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La Louve de Dersim
Date de parution : 04/05/2023
Éditeurs :
Belfond

La Louve de Dersim

Date de parution : 04/05/2023
Un roman sidérant, extrêmement documenté, presque journalistique, sur les bataillons de femmes kurdes en guerre contre Daech. Une œuvre courageuse au plus près du réel pour rendre justice à ces femmes qui ont choisi les armes pour sauver leur liberté, et la nôtre.
13 novembre 2015, Paris compte ses morts. Au même moment, à quatre mille kilomètres de là, les forces kurdes libèrent la ville de Şengal, en Irak. Parmi elles, de nombreuses... 13 novembre 2015, Paris compte ses morts. Au même moment, à quatre mille kilomètres de là, les forces kurdes libèrent la ville de Şengal, en Irak. Parmi elles, de nombreuses jeunes femmes venues en renfort sur le terrain ; des guerrières rompues au maniement des armes, aux réflexes à avoir en... 13 novembre 2015, Paris compte ses morts. Au même moment, à quatre mille kilomètres de là, les forces kurdes libèrent la ville de Şengal, en Irak. Parmi elles, de nombreuses jeunes femmes venues en renfort sur le terrain ; des guerrières rompues au maniement des armes, aux réflexes à avoir en temps de guerre, qui n’hésitent pas à combattre Daech. Des femmes déterminées, prêtes à tout pour défendre leurs valeurs, leur soif d’émancipation. Yasmina Kramer les a suivies et a voulu rendre justice à celles qui ont choisi les armes pour sauver leur liberté, et la nôtre.
Un premier roman sidérant, au plus près du réel.
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EAN : 9782714499097
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714499097
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

"Un texte passionnant et à fleur de peau, des femmes et des hommes auxquels on s’attache très vite et un message de courage en toute simplicité"
Thibeault / Librairie Métropolis

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DOMS 02/01/2024
    Le 13 novembre 2015, chacun d’entre nous s’en souvient, Paris était sous le feu des terroristes et la France pleurait ses morts. Au même moment, les forces armées Kurdes libéraient la ville de Sengal, en Irak. Ce roman ressemble à un journal de bord, tant l’autrice nous entraîne au cœur de ces groupes de combattants qu’elle a suivi, dans un village qu’il faut reprendre à un ennemi souvent invisible mais déterminé. Les kurdes sont aidés par quelques étrangers, les internationalistes, et s’opposent avec toute les forces possibles aux djihadistes sans pitié. Ce que la plupart d’entre nous ne savaient certainement pas, ou avaient oublié, c’est qu’un certain nombre de jeunes femmes faisaient partie de ces forces armées. Ce sont de véritables combattantes qui ont assuré le soutien en première ligne, elles ont pris les armes contre le terrorisme et se battent aussi contre l’asservissement imposé aux femmes dans leurs pays. Elles sont Kurdes et à ce titre défendent leur liberté chèrement acquise contre tous ceux qui veulent les en priver. Il faut se souvenir que le peuple Kurde se trouve sur plusieurs pays, l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Et se rendre compte du danger immense que doivent affronter ces femmes. Si elles venaient à être capturées par les djihadistes de l’État Islamique, elles seraient violées, torturées, elles risquent la mort par lapidation. Ou d’être un temps maintenues en vie pour servir d’esclaves sexuelles aux combattants. Combattants qui ne peuvent même pas imaginer affronter ces femmes, puisque la seule place qu’ils leurs accordent est de rester cachées dans leurs foyers. Qui plus est, mourir de leurs mains serait risquer de ne pas accéder au paradis des djihadistes. Véritable panorama des actions sur le terrain, en ligne de front, à l’arrière, au repos, dans les hôpitaux de fortune, chaque jour est un jour de gagné, le combat est rude, difficile, sans pitié. La détermination de ces femmes force l’admiration. Les différents personnages, comme autant de témoignages de ce qui est réellement vécu lors de ces combats nous en apprend beaucoup sur leur façon de se battre, leur pugnacité, leur volonté à toute épreuve, en pleine conscience des risques encourus, ici c’est sa vie que l’on met en jeu chaque jour, quasiment chaque heure. Si le roman est parfois dur, si la violence des combats est là, point de larmoiement, de complaisance, d’hypocrisie, le ton est à la fois juste et rigoureux. Les mots sont là pour dire la mort et la barbarie, mais aussi la ferveur et l’espoir. j’ai aimé la volonté de ces femmes qui cherchent à s’affirmer et à exister dans une société qui veut les effacer. La façon dont elles espèrent porter cette parole d’égalité dans les villages, chez les femmes et les hommes, auprès de la jeunesse, en espérant qu’un jour enfin les mentalités changeront, ce sont de véritables féministes au sens le plus noble du terme, qui forcent notre respect. La Louve de Dêrsim est un de ces livres indispensables dont on parle trop peu. https://domiclire.wordpress.com/2023/12/19/la-louve-de-dersim-yasmina-kramer/Le 13 novembre 2015, chacun d’entre nous s’en souvient, Paris était sous le feu des terroristes et la France pleurait ses morts. Au même moment, les forces armées Kurdes libéraient la ville de Sengal, en Irak. Ce roman ressemble à un journal de bord, tant l’autrice nous entraîne au cœur de ces groupes de combattants qu’elle a suivi, dans un village qu’il faut reprendre à un ennemi souvent invisible mais déterminé. Les kurdes sont aidés par quelques étrangers, les internationalistes, et s’opposent avec toute les forces possibles aux djihadistes sans pitié. Ce que la plupart d’entre nous ne savaient certainement pas, ou avaient oublié, c’est qu’un certain nombre de jeunes femmes faisaient partie de ces forces armées. Ce sont de véritables combattantes qui ont assuré le soutien en première ligne, elles ont pris les armes contre le terrorisme et se battent aussi contre l’asservissement imposé aux femmes dans leurs pays. Elles sont Kurdes et à ce titre défendent leur liberté chèrement acquise contre tous ceux qui veulent les en priver. Il faut se souvenir que le peuple Kurde se trouve sur plusieurs pays, l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Et se rendre compte du danger immense que doivent affronter ces femmes. Si elles venaient à...
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  • karined1 18/10/2023
    La louve de Dersim est un roman mais il relève quasiment plus du témoignage, du documentaire. Dès le premier chapitre on est plongé dans une guerre, une guerre de rue contre Daech. Ce livre est un hommage aux femmes qui luttent et se battent à l’égal des hommes pour défendre leur territoire, leurs valeurs, leurs droits en tant que femmes et bien sûr leur liberté. Ce sont des amazones, fières et fortes, organisées et entrainées pour affronter Daech et récupérer des territoires. Nous les suivons sur quelques jours. C’est violent et dur. Difficile d’être immergé dans ce monde que l’on ne connait pas (et que l’on ne souhaite pas connaitre) L’auteure est journaliste et on le perçoit en lisant son livre : le style est court et percutant, il va à l’essentiel. C’est du journalisme d’investigation. Un livre dur à lire surtout en cette période.
  • Eireval 14/10/2023
    Une succession de paragraphes courts et nerveux à l’image de ce que le roman donne à lire, des combats de rues à la kalach, au mortier, des chars, des snipers de tous côtés, des anonymes mutilés, des femmes broyées… Mais des femmes tout à la fois debout, révoltées, fières et fortes. La violence de leur monde explose en phrases simples, et sans excès de liant narratif qui aurait sans doute rendu le tout trop littéraire et artistique, moins réaliste. Le verbe ici va servir d’arme pour donner à voir toute l’horreur de cet affrontement entre ces femmes et Daech, entre ces combattants solidaires et ces hommes dépourvus d’humanité. Le texte montre aussi toute la beauté simple et pure créée par l’entraide, la fraternité et la sororité, dans la différence et la foi en l’avenir, quoi qu’il en coûte. Un très beau texte malgré l’horreur des faits. Coup de chapeau aux éditions Belfond pour avoir déniché cette petite perle.
  • TRIEB 14/10/2023
    En ce jour terrible du 13 novembre 20215, Paris ébauchait dans la soirée ce recensement macabre du nombre de morts et de blessés dans l’Est parisien, où avaient eu lieu les principales attaques terroristes. À quatre mille kilomètres de là, les forces kurdes procèdent à la libération de la ville de #350;engal, dans le Kurdistan irakien. C’est cette guerre des femmes kurdes que décrit Yasmina Kramer dans un roman très inhabituel dans le ton général, mais bouleversant sur le fond. L’auteure du récit s’attache très sobrement à la description des combattantes, à leur origine, à leurs motivations : la narratrice, ainsi qu’Assîa, font partie des YPG, les unités de protection du peuple. Assîa dirige sous sa responsabilité quarante homme et femmes. Les buts de la guerre sont simples, évidents aux yeux de ses troupes : lutter contre Daech, cette bande de barbares fanatiques, d’égorgeurs, de terroristes rétrogrades, qui pratiquent la terreur à grande échelle, les viols, la lapidation, pire châtiment pour les femmes qui subissent ces atrocités. Ces maquisardes excellent dans la formation au maniement des armes : charger une kalachnikov, s’entraîner au tir, ajuster rapidement son lance-roquettes … Ceci est pour le court terme, mais ces femmes luttent, aussi, pour la construction et la reconnaissance internationale du peuple kurde, peuple sans État, et partagé après le Traité de Lausanne du 14 juillet 1923 entre la Turquie, L’Iran, l’Irak et la Syrie. La narratrice le précise : « Assîa et moi sommes des Kurdes Eleni. Nous avons grandi à Bersim, une petite ville du Kurdistan turc, en Anatolie orientale. » Ces deux combattantes évoquent avec ferveur la défense de la culture kurde, de ses langues, parmi lesquelles le kurmanci. L’auteure nous apprend aussi qu’en 1937, eut lieu un génocide pratiqué par l’armée turque contre les Kurdes. Une opération militaire qualifiée « d’assimilation » menée par Atatürk, fit dans le village de Dersîm des milliers d’exécutions et de déportations. Ce qui retient l’attention du lecteur, c’est aussi le rappel des origines des troupes combattantes dans les rangs des Kurdes. On y trouve des étrangers, un Italien, un Ecossais, un Français, Milo, dont les motivations d’engagement sont très hétérogènes. Les femmes kurdes les appellent « les internationalistes », rappelant ainsi les Brigades Internationales de la Guerre d’Espagne quelques décennies plus tôt. Durant ce conflit meurtrier, sanglant, ces femmes kurdes s’éduquent, se posent des questions sur le sens profond de leur engagement, envisagent un avenir sans fanatisme, une société où les femmes, sans devenir les ennemies obligées des hommes, seront leurs égales en dignité et en responsabilité. Un lecteur occidental ne peut que se sentir proche de ces aspirations de liberté, d’émancipation, de ces femmes qui ont pris les armes pour défendre leur liberté, et sauver aussi un peu la nôtre à quatre mille kilomètres de nos frontières … Un livre exemplaire, atypique, par lequel Yasmina Kramer nous fait toucher du doigt la justesse de la cause de ces femmes. En ce jour terrible du 13 novembre 20215, Paris ébauchait dans la soirée ce recensement macabre du nombre de morts et de blessés dans l’Est parisien, où avaient eu lieu les principales attaques terroristes. À quatre mille kilomètres de là, les forces kurdes procèdent à la libération de la ville de #350;engal, dans le Kurdistan irakien. C’est cette guerre des femmes kurdes que décrit Yasmina Kramer dans un roman très inhabituel dans le ton général, mais bouleversant sur le fond. L’auteure du récit s’attache très sobrement à la description des combattantes, à leur origine, à leurs motivations : la narratrice, ainsi qu’Assîa, font partie des YPG, les unités de protection du peuple. Assîa dirige sous sa responsabilité quarante homme et femmes. Les buts de la guerre sont simples, évidents aux yeux de ses troupes : lutter contre Daech, cette bande de barbares fanatiques, d’égorgeurs, de terroristes rétrogrades, qui pratiquent la terreur à grande échelle, les viols, la lapidation, pire châtiment pour les femmes qui subissent ces atrocités. Ces maquisardes excellent dans la formation au maniement des armes : charger une kalachnikov, s’entraîner au tir, ajuster rapidement son lance-roquettes … Ceci est pour le court terme, mais ces femmes luttent, aussi, pour...
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  • RochelleGabe 02/10/2023
    L'autrice nous raconte l'histoire de ces femmes Kurdes qui ont pris les armes pour se battre contre Daesh. Des femmes déterminées, prêtes à tout pour défendre leurs valeurs, leur soif d'émancipation. Cette lecture est une claque ! Dès les premières lignes, j'étais plongée dans l'enfer de la guerre aux côtés de ces femmes d'un courage inouï. C'est immersif, poignant, fort, dérangeant ! Voilà un livre qui bouscule. On avance sur le front avec les combattant.es, on est au cœur de l'action, sous le déluge des balles, les oreilles sifflants après les explosions. C'est la guerre, la vraie, celle qui fait peur, celle qui tue ! Certains passages sont durs, d'une tristesse infinie, d'autres emplis d'espoir et de rébellion. C'est un récit de guerre comme j'en ai rarement lu et qui fait profondément réfléchir. Ce livre sera certainement l'une de mes lectures les plus marquantes de l'année. Merci à l'autrice pour cette immersion pleine d'humanité. Lisez-le ! ❤❤❤
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