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La maison vénéneuse
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Belfond

La maison vénéneuse

Date de parution : 17/08/2023
Arty, un enfant de 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Un premier roman enthousiasmant, impressionnant de maîtrise . 
Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Il ne prend pas cette menace à la légère : sa famille est peut-être elle aussi en danger.... Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Il ne prend pas cette menace à la légère : sa famille est peut-être elle aussi en danger. C’est Paul, le père d’Arthur, qui a tracé les plans de cette bâtisse, la première du lotissement. Et si ça... Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Il ne prend pas cette menace à la légère : sa famille est peut-être elle aussi en danger. C’est Paul, le père d’Arthur, qui a tracé les plans de cette bâtisse, la première du lotissement. Et si ça avait bouleversé l’ordre naturel ? Sa mère, Catherine, est antiquaire, experte dans le nettoyage des objets anciens : se doute-t-elle de quelque chose ? Avec l’aide de son VTT, de ses copains, de ses cassettes vidéo et de la magnétique Anna, Arty va chercher des réponses à ses questions et vivre l'aventure de sa vie. Et perdre à jamais son insouciance. 
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EAN : 9782714497901
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714497901
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Un premier roman impeccablement mené qui décrit magistralement les affres de l'adolescence, ce tourbillon de questionnements sans fin, ces angoisses inexplicables et dévastatrices, ce débordement d'émotions
Livres et Parlotte

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bibliorium 13/03/2024
    Ne lis pas ça si tu aspires à devenir propriétaire! L’histoire s’ouvre sur Arty, onze ans, pédalant à toute vitesse sur son vélo pour échapper à son agresseur: sa… maison qui, il en est persuadé, vient d’essayer de l’étrangler. J’ai failli refermer le livre, je ne suis pas fan de ces récits où tout s’explique par le surnaturel, c’est trop facile et ça me frustre. Mais histoire de ne pas condamner trop vite, j’ai poursuivi la lecture, qui s’est avérée plus prenante que prévu. Maison en proie à une force mauvaise? Coïncidences malheureuses? Imagination débridée d’un enfant qui devient un ado et dont les hormones le travaillent? Problème psychologique plus profond dudit enfant-ado? J’aurais aimé des indices, je n’en ai pas eu, et c’est justement ce qui m’a poussée à lire jusqu’au bout. Bien joué, monsieur l’auteur, mais ce n’était pas suffisant. On ne s’en rend pas compte de suite parce que la plume est jolie, que les émois et questionnements adolescents sont bien rendus et que l’espoir de tomber sur LA page de l’instant dramatique tient en haleine, mais le fond du récit est plutôt creux. Toutes les références plaisantes qui font écho à l’enfant des 80’s que je suis ont trop ancré ma lecture dans la tranche de vie crédible, et le fantastique/forces occultes ont beau planer partout, ils ne disent jamais vraiment leurs noms. Les deux pôles étaient trop éloignés pour en faire un récit cohérent. La sensation de pétard mouillé persiste.Ne lis pas ça si tu aspires à devenir propriétaire! L’histoire s’ouvre sur Arty, onze ans, pédalant à toute vitesse sur son vélo pour échapper à son agresseur: sa… maison qui, il en est persuadé, vient d’essayer de l’étrangler. J’ai failli refermer le livre, je ne suis pas fan de ces récits où tout s’explique par le surnaturel, c’est trop facile et ça me frustre. Mais histoire de ne pas condamner trop vite, j’ai poursuivi la lecture, qui s’est avérée plus prenante que prévu. Maison en proie à une force mauvaise? Coïncidences malheureuses? Imagination débridée d’un enfant qui devient un ado et dont les hormones le travaillent? Problème psychologique plus profond dudit enfant-ado? J’aurais aimé des indices, je n’en ai pas eu, et c’est justement ce qui m’a poussée à lire jusqu’au bout. Bien joué, monsieur l’auteur, mais ce n’était pas suffisant. On ne s’en rend pas compte de suite parce que la plume est jolie, que les émois et questionnements adolescents sont bien rendus et que l’espoir de tomber sur LA page de l’instant dramatique tient en haleine, mais le fond du récit est plutôt creux. Toutes les références plaisantes qui font écho à l’enfant des 80’s que je...
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  • Sachacha 01/02/2024
    Quand un matin la maison d'Arty tente de l'étrangler, la terreur s'invite dans sa vie, aidé de ses amis les plus proches, il décide de comprendre l'impensable et de mener un combat dont il ne sait pas s'il en sortira indemne. 11 ans, l'âge de tous les possibles, c'est l'entrée dans l'adolescence avec cette part d'insouciance chevillée au corps et la conviction d'être invincible. Pourtant notre héros est bien plus que ça, si la maison est un personnage à part entière, Arty est bien la star de ce livre, et la bataille qu'il va livrer avec cette maison ne va pas être de tout repos. Je préfère prévenir de suite, pour ceux qui s'attendent à du fantastique pur jus, ils vont être un peu déçus, alors oui cette bicoque est vivante, du moins je le crois au vu des évènements étranges qui vont intervenir de manière sporadique. Malgré tout ça je me suis interrogé pendant toute ma lecture, à savoir si les manifestations inquiétantes de cette maison n'étaient pas tout simplement la cristallisation du passage angoissant de l'enfance à l'adolescence, à vous de juger en fait, cette histoire pouvant nous parler à chacun de différentes façons. En tous les cas l'auteur a su faire naître de sa plume un personnage attachant et complexe. Les introspections d'Arty sont fréquentes, ce qui pourrait gêner par leur omniprésence, pour ma part ça ne m'a pas dérangé au contraire. J'ai aimé y retrouver aussi les thématiques liées à la préadolescence, les inévitables conflits entre bandes rivales, les trahisons, la colère, la peur de grandir, l'amitié, les premières amours, bref, la liste est longue, mais les sujets sont traités en profondeur à travers le regard d'un enfant en questionnement permanent sur ses ressentis et profondément attaché à ceux qu'il aime. Je soulignerais aussi cette immersion très rafraîchissante dans les années 80, à l'heure où les portables et les réseaux sociaux n'existaient pas pour laisser la part belle à l'imaginaire, et aussi l'époque florissante des slashers à regarder sur VHS pour se faire peur entre potes. Conclusion pour un premier roman c'est carton plein de mon côté, sa qualité de texte est indéniable et l'histoire est totalement captivante. Quand un matin la maison d'Arty tente de l'étrangler, la terreur s'invite dans sa vie, aidé de ses amis les plus proches, il décide de comprendre l'impensable et de mener un combat dont il ne sait pas s'il en sortira indemne. 11 ans, l'âge de tous les possibles, c'est l'entrée dans l'adolescence avec cette part d'insouciance chevillée au corps et la conviction d'être invincible. Pourtant notre héros est bien plus que ça, si la maison est un personnage à part entière, Arty est bien la star de ce livre, et la bataille qu'il va livrer avec cette maison ne va pas être de tout repos. Je préfère prévenir de suite, pour ceux qui s'attendent à du fantastique pur jus, ils vont être un peu déçus, alors oui cette bicoque est vivante, du moins je le crois au vu des évènements étranges qui vont intervenir de manière sporadique. Malgré tout ça je me suis interrogé pendant toute ma lecture, à savoir si les manifestations inquiétantes de cette maison n'étaient pas tout simplement la cristallisation du passage angoissant de l'enfance à l'adolescence, à vous de juger en fait, cette histoire pouvant nous parler à chacun de différentes façons. En tous les cas l'auteur a...
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  • hcdahlem 16/11/2023
    L’enfant qui se bat contre la maison Le premier roman de Raphaël Zamochnikoff met aux prises un enfant avec sa maison. Persuadé qu’elle lui veut du mal, il va tenter d’en percer le mystère. Une quête qui va lui permettre de découvrir un lourd secret de famille. Habile et haletant! C'est une peur irraisonnée qui fait fuir Arthur au petit matin. Il quitte la maison, enfourche son vélo et s'éloigne au plus vite de cet endroit qu'il a senti «vivant». À 11 ans, il sait qu'il ne comprend pas tout et ne peut partager cette angoisse qui l’étreint. Franck, son aîné de cinq ans, se moquera de lui. À moins qu'il ne profite de la situation pour entretenir sa peur en lui livrant d'autres histoires effrayantes. «Des fois, quand je me couche et que j’éteins la lumière, je me dis que si quelqu’un montait et faisait grincer la dernière marche… je deviendrais complètement fou.» Pas vraiment rassurant. Ni d’ailleurs son goût pour les films d’horreur qu’il raconte à son petit frère avant de lui offrir des séances privées, comme cette «Nuit du chasseur» avec Robert Mitchum, qui le fait cauchemarder. «Il ne faisait qu’entrer dans le monde grisâtre qui commençait avec le collège. Il allait devoir se trimballer toutes ces peines et bien d’autres qu’il ne connaissait pas encore. L’avenir l’effrayait.» Il a de la difficulté à suivre le rythme, mais trouve un peu de réconfort auprès de ses copains et de la belle Anna qui va devenir sa plus proche amie, même si les deux années qui les séparent lui semblent former un énorme gouffre que son frère n’a lui aucun mal à combler pour se rapprocher de la voisine. Le récit va alors osciller entre cette peur diffuse et les tentatives de s’en émanciper. C’est avec l’arrivée de l’été qu’il pense avoir trouvé l’apaisement, quand avec son père et son frère, il construit une cabane dans les arbres, sous le regard attendri de sa mère: «Catherine leur apportait de la citronnade, contemplant ses hommes en sueur occupés à bâtir le monde merveilleux d’Arty. Cela faisait longtemps qu’elle ne les avait pas vus si épanouis, si complices. La famille rayonnait.» Un répit qui va pourtant être de courte durée, car sa mère va être la cible d’une attaque, mordue par on ne sait quoi. Une blessure qui va s’infecter et l’obliger à être hospitalisée, ravivant les craintes d’Arty. Qui reprend son enquête, essaie d’en savoir davantage sur l’histoire de ce coin de pays et ses habitants. Il va aussi découvrir les rituels que pratique sa mère avec les objets de sa boutique. «Elle dit qu'il faut parfois libérer la mémoire des choses, car certaines matières captent des énergies et peuvent les rendre, mais ce n'est pas sain.» À force de fureter, il va mettre la main – dans le bureau de son père – sur un tube contenant des documents et des photos. «La vérité brûlait. Le mensonge aussi. Il attrapa une enveloppe, déformée par son séjour dans le cylindre. Elle contenait une petite carte blanche surmontée d’un nœud de tissu rose. Nous avons le bonheur d'accueillir... Rose. Poupée, Liza. Diminutif d'Elizabeth. Elizabeth Kena, Plus il lisait les mots, plus ceux-ci perdaient de leur sens. Il les prononça plusieurs fois, à haute voix, La date, surtout: 12 mars 1966.» Pourquoi personne ne lui avait-il parlé de cette sœur? et qu’était-elle devenue? Raphaël Zamochnikoff a trouvé comment entretenir le mystère, comment faire d’une intuition une obsession, comment mêler le factuel au fantastique, sans que vraiment on ne puisse démêler le vrai du faux. Au fil des semaines la tension croît, les secrets sont dévoilés, la famille – y compris la tante et son fils – est totalement déstabilisée. Si l’auteur a habité le Jura dans une maison semblable, il a surtout été biberonné aux films de genre et à la lecture de Stephen King. Ce n’est du reste pas un hasard qu’au détour d’une page, son frère souligne combien Le Talisman l’a marqué: «ses histoires, il sait comment les raconter, tu vois. Je veux dire, il sait quel angle adopter pour qu’on soit happé. On veut toujours tourner la page.» On peut dire qu’il a retenu la recette et que cette maison vénéneuse a tout d’un Stephen King à la française. L’enfant qui se bat contre la maison Le premier roman de Raphaël Zamochnikoff met aux prises un enfant avec sa maison. Persuadé qu’elle lui veut du mal, il va tenter d’en percer le mystère. Une quête qui va lui permettre de découvrir un lourd secret de famille. Habile et haletant! C'est une peur irraisonnée qui fait fuir Arthur au petit matin. Il quitte la maison, enfourche son vélo et s'éloigne au plus vite de cet endroit qu'il a senti «vivant». À 11 ans, il sait qu'il ne comprend pas tout et ne peut partager cette angoisse qui l’étreint. Franck, son aîné de cinq ans, se moquera de lui. À moins qu'il ne profite de la situation pour entretenir sa peur en lui livrant d'autres histoires effrayantes. «Des fois, quand je me couche et que j’éteins la lumière, je me dis que si quelqu’un montait et faisait grincer la dernière marche… je deviendrais complètement fou.» Pas vraiment rassurant. Ni d’ailleurs son goût pour les films d’horreur qu’il raconte à son petit frère avant de lui offrir des séances privées, comme cette «Nuit du chasseur» avec Robert Mitchum, qui le fait cauchemarder. «Il ne faisait qu’entrer dans le monde grisâtre qui commençait avec le collège. Il allait...
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  • redmary 03/11/2023
    A la lecture de la 4eme de couverture, tous les ingrédients étaient réunis pour me promettre un intense moment de lecture. Effectivement, au niveau du fonds, j'ai retrouvé des produits de.bonne qualité. L'histoire, les personnages crédibles, les nombreux flous, les apports progressifs d'éléments, la pointe de fantastique....et pourtant, j'en ressors sur ma faim. La sauce n'a pas pris en ce qui me concerne. De bons ingrédients nécessitent zussi une bonne recette et la manière de la cuisiner. L'écriture, pleine d'emphases, m'à dérangée, empêché de rentrer dans l'histoire, de me laisser porter. Cependant, un bon plat, comme un bon roman reste toujours une question de goût. ..
  • valochemat 02/11/2023
    Arty, 11 ans, est le plus jeune des deux fils de la famille Kena. Un matin d’été 1986, il ressent au réveil une terrible sensation d’étouffement. En ouvrant les yeux il aperçoit furtivement une ombre aux deux bras qui lui encerclent la gorge juste avant de s’enfuir le long du mur de sa chambre. Il comprend alors d’où venait cette peur ressentie depuis quelques temps déjà : sa maison est vivante et lui veut du mal. Il remarque encore d’autres incidents étranges qu’il impute à cette maison conçue 15 ans plus tôt par son père, architecte, la première construction à avoir vu le jour dans le lotissement de La Chatelaine à Selvigny. Encouragé par son amie Anna, la seule personne à qui il a confié ses doutes, Arty part à la recherche d’informations sur la bâtisse et trouve un tube en carton au contenu déconcertant dans le bureau de son père. C’est un premier roman foisonnant et d’une grande maîtrise que nous offre ici l’auteur dans un brouillage narratif où plane une atmosphère surnaturelle qui nous maintient en équilibre sur la frontière entre le roman fantastique et initiatique. Un procédé qui rend parfaitement l’angoisse ressentie par ce jeune garçon submergé par les émotions et les doutes d’un adolescent en gestation avec tout ce que cela implique : la peur de l’inconnu, les expériences nouvelles, la fin de l’insouciance par la prise de conscience de la souffrance de ceux qui l’entourent en même temps que sa propre souffrance. Cette structure narrative entre étrangeté et familiarité empruntée aux films d’horreur dont il est d’ailleurs fait référence dans le roman lui donne un côté américain qui fait indubitablement penser, entre autres, à Stephen King. La nostalgie de ma propre adolescence dans les années 80 qui m’a accompagnée tout au long de cette lecture en fait un des meilleurs romans que j’ai pu lire sur le passage de l’enfance à l’adolescence. Arty, 11 ans, est le plus jeune des deux fils de la famille Kena. Un matin d’été 1986, il ressent au réveil une terrible sensation d’étouffement. En ouvrant les yeux il aperçoit furtivement une ombre aux deux bras qui lui encerclent la gorge juste avant de s’enfuir le long du mur de sa chambre. Il comprend alors d’où venait cette peur ressentie depuis quelques temps déjà : sa maison est vivante et lui veut du mal. Il remarque encore d’autres incidents étranges qu’il impute à cette maison conçue 15 ans plus tôt par son père, architecte, la première construction à avoir vu le jour dans le lotissement de La Chatelaine à Selvigny. Encouragé par son amie Anna, la seule personne à qui il a confié ses doutes, Arty part à la recherche d’informations sur la bâtisse et trouve un tube en carton au contenu déconcertant dans le bureau de son père. C’est un premier roman foisonnant et d’une grande maîtrise que nous offre ici l’auteur dans un brouillage narratif où plane une atmosphère surnaturelle qui nous maintient en équilibre sur la frontière entre le roman fantastique et initiatique. Un procédé qui rend parfaitement l’angoisse ressentie par ce jeune garçon submergé par les émotions et...
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