La porte du vent : Un Polar et un Roman Historique au coeur de l'Histoire - Nouveauté 2023

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• kristobalone 11/08/2023
  Le bouquin démarre sur les chapeaux de roues avec cette histoire de rivalité entre deux gangs mafieux, l’un chinois, l’autre israélite, sur fond de région parisienne. Le flic chargé de l’affaire, Paul Dalmate, est en proie à ses propres difficultés, ce qui le rend vite attachant. Certes, c’est une grosse ficelle dans les polars mais lorsque ça fonctionne à la perfection comme c’est le cas ici, on ne peut rien reprocher au processus, aussi connu soit-il. La guerre des gangs s’enflamme de plus en plus, on se demande jusqu’où ça va aller … puis le lecteur est embarqué un siècle plus tôt, durant la Première Guerre mondiale et une autre récit s’ouvre dans le premier, récit qui durera lui-même plusieurs centaines de pages et qui invitera le lecteur à mettre de côté la rivalité sino-israélite pour profiter pleinement du récit historique qui se développe désormais. On se retrouve donc avec deux bouquins en un et on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on a fait une bonne affaire ! Puis, le long récit historique ayant été mené à son terme, alors que le lecteur est en mesure de comprendre les enjeux et la genèse de cette étrange relation intercommunautaire entre Juifs et Chinois de... Le bouquin démarre sur les chapeaux de roues avec cette histoire de rivalité entre deux gangs mafieux, l’un chinois, l’autre israélite, sur fond de région parisienne. Le flic chargé de l’affaire, Paul Dalmate, est en proie à ses propres difficultés, ce qui le rend vite attachant. Certes, c’est une grosse ficelle dans les polars mais lorsque ça fonctionne à la perfection comme c’est le cas ici, on ne peut rien reprocher au processus, aussi connu soit-il. La guerre des gangs s’enflamme de plus en plus, on se demande jusqu’où ça va aller … puis le lecteur est embarqué un siècle plus tôt, durant la Première Guerre mondiale et une autre récit s’ouvre dans le premier, récit qui durera lui-même plusieurs centaines de pages et qui invitera le lecteur à mettre de côté la rivalité sino-israélite pour profiter pleinement du récit historique qui se développe désormais. On se retrouve donc avec deux bouquins en un et on ne peut pas s’empêcher de penser qu’on a fait une bonne affaire ! Puis, le long récit historique ayant été mené à son terme, alors que le lecteur est en mesure de comprendre les enjeux et la genèse de cette étrange relation intercommunautaire entre Juifs et Chinois de la criminalité organisée, il est replongé dans le cours du récit à l’époque actuelle et attend de savourer le dénouement de l’intrigue. On retrouve notre bon vieux Paul Dalmate qui évolue patiemment dans son enquête et parallèlement dans ses difficultés personnelles. La Porte du vent est une histoire riche, intéressante et très bien ficelée qui fait oublier que le bouquin est volumineux. Jean-Marc Souvira est crédible dans sa fonction d’écrivain de roman policier, il l’est aussi pleinement dans son rôle d’auteur de roman historique. Je découvrais avec La Porte du vent cet auteur plébiscité, ancien flic et désormais auteur à succès. Il possède un talent indéniable et je m’avoue volontiers en lecteur conquis.

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• Yaya_Fox 03/08/2023
  Un très bon roman mêlant avec réussite un polar contemporain et aussi un roman historique. Comment est ce possible?… et bien en faisant un grand saut un siècle en arrière. Le récit débute avec une guerre entre mafia chinoise et mafia juive au cœur de Paris. Les règlements de compte s’enchaînent et la tension est à son comble dans les différents clans mais également dans les rangs de la Police qui tente d’arrêter ces tueries. Que faire pour arrêter ces effusions de sang? C’est là le pari réussi de l’auteur: il nous ramène 100 ans plus tôt, en plein milieu de la première guerre mondiale. Nous y rencontrerons différents personnages qui vivront le terrible conflit au cœur des tranchées. Des amitiés vont se nouer, et de là vont découler les liens qui unissent les clans mafieux actuels. A lire donc pour tous les amateurs de polars contemporains et de romans historiques. Le mélange des genres est original et réussi!
• ParisPolarBlues 26/07/2023
  Il y a des auteurs qui publient que trop rarement. C'est ce que je me suis dit en refermant le dernier roman de Jean Marc souvira, La porte du vent. Quel roman ! On peut comprendre que ce genre de roman est la somme d'un long travail de documentation. L'auteur arrive à articuler une intrigue sous fond de règlements de compte entre organisations criminelles juives et chinoises et des faits historiques. Ce roman est constitué de plusieurs parties. Celle sur la partie historique nous fait découvrir le destins des Celestes et des Harlem Hellfighters qui sont respectivement des travailleurs chinois venu participer à l'effort de guerre durant celle de 14-18 et ce contingent de soldats afro-americains qui ira se sacrifier dans les tranchées. On lit cette partie historique sans ce lasser et les chapitres courts donne un rythme vif à cette lecture. Ce roman est un véritable coup de coeur. On est jamais déçu avec Jean Marc Souvira. Il a su me faire frémir avec Le Magicien, me torturer l'esprit avec Le vent l'emportera et faire que je m'intéresse à la traite des êtres humains avec Les sirènes noires.
• quoilire 23/07/2023
  Il y a  des romans que l'on lit ou achète parce que l'on a entendu parler d'eux dans la presse ou sur des blogs. Il y en a d'autres où c'est leur couverture qui nous séduit. J'ai découvert La porte du vent de Jean-Marc Souvira tout d'abord par sa création graphique de couverture à la fois originale, précise mais intrigante. Et au final, après avoir lu le livre, je dirais qu'elle résume parfaitement ce roman. L'originalité du roman puisqu'il commence comme un roman noir sur fond de guerre entre gangs parisiens pour laisser place ensuite à un roman historique de la première guerre mondiale donnant les origines de ces clans, avant de se clore par la conclusion de la première partie. L'originalité provient aussi de l'inspiration de l'histoire à partir de faits réels. Ainsi le cimetière militaire d'Etaples comporte bien une tombe d'un chinois dont malheureusement l'identité a été perdue. La précision dans le récit provient essentiellement de l'expérience de l'auteur puisqu'il est commissaire divisionnaire au sein de la Police judiciaire depuis plus de vingt-cinq ans après avoir  dirigé l'Office Central pour la Répression de la Traite des Êtres Humains. Mais c'est également un incroyable investigateur dans l'histoire de la France sur... Il y a  des romans que l'on lit ou achète parce que l'on a entendu parler d'eux dans la presse ou sur des blogs. Il y en a d'autres où c'est leur couverture qui nous séduit. J'ai découvert La porte du vent de Jean-Marc Souvira tout d'abord par sa création graphique de couverture à la fois originale, précise mais intrigante. Et au final, après avoir lu le livre, je dirais qu'elle résume parfaitement ce roman. L'originalité du roman puisqu'il commence comme un roman noir sur fond de guerre entre gangs parisiens pour laisser place ensuite à un roman historique de la première guerre mondiale donnant les origines de ces clans, avant de se clore par la conclusion de la première partie. L'originalité provient aussi de l'inspiration de l'histoire à partir de faits réels. Ainsi le cimetière militaire d'Etaples comporte bien une tombe d'un chinois dont malheureusement l'identité a été perdue. La précision dans le récit provient essentiellement de l'expérience de l'auteur puisqu'il est commissaire divisionnaire au sein de la Police judiciaire depuis plus de vingt-cinq ans après avoir  dirigé l'Office Central pour la Répression de la Traite des Êtres Humains. Mais c'est également un incroyable investigateur dans l'histoire de la France sur la période de la première guerre mondiale. Il m'a fait découvrir un pan de l'histoire avec "la déportation" de chinois pour pallier au manque de main d'œuvre masculine en France. L'intrigue se tisse dans l'origine et les relations entre les gangs. Sans doute que celles-ci sont romancées, mais qui sait. Jean-Marc Souvira nous offre un roman agréable à lire, un phrasé est fluide avec des personnes qui prennent de l'ampleur au fur et à mesure des pages. On pourra reprocher un petit déséquilibre entre les parties afin que les amateurs de romans policiers ne lâchent pas la lecture au cours de la seconde partie. Et je recommanderais la version numérique, car ce petit pavé de près de 600 pages pèse près de 700g et fatigue rapidement les bras.

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• Vazub 17/07/2023
  Un roman policier si on peut l’appeler comme ça pas comme les autres.on part sur un conflit entre deux familles mafieuses ,chinois d’un côté , juif de l’autre . Concurrence classique et mort de chaque côté. Mais voilà ces familles ont des traditions qui remontent à la première guerre mondiale et les anciens viennent soit de New York ,soit d’Israel régler ce conflit qui les gêne dans leurs traditions. Et la il y a tout un pan de l’histoire de la première guerre mondiale qui apparaît avec les 140000 chinois que l’on a recruté pour aider la logistique de guerre, les juifs français,et les noirs américains qui arrivent sur la fin. Et des liens se créent entre ces minorités qui bien souvent sont mal considérées Je pense que c’est la partie la plus intéressante de ma lecture .le reste le conflit ,c’est une histoire beaucoup plus conventionnelle et sans trop de surprise .