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Raison et sentiments
Isabelle de Montolieu (traduit par)
Date de parution : 22/11/2006
Éditeurs :
Archipoche

Raison et sentiments

Isabelle de Montolieu (traduit par)
Date de parution : 22/11/2006
Injustement privées de leur héritage par leur belle-mère, Elinor et Marianne Dashwood et leur mère se retrouvent démunies. Forcées de quitter Norland dans le Sussex pour Barton Cottage dans le... Injustement privées de leur héritage par leur belle-mère, Elinor et Marianne Dashwood et leur mère se retrouvent démunies. Forcées de quitter Norland dans le Sussex pour Barton Cottage dans le Devonshire, les deux soeurs sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale. Marianne, dont la douce sensibilité et la nature ouverte... Injustement privées de leur héritage par leur belle-mère, Elinor et Marianne Dashwood et leur mère se retrouvent démunies. Forcées de quitter Norland dans le Sussex pour Barton Cottage dans le Devonshire, les deux soeurs sont rapidement acceptées par la bourgeoisie locale. Marianne, dont la douce sensibilité et la nature ouverte charment John Willoughby, est bientôt amoureuse. Elinor, plus prudente, cache ses sentiments, mais Edouard Ferrars, laissé à Norland, lui manque. Malgré leur personnalité très différente, les deux soeurs vivent de grands chagrins : Marianne souffre avec ostentation des infidélités de Willoughby et Elinor ne permet à personne de voir sa peine. Ce sont, cependant, leurs qualités communes discernement, constance et intégrité face aux mauvaises intentions des autres qui leur permettent d'entrer dans une nouvelle vie de paix et de contentement. L'oeuvre restitue à la perfection la bourgeoisie et la noblesse terrienne d'une Angleterre de la fin du XVIIIe siècle encore agricole. Un avant-propos d'Hélène Seyrès, replace l'oeuvre dans son contexte (première édition l'Archipel, 1996, épuisée).
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EAN : 9782352870173
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 449
Format : 111 x 179 mm
EAN : 9782352870173
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 449
Format : 111 x 179 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cecile70 12/04/2024
    Raison et sentiments, ou plutôt Sense and Sensitivity (le nom sonne si bien en anglais !). Il s'agit d'une relecture pour moi, puisque je l'ai déjà lu pour la première fois il y a 20 ans déjà. Dans ce livre, il est question de trois soeurs vivant dans la campagne anglaise. L'attention est ici portée sur les deux aînées: Elinor et Marianne, dont leur mère ne rêve que d'une chose : les marier. Personnellement, je trouve que les romans de Jane Austen sont disparates, certains sont plus plaisants à lire que d'autres, celui-ci fait partie de ceux dont j'ai réellement apprécié la lecture. Les jeunes filles vont découvrir le début de l'engouement, de la maison, mais aussi des déconvenues et du retour à la réalité avec leur prétendant respectif. On se retrouve facilement plongé 200 ans en arrière, au milieu de cette campagne anglaise.
  • LizzieC12 31/03/2024
    La raison c’est Elinor, aînée des sœurs Dashwood, qui se montre raisonnable en toutes circonstances, ne montre jamais ses sentiments au grand jour et se plie sans sourciller (du moins en apparence) aux règles de bienséances qui demande pondération et discrétion aux femmes. Les sentiments, c’est Marianne Dashwood, la cadette des sœurs Dashwood. Elle exprime ses sentiments avec passion et sans retenue, que ce soit quand elle joue du piano ou quand elle tombe amoureuse. Elle se fiche bien du regard des autres et préfère vivre pleinement et au grand jour tous les sentiments qu’elle ressent. Raison et sentiments est le premier roman publié de Jane Austen. On y retrouve les ingrédients habituels : humour, ironie, critique du mode de vie de la Gentry, amour et dénonciation de la condition féminine. Mais ici, on y trouve aussi une dimension plus personnelle. Comme Elinor, Marianne et leur mère, Jane a dû quitter son logement avec sa mère et sa sœur Cassandra à la mort de son père. Les femmes Austen n’ayant plus aucun revenu, elles étaient devenues entièrement dépendantes du bon vouloir et de la charité de leurs frères et fils. Contrairement aux Dashwood, Jane et Cassandra peuvent compter sur eux et notamment sur Edward, qui leur offre de vivre à Chawton où elles finiront leurs jours. En lisant Raison et Sentiments, je ne pouvais donc que faire des parallèles avec la vie de Jane et ce qu’elle a dû ressentir en voyant sa vie complètement chamboulée par la mort de son père et de devoir adopter un mode de vie plus modeste que ce qu’elle avait précédemment connue. A travers ce roman, on découvre à quel point les femmes sont dépendantes des hommes (père, frère, mari) pour leur subsistance. Jane Austen y dénonce l’exclusion des femmes de la succession, thème qu’elle aborde également dans Orgueil et Préjugés (coucou Mr Collins) et dans Emma (Miss Bates et sa mère). Les femmes célibataires ou sans frère ou fils pour les soutenir, se retrouvent sans revenus et voient leur train de vie beaucoup diminué, parfois jusqu’à l’indigence. En plus de dénoncer cette injustice, qui peut être vu comme un acte féministe, elle se moque aussi du mode de vie de la Gentry. Entre les hommes qui ne pensent qu’à la chasse, les femmes insipides et oisives qui n’ont rien d’autres à faire qu’à colporter des ragots et jouer les marieuses et l’éducation plus que discutable des enfants, cette classe sociale en prend pour son grade avec beaucoup d’ironie et de mordant. Jane nous livre alors des moments très drôles, comme quand elle décrit avec sa plume les comportements de Mrs Jennings, de sa fille Charlotte ou de Mr Palmer, ou encore quand elle affirme qu’il faut toujours amener un enfant en visite pour avoir au moins un sujet de conversation. Mais dans ce roman, Jane Austen nous parle aussi beaucoup d’amour. De l’amour maternel à travers Mrs Dashwood et Mrs Jennings qui prennent soin de leurs filles quand elles sont malades, de l’amour sororal entre Elinor et Marianne qui, malgré leurs différences de caractères, s’aiment et se soutiennent toujours dans les moments difficiles et enfin l’amour romantique. Que ce soit à travers un amour passionnel, un amour non partagé ou un amour contrarié, Jane nous montre l’étendu de ce sentiment amoureux, qui finalement reste le même plus de 200 ans plus tard. En plus de ces diverses critiques, l’autrice nous offre une belle brochette de personnages. J’aime Elinor pour sa réserve, sa capacité à prendre sur elle et à cacher ses émotions. En cela, on se ressemble et j’ai toujours beaucoup d’affection pour elle. J’aime Marianne pour sa vivacité, sa grande sensibilité et son côté extraverti. Elle se fiche du qu’en dira-t-on et des règles de savoir vivre guindées de l’époque. Pour cela elle est moderne et ne rentre pas dans les cases de la société géorgienne. Du côté des héros austeniens, j’aime bien Edward même si je n’arrive pas à lui pardonner entièrement son comportement. Le colonel Brandon, en revanche, fait un héros romantique parfait entre les blessures de son passé, son amour à sens unique et son attitude de parfait gentleman. Je pourrais également parler de Mrs Jennings, sorte de grand-mère de substitution pour les filles Dashwood et pour qui j’ai beaucoup d’affection, de Willoughby dont le vernis de parfait chevalier servant craque peu à peu ou de la famille Ferrars et des demoiselles Steele, sans doute les pires jeunes filles de tous les romans de Jane Austen. Comme d’habitude, la plume de Jane est un vrai régal alternant les moments drôles, émouvants, tendres ou dramatiques. Ce roman est peut-être moins fouillé ou abouti qu’Emma et Mansfield Park, dans le sens où des personnages sont laissés de côté (Margaret) et il n’y a pas autant d’échanges savoureux entre les personnages que dans Emma par exemple, mais j’adore ce roman. J’ai pris un énorme plaisir à le relire une fois de plus. C’est un roman réconfortant et j’aime cette histoire d’une famille de femmes qui font face différemment aux déconvenues de la vie en ayant recours à la raison ou en exprimant haut et fort leurs sentiments.La raison c’est Elinor, aînée des sœurs Dashwood, qui se montre raisonnable en toutes circonstances, ne montre jamais ses sentiments au grand jour et se plie sans sourciller (du moins en apparence) aux règles de bienséances qui demande pondération et discrétion aux femmes. Les sentiments, c’est Marianne Dashwood, la cadette des sœurs Dashwood. Elle exprime ses sentiments avec passion et sans retenue, que ce soit quand elle joue du piano ou quand elle tombe amoureuse. Elle se fiche bien du regard des autres et préfère vivre pleinement et au grand jour tous les sentiments qu’elle ressent. Raison et sentiments est le premier roman publié de Jane Austen. On y retrouve les ingrédients habituels : humour, ironie, critique du mode de vie de la Gentry, amour et dénonciation de la condition féminine. Mais ici, on y trouve aussi une dimension plus personnelle. Comme Elinor, Marianne et leur mère, Jane a dû quitter son logement avec sa mère et sa sœur Cassandra à la mort de son père. Les femmes Austen n’ayant plus aucun revenu, elles étaient devenues entièrement dépendantes du bon vouloir et de la charité de leurs frères et fils. Contrairement aux Dashwood, Jane et Cassandra peuvent compter sur eux et notamment...
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  • Ambre1802 26/02/2024
    Ce fut ma première expérience en matière de littérature classique anglo-saxonne et mon expérience est mitigée. J'appréhendais le style et finalement la lecture fut fluide et agréable. Concernant l'histoire en elle même j'avoue avoir éprouvé un certain ennui tant il ne se passait pas grand chose par moments. Je pense que c'est ennui s'explique aussi par un " choc temporel" il est vrai que tout va très vite à l'heure actuelle, là où nous avons des conversations instantanées via nos smartphones à l'époque il fallait sagement attendre une réponse via coursier d'où parfois mon impatience.Je m'attendais également a y apprendre plus sur les us et coutumes de l' époque mais je suis restée sur ma faim. Une grande question me taraude: d'où provient l'argent des protagonistes car personne ne semble avoir une quelconque activité génératrice de revenu. Tout n'est question que de mariage et d'héritages. Au final je suis tout de même satisfaite d'avoir découvert Jane Austen et suis satisfaite d'être sortie de mon domaine de prédilection que sont les romans contemporain. Je compte prochainement entreprendre le célèbre " orgueil et préjugés" qui m'apportera peut être des éléments de réponses quand aux us et coutumes de la bourgeoisie Anglo Saxophone du XIX ème siècle.Ce fut ma première expérience en matière de littérature classique anglo-saxonne et mon expérience est mitigée. J'appréhendais le style et finalement la lecture fut fluide et agréable. Concernant l'histoire en elle même j'avoue avoir éprouvé un certain ennui tant il ne se passait pas grand chose par moments. Je pense que c'est ennui s'explique aussi par un " choc temporel" il est vrai que tout va très vite à l'heure actuelle, là où nous avons des conversations instantanées via nos smartphones à l'époque il fallait sagement attendre une réponse via coursier d'où parfois mon impatience.Je m'attendais également a y apprendre plus sur les us et coutumes de l' époque mais je suis restée sur ma faim. Une grande question me taraude: d'où provient l'argent des protagonistes car personne ne semble avoir une quelconque activité génératrice de revenu. Tout n'est question que de mariage et d'héritages. Au final je suis tout de même satisfaite d'avoir découvert Jane Austen et suis satisfaite d'être sortie de mon domaine de prédilection que sont les romans contemporain. Je compte prochainement entreprendre le célèbre " orgueil et préjugés" qui m'apportera peut être des éléments de réponses quand aux us et coutumes de la...
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  • berni_29 24/02/2024
    Ne croyez pas que Raison et sentiments soit un roman désuet pour quelques vierges effarouchées et dévotes, jeunes ou vieilles, tout droit sorties d'un salon de l'époque victorienne, avec encore un peu de naphtaline collée aux mitaines que je me suis empressé de saisir dans mes mains pour les empêcher de trembler.. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point, disait un certain Blaise Pascal. J'aurais très bien pu écrire ces trois mots, raison OU sentiments, car ces deux manières d'appréhender la vie nous semblent si antagonistes, cependant Jane Austen ne choisit pas, couturant un chemin entre deux versants qui semblaient jusqu'ici s'opposer, mais c'est connaître bien mal l'âme humaine et Jane Austen... C'est un peu comme si on vous demandait de choisir entre les soeurs Brontë et justement Jane Austen. D'ailleurs, j'ai comme l'impression de connaître depuis toujours cette fameuse Jane Austen, comme une vieille copine avec laquelle j'irais boire un verre au pub un vendredi soir. Ma première incursion dans l'univers romanesque de cette grande dame de la littérature anglaise fut par une autre porte d'entrée, - je ne saurais dire si elle fut plus facile, mais ma lecture d'Orgueil et Préjugés fut un enchantement. Je trouve bien plus exquis le titre anglais Sense and Sensibility, rassemblant des mots bien plus proches par leurs racines et dont l'allitération relève presque de la sensation d'un effleurement facétieux et sensuel sur la peau. Raison et sentiments, c'est l'intelligence d'un texte, je n'aurai pas l'affront de dire qu'on y trouve en plus de l'humour, car l'humour est pour moi une forme d'intelligence et de grâce, à condition toutefois qu'il ne tombe pas dans la vulgarité, mais dès lors cela ne s'appelle plus de l'humour. Au commencement de ma lecture, perdu dans le jardin d'un cottage anglais, je lisais et j'entendais des rires, des voix venir à moi, bien sûr des voix féminines, celles de deux soeurs, dont l'une, - oui vous me voyez déjà venir avec mes grands sabots -, incarnerait la raison et l'autre bien sûr... l'autre, oui ? - il y en a trois qui suivent, merci... l'autre donc incarnerait le côté des sentiments comme de bien entendu ! Mais pour Jane Austen, vous l'aurez compris si vous me connaissez un peu, les choses sont bien plus subtiles et nuancées. Venez, je vais vous présenter les deux soeurs Dashwood, à présent que je les connais un peu, le portrait sera plus facile à esquisser... Elinor et Marianne Dashwood sont les deux aînées d'une modeste famille anglaise. Elles vivent avec leur mère et leur jeune soeur Margaret. Elinor, l'aînée, a dix-neuf ans, elle est une jeune femme sensée, responsable, peu encline aux débordements émotionnels. Elle est tout le temps dans le contrôle d'elle-même. Certains diront qu'elle incarne le parfait flegme anglais. Marianne, qui elle a seize ans, est tout son contraire. Passionnée et impulsive, d'une sensibilité à fleur de peau, elle a des idées arrêtées et définitives sur tout, le monde, les gens, forcément l'amour qui ne peut qu'être grand, romanesque, idéal... Leur père, Henry Dashwood, qui a eu un garçon d'un précédent mariage, vient de décéder. En raison de la loi anglaise ainsi faite et dont Jane Austen ne manque pas de dénoncer les maux par son merveilleux ton ironique dès le début du roman, ses trois filles, Elinor, Marianne et Margaret, ainsi que leur mère se trouvent privées de leur part d'héritage par leur demi-frère John. Pour cette raison, elle doivent quitter le Sussex et se réfugier pour le lointain Devon, où un généreux parent, Sir John Middleton, leur a proposé de venir habiter sur ses terres, à Barton Cottage. Les jeunes filles sont rapidement acceptées au sein de cette nouvelle société qu'elle découvre chacune avec leur manière différente de percevoir ce nouvel environnement... Un beau mariage serait donc l'aubaine pour ces deux aînées, Elinor et Marianne qui, au demeurant, sont jeunes, belles et intelligentes, mais sans le sou. Autant dire qu'à cause de ce dernier point elles ne représentent pas vraiment un bon parti pour d'éventuels prétendants au mariage. L'amour viendra cependant vers elles avec son cortège d'illusions, de joie et de blessures, mais je ne dévoilerai rien des intrigues sentimentales. Dans cette peinture sociale sans concession, l'amour viendra bien assez tôt à la rencontre de ces deux jeunes filles, l'amour viendra confronter leurs caractères, bousculer les certitudes et les apparences. Jane Austen, refusant tout manichéisme, croise peu à peu les parcours et les méandres des deux jeunes soeurs unies par une indéfectible affection, mais si différentes, elle est à la manoeuvre un peu comme sur un métier à tisser et c'est là que le texte acquiert toute sa subtile saveur, apportant nuances, complexité et maturité à l'intrigue. J'ai vu alors les personnalités des deux jeunes filles se transformer sous mes yeux séduits. J'ai vu les masques glisser, j'ai vu le caractère d'Elinor dont la raison gouverne parfois avec tant de rigueur, s'assouplir et laisser entrer en elle l'émotion d'un coeur qui parle... J'ai vu la sensibilité de Marianne apprendre à mieux apprivoiser l'imprudence et l'impatience si dévastatrices... J'ai vu deux chemins se rejoindre, s'entrelacer, se nourrir... J'oscillais dans ce texte comme sur une balançoire, à peine distrait par le vol d'une libellule s'échappant de quelque marais du bocage anglais. Et sur cette balançoire, traversant le ciel de ce livre gorgé d'amours, je suis allé cueillir d'une main désinvolte quelques fleurs disparates pour en faire un bouquet harmonieux. Jane Austen construit ce récit sans mièvrerie, sans naïveté, avec parfois de la malice et souvent beaucoup d'ironie, dans les flèches qu'elle décoche contre certains personnages de la bonne société anglaise de ce début du XIXème siècle, pour en dénoncer les maux qui malmènent tant les femmes, notamment lorsqu'il s'agit de mariage, d'argent ou de famille... J'ai aimé la finesse de ses portraits psychologiques. J'ai aimé son regard acéré, ciselé d'élégance, pétillant c'est toujours fin, j'ai aimé l'émotion qu'elle sait convoquer avec la même légèreté et je vous avoue que la compagnie de ces dames dans la paisible campagne du Devonshire ne m'a dès lors pas du tout pesé... Bon, je vous laisse, j'ai rendez-vous au pub avec une copine de longue date...Ne croyez pas que Raison et sentiments soit un roman désuet pour quelques vierges effarouchées et dévotes, jeunes ou vieilles, tout droit sorties d'un salon de l'époque victorienne, avec encore un peu de naphtaline collée aux mitaines que je me suis empressé de saisir dans mes mains pour les empêcher de trembler.. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point, disait un certain Blaise Pascal. J'aurais très bien pu écrire ces trois mots, raison OU sentiments, car ces deux manières d'appréhender la vie nous semblent si antagonistes, cependant Jane Austen ne choisit pas, couturant un chemin entre deux versants qui semblaient jusqu'ici s'opposer, mais c'est connaître bien mal l'âme humaine et Jane Austen... C'est un peu comme si on vous demandait de choisir entre les soeurs Brontë et justement Jane Austen. D'ailleurs, j'ai comme l'impression de connaître depuis toujours cette fameuse Jane Austen, comme une vieille copine avec laquelle j'irais boire un verre au pub un vendredi soir. Ma première incursion dans l'univers romanesque de cette grande dame de la littérature anglaise fut par une autre porte d'entrée, - je ne saurais dire si elle fut plus facile, mais ma lecture d'Orgueil et Préjugés fut un enchantement. Je trouve bien plus exquis...
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  • Calliopee742 21/02/2024
    J'ai trouvé ce livre plus pénible à lire ! L'histoire s'étire, les descriptions et dialogues s'éternisent.Le style , en tout cas la traduction plutôt poussif...Sans rythme. Ce n'est pas un classique de la littérature anglaise , comme parfois suggéré... Décevant après Persuasion et Orgueil et préjugé
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