Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne : Le livre de Jérôme Leroy

Bonjour la compagnie ! Merci aux éditions Pocket pour l'envoi. Ce titre fait partie de la collection étoiles montantes qui àchaque fois me convient. J'habite près de Rouen et l'histoire se déroule en grande partie dans les environs c'était rigolo et appréciable de découvrir les lieux connus aujourd'hui dans un futur lointain. L'histoire se passe dans les années 2060 au sein de la Fédération qui a été conçue après la décennie terrible. On y suit une jeune fille qui hasard du tirage au sort va être désignée pour être le.bourreau d'un condamné à la peine capitale. Mais elle.ne veut tuer personne... Franchement j'ai été embarqué dans cette jeune fille qui découvre la vie son univers sous un angle nouveau. Le rythme est haletant. Il y a une très belle histoire d'amour qui m'a fait pensé à la nuit des temps de Barjavel sur certains aspects. Une fois de plus pocket me.fait découvrir une pépite qui a.ete édité chez Syros pour le grand format. Le côte #jeunesse# se ressent parfois et cest bien car ce roman est pour tous . A bientôt

Dans un futur aussi apaisé qu’inquiétant, Jérôme Leroy signe avec Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne un roman d’anticipation à la fois politique et poétique, une fable humaniste où le refus de la violence devient un acte de résistance absolu. Nous sommes en 2069, à Rouen, devenue capitale d’un État français régénéré après la “Décennie terrible” (2033-2043), une période d’effondrement mondial qui a réduit de moitié la population. Dans cette société post-crise, la Fédération européenne a instauré un ordre parfait : sobriété écologique, égalité totale, fin de la guerre, effacement des pulsions. Mais sous cette façade utopique se cache une fissure morale : la démocratie, en rétablissant par référendum la peine de mort, fait entrer la barbarie par la porte de la légalité. C’est là qu’entre en scène Ada Veen, 17 ans, fille modèle d’un monde qui se croit enfin pacifié. Lorsqu’elle est tirée au sort pour exécuter un condamné, la mécanique bien huilée s’enraye. Refuser de tuer, dans cet univers paradoxal, revient à désobéir à la loi. En s’opposant à ce système, Ada devient le symbole d’une révolte silencieuse, portée non par la haine, mais par la fidélité à un idéal de paix. Elle fuit avec le garçon qu’elle aime, cherchant une issue hors des cadres, là où la liberté redevient possible. Leroy manie avec brio les codes du récit dystopique : le roman est à la fois un thriller moral, un manifeste contre la banalisation de la violence et une méditation sur le prix du libre arbitre. L’écriture, d’une clarté ciselée, allie la tension du roman à suspense à une dimension presque lyrique. Chaque page résonne comme une mise en garde : et si le vrai totalitarisme, demain, était celui de la vertu imposée ? Sous ses airs de fiction politique, Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne interroge notre présent : celui où le civisme, la transparence et la sécurité peuvent devenir les nouveaux visages du contrôle. Jérôme Leroy, fidèle à son talent d’orfèvre du réel futuriste, y déploie une voix rare, lucide et émouvante, où la poésie se fait arme de résistance.

Quel plaisir de retrouver l'univers de Jérôme Leroy ! J'avais découvert cet auteur, par hasard, en lisant la trilogie Lou, après tout ! Les romans d'anticipation ou les dystopies, ce n'était pas mon truc. Mais ça c'était avant Jérôme Leroy. A nouveau, c'est le destin d'une jeune fille que l'on suit : Ada. Privilégiée, elle vit du bon côté du monde. Mais il y a un revers à cette vie confortable : le respect des règles, strictes et nombreuses. Et notamment : se soumettre au tirage au sort qui désigne l'un des membres de cette communauté pour exécuter un condamné à mort. Tout est légal, a été voté par référendum. Mais quand Ada est tirée au sort, elle n'imagine pas un seul instant être le bourreau de ce condamné : elle ne tuera personne. Elle doit donc fuir. Pas si simple dans un monde sous surveillance, quand sa mère est la n°1 de la fédération française. Ce roman crée tout un univers : quand on a déjà lu cet auteur, c'est plaisant de se replonger dedans et de retrouver des termes qu'on ne lit qu'ici (camsols, La Douceur...). Ce roman nous fait réfléchir également aux excès des idéologies politiques (l'écologie par exple), de la fermeté du pouvoir, de la dématérialisation à outrance... Tous ces sujets sont abordés sans pour autant devenir les éléments qui ressortent le plus du roman : je lis avant de dormir, à la recherche d'évasion. Sans prise de tête ni grande interrogation géopolitique. Je choisis de me concentrer sur les aventures des personnages. Je suis toutefois attentive aux interrogations soulevées par leur mode de vie et aux excès auxquelles leur idéologie a conduit. Je pense que je lirai tous les romans de cet auteur tant son univers me plaît.

C'est un super livre. Franchement je ne m'attendais pas à ça. Je l'avais juste pris comme ça pour le lire lors des imaginales 2025 auquel mon collège participe et wahou. J'ai adoré. Même ma pote qui n'aime pas lire l'a aimer. Je ne m'attendais pas à ce que Jason (il me semble désolé si c'est faux) passe de meilleur ami a plus même si on commence a avoir l'habitude de nos jours. Franchement je le recommande vivement à tous les amateurs d'aventure et d'amour.