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La bouche des carpes
Jacques De Decker (préface de)
Collection : Arts et spectacles
Date de parution : 22/08/2018
Éditeurs :
L'Archipel

La bouche des carpes

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Jacques De Decker (préface de)
Collection : Arts et spectacles
Date de parution : 22/08/2018
Entretiens avec un romancier célèbre.
« On n’est pas forcé d’aimer mes livres... » « Mon ambition était de devenir danseuse étoile... »« Je crois dans les anges visibles... » « Pourquoi nierais-je que je... « On n’est pas forcé d’aimer mes livres... » « Mon ambition était de devenir danseuse étoile... »« Je crois dans les anges visibles... » « Pourquoi nierais-je que je suis un être pervers ? » « J’ai voulu mourir à cause de la laideur de la bouche des carpes...... « On n’est pas forcé d’aimer mes livres... » « Mon ambition était de devenir danseuse étoile... »« Je crois dans les anges visibles... » « Pourquoi nierais-je que je suis un être pervers ? » « J’ai voulu mourir à cause de la laideur de la bouche des carpes... »   Dans un café ou sous la pluie, chez elle ou chez lui, ou encore... dans les bois : l’auteur d’Hygiène de l’assassin, de Stupeur et tremblements et des Prénoms épicènes a accordé une série d’entretiens à Michel Robert. Au fil de leur conversation – parfois sage ou sincèrement drôle, parfois folle ou même intime – est née une amitié.Amélie Nothomb se livre ici comme rarement, évoquant aussi bien sa vie privée que la création littéraire, l’Europe, la Chine et le Japon, son sens de l’amitié et sa vision de l’amour, son goût de la solitude et des « orgies intellectuelles »... Ainsi se dessinent les thèmes majeurs d’une œuvre en plein devenir.Un document exceptionnel, donnant à voir dans toutes ses dimensions un écrivain aussi déroutant que capital.
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EAN : 9782809824933
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 141 x 226 mm
EAN : 9782809824933
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 141 x 226 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didjmix 08/03/2020
    Ce n'est pas un roman, mais une discussion avec l'autrice, personnage hors norme, atypique. Elle va vous surprendre. Fort intéressant de la découvrir en vrai.
  • Anis0206 21/10/2019
    Une plongée dans l'esprit de la talentueuse Amélie Nothomb où elle parle de sa philosophie en tant qu'écrivaine et surtout elle nous emmène dans les endroits qui l'ont marqué ainsi que de sa vision de la vie en générale. Étant fan de cette auteure géniale, c'est avec plaisir que je me suis plongé dans ce bel ouvrage.
  • Jmlyr 15/09/2019
    J’ai bien aimé découvrir Amélie Nothomb au travers de ses confidences à Michel Robert, confidences récoltées au fil du temps, des années même. J’ai été séduite par cette part d’elle-même qu’elle livre avec sincérité, sa singularité assumée, son authenticité dans ce livre alors qu’ailleurs, pour avoir la paix, il semblerait qu’elle réponde «#8201;Oui, c’est vrai#8201;» plus souvent qu’elle ne devrait. Amélie se fiche que ses ami(e)s apprécient ou non ses œuvres. Elle écrit, c’est un besoin, cela fait partie d’elle-même, c’est son oxygène. Elle a des avis tranchés sur certains sujets, et pour d’autres elle laisse planer le doute. Ses souvenirs d’enfance, notamment au Japon, ne sont jamais loin. Un recueil de paroles connues, d’autres moins, mais un ensemble agréable qui m’a touchée.
  • Manika 29/07/2019
    Un document sorti il y a un peu plus d'un an mais dont on n'apprend rien sur Amélie Nothomb si on la suit depuis longtemps. Les anecdotes que l'on n'y trouve ont déjà été lues et relues. C'est bien écrit assez vivant mais on ne trouve pas le piquant qu'Amélie peut avoir sur les plateaux télé par exemple, on sent plus sa timidité, sa retenue mais aussi surtout cette envie de ne pas faire de vague, cette vraie ou fausse humilité on ne sait pas trop ! J'ai été surprise à plusieurs moments par son "non-avis" sur la question ou cette indifférence à entendre des choses fausses sur elle. En fait en refermant se livre on n'en sait pas beaucoup plus sur cette auteure.
  • ninachevalier 11/07/2019
    Pour les aficionados d’Amélie Nothomb, ces entretiens avec Michel Robert permettent de s’immiscer entre eux et de recueillir les confidences compilées sur six années ( 1995 -2001). Leurs rencontres se sont déroulées sous le sceau d’affinités électives, sous la forme d’une conversation amicale plutôt qu’un rapport questionneur/ questionné. C’est donc « L’Amélie d’avant 2000 » que l’on découvre dans « ce véritable joyau », comme le qualifie Jacques de Decker (1). Le titre «  La bouche des carpes » fait référence à un dramatique accident vécu par Amélie, « l’enfançonne de quatre ans », à Kobé. L’ouvrage est dédié à Pascal de Duve. Six chapitres composent l’ouvrage dans lesquels sont abordés l’écriture, la philosophie, la religion, l’amour et l’amitié, la vie à l’étranger. Amélie Nothomb revient sur son enfance, l’éducation reçue. A parents atypiques, progéniture hors du cadre ! Elle ne manque de rendre hommage à ses « merveilleux parents ». Une relation fusionnelle avec sa sœur. Elle fut autodidacte très jeune et nous étonne par son aptitude à apprendre le latin et le grec seule. Toutefois, elle reconnaît des lacunes n’ayant fréquenté l’école qu’ à onze ans, ce qui en décomplexera beaucoup. Son rituel d’écriture ne semble pas avoir changé : dès le lever un thé « horriblement fort » à en vomir, quatre heures d’écriture, puis sa correspondance. L’écrivaine n’en est plus à 30 manuscrits rédigés mais à 96. Pour elle «  écrire est une récréation »,un pur plaisir. Comme Serge Joncour, elle assimile l’écrivain à un funambule. Elle évoque ses figures tutélaires : Jacqueline Harpman, Bernanos sur lequel elle a fait sa thèse, Simenon, Leys dont elle occupe le fauteuil à l’Académie belge. Elle ne connaît pas l’angoisse de la page blanche, étant en constante activité. Michel Robert cite les mots inventés ou d’usage peu courant rencontrés dans ses romans, à savoir : «  anadyomène », «  aporétique », « quandoquité ». Il étaye son interview en citant de nombreux extraits des ouvrages du moment (L’attentat, le Sabotage amoureux, Les Catilinaires, Les Combustibles, Péplum...), qui ne peuvent que nous inciter à les lire ou relire. La romancière s’explique sur la présence d’obèses, de laids, dans ses écrits tout en rappelant qu’elle voue un culte à la beauté et à la gratuité. Elle avoue, comme Beckett, n’être bonne qu’à ça, écrire. Elle n’aurait certainement pas embrassé la profession de journaliste, détestant poser des questions. D’un «  naturel généreux », elle ne se formalise plus quand des journalistes « pondent » des informations erronées et va même jusqu’à leur répondre par une « positive attitude », en acquiesçant ! Elle revient sur ses voyages, ses années à l’étranger qui ont fait d’elle une polyglotte, sa connaissance des pays de l’Extrême Orient, du Japon (y ayant vécu et travaillé). Et de se remémorer sa « première crise de nostalgie aiguë », due à son « côté lamartinien » ou sa rencontre , en Birmanie, avec les éléphants, « animaux qui respirent la sagesse », et même avec un cobra au Laos ! Revenir à New-York la plongea dans le désarroi, ne reconnaissant rien dans cette ville «  froide et hostile ». Elle laisse filtrer ses idées politiques ( centriste, proeuropéenne), distille ses goûts musicaux. Amélie Nothomb insiste sur le fait qu’un écrivain est d’abord un lecteur ! Elle -même est « une lectrice attentive qui pratique l’admiration ». D’ailleurs sur le bandeau de certains romans fleurissent la mention : « conseillé par Amélie Nothomb » ou son avis. Elle livre sa définition de l’amitié : «  une élection » et de l’amour : « l’obsession absolue » et évoque ses premiers émois. Elle rappelle que la solitude lui fut insupportable durant ses dix premières années. Mais il n’est pas plus enviable d’être victime de trahison par un soi-disant ami. Elle ne mâche pas ses mots quant à ses détracteurs, à ceux qui lui adressent des lettres vulgaires. Et choisit de les ignorer. Les goûts alimentaires  de la romancière risquent de surprendre: bananes et poires pourries. Mais apprécie-t-elle autant la cuisine mandarine ?! Mais encore plus étonnant , au chapitre «  Spiritus Sanctus »,l’aveu suivant : « J’aurais voulu être le Christ » ! La question de la foi y est abordée et prend un sens d’autant plus intéressant quand on connaît la trame du roman annoncé « Soif » (2), qui met en scène Jésus. C’est une sorte d’autoportrait que la Dame au chapeau, authentique « coqueluche littéraire », décline au fil des échanges avec beaucoup de sincérité. Parmi les adjectifs relevés, on note : « timide, mystique », « pessimiste gaie », « pas rancunière ni revancharde »! . Sa devise ? «  être systématiquement non systématique » ! Si Philippe Besson entendait sa mère le supplier « d’arrêter ses mensonges », Amélie Nothomb, dès quatre ans, a souffert de ne pas être crue alors qu’elle disait la vérité. Et pourtant elle nous livre tout ce que l’on voudrait savoir sans le lui demander, avec beaucoup de lucidité quant à son succès planétaire ! Que nous réserve «  le bourreau de travail » avec ce roman annoncé : «  Soif » ? Rendez-vous dès le 21 août 2019. (1) Jacques de Decker est le secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique qui y reçut l’auteure lors de son entrée, le 19 décembre 2015. (2) SOIF d’Amélie Nothomb à paraître à la rentrée littéraire 2019 Pour les aficionados d’Amélie Nothomb, ces entretiens avec Michel Robert permettent de s’immiscer entre eux et de recueillir les confidences compilées sur six années ( 1995 -2001). Leurs rencontres se sont déroulées sous le sceau d’affinités électives, sous la forme d’une conversation amicale plutôt qu’un rapport questionneur/ questionné. C’est donc « L’Amélie d’avant 2000 » que l’on découvre dans « ce véritable joyau », comme le qualifie Jacques de Decker (1). Le titre «  La bouche des carpes » fait référence à un dramatique accident vécu par Amélie, « l’enfançonne de quatre ans », à Kobé. L’ouvrage est dédié à Pascal de Duve. Six chapitres composent l’ouvrage dans lesquels sont abordés l’écriture, la philosophie, la religion, l’amour et l’amitié, la vie à l’étranger. Amélie Nothomb revient sur son enfance, l’éducation reçue. A parents atypiques, progéniture hors du cadre ! Elle ne manque de rendre hommage à ses « merveilleux parents ». Une relation fusionnelle avec sa sœur. Elle fut autodidacte très jeune et nous étonne par son aptitude à apprendre le latin et le grec seule. Toutefois, elle reconnaît des lacunes n’ayant fréquenté l’école qu’ à onze ans, ce qui en décomplexera beaucoup. Son rituel d’écriture ne semble pas avoir changé : dès le lever un thé « horriblement fort » à...
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