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Je vous promets de revenir
1940 - 1945 : le dernier combat de Léon Blum
Date de parution : 02/01/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Je vous promets de revenir

1940 - 1945 : le dernier combat de Léon Blum

Date de parution : 02/01/2020

Septembre 1940 : Léon Blum est arrêté sur ordre de Pétain. Se sachant menacé, il aurait pu fuir, mais il refuse de se soustraire au procès qui l’attend. Pendant seize...

Septembre 1940 : Léon Blum est arrêté sur ordre de Pétain. Se sachant menacé, il aurait pu fuir, mais il refuse de se soustraire au procès qui l’attend. Pendant seize mois, haï et calomnié, il va être traîné de prison en prison. Pourtant, le vieux leader résiste. Il se bat,...

Septembre 1940 : Léon Blum est arrêté sur ordre de Pétain. Se sachant menacé, il aurait pu fuir, mais il refuse de se soustraire au procès qui l’attend. Pendant seize mois, haï et calomnié, il va être traîné de prison en prison. Pourtant, le vieux leader résiste. Il se bat, prépare sa défense, reconstruit son parti dans la clandestinité… et finalement réussit le tour de force de retourner l’opinion publique en sa faveur. Où puise-t-il sa combativité ? Et comment survit-il à l’emprisonnement en Allemagne qui va suivre son procès ? On a évoqué son optimisme, son humanisme... Mais cela ne suffit pas. Léon Blum a un secret : une femme, Jeanne Reichenbach.
Au terme d’une longue enquête, s’appuyant notamment sur une correspondance inédite, Dominique Missika révèle le rôle joué par Jeanne Reichenbach, et raconte une histoire d’amour méconnue entre deux êtres exceptionnels.

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EAN : 9782221246863
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221246863
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LesLecturesDeRudy 30/10/2022
    Ce que j'apprécie énormément chez Dominique Missika c'est cette façon qu'elle de rendre l'histoire vivante . Elle humanise des images du passé . Pas de longues listes de dates , de personnages ou de fait dans ses récits mais l'essentiel est dit . On ressent également à la lecture toute l'admiration qu'elle porte à non seulement à Léon Blum mais aussi aux femmes qui l'accompagnèrent dans son parcours. Je n'ai pas mis les cinq étoiles car une grosse bourde s'est glissée dans son récit , en effet Dominique Missika confond le soulèvement du gettho de Varsovie qui à eu lieu en 1943 avec le soulèvement de la ville de Varsovie en août 44 .
  • KARANDAKOFF 14/05/2020
    La France durant ses années noires, comme un passé qui ne passe pas. Blum, grande figure politique, incarnation du Front Populaire. Jeté dans la tourmente, instantané saisissant de l'ignominie vichyste, arrêté, jugé puis déporté près de Buchenwald où il partagera ses années de captivité avec Mendel. Auprès de lui, une femme, amoureuse, combattante, prête à tout pour lui : Jeanne Reichenbach. Lorsque l'Histoire se marie avec l'Amour. Un beau portrait de femme.
  • 47library 26/04/2020
    Dans la vie de Léon Blum, il y avait aussi une femme, libre, volontaire, amoureuse et qui tenait sa parole.
  • izalion 08/01/2020
    J'ai rencontré ce livre dans une maisonnette au centre de Jouy-en-Josas. L'histoire et l'approche historique est très intéressante, seulement il est claire l'admiration de l'auteur pour son protagoniste, et l'impartialité devient inévitable. Hors cela peut ne pas être un problème pour certains, je peux comprendre très bien ceux qui mettent 5 étoiles pour ce livre.
  • PtitVincent 04/01/2020
    Juillet 1940, Léon Blum débarque à Bordeaux, comme de nombreux parlementaires, stupéfiés tout autant qu’ils sont, de la défaite éclair que subit l’armée française. Il s’apprête à prendre le Massilia, un paquebot à destination de l’Afrique du nord, où la République française est supposée continuer à exister. Mais l’arrivée de Pétain au pouvoir, sa décision de collaborer avec l’Allemagne, et son statut d’ancien président du conseil, grand architecte du Front populaire et de ses nombreuses avancées sociales (tant décriées par une partie du patronat et de la droite réactionnaire), et enfin son statut de juif le font hésiter à quitter le territoire national. On pourrait l’accuser d’abandon. L’arrivée de Jeanne Reichenbach, qui deviendra vite sa maîtresse, puis sa femme et son dernier amour, le fera renoncer définitivement au départ… et à repartir au combat face au Maréchal. Très vite il est arrêté et emprisonné, en l’attente d’un procès pour haute trahison. On l’accuse d’avoir démobilisé les ouvriers des usines d’armement en leur offrant des congés payées et des horaires décents, d’avoir encouragé les grèves et du coup arrêté la production d’armes, en clair d’avoir déstabilisé l’économie française. Enfermé aux châteaux de Chazeron puis de Bourrassol, en compagnie d’autres accusés (Paul Reynaud, Georges Mandel, Édouard Daladier), il prépare sa défense entouré de ses avocats, de sa belle-fille Renée et surtout de Jeanne qui lui est précieuse pour le moral. Le procès de Riom, public et accessible aux journalistes, montrera à la population toute l’absurdité des accusations vichyste, au point que le procès sera interrompu. Mais les déboires de Blum sont loin d’être terminés puisque les allemands le récupère et l’envoie à Buchenwald en 1943, où il sera emprisonné dans un pavillon de chasse, un prisonnier VIP si l’on peut dire, loin des conditions tragiques des autres victimes du camp. Jeanne Reichenbach viendra rapidement le rejoindre, et le réconforter, un geste fou d’amour quand on pense que la dame était juive ! Car le thème principal de ce livre est le destin hors norme de cette femme courageuse qui décida dès 1940 de lâcher mari et (grands) enfants pour aider l’homme qu’elle aime, d’abandonner l’idée de quitter la France et une situation sociale et financière aisée pour soutenir un proscrit qu’une grande part des français considère comme un traître, un « youpin » qui plus est. Mais l’auteure a une tendance à remplir les blancs que l’Histoire a laissés par des pensées et des dialogues sortis d’on ne sait où. Si cela apporte de la vivacité au récit, cela nuit à sa crédibilité. Et vouloir résumer l’attitude de Léon Blum durant la Seconde guerre mondiale à sa relation fusionnelle avec Jeanne Reichenbach est un peu excessif. Un peu déçu par une histoire et une femme exceptionnelles qui à mes yeux méritaient un autre traitement.Juillet 1940, Léon Blum débarque à Bordeaux, comme de nombreux parlementaires, stupéfiés tout autant qu’ils sont, de la défaite éclair que subit l’armée française. Il s’apprête à prendre le Massilia, un paquebot à destination de l’Afrique du nord, où la République française est supposée continuer à exister. Mais l’arrivée de Pétain au pouvoir, sa décision de collaborer avec l’Allemagne, et son statut d’ancien président du conseil, grand architecte du Front populaire et de ses nombreuses avancées sociales (tant décriées par une partie du patronat et de la droite réactionnaire), et enfin son statut de juif le font hésiter à quitter le territoire national. On pourrait l’accuser d’abandon. L’arrivée de Jeanne Reichenbach, qui deviendra vite sa maîtresse, puis sa femme et son dernier amour, le fera renoncer définitivement au départ… et à repartir au combat face au Maréchal. Très vite il est arrêté et emprisonné, en l’attente d’un procès pour haute trahison. On l’accuse d’avoir démobilisé les ouvriers des usines d’armement en leur offrant des congés payées et des horaires décents, d’avoir encouragé les grèves et du coup arrêté la production d’armes, en clair d’avoir déstabilisé l’économie française. Enfermé aux châteaux de Chazeron puis de Bourrassol, en compagnie d’autres accusés (Paul...
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