Orgueil et préjugés - Collector : Le livre de Jane Austen

Orgueil et Préjugés de Jane Austen a été mon tout premier roman classique, et quelle découverte ! #xNaN Je dois avouer qu’au départ, j’ai été surprise par la manière dont les conversations de l’époque étaient tournées : beaucoup de détours, jamais vraiment de mots directs, comme si tout passait par les sous-entendus. Cela demande un petit temps d’adaptation, mais ça a son charme. J’ai aussi été frappée par la cruauté de certains personnages, capables d’être blessants gratuitement, jusqu’à se réjouir de la disgrâce ou de la laideur d’autrui. Cela m’a à la fois choquée et fascinée, tant cela reflète bien la société très codifiée et cruelle de l’époque. Certains passages m’ont paru un peu longs, mais malgré ça, impossible pour moi de lâcher le livre trop longtemps. J’y revenais toujours, happée par l’histoire, les personnages et cette plume unique qui a traversé les siècles.

Tout le charme de Jane Austen ! Là où certains de ses romans pêchent un peu par des péripéties dépassées l'histoire des filles Bennett pourtant datée tour à tour nous émeut, nous révolte ou nous charme. Les convenances cèdent le pas non sans mal à l'amour et Elisabeth ouvre la voie aux femmes qui la suivront

Très franchement, je me demande encore comment j’ai eu le courage d’aller jusqu’à la fin de cette lecture - même si c’était en audio - parce que bon sang que c’était long. Et niais. Et ennuyeux, il faut dire la vérité. Malgré cela, je reste fière de moi d’avoir lu un grand classique de la littérature. Le style est très pompeux, très « vieille France » donc avec une écriture très lourde tout en étant assez lyrique et poétique quelque part. L’inconvénient de ce style d’écriture, c’est que pour aller du point A au point B, et bien on passe par toutes les lettres de l’alphabet avant. C’est l’art de tourner autour du pot, bien qu’on n’y arrive pas réellement. On devine, on suppose, même si tout le monde connaît l’histoire de la famille Bennett et de leurs filles, que Mrs Bennet veut à tout prix marier aux meilleurs partis possibles. Qu’à cette époque, un baiser ou un flirt conduisait obligatoirement au mariage de crainte d’avoir la pire réputation qui soit (touchant tous les membres de la famille sans distinction). Les « on dit » ont énormément de poids et de force à cette époque, tout comme le regard des gens! C’est la première fois que je le dis « heureusement que le film existe »! La version avec Keira Knightley et Matthew Macfadyen rend la chose un peu plus supportable! Si on peut tirer un point positif de ce roman, c’est que Jane Austen maîtrisait clairement l’art du « slow burn » ainsi que du « enemies to lovers ». Parce que 500 pages pour en arriver à cette fin et se dire « tout ça pour ça?! ». Encore une fois, c’est un grand classique de la littérature et je suis fière de moi d’être allée au bout du challenge que représentait cette lecture. Par contre, pas sûre de m’attaquer à « Persuasion » dans l’immédiat. Histoire de l’en remettre un peu

Je pensais avoir lu il y a longtemps ce roman , finalement je me demande si je ne me suis pas contentée d'une version téléfilm ... Quoiqu'il en soit je viens de le terminer pour mon plus grand plaisir et il va rejoindre ma pile des livres à relire . Darcy et Elisabeth ... que dire qui n'ait été écrit sur cette histoire d'amour? Il est beau , très fier de sa position sociale , taiseux , elle est vive, intelligente, a la langue bien pendue et d'une classe sociale inférieure . Ils se rencontrent , ne s'apprécient pas mais le temps et les rencontres les amèneront à revoir leur jugement, l'un ayant cédé à l'orgueil l'autre aux préjugés. Une romance alors ? et bien non car il y a aussi une satire sociale et l'auteure ne se prive pas de piquer et moquer tel ou tel personnage . Le cousin , stupide et fat est habillé pour plusieurs hivers, la stupidité de la mère est décrite avec soin et humour, la bêtise des jeunes soeurs n'est pas minimisée même la lâcheté du père est montrée. Ces mariages font monter les enchères dans la tête des mères et des filles se résument bien souvent à des pis-aller d'où l'amour est souvent absent mais les enjeux laissent libre cours à toutes les manigances et arrangements . Un excellent roman qui dépeint de façon réaliste une période que je suis contente de ne connaître qu'au travers des romans;