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Nouveauté
FILUMENA
Date de parution : 07/03/2024
Éditeurs :
Belfond
Nouveauté

FILUMENA

Date de parution : 07/03/2024
C’est le roman d'une vieille dame qui doit aller chercher des cigarettes et des mots croisés . Une odyssée de trois cents mètres, par un auteur poète. Premier roman.
Bastia. Filumena, c’est une vieille dame que ses pieds font souffrir au-delà de tout, mais qui doit sortir de chez elle pour aller chercher des cigarettes et des mots croisés.... Bastia. Filumena, c’est une vieille dame que ses pieds font souffrir au-delà de tout, mais qui doit sortir de chez elle pour aller chercher des cigarettes et des mots croisés. Le bureau de tabac est situé à trois cents mètres de l’entrée de son immeuble, entre le bar Antoine et... Bastia. Filumena, c’est une vieille dame que ses pieds font souffrir au-delà de tout, mais qui doit sortir de chez elle pour aller chercher des cigarettes et des mots croisés. Le bureau de tabac est situé à trois cents mètres de l’entrée de son immeuble, entre le bar Antoine et la boulangerie Antoine, tout près de l’épicerie Antoine. C’est-à-dire au bout de l’enfer. Filumena a choisi son heure et attend presque midi. L’heure où toutes ces dames sont affairées en cuisine, les courses dans le frigidaire et les couronnes bleues allumées sous les cocottes. En chemin, elle observe, elle s’agace, s’impatiente, souffre et se souvient. 
Une odyssée de trois cents mètres portée par une voix irrésistible. 
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EAN : 9782714403810
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714403810
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

"Joël bastard transforme en une odysée truculente et poétique les quelques mètres que traverse une veuve aux jambes endolories et à l'oeil acerbe."
Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • celine17 01/04/2024
    Filumena est une âme corse, une petite mamie qui aurait beaucoup de choses à raconter mais qui veut surtout qu'on la laisse en paix ! Si elle a choisi l'heure la plus calme pour sortir de chez elle et aller chercher sa "trousse à cigarettes" et ses mots croisés, c'est en effet qu'elle ne veut parler à personne, et surtout pas aux commères qui ne se gêneraient pas pour l'interpeller à son passage. D'autant que 300 mètres, c'est presque une expédition lorsqu'on a tant de difficultés à avancer, le "bout de l'enfer" pour Filumena… "Ma douleur est sans nom et je n’ai pas fait trente mètres. Je n’y arriverai pas. Comment faire ce parcours de malheur. Ce n’est pas un jour pour l’exploit. Le soleil coule comme du plomb en fusion sur mon crâne gris. Je vais fondre sur le trottoir. C’est sûr. Je vais disparaître en plein midi et personne ne saura où je suis passée. Il ne restera sur le goudron que ma canne et un tas de chiffons noirs." 300 mètres (soit 200 pages de notre auteur Joël Bastard) c'est au moins ce qu'il faut pour détricoter le fil d'une vie, se replonger dans les souvenirs (à Bastia, Ponte-Scogliu son village d'enfance ou même incroyablement au château de Versailles) et faire résonner les noms de tous ceux qu'elle a perdu en route (son mari, sa meilleure amie…). Le petit appartement où elle vit à Bastia est à présent le centre de son monde. Plus personne ou presque ne vient l'y voir alors les petites habitudes du quotidien ont pris le pas. Au cours de son périple, si elle ne veut pas parler, elle ne se gêne pas pour donner son avis mentalement sur les uns les autres.#8232;Son regard sur les gens est bien acéré (Carbone qui assure la tranquillité de son patron…) et prête souvent à sourire (Francine qui passe son temps à balayer le trottoir, Dévote la garce de Ponte-Scogliu...). Mais si c'est une mamie aux yeux mitrailleuses, elle sait aussi rire d'elle-même et elle le fait avec autant d'ardeur. Ce portrait est drôle et touchant, en 300 mètres ou 200 pages on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer !Filumena est une âme corse, une petite mamie qui aurait beaucoup de choses à raconter mais qui veut surtout qu'on la laisse en paix ! Si elle a choisi l'heure la plus calme pour sortir de chez elle et aller chercher sa "trousse à cigarettes" et ses mots croisés, c'est en effet qu'elle ne veut parler à personne, et surtout pas aux commères qui ne se gêneraient pas pour l'interpeller à son passage. D'autant que 300 mètres, c'est presque une expédition lorsqu'on a tant de difficultés à avancer, le "bout de l'enfer" pour Filumena… "Ma douleur est sans nom et je n’ai pas fait trente mètres. Je n’y arriverai pas. Comment faire ce parcours de malheur. Ce n’est pas un jour pour l’exploit. Le soleil coule comme du plomb en fusion sur mon crâne gris. Je vais fondre sur le trottoir. C’est sûr. Je vais disparaître en plein midi et personne ne saura où je suis passée. Il ne restera sur le goudron que ma canne et un tas de chiffons noirs." 300 mètres (soit 200 pages de notre auteur Joël Bastard) c'est au moins ce qu'il faut pour détricoter le fil d'une vie, se replonger dans les souvenirs (à Bastia, Ponte-Scogliu son village d'enfance ou même incroyablement au château de Versailles) et faire résonner les...
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  • montmartin 29/03/2024
    Filumena se déplace avec beaucoup de difficultés. Ses pieds la font souffrir au-delà de tout. Chaque pas est compté à l'intérieur de chez elle comme à l'extérieur. Elle est lente, c'est tout. L'escargot à côté d'elle est un bolide. Elle a tout son temps. Elle ne sort que pour aller acheter des cigarettes et des mots croisés. Trois cents mètres à parcourir dans la douleur, elle va de banc en banc, sous la chaleur, noyée dans ses souvenirs ; son village corse de Ponte-Scogliu, Ernestu son père, Andréa son amie d'enfance, sa confidente, son seul soutien. Marseille et l'usine de tabac. Baptiste son mari mort il y a trente ans, sa mère qui a plus de cent ans continue de la critiquer, Leslie l'élégante Américaine, les bergers sans bêtes, les commérages des voisines, le château de Versailles et son parc, Savério un amour de jeunesse. Toutes les images d'un ancien monde devenu invisible. Un récit très original puisqu'il se déroule sur un trajet de trois cents mètres effectué avec peine par une vieille dame à l'oeil acerbe. Chaque pas est l'occasion de se souvenir. Joël Bastard nous offre un roman plein de poésie, d'émotion et d'humour. J'ai vraiment eu envie de prendre le bras de Filumena et de l'accompagner jusqu'au bar tabac d'Antoine. Merci aux éditions Belfond de leur confiance. Filumena se déplace avec beaucoup de difficultés. Ses pieds la font souffrir au-delà de tout. Chaque pas est compté à l'intérieur de chez elle comme à l'extérieur. Elle est lente, c'est tout. L'escargot à côté d'elle est un bolide. Elle a tout son temps. Elle ne sort que pour aller acheter des cigarettes et des mots croisés. Trois cents mètres à parcourir dans la douleur, elle va de banc en banc, sous la chaleur, noyée dans ses souvenirs ; son village corse de Ponte-Scogliu, Ernestu son père, Andréa son amie d'enfance, sa confidente, son seul soutien. Marseille et l'usine de tabac. Baptiste son mari mort il y a trente ans, sa mère qui a plus de cent ans continue de la critiquer, Leslie l'élégante Américaine, les bergers sans bêtes, les commérages des voisines, le château de Versailles et son parc, Savério un amour de jeunesse. Toutes les images d'un ancien monde devenu invisible. Un récit très original puisqu'il se déroule sur un trajet de trois cents mètres effectué avec peine par une vieille dame à l'oeil acerbe. Chaque pas est l'occasion de se souvenir. Joël Bastard nous offre un roman plein de poésie, d'émotion et d'humour. J'ai vraiment eu envie de...
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  • Kittiwake 25/03/2024
    Au cours d’un trajet que les années ont transformé en un ultratrail pour la vénérable Filumena, les souvenirs s’égrènent au gré des rencontres (qu’elle évite soigneusement), ou des lieux sur lesquels se pose le regard. Les articulations ne suivent plus mais les souvenirs sont encore vifs et clairs. L’enfance, l’adolescence et les amours, les drames et les joies passées nous sont contées, avec la verve et le mordant de la vieille dame qui ne mâche pas ses mots. C’est aussi l’amour de l’île qu’elle a quitté un temps pour mieux y revenir et y passer ses dernières années. Le ton acerbe et sans filtre des propos donne du piment à un récit qui retrace une vie marquée par la condition d’insulaire, dont l’exil n’était pas un choix mais une nécessité qu’elle soit économique ou amoureuse… C’est court, cependant les trois cents mètres parcourus ne devraient pas avoir sur le lecteur le même effet douloureux que sur les pieds de notre marcheuse… Merci à Netgalley et aux éditions Belfond. 180 pages Belfond 7 mars 2024 #JoelBastard #NetGalleyFrance
  • Athenapan 08/03/2024
    La Corse. Ses paysages grandioses et inspirants… Sa nature sauvage et ses petits villages… La Corse, ça fait rêver et ça fait peur en même temps. Peur d’être enseveli par les traditions, par le voisinage, par la famille, par les habitudes… Filumena elle, souffre terriblement. Elle ne pense plus à tout cela. Ses pieds lui rentrent dans la tête, comme elle dit. Elle ne peut plus supporter la douleur ni en faire abstraction. Mais… l’addiction est plus forte que tout… Hors de question de se priver de ses cigarettes ! Et même si le bureau de tabac est concrètement très proche du domicile de Filumena, ses douleurs transforment cette balade en traversée des Enfers. Sous ce soleil de plomb, il faut bien plusieurs arrêts sur les bancs qui parsèment heureusement son trajet, pour que Filumena puisse arriver à bon port. Lorsque les douleurs et le handicap prennent le dessus sur nous-mêmes, il ne reste que les divagations pour lutter. Pour lutter, mais surtout pour rentrer dans une espèce de réalité parallèle, qui l’espace d’un instant, nous fait penser à autre chose. Filumena possède quantité de souvenirs ayant le pouvoir de la faire s’évader. Des très beaux, des très doux, mais également des souvenirs traîtres et cruels. Ils affleurent au gré des trop-pleins ou au contraire, des moments de vide. Filumena se complaît dans sa solitude. Elle ne supporte plus l’extérieur ni ses gens. Hormis les cancans, les rumeurs qui circulent dans son immeuble, elle n’a pas de véritable contact avec le monde. Il reste bien son fils qui passe la voir chaque jour, un petit instant, pour savoir si tout va bien et si elle n’a besoin de rien ; mais la solitude est bien là. Au fil de ses efforts pour achever sa sortie du jour, Filu va replonger dans bon nombre de réminiscences. Celles qui la font sourire, qui l’attendrissent, qu’elle adorerait raconter et revivre ; et puis il y a les autres. Celles qui reforment des images trop cruelles, trop brutales, et qu’elle rêverait pouvoir oublier et effacer. L’usure permanente, persistante, qui s’installe irrémédiablement au fil du temps, Filumena a l’impression de l’avoir toujours ressentie. Boitant d’un banc au suivant, toutes ses pensées les plus marquantes de son existence rejaillissent et l’on découvre une destinée riche en rencontres et en tourments. C’est avec beaucoup d’émotions que l’on rentre dans la vie de Filu. Son sacré caractère, ses idées bien arrêtées, on les comprend, on « la » comprend davantage au fur et à mesure des pages que l’on tourne. Cette intimité déployée qui nous est contée par bribes, est très perturbante. Je ne peux m’empêcher de me demander si Filu aurait voulu que l’on sache tout cela. J’ai totalement oublié le roman. Je me suis complètement imprégnée du vécu de Filu. Son mari, son amie, son fils, ses projets, ses rêves, ses deuils, ses épreuves, ses larmes retenues… Tout est sensiblement raconté. Joël Bastard signe un roman empli d’humanité, au réalisme percutant, qui nous embarque dans les pensées les plus saisissantes de cette chère Filu. La Corse. Ses paysages grandioses et inspirants… Sa nature sauvage et ses petits villages… La Corse, ça fait rêver et ça fait peur en même temps. Peur d’être enseveli par les traditions, par le voisinage, par la famille, par les habitudes… Filumena elle, souffre terriblement. Elle ne pense plus à tout cela. Ses pieds lui rentrent dans la tête, comme elle dit. Elle ne peut plus supporter la douleur ni en faire abstraction. Mais… l’addiction est plus forte que tout… Hors de question de se priver de ses cigarettes ! Et même si le bureau de tabac est concrètement très proche du domicile de Filumena, ses douleurs transforment cette balade en traversée des Enfers. Sous ce soleil de plomb, il faut bien plusieurs arrêts sur les bancs qui parsèment heureusement son trajet, pour que Filumena puisse arriver à bon port. Lorsque les douleurs et le handicap prennent le dessus sur nous-mêmes, il ne reste que les divagations pour lutter. Pour lutter, mais surtout pour rentrer dans une espèce de réalité parallèle, qui l’espace d’un instant, nous fait penser à autre chose. Filumena possède quantité de souvenirs ayant le pouvoir de la faire s’évader. Des très beaux, des très doux, mais également...
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