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Portrait de femme
Claude Bonnafont (traduit par)
Date de parution : 14/08/2019
Éditeurs :
10/18

Portrait de femme

Claude Bonnafont (traduit par)
Date de parution : 14/08/2019
Comment Isabel Archer, jeune femme romantique et éprise de liberté, tient les rennes de son destin... contre vents et marées.
Belle, libre, intelligente, Isabel n’en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d’aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et... Belle, libre, intelligente, Isabel n’en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d’aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel... Belle, libre, intelligente, Isabel n’en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d’aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d’Henry James.

Traduit de l'anglais
par Claude Bonnafont
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EAN : 9782264075475
Code sériel : 2795
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 696
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264075475
Code sériel : 2795
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 696
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cegeglyx 02/11/2023
    Merveilleux ouvrage sur la vie d'une femme américaine, Miss Isabel Archer, et ses pérégrinations à travers l'Europe. Ce livre est génial par bien des points, même si certains passages poinçonnent le coeur. La façon dont Isabel se fait entraîner par des sales types est particulièrement bien pensée de la part de l'auteur, puisque, loin des les critiquer, ce dernier les encense, en se plaçant du point de vue de la jeune fille, les enterrant sous des compliments qui paraissent bien peu mérités et éveillent notre méfiance. La fin répond magnifiquement au début avec l'apparition du fantôme promis au début. Je suis triste pour Ralph. Enfin, j'aimerais aborder un point qui me paraît un peu délicat : le mobile de Mme Merle ; je pense que j'aurais préféré penser que celle-ci n'en avait aucun à part la méchanceté, cela la rendait plus fascinante ; quand j'ai appris qu'elle en avait un, bien que celui-ci fut bon, je ne suis pas sûr que j'en ai été satisfait. le style d'Henry James est admirable. Enfin, je vois que beaucoup prétendent qu'il s'agit d'un ouvrage féministe. C'est bien plus que cela.
  • Buzzato 07/10/2023
    Ce classique de la littérature anglo-saxonne me laisse une impression mitigée. L'histoire est celle d'Isabelle Archer, jeune américaine peu fortunée mais en quête de liberté dans une société qui cadenasse les parcours féminins. Plus largement, nous parcourons sur ces 600 pages les relations entre 5 hommes et 5 femmes dont les histoires s'entrecroisent sur plusieurs années avec comme toile de fond principale le potentiel mariage de Mme Archer. Isabelle, jeune adulte orpheline, quitte les Etats-Unis pour découvrir l'Angleterre et certains membres de sa famille éloignée. Elle y rencontre son cousin Ralph, homme malin, intriguant mais fortement malade. Ensuite, un voisin très riche, Lord Warburton, qui joue quelque peu avec elle dans un premier temps avant de s'en amouracher. Enfin, un troisième courtisan apparaît dans la personne de Caspar Goodwood, américain enrichi par les usines de son père, qui la poursuit depuis les Etats-Unis pour lui demander sa main. Face à ces trois partis, les espoirs de liberté d'Isabelle semblent illusoires et son destin serait finalement celui d'une épouse dont la seule liberté aura été de choisir le meilleur parti. Son cousin suggère alors à son père de léguer la moitié de sa fortune à sa mort à Isabelle pour lui octroyer cette totale liberté et la possibilité de ne pas choisir d'époux ou de le choisir sans la pression sociale de devoir choisir en fonction de critères économiques ou de classes sociales. Mais par cette action, Ralph ne la lie-t-il pas à lui? La deuxième partie du roman quitte l'Angleterre pour rejoindre l'Italie. Il y aurait beaucoup à écrire sur ces voyages, sur l'aristocratie anglaise et la bourgeoisie industrielle anglo-saxone, sur les comtés britanniques, les usines bostoniennes, les musées florentins et les vestiges de la Roma antique. nombreuses paraboles possibles. Cette partie du roman en Italie est celle où Isabelle rencontre son mari Gilbert Osmond, un homme qui semble bien éloigné de ce à quoi elle pourrait prétendre. Mais choisir cet homme contre toute attente ne serait-il pas une expression de sa liberté. Parmi les personnages féminins, sa tante et mère de Ralph parcourt le récit comme un fantôme, voyageant d'Italie aux USA en passant par l'Angleterre et ne se souciant guère des problèmes de santé de son mari ou de son fils. Henriette, femme de lettre américaine et journaliste, amie d'Isabelle et autre symbole d'une quête d'émancipation féminine. Enfin Mme Merle, une véritable intrigante et dont le véritable masque ne sera dévoilé qu'à la fin du roman. Enfin deux autres personnages: Pansy, fille de Gilbert Osmond d'une autre liaison, et Amy Gemini, soeur de Gilbert Osmond qui dévoilera le cliffhanger final. Sur les points positifs du roman, je soulignerais une écriture parfaite, quelle maîtrise, que de phrases non ampoulées et aériennes, de dialogues piquants malgré les convenances de cette haute société. Autre point fort, la profondeur psychologique des personnages esquissée bien trop rapidement dans cette critique ainsi que l'évolution des personnages et de leurs relations entre eux. Néanmoins, j'ai trouvé la lecture fastidieuse par moment et j'ai eu bien de la peine à partager de l'empathie pour les atermoiements d'une classe sociale si fortunée lors d'une des périodes les plus dures de l'histoire entre industrialisation et colonisation. peut-être est-ce une des critiques implicites que nous adresse Henry James? J'ai conscience que ce portrait de femme est aussi l'occasion de faire le portrait de cette société anglo-saxonne. Toujours est-il que les sempiternels états d'âme d'une élite enrichie et/ou aristocratique m'ont par moment exaspéré. Au final, je les détestais tous et toutes et tenir les 600 pages relevaient d'un véritable challenge. Que de non-dits, que de postures,... quelle société hors-sol pour utiliser une expression si présente de nos jours. Néanmoins, je ne regrette pas de l'avoir lu mais si on devait me demander dans l'avenir comment qualifier ce roman en un mot (ce qui est stupide en un sens), je dirais: Fastidieux. Ce classique de la littérature anglo-saxonne me laisse une impression mitigée. L'histoire est celle d'Isabelle Archer, jeune américaine peu fortunée mais en quête de liberté dans une société qui cadenasse les parcours féminins. Plus largement, nous parcourons sur ces 600 pages les relations entre 5 hommes et 5 femmes dont les histoires s'entrecroisent sur plusieurs années avec comme toile de fond principale le potentiel mariage de Mme Archer. Isabelle, jeune adulte orpheline, quitte les Etats-Unis pour découvrir l'Angleterre et certains membres de sa famille éloignée. Elle y rencontre son cousin Ralph, homme malin, intriguant mais fortement malade. Ensuite, un voisin très riche, Lord Warburton, qui joue quelque peu avec elle dans un premier temps avant de s'en amouracher. Enfin, un troisième courtisan apparaît dans la personne de Caspar Goodwood, américain enrichi par les usines de son père, qui la poursuit depuis les Etats-Unis pour lui demander sa main. Face à ces trois partis, les espoirs de liberté d'Isabelle semblent illusoires et son destin serait finalement celui d'une épouse dont la seule liberté aura été de choisir le meilleur parti. Son cousin suggère alors à son père de léguer la moitié de sa fortune à sa mort à Isabelle pour lui octroyer...
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  • Dolores075 09/09/2023
    Le visionnage du film de Jane Campion au magnifique casting m’avait laissée perplexe tant il m’a été difficile de percer le caractère de l’héroïne centrale esquissée dans des décors somptueux. Poussant ainsi à me plonger dans le roman d’Henry James, qui l’a inspiré, et réputé comme son chef d’œuvre. L’héroïne, Isabel Archer, est une jeune femme américaine attirante, belle, intelligente et vive d’esprit, qui suscite l’admiration chez hommes de son milieu, la grande bourgeoisie. Orpheline, elle rêve d’aventures, de grands voyages. Qu’elle va pouvoir concrétiser, grâce à un héritage inattendu, qui lui assure une indépendance financière. On la suit des Etats Unis vers l’Angleterre, de Paris vers Rome, Florence…. C’est une femme libre : libérée des tabous de la vieille Europe, elle mène sa vie selon ses désirs. C’est un roman d’apprentissage, avec un cheminement qui ne laisse pas indifférent les lectrices d’aujourd’hui. Elle n’échappera pas cependant au mariage. Avec la conspiration de ses amis proches. Malheureusement pour elle, son intelligence ne la garde pas d’un mauvais choix : elle fait l’erreur de bafouer l’amour d’honnêtes hommes pour celui d’un manipulateur véreux. J’admire la finesse d’observation des figures féminines, la précision et souci des détails des lieux qui imprègnent les pages de ce très long roman. Une longueur, difficile à caser aujourd’hui mais qui s’explique par une publication originelle sous forme de feuilleton, comme cela était courant au 19 ième siècle. Je viens de refermer le livre : je n’ai pas toutes les réponses à mes questions. J’aime les œuvres qui travaillent l’esprit et qu’on garde en mémoire, au moins un certain temps, dans le raz de marée d’informations et de sollicitations de la vie moderne. Dans ce « portrait de femme », j’y vois un portrait d’homme en filigranes et c’est donc paradoxalement pour moi une rencontre avec un homme, son auteur, dont j’admire la grande lucidité et le sens de la psychologie. Pour conclure, j’emprunte « ses »propres mots : « Il faut se préparer à déplaire dans la vie, souvent, à beaucoup de gens, et parfois, aussi à soi-même ».Le visionnage du film de Jane Campion au magnifique casting m’avait laissée perplexe tant il m’a été difficile de percer le caractère de l’héroïne centrale esquissée dans des décors somptueux. Poussant ainsi à me plonger dans le roman d’Henry James, qui l’a inspiré, et réputé comme son chef d’œuvre. L’héroïne, Isabel Archer, est une jeune femme américaine attirante, belle, intelligente et vive d’esprit, qui suscite l’admiration chez hommes de son milieu, la grande bourgeoisie. Orpheline, elle rêve d’aventures, de grands voyages. Qu’elle va pouvoir concrétiser, grâce à un héritage inattendu, qui lui assure une indépendance financière. On la suit des Etats Unis vers l’Angleterre, de Paris vers Rome, Florence…. C’est une femme libre : libérée des tabous de la vieille Europe, elle mène sa vie selon ses désirs. C’est un roman d’apprentissage, avec un cheminement qui ne laisse pas indifférent les lectrices d’aujourd’hui. Elle n’échappera pas cependant au mariage. Avec la conspiration de ses amis proches. Malheureusement pour elle, son intelligence ne la garde pas d’un mauvais choix : elle fait l’erreur de bafouer l’amour d’honnêtes hommes pour celui d’un manipulateur véreux. J’admire la finesse d’observation des figures féminines, la précision et souci des détails des lieux qui imprègnent les pages de...
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  • Steph_K 22/04/2023
    A la mort de ses parents, Isabel est prise en charge par sa tante qui l’emmène avec elle en Angleterre. La jeune Américaine y découvre la petite noblesse, voyage en Europe et y vit son éducation sentimentale. Un roman féministe avant l’heure, qui dénonce l’éducation bâclée et paternaliste des filles et promeut leur intelligence, leur indépendance, le choix de leur vie et de leur couple. Une écriture classique et réaliste, parfois ardue, pour un texte étonnamment moderne. ”Une femme délibérément opprimée est en droit de tout faire dans la vie, de descendre dans la rue, si cela peut la soulager !”
  • CamilleRabelle 17/08/2022
    Me voilà venue à bout de ce délicieux pavé. Il y a eu quelques longueurs, on sent que cela a été rédigé par épisodes et que la tension devait être maintenue tout du long. Mais enfin quel chef-d'œuvre ! Isabel Archer arrive d'Amérique à la conquête de la vieille Europe, elle croit tout savoir, tout connaître, elle croit surtout être libre. C'est sans compter les manipulations des vieilles aristocraties qui anéantissent ses rêves et la rende simple objet d'un cabinet de curiosités. Ce roman est une ode à la liberté, celle du corps, celle de l'esprit, celle de la femme. La malédiction ici est celle de l'argent et du qu'en dira-t-on. De vraies questions de société, toujours d'actualité, un roman qui traverse les siècles donc.
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