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Kodjo
Mathilde Julia Sobottke (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
Belfond

Kodjo

Mathilde Julia Sobottke (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Après Enfer blanc, Max Annas s’empare de sujets d’une brûlante actualité : l’injustice sociale, le racisme et, plus largement, le sort des migrants africains en Europe. Un roman noir incisif qui fait fi des considérations politiques et morales pour ébranler son lecteur.
Dans sa vie d’avant, au Ghana, Kodjo était un historien respecté. Puis vinrent la fuite, les routes de l’exil et ce point de chute : Berlin. Un quotidien de sans-papiers,... Dans sa vie d’avant, au Ghana, Kodjo était un historien respecté. Puis vinrent la fuite, les routes de l’exil et ce point de chute : Berlin. Un quotidien de sans-papiers, d’invisible, à vivre de jobs infâmes, des faveurs de femmes riches, en attendant désespérément des jours meilleurs.

Mais le sort n’a...
Dans sa vie d’avant, au Ghana, Kodjo était un historien respecté. Puis vinrent la fuite, les routes de l’exil et ce point de chute : Berlin. Un quotidien de sans-papiers, d’invisible, à vivre de jobs infâmes, des faveurs de femmes riches, en attendant désespérément des jours meilleurs.

Mais le sort n’a pas fini de l’entraîner vers le fond.

Témoin du meurtre d’une prostituée blanche, Kodjo devient rapidement suspect numéro un. Qui d’autre qu’un migrant, qu’un Noir, pourrait commettre un crime aussi sordide ? Acculé, Kodjo n’est pourtant pas du genre à se laisser faire. Et c’est seul qu’il tente de remonter la piste de l’assassin.
Dans cette nuit infinie, une chasse à l’homme commence, implacable et tragique…
 
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EAN : 9782714480859
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714480859
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« C’est très visuel, le récit est physique : il s’attache aux gestes, aux mouvements, aux déplacements des personnages. La tension dramatique monte peu à peu. Et tout se dérègle jusqu’au chaos final... Un chaos hallucinant. »
Michel Abescat / « Le polar sonne toujours deux fois » sur France Inter
"Un polar dynamique et politique à la fois menant à la réflexion du lecteur."
Jérôme / Librairie Les Cyclades
"Max Annas aborde les problématiques avec un esprit d'analyse juste. Sans haine ni appel à la révolte. Il constate les dégradations d'un monde enfermé dans des préjugés, des schémas bien pratiques et nous invite à nous interroger sur ce qui se passe autour de nous.
Sans concession, il utilise les mots, la littérature comme espace d'expression pour donner une voix à ceux qui n'en ont pas.
Kodjo est un des personnages les plus humains que j'ai croisé dans les livres."
Céline / Librairie Trarieux

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Thalie4 05/10/2022
    Kodjo est un homme instruit, clandestin noir dans une ville au racisme très marqué. Il vit d'un travail sans ambition en espérant obtenir un jour ses papiers. Mais un soir, il est témoin d'un meurtre. Ne pouvant se permettre d'aller voir la police, il se retrouve suspect et décide de retrouver le meurtrier lui-même. Les autorités ne sont pas le seul danger qu'il aura à affronter. Max Annas nous offre ici une histoire noire, remue un des côtés sombres de notre monde. Que faire quand on ne peut exercer de devoir citoyen face au crime ? Comment vivre caché quand notre liberté n'est pas acquise ? Que l'on risque de tout perdre en étant expulsé là où rien ni personne ne nous attend ? Kodjo est un homme attachant, que l'on aimerait pouvoir aider. Bien malgré lui il se retrouvera entraîné dans une longue chute dont l'issue n'est pas garantie. Une fois son enquête enclenchée, on ne peut refermer le livre avant de savoir ce qu'il adviendra de lui. C'est un bon livre de la rentrée littéraire, sombre, sans concession.
  • Sarahpropro 06/12/2020
    Quelle bonne surprise ! Je ne m'attendais pas à un roman si bien mené en découvrant Kodjo; les quelques éléments de la quatrième de couverture m'avaient plu, le roman sur fond de journalisme social et d'immigration ne sont pas si souvent abordés dans le roman, mais à cela se rajoute le style du roman policier, le dynamisme de l'écriture, et sans rien à ajouter ou retirer. Kodjo est l'histoire peut être banale de millions de personnes en situation irrégulière en Europe, c'est un roman coup de poing qui nous met face à une réalité souvent cachée. L'histoire de Kodjo est l'histoire d'un jeune homme trentenaire issu de la bonne société ghanéenne qui immigre en Allemagne. Nous suivons son quotidien à Berlin quand il redevient clandestin suite à son divorce et à son licenciement. Nous suivons le quotidien malheureux des contrôles aux faciès de la police (qui rend écho forcément à notre actualité en France en ce mois de décembre 2020...), de sa vie cachée aux yeux de tous pour continuer de survivre. Et puis, malgré lui, Kodjo se retrouve dans une histoire de meurtre qui n'est pas vraiment la sienne et qui va le précipiter, et propulser le roman, dans un style complètement différent qui se tourne vers le thriller/roman policier. Je n'ai pas réussi à poser le livre avant d'avoir fini, c'était un excellent moment passer, un vrai roman noir avec des questions d'actualité qui nous permettent de nous poser des questions de fond sur la situation des clandestins. Je recommande vivement. Quelle bonne surprise ! Je ne m'attendais pas à un roman si bien mené en découvrant Kodjo; les quelques éléments de la quatrième de couverture m'avaient plu, le roman sur fond de journalisme social et d'immigration ne sont pas si souvent abordés dans le roman, mais à cela se rajoute le style du roman policier, le dynamisme de l'écriture, et sans rien à ajouter ou retirer. Kodjo est l'histoire peut être banale de millions de personnes en situation irrégulière en Europe, c'est un roman coup de poing qui nous met face à une réalité souvent cachée. L'histoire de Kodjo est l'histoire d'un jeune homme trentenaire issu de la bonne société ghanéenne qui immigre en Allemagne. Nous suivons son quotidien à Berlin quand il redevient clandestin suite à son divorce et à son licenciement. Nous suivons le quotidien malheureux des contrôles aux faciès de la police (qui rend écho forcément à notre actualité en France en ce mois de décembre 2020...), de sa vie cachée aux yeux de tous pour continuer de survivre. Et puis, malgré lui, Kodjo se retrouve dans une histoire de meurtre qui n'est pas vraiment la sienne et qui va le précipiter, et propulser le roman, dans un style complètement...
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  • Sabenea 21/11/2020
    Après Enfer Blanc l’an dernier, Max Annas nous plonge une nouvelle fois dans une ambiance plus qu’anxiogène avec Kodjo, son second roman. Après avoir quitté le Ghana, Kodjo vit clandestinement en Allemagne lorsqu’il aperçoit une femme en train de se faire assassiner. Et là, malgré tous mes conseils et protestations, il n’a pas pu s’empêcher d’accumuler tous les faux-pas possibles et imaginables pour se mettre dans une galère incommensurable. J’ai donc du caler ma respiration sur celle de Kodjo pour finir ce roman le plus rapidement possible, tant l’angoisse montait en moi. Loin d’être révolu, le racisme est une nouvelle fois au centre de ce roman, qui m’a une fois encore chamboulée.
  • Livrescapades 08/11/2020
    J’ai un faible pour le journalisme d’investigation et les romans publiés par des journalistes et je m’intéresse depuis très longtemps à la question migratoire. Alors quand l’ancien journaliste allemand Max Annas écrit un roman dans lequel il se penche sur l’immigration clandestine en Allemagne, je ne peux qu’être intriguée! (...) Kodjo raconte les déboires d’un jeune trentenaire ghanéen retombé dans la clandestinité après son licenciement et son divorce avec une jeune Allemande. Issu d’une famille aisée possédant plusieurs entreprises au Ghana, Kodjo Awusi a contre l’avis de son paternel entrepris des études d’histoire avant de prendre le chemin de l’Europe. C’est à Berlin qu’il vit, survit, depuis près de dix ans lorsque débute le roman. Depuis son divorce, Kodjo travaille au noir à « L’Hibiscus », un café-restaurant tenu par une propriétaire bienveillante, et vit seul dans un petit appartement loué à bas prix par Jeannette, une quinqua allemande avec laquelle il entretient une liaison. Lorsqu’il n’est pas au travail ou avec ses amis, Kodjo se rend à la salle de fitness où il s’épuise sur un tapis de course à défaut de courir à l’air libre car « pour la police un Noir qui court est toujours un Noir qui fuit ». Toujours à l’affût de l’inspection du travail ou de la police, il n’a d’autre choix que de se faire discret pour ne pas éveiller les soupçons. Un jour pourtant, sa vie prend une tournure très inattendue et fort dangereuse. Après que Jeannette lui a demandé une fois de plus de quitter pour quelques jours son appartement afin qu’elle puisse y loger des amis de passage, Kodjo se réfugie dans un immeuble à l’abandon où il devient malgré lui le témoin du meurtre d’une prostituée. Acculé depuis qu’il est devenu le principal suspect, il décide de se lancer sur les traces du meurtrier. Kodjo est à la fois un polar haletant et un roman noir engagé et poignant dans lequel Max Annas livre une analyse fine et terriblement réaliste de la vie d’un immigré africain à Berlin. Tour à tour portrait de l’injustice sociale et du racisme, roman policier atypique et chasse à l’homme effrénée, Kodjo se lit avec la boule au ventre et le souffle court. Les phrases et les chapitres courts, l’écriture factuelle et visuelle confèrent au roman un rythme très dynamique, presque cinématographique. A l’image de Kodjo qui court pour sa vie, j’ai fini ma lecture épuisée et le coeur en miettes. Un roman fort lu d’une traite. J’ai un faible pour le journalisme d’investigation et les romans publiés par des journalistes et je m’intéresse depuis très longtemps à la question migratoire. Alors quand l’ancien journaliste allemand Max Annas écrit un roman dans lequel il se penche sur l’immigration clandestine en Allemagne, je ne peux qu’être intriguée! (...) Kodjo raconte les déboires d’un jeune trentenaire ghanéen retombé dans la clandestinité après son licenciement et son divorce avec une jeune Allemande. Issu d’une famille aisée possédant plusieurs entreprises au Ghana, Kodjo Awusi a contre l’avis de son paternel entrepris des études d’histoire avant de prendre le chemin de l’Europe. C’est à Berlin qu’il vit, survit, depuis près de dix ans lorsque débute le roman. Depuis son divorce, Kodjo travaille au noir à « L’Hibiscus », un café-restaurant tenu par une propriétaire bienveillante, et vit seul dans un petit appartement loué à bas prix par Jeannette, une quinqua allemande avec laquelle il entretient une liaison. Lorsqu’il n’est pas au travail ou avec ses amis, Kodjo se rend à la salle de fitness où il s’épuise sur un tapis de course à défaut de courir à l’air libre car « pour la police un Noir qui court est toujours un Noir qui fuit ». Toujours...
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  • SorbetKiwi 21/10/2020
    Aussi dynamique et captivant que son prédécesseur Enfer blanc, j’ai trouvé la situation de base un brin moins logique mais le cadre est tout aussi glaçant. Un roman d’actualité a découvrir.
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