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Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne
Collection : Hors collection
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Syros

Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne

Collection : Hors collection
Date de parution : 24/08/2023
Quand refuser de tuer vous met hors-la-loi.
Après la Décennie Terrible 2033-2043, qui a vu la population mondiale se réduire de moitié, chaque État a recomposé ses propres règles. La nouvelle Fédération européenne a fait le choix... Après la Décennie Terrible 2033-2043, qui a vu la population mondiale se réduire de moitié, chaque État a recomposé ses propres règles. La nouvelle Fédération européenne a fait le choix de la sagesse : sobriété écologique totale, égalité de toutes et tous, bannissement de la violence. Ada Veen, 17 ans,... Après la Décennie Terrible 2033-2043, qui a vu la population mondiale se réduire de moitié, chaque État a recomposé ses propres règles. La nouvelle Fédération européenne a fait le choix de la sagesse : sobriété écologique totale, égalité de toutes et tous, bannissement de la violence. Ada Veen, 17 ans, a été éduquée dans ce système qu’elle vénère. Mais la population vote par référendum le rétablissement de la peine de mort, pour l’exemple. À chaque exécution, c’est un citoyen tiré au sort qui sera chargé de cette funeste mission. Lorsque son nom est pioché parmi des millions, Ada décide de ne plus obéir, entraînant avec elle le garçon qu’elle aime. 
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EAN : 9782748531152
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 156 x 226 mm
EAN : 9782748531152
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 156 x 226 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Valentine62 08/04/2024
    Jérôme Leroy, en contant l' "Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne" plonge le lecteur dans une dystopie qui ne me semble pas toujours si éloignée de notre monde actuel ! Peine de mort, amour, attrait du pouvoir, totalitarisme, conscience, résistance, poésie, éducation, carrière, écologie, liberté sont les thèmes abordés dans ce roman, qui sait parfaitement les faire parler les uns avec les autres, dans une langue agréable à lire, et dans une intrigue qui tient en haleine. Un roman à destination des adolescents, qui est à leur portée, devrait leur plaire et les amener à réfléchir.
  • cagouille75 17/03/2024
    Syros propose des titres formidables.. C'est ce que je me dis à chaque fois lorsque je consulte le catalogue des parutions. Je me suis laissée séduire par la 4e de couverture de celui-ci. Une très belle découverte, un personnage central, Ada pleine de fougue, de rêves et de détermination. Une lecture dont je vais me rappeler longtemps. Venez, je vous raconte de quoi ça parle.. La décennie terrible s'est déroulée de 2033 à 2043, voyant la population mondiale se réduire de moitié et les différents états se reconstruire selon leurs propres règles. La nouvelle Fédération européenne a opté pour la sagesse et la sobriété : une écologie généralisée, l'égalité de tous les citoyens et une violence bannie à jamais. Ada Veen, jeune femme de 17 ans a été façonnée par ce système et y adhère de tout son être. Mais quand ses idéaux sont soudain confrontés à la dure réalité, le choc frontal pourrait s'avérer brutal. En effet, la population décide de rétablir via referendum la peine de mort, pour l'exemple et pour dissuader les citoyens d'y avoir recours. Pour appliquer cette terrible peine qui consiste à ôter la vie à un être humain, un vote est organisé et le nom d'un citoyen est tiré au sort. Lorsque le nom d'Ada est pioché parmi des millions de possibilités pour se faire le bras armé de la Fédération, cette dernière décide de se rebeller et de refuser d'obéir, brisant toutes les règles et enfreignant ses convictions les plus profondes. Ce roman est une magnifique ode à la vie, un rite de passage à l'âge adulte pour sa jeune héroïne. Individu malléable de par son jeune âge, elle a été façonnée par des années de doctrines et de croyances assénées par le pouvoir en place, avide de légitimité et souhaitant assoir sa maitrise totale de la population. Entrainant dans son sillage son amoureux, Ada va devoir piocher au plus profond d'elle même le courage de s'ériger contre sa propre mère et contre un système qu'elle avait toujours reconnu comme souverain. J'ai beaucoup apprécié ce roman très rythmé dont les personnages nous sont tout de suite très sympathiques. Un monde présenté comme parfait, un pouvoir semblant avoir réfléchi à tous les impératifs pour assurer le bonheur de tous.. Mais qu'en est-il vraiment ? Un système peut-il réellement être parfait ? Que se passe-t-il vraiment en coulisse ? De quoi est-il question quand on parle du dehors ? Et qui sont les gens qui y vivent ? La société en plus de 20 années a-t-elle réellement réussi à éviter tous les écueils ? Ada, Jason et ses amis du club épris de justice et de liberté ne veulent pas se contenter de ce qu'on leur montre ou leur donne. Ils ne croient pas aux valeurs de la Fédération et se dressent contre l'injustice. J'ai aimé la fougue d'Ada, sa soif de vivre et de liberté. La psychologie des personnages est fine et travaillée. Tandis que l'on admire la détermination de nos héros, le lecteur oscille entre l'envie de croire en leur possible réussite et la crainte de ce qui pourrait leur arriver en se heurtant de plein fouet au système pas aussi lisse qu'on voudrait le faire croire. Les chapitres sont courts et le rythme va crescendo dès lors qu'Ada et Jason prennent la fuite vers un possible Eldorado. La temporalité, les descriptions de lieux rendent le récit très crédible et cinématographique. La part d'inventivité de l'auteur -pour un sujet qui pourrait sembler é avoir été rebattu- m'a très agréablement surprise. Le lecteur se voit dans le décor, sans aucune difficulté et s'identifie aux héros du récit. Un roman qui se dévore plus qu'il ne se lit :) Votre ado (et vous, car c'est sûr vous allez le lui piquer ensuite) va adorer ! Alors ? Ada va-t-elle réussir à échapper à son destin et éviter d'infliger la mort ? Le Portugal sorte de paradis dont rêve Ada et ses amis existe-t-il vraiment ? Et si c'est le cas, pourront-ils rallier cette destination en faisant fi de tous les dangers qui leur barrent la route ? Pour parvenir à son but, Ada peut compter sur son grand-père, Stan le frère de Jason, mais cela sera-t-il suffisant ? Quand on sait que sa mère fait corps avec le gouvernement en place et la traque car sa fille, en refusant de tuer s'est mise en porte-à-faux et mise hors la loi, le lecteur ne peut que trembler davantage ! J'ai terminé la lecture en quasi apnée.. tournant frénétiquement les pages pour savoir ce qu'il allait advenir de nos héros. Jérôme Leroy nous propose une fin que je n'avais pas anticipée :) Mais surtout il nous fait nous interroger sur notre société, ses enjeux, ses limites, sa façon de gérer les laissés-pour-compte, les personnes moins ceci ou cela (belles, performantes, capables). A l'heure où tant de conflits frappent à notre porte.. et pour nous ? Quelle est notre société de demain ? Que voulons-nous ? Et que sommes nous prêts à entreprendre pour changer notre destin et tendre vers un avenir meilleur ? Le roman est déjà sélectionné pour un prix.. J'espère que tout cela se concrétisera pour ce roman brillamment réussi et que la "récolte" de récompenses sera grande ! Un grand merci à Syros de m'avoir permis de découvrir cet auteur et son roman détonnant.Syros propose des titres formidables.. C'est ce que je me dis à chaque fois lorsque je consulte le catalogue des parutions. Je me suis laissée séduire par la 4e de couverture de celui-ci. Une très belle découverte, un personnage central, Ada pleine de fougue, de rêves et de détermination. Une lecture dont je vais me rappeler longtemps. Venez, je vous raconte de quoi ça parle.. La décennie terrible s'est déroulée de 2033 à 2043, voyant la population mondiale se réduire de moitié et les différents états se reconstruire selon leurs propres règles. La nouvelle Fédération européenne a opté pour la sagesse et la sobriété : une écologie généralisée, l'égalité de tous les citoyens et une violence bannie à jamais. Ada Veen, jeune femme de 17 ans a été façonnée par ce système et y adhère de tout son être. Mais quand ses idéaux sont soudain confrontés à la dure réalité, le choc frontal pourrait s'avérer brutal. En effet, la population décide de rétablir via referendum la peine de mort, pour l'exemple et pour dissuader les citoyens d'y avoir recours. Pour appliquer cette terrible peine qui consiste à ôter la vie à un être humain, un vote est organisé et le...
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  • ramettes 03/01/2024
    Quel plaisir de retrouver des personnages fort comme Jérôme Leroy sait en créer. On a des sujets très actuels, cela touche à la sexualité, l’amitié, la famille, la politique, l’écologie, l’économie, la culture et la littérature en particulier. Ce sont thèmes qui ont un impact sur les lycéens et leur éveil au monde. C’est un roman d’anticipation qui part des constats actuels, mais on se situe après le point de bascule en 2068, ce n’est pas une date anonyme. Nous avons des figures féminines très fortes, comme souvent dans les romans de Jérôme Leroy. Des femmes qui dirigent, décident et restent droites dans leur bottes.La mère est effrayante, froide , ambitieuse, extrême. Ada fait partie de ces jeunes de l’élite qui ont été conditionnés pour représenter l’avenir. Elle va se retrouver confronté aux conséquences de son vote. Elle va prendre conscience qu’elle a voté pour quelque choses dont elle n’avait pas compris la portée. On va assister à son éveil, elle va ouvrir les yeux toute seule. Elle se sent flouée et manipulée. La marionnette coupe les fils de son marionnettiste. Face à elle, on a Jason, le poète, le révolté. Les deux étaient dans des camps différents et cependant ils avaient déjà tissé des liens , des connections sur leur part intime. Tout semble les opposer et pourtant ils ont su voir au-delà des apparences Jérôme Leroy une nouvelle fois m’a fait me poser des questions et j’imagine que les adolescents auront que quoi réfléchir. Garder la jeunesse réactive et alerte. J’ai pris plaisir aussi à l’introduction de poésie et de littérature dans ces groupes de jeunesses en quête de racines. Le livre papier et sa fonction intemporelle.Quel plaisir de retrouver des personnages fort comme Jérôme Leroy sait en créer. On a des sujets très actuels, cela touche à la sexualité, l’amitié, la famille, la politique, l’écologie, l’économie, la culture et la littérature en particulier. Ce sont thèmes qui ont un impact sur les lycéens et leur éveil au monde. C’est un roman d’anticipation qui part des constats actuels, mais on se situe après le point de bascule en 2068, ce n’est pas une date anonyme. Nous avons des figures féminines très fortes, comme souvent dans les romans de Jérôme Leroy. Des femmes qui dirigent, décident et restent droites dans leur bottes.La mère est effrayante, froide , ambitieuse, extrême. Ada fait partie de ces jeunes de l’élite qui ont été conditionnés pour représenter l’avenir. Elle va se retrouver confronté aux conséquences de son vote. Elle va prendre conscience qu’elle a voté pour quelque choses dont elle n’avait pas compris la portée. On va assister à son éveil, elle va ouvrir les yeux toute seule. Elle se sent flouée et manipulée. La marionnette coupe les fils de son marionnettiste. Face à elle, on a Jason, le poète, le révolté. Les deux étaient dans des camps différents et cependant ils...
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  • JustAWord 01/01/2024
    Lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire en 2022 pour Vivonne, l’auteur français Jérôme Leroy retourne à la science-fiction et à l’anticipation dans un nouvel ouvrage publié cette fois dans une collection jeunesse, Syros. Avec le titre à rallonge d’Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne, nous revoici plongés dans un futur proche — 2069 pour être précis — dans lequel la France n’est plus que l’ombre d’elle-même. Bienvenue dans la Fédération Européenne. Après la Décennie Terrible (2033–2043), on peut dire que l’Europe (et même le monde) n’a plus grand chose à voir avec ce que nous connaissons. Ravagé par les guerres, les catastrophes écologiques et les épidémies, le vieux continent a du faire des choix pour sa survie. D’un mouvement écologiste radical (les Bonobos effondrés) à un véritable courant politique organisé (Refondation), une nouvelle société a fait surface pour réunir ce qu’il reste des états en plein naufrage. La Fédération Européenne, unit sous la bannière utopiste de l’Alliance du Vivant d’une certaine Vigtis Mendoza et de son fameux Manifeste, apparaît comme la dernière alternative viable et civilisée pour les survivants. Ou du moins, une partie des survivants. Si vous êtes du Dehors et que vous vivez de l’autre côté des murs de sécurité et des checkpoints qui entourent les îlots, pas de chance pour vous. Dans cette Fédération, un Référendum d’Initiative Populaire vient de rétablir la peine de mort, à la surprise de la présidente Agnès Cœur elle-même. Pour équilibrer un peu les choses, celle-ci décide que toute condamnation à mort devra être assumée par les citoyens qui l’ont voulu. Ainsi, un tirage au sort désigne le bourreau parmi les hommes et femmes de l’Alliance du Vivant. Coup du sort, c’est Ada Veen, fille de Clara Veen, vice-gouverneure de la Fédération, qui est choisie pour cette sale besogne. Si cette jeune militante des Pionnières — sorte de croisement improbable entre écologiste et garde rouge — semble un choix parfait pour assumer les choix du régime, celle-ci va vite comprendre qu’entre la théorie et la pratique, la peine de mort n’a rien de l’acte juste et simple qu’on lui a vendu. Avec Jason Leurtillois, son ami devenu amant, elle décide de prendre la fuite vers le lointain Portugal où une République Libertaire refuse toute forme d’autorité. La Douceur serait-elle la solution ? Si vous avez déjà lu Vivonne du même Jérôme Leroy, vous arriverez ici en terrain conquis. En effet, les mêmes éléments sont en place, dans un cadre similaire de fin du monde et de tentatives de reconstructions tantôt utopiques tantôt dystopiques. Éminemment politique mais jamais rébarbatif, Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne construit sa romance adolescence sur une révolte contre la dictature. Pour se faire, il faut d’abord une prise de conscience. Ce qui arrive précisément à Ada grâce à la confrontation au réel mais aussi par l’influence extérieure de Jason, poète et membre du Gang Nerval, dont la déformation physique ne reflète en rien la bonté d’âme. Jérôme Leroy critique ouvertement le populisme et l’une de ses antiennes, à savoir la peine de mort. L’auteur démontre à la fois l’inanité du Référendum d’Initiative Populaire mais aussi la différence qu’il existe entre vouloir quelque chose et l’accomplir par soi-même. En gros, tout acte devient bien plus tangible et difficile quand ce n’est pas l’autre qui doit se salir les mains pour vous. Si l’idée centrale reste d’illustrer la révolte de l’individu face au système — ce n’est pas pour rien si l’on fait référence à 1984 — l’auteur a la bonne idée également de tenter de comprendre la mise en place de ce système sans l’excuser. Grâce au contexte terrible, le régime en place n’apparaît pas si absurde. Disons qu’il pourrait simplement être le moins mauvais choix. Évidemment, comme la quasi-totalité des romans dystopiques, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne parle surtout de notre présent. Jérôme Leroy livre une brillante critique du militantisme et de l’idéologie quand elle n’est plus raisonnée, avec une véritable chasse aux sorcières sur ceux qui osent encore manger de la viande ou ceux qui fumerait en cachette. La dénonciation, l’endoctrinement, la démesure punitive fait glisser l’utopie vers la dystopie sans même que ses fondateurs pourtant bien intentionnés ne s’en rendent compte. C’est également, et bien évidemment, un plaidoyer pour le vivre-ensemble et l’égalité des classes et des races, montrant la condition lamentable des gens qui vivent au Dehors, dans la misère, la maladie et la violence. Il est facile de vivre dignement en fermant les yeux sur la masse pauvre et agonisante bien caché par les murs et les barbelés. Dès lors, comment sortir de ce cercle vicieux ? Par la poésie, bien sûr. Nous sommes chez Jérôme Leroy, poète lui-même, et bien sûr, la rébellion et la fuite de notre couple d’adolescents ne serait rien sans le rôle constant et vivant du fait littéraire. Jason est un poète qui dirige sa propre revue, La Douceur, inspirée elle-même de cette étrange utopie communiste au Portugal dans laquelle la propriété n’existe plus et où l’argent n’est qu’un vilain souvenir. Jason aime Nerval, ses amis aussi. Et le récit est émaillé de références à des poètes, de Verlaine à Apollinaire en passant par Rimbaud. Pour Jérôme Leroy, ce qui sauve l’humanité, c’est la poésie, le livre, la culture, la littérature, ce vivant chemin vers le passé qui permet au futur d’être meilleur. C’est cette impulsion qui va changer la donne, pour Ada comme pour Jason, et si tout cela semble bien naïf, le résultat n’en est que plus beau. Comme pour Vivonne, le roman nuance et cherche à mettre en lumière contradictions et niveaux de gris, même pour une Présidente qui se rend compte sur le tard que le rêve est devenu cauchemar. Que la femme n’est pas la solution miracle vers la paix, mais qu’elle fait partie de l’humanité comme l’homme brutal du passé, que tout le monde peut mal tourner, peu importe son sexe ou sa religion. Au-delà de toutes ces considérations politiques, philosophiques et poétiques, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne remplit aussi son compte d’aventures et de rebondissements. C’est la beauté des personnages principaux, Ada et Jason, ainsi que le courage et les fêlures de ceux qui les entourent qui rende cette histoire si attachante et addictive. Jérôme Leroy n’oublie pas qu’il écrit pour des adolescents, qu’il faut un récit rythmé et tendu, que l’amour doit pouvoir battre son plein et s’épanouir, tout cela sans changer entrer dans le cliché ou la simplicité d’écriture, rappelant au passage que les rêves ont toujours un prix. Mais qui sera prêt à le payer pour changer le monde ? Récit jeunesse brillant et intelligent, hautement politique mais jamais caricatural, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne conviendra au plus large public, que vous soyez en quête d’une dystopie qui a des choses à dire sur notre présent ou d’une aventure rebelle où l’amour peut triompher de tout.Lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire en 2022 pour Vivonne, l’auteur français Jérôme Leroy retourne à la science-fiction et à l’anticipation dans un nouvel ouvrage publié cette fois dans une collection jeunesse, Syros. Avec le titre à rallonge d’Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne, nous revoici plongés dans un futur proche — 2069 pour être précis — dans lequel la France n’est plus que l’ombre d’elle-même. Bienvenue dans la Fédération Européenne. Après la Décennie Terrible (2033–2043), on peut dire que l’Europe (et même le monde) n’a plus grand chose à voir avec ce que nous connaissons. Ravagé par les guerres, les catastrophes écologiques et les épidémies, le vieux continent a du faire des choix pour sa survie. D’un mouvement écologiste radical (les Bonobos effondrés) à un véritable courant politique organisé (Refondation), une nouvelle société a fait surface pour réunir ce qu’il reste des états en plein naufrage. La Fédération Européenne, unit sous la bannière utopiste de l’Alliance du Vivant d’une certaine Vigtis Mendoza et de son fameux Manifeste, apparaît comme la dernière alternative viable et civilisée pour les survivants. Ou du moins, une partie des survivants. Si vous êtes du Dehors et que vous vivez de l’autre côté des murs de sécurité et des...
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  • Olivier43 11/12/2023
    J'avais découvert Jérôme Leroy avec "les derniers jours des fauves". J'avais été plutôt séduit par son style et son intrigue politique. Je découvrais donc son dernier opus sans rien savoir de l'histoire. Première surprise pour moi, c'était un roman jeunesse sous forme dystopique, et j'avoue que je ne m'y attendais pas. L'histoire est plutôt attractive, suite à la Décennie Terrible de nouvelles règles ont été établies. L'une d'entre elle est le rétablissement de la peine de mort, exécutée par un citoyen lambda tiré au sort. SAuf que la dernière personne tirée est Ada, la fille d'une éminente politicienne, en lice pour être élue présidente. Sauf qu'elle va prendre la fuite ne voulant pas exécuter la sentence, avec Jason. Ce roman n'est pas dénué d'intérêt. Tout d'abord cette société post Décennie Terrible est assez effrayante, dans la mesure où tout est criminalisé de la cigarette à la consommation de viande. On a également un endoctrinement des jeunes, dés le plus jeune âge qui fait froid dans le dos. D'ailleurs le roman débute par la grande cicatrice d'Ada qui a dénoncé son père (on découvrira pourquoi bien plus tard) , ce qui a conduit à la perte de ce dernier. En revanche, l'histoire d'amour entre Ada et Jason, je l'ai trouvée extrêmement longue et redondante, et j'avoue que cela m'a lassé. Certains aspects du personnage d'Ada m'ont dérangé. Le système lui a fait perdre son père et pourtant, elle a adhéré sans réserve au système qui lui a causé cette perte, et ce n'est que l'amour de Jason qui va lui faire ouvrir les yeux. J'ai eu du mal à adhéré à ça. Enfin, j'ai eu le sentiment de quelque chose de déjà lu. Le genre de la dystopie pour la jeunesse, est un exercice difficile à renouveler. Au final, c'est une lecture en demi teinte pour moi, même s'il a des qualités. J'avais découvert Jérôme Leroy avec "les derniers jours des fauves". J'avais été plutôt séduit par son style et son intrigue politique. Je découvrais donc son dernier opus sans rien savoir de l'histoire. Première surprise pour moi, c'était un roman jeunesse sous forme dystopique, et j'avoue que je ne m'y attendais pas. L'histoire est plutôt attractive, suite à la Décennie Terrible de nouvelles règles ont été établies. L'une d'entre elle est le rétablissement de la peine de mort, exécutée par un citoyen lambda tiré au sort. SAuf que la dernière personne tirée est Ada, la fille d'une éminente politicienne, en lice pour être élue présidente. Sauf qu'elle va prendre la fuite ne voulant pas exécuter la sentence, avec Jason. Ce roman n'est pas dénué d'intérêt. Tout d'abord cette société post Décennie Terrible est assez effrayante, dans la mesure où tout est criminalisé de la cigarette à la consommation de viande. On a également un endoctrinement des jeunes, dés le plus jeune âge qui fait froid dans le dos. D'ailleurs le roman débute par la grande cicatrice d'Ada qui a dénoncé son père (on découvrira pourquoi bien plus tard) , ce qui a conduit à la perte de ce dernier. En...
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