autobiographie sans filtre de Constance Debré. Le play-boy, c’est elle, une femme qui met sa vie sur papier sans épargner personne.
« J’ai même pas osé mettre la langue la première fois que j’ai embrassé une fille. C’était après Laurent. Avant je savais mais c’était théorique. J’ai fait un effort pour la... « J’ai même pas osé mettre la langue la première fois que j’ai embrassé une fille. C’était après Laurent. Avant je savais mais c’était théorique. J’ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m’avait flattée comme un mec qu’elle soit mannequin. On progressait. J’avais... « J’ai même pas osé mettre la langue la première fois que j’ai embrassé une fille. C’était après Laurent. Avant je savais mais c’était théorique. J’ai fait un effort pour la deuxième. Je lui ai roulé une vraie pelle. Ça m’avait flattée comme un mec qu’elle soit mannequin. On progressait. J’avais toujours peur, mais moins. Sauf qu’à chaque fois on en était restées là. Ou plutôt elles en étaient restées là avec moi. Des hétéros qui se posaient vaguement la question et qui avaient calé. Des filles plus jeunes que moi, mais des filles comme moi. »
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EAN : 9782264073730
Code sériel : 5468
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 168
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264073730
Code sériel : 5468
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 168
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tiphrom 28/11/2023
    « Je suis riche et elle est pauvre. C’est pour ça que je vais gagner. C’est obligatoire. Les riches gagnent toujours. Et les pauvres crèvent toujours. Ce n’est pas ma faute. (…) Je suis riche sans un kopeck. Sans appart. Riche à dix euros par jour clopes comprises. Riche sans rien, mais si riche que je m’en fous d’être pauvre. Techniquement à la rue mais ontologiquement pétée de thunes. On n’a pas besoin d’argent quand on est riche. » Dans ce premier roman, autofiction au vitriol, Constance Debré envoie tout balader. Elle bazarde son mari, l’hétérosexualité, sa profession d’avocat, la plupart de ses possessions, sa relation à son fils, ce qu’il restait de celle à son père. Elle brûle le terrain car plus rien n’y pousse. Elle a coupé ses cheveux, changé ses fringues, multiplie les tatouages. Elle vomit sa bourgeoisie, méprise la société et se fout un peu de tout. Elle est pourtant à un tournant, change de vie comme de paradigme. Pourtant, elle est autant désabusée que consumée de nouvelles passions. Bloquée dans l’entre-deux, étreinte par une colère viscérale, éternelle et indomptable. Sur le fil de ce rasoir, elle hurle ce bref roman cathartique, anti-récit initiatique puisqu’il s’agit d’abord de démolir. Pour le reste, on verra. « À quatre ans j’étais homosexuelle. Je le savais très bien et mes parents aussi. Après c’est un peu passé. Aujourd’hui ça revient. C’est aussi simple que ça. » De la violence qu’elle extériorise, les haines et les blessures tout autant vives, nait une écriture unique, acérée, sans concession. Une langue qui crache à la gueule. Un sens de la formule comme un talent pour la narration la plus ramassée, solide et percutante. « Au début j’y passais des jours entiers dans son appart. Puis seulement les nuits. Je n’arrive plus à dormir maintenant. » Une véritable découverte. Elle remue, elle intrigue. Et mérite d’être lue et suivie. « Je suis riche et elle est pauvre. C’est pour ça que je vais gagner. C’est obligatoire. Les riches gagnent toujours. Et les pauvres crèvent toujours. Ce n’est pas ma faute. (…) Je suis riche sans un kopeck. Sans appart. Riche à dix euros par jour clopes comprises. Riche sans rien, mais si riche que je m’en fous d’être pauvre. Techniquement à la rue mais ontologiquement pétée de thunes. On n’a pas besoin d’argent quand on est riche. » Dans ce premier roman, autofiction au vitriol, Constance Debré envoie tout balader. Elle bazarde son mari, l’hétérosexualité, sa profession d’avocat, la plupart de ses possessions, sa relation à son fils, ce qu’il restait de celle à son père. Elle brûle le terrain car plus rien n’y pousse. Elle a coupé ses cheveux, changé ses fringues, multiplie les tatouages. Elle vomit sa bourgeoisie, méprise la société et se fout un peu de tout. Elle est pourtant à un tournant, change de vie comme de paradigme. Pourtant, elle est autant désabusée que consumée de nouvelles passions. Bloquée dans l’entre-deux, étreinte par une colère viscérale, éternelle et indomptable. Sur le fil de ce rasoir, elle hurle ce bref roman cathartique, anti-récit initiatique puisqu’il s’agit d’abord de démolir....
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  • Luciboulette 03/09/2023
    Livre particulier. Je pense qu'il n'y a pas à tergiverser on aime ou on aime pas Constance Debré. Moi je la découvre avec ce bouquin et je ne pense pas que j'en lirai d'autres ... Quoi que "Love me tender" m'intrigue... A voir. L'avantage c'est qu'il se lit vite mais c'est vrai que j'ai été un peu déroutée par certains de ses propos, son manque d'empathie et de bienveillance. On sent que la vie n'a pas été tendre avec elle et qu'elle en souffre. Ses propos sont très crus mais je dois avouer que son côté provocateur m'a assez plu aussi... Bref, je suis contente d'avoir essayé mais ça s'arrête là.
  • lula00 12/06/2022
    A ceux qui pensent que la littérature doit être des jolies phrases, avec des virgules, des points, des mots polis, passez votre chemin. Play Boy n'est pas un livre pour vous. C'est un livre sur le désir sexuel, dans ce qu'il a troublant quand il émane d'une poussée du corps et qu'il interroge l'auteure sur son identité sexuelle, ses choix de vie et son parcours. Qu'on soit issu d'un milieu bourgeois, qu'on puisse dire des choses qui ne soient pas dans la bien-pensance, je trouve cela intéressant. Je dirais même que c'est obscène la bien-pensance affichée car souvent elle masque des appétits féroces d'en découdre avec l'autre. J'apprends que Yann Moix avait dézingué ce livre... je dirais quelle référence... d'un point de vue sociétal quand on se souvient de ses propos sur les femmes et d'un point de vue littéraire. J'ai aimé qu'elle écrive avec ses mots, son rythme, ses sensations son urgence à vivre sa vie, n'en déplaise aux autres avec son désir sexuel androgyne. Je n'avais jamais rien lu de tel chez un homme ou chez une femme, qui en parlait, l'exprimait de cette façon.
  • cami_mondo 22/03/2022
    Après avoir lu, dévoré et adoré ces deux seconds romans, je découvre enfin là où tout a commencé. Constance Debré quitte son mari, fait son coming out et découvre la sexualité avec les femmes. Première étape de sa re-construction. Ce premier roman lui ressemble. Il est cru, dur et énervé. On a l’impression qu’elle fait des fuck à son mari, son métier d’avocat, sa famille, les femmes avec qui elle couche, la société et toutes les conventions qui nous régissent. Tout le monde y passe ! Même si ce n’est pas mon roman préféré, j’aime son style. J’aime les uppercuts qu’elle nous envoie, les retranchements dans lesquels elle nous pousse. J’aime qu’elle nous bouscule. Oui c’est cru, et alors ? Si vous n’avez lu que celui-ci sans adhérer, lisez Love me tender et Nom, que je trouve plus approfondis et plus percutants encore. Elle évolue et grandit en tant qu’écrivain. Sortez de votre zone de confort !
  • Ellana1978 22/09/2021
    Constance Debré a largué son ancienne vie, mari, boulot, appart, et découvert son attirance pour le femmes, toutes les transformations et les ruptures qui découlent de ses choix. Play Boy se concentre sur ses relations amoureuses et sexuelles naissantes, mais on retrouve aussi comme dans Love me tender, son rapport à sa famille, à son père, à sa mère, à son milieu, à la sexualité, à la vie, à ce qui compte, à ce qui ne compte pas. Accepter les pertes, les sentiments et le désir qui s'estompent, trouver ce qui nous fait tenir. Les phrases sont toujours aussi courtes, crues, quasi orales. Pas de faux-semblant, pas de recherche du beau. Du vrai, du juste, du brut. J'aurais dû lire Play boy avant Love me tender pour sentir la montée en puissance de l'autrice, car son dernier livre m'a semblé plus abouti. Mais celui-ci est tout aussi intéressant et même complémentaire 🖤
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