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Le Bûcher des vanités
Benjamin Legrand (traduit par)
Collection : Best-sellers
Date de parution : 18/05/2007
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Bûcher des vanités

Benjamin Legrand (traduit par)
Collection : Best-sellers
Date de parution : 18/05/2007

Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la...

Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin pouvoir échapper à ce quartier...

Sherman McCoy mène une vie luxueuse entre Wall Street, dont il est l'un des jeunes lions, et Park Avenue. Un soir, revenant de l'aéroport avec sa maîtresse, il rate la sortie de l'autoroute, et se perd dans le Bronx. Au moment où il croit enfin pouvoir échapper à ce quartier de tous les dangers, deux jeunes Noirs s'avancent, menaçants, vers sa Mercedes...
Le couple parvient à s'enfuir, mais écrase l'un des deux hommes. Pour Sherman McCoy, c'est le début de la chute. Sa vie affective et professionnelle est pulvérisée, et l'univers dont il se croyait le maître flambe sur le bûcher de toutes les vanités. Graduellement, inexorablement, l'étau se resserre, sans que l'on sache, jusqu'aux toutes dernières pages, comment le cauchemar se terminera.

« La plus sinistre, la plus drôle, la plus juste des présentations de la vie new-yorkaise... » Le Monde
« Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant, le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la " ville moderne " par excellence. » Les Échos
« " The " roman encore jamais écrit sur New York et ses épicentres mondialement nerveux : la Bourse et les conflits raciaux... L'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté, du grand spectacle en cinémascope. » Marie-Claire
« Le Bûcher des vanités... cet incendie de mots éclairant la nuit contemporaine. » VSD

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EAN : 9782221108369
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 704
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221108369
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 704
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • finitysend 29/03/2024
    New York et proche agglomération ,est une ville que je connais pas mal et que j'ai fréquenté occasionnellement mais régulièrement et depuis un bail. Si on connait cette ville depuis très longtemps on sait qu'elle a radicalement changé sur environ quarante ans. Ce livre est un pavé ancré dans le détail et les nuances . Les détails sont amenés en touches discrètes et ils génèrent une consistance légère mais d'un réalisme sans faille. La citée est dans ce roman un véritable écosystème et c'est sans réserve que le lecteur parcours cet univers démesuré. La ville dessinée dans ces pages est une ville géographiquement (géographie humaine) différente de celle d'aujourd'hui. Elle était au début des années 80 plus « Naughty » , assez dangereuse, très encanaillée et souvent populaire et au bas de l'échelle sociale ,avec de nombreux ilots ethniques variés de primo-arrivants ou non. Une grandeur bourgeoise démesurée et puissante planait sur la ville à l'époque alors que le métro était arpenté par ses milices populaires , avec leur pantalons rouges moulant et remontés jusqu'au cou, pour protéger les voyageurs du métro des toxicos et autres manants. Musées, bâtiments officiels, police ,univers maritime « skyline » envahissait les regards et les ressentis des visiteurs ,plongés de facto dans le vertige et la démesure. Cette ville monde ,de pierres de briques ,de verre, futuriste et encrée dans le passé. ,tout en altitude artificielle et visionnaire était une fourmilière comparable à Mumbai centre aujourd'hui. Elle s'est depuis beaucoup aseptisée et résidencialisée , « gentriffiée » en fait. J'ai arpenté Harlem relativement récemment et c'est un endroit très agréable ,pas trop cher ,peuplé de gens tout à fait aimables et le Gospel est presque devenu confidentiel. Si par exemple on assiste à Harlem à un concert dans une église et que l'on est blanc on peut s'assoir n'importe où, sans se mettre nécessairement à côté de la sortie au cas où. Si le ciel et l'horizon dégagé vous manquent et que le bruit vous assomme il faut s'approcher d'un des nombreux bord de mer où planent constamment des allures entêtantes de Nouvelle Angleterre maritime. Non, La ville d'aujourd'hui n'est plus et de loin celle du Bucher des vanités mais les choix sociologiques de l'auteur qui sont un prisme d'insertion dans l'univers de New York sont absolument valides et contemporains. Le bucher est une fresque morale enracinée dans l'humain (les individus et le collectif) et il l'est aussi dans des représentions sociales pertinentes ,dures mais sans véhémence outrée ni dénonciations idéologiques obsessionnelles (moralité et politiques) ou caricaturales. La minutie des détails et du rythme font que cette lecture alimente la sensation de déplacement réel. Les personnages ne sont pas très sympathiques et souvent la ville les malmène et leurs sociabilités en rajoute au lieu de les aider généralement. New-York c'est des visages souriant partout avec des sourires techniques très convaincants et biens apprêtés qui lissent efficacement l'âpreté d'une réalité individuelle souvent sous pressions, fragile et toujours en péril. Une réalité qui est elle-même posée sur des sables mouvants. La New York du bucher est secouée de manifestions et d'émotions populaires et collectives sur lesquelles planent la vanité et la dénonciation exigeante de certains acteurs importants de la vie locale et qui incarnent énormément de symboles. C'est un New York qui n'existe plus mais pourtant New York est toujours New York, même « gentriffiée ». On dit que le Diable est dans les détails et il semble bien en effet que ce soit vrai. le lecteur averti appréciera cette ville des années 80 ou le simple fait de prendre le métro vous causait des poussées d'adrénaline endiablées. New York et proche agglomération ,est une ville que je connais pas mal et que j'ai fréquenté occasionnellement mais régulièrement et depuis un bail. Si on connait cette ville depuis très longtemps on sait qu'elle a radicalement changé sur environ quarante ans. Ce livre est un pavé ancré dans le détail et les nuances . Les détails sont amenés en touches discrètes et ils génèrent une consistance légère mais d'un réalisme sans faille. La citée est dans ce roman un véritable écosystème et c'est sans réserve que le lecteur parcours cet univers démesuré. La ville dessinée dans ces pages est une ville géographiquement (géographie humaine) différente de celle d'aujourd'hui. Elle était au début des années 80 plus « Naughty » , assez dangereuse, très encanaillée et souvent populaire et au bas de l'échelle sociale ,avec de nombreux ilots ethniques variés de primo-arrivants ou non. Une grandeur bourgeoise démesurée et puissante planait sur la ville à l'époque alors que le métro était arpenté par ses milices populaires , avec leur pantalons rouges moulant et remontés jusqu'au cou, pour protéger les voyageurs du métro des toxicos et autres manants. Musées, bâtiments officiels, police ,univers maritime « skyline » envahissait les regards et les ressentis...
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  • Flaubauski 02/03/2024
    Il m'aura fallu du temps pour entrer dans ce pavé : j'ai bien eu du mal à voir, au départ, où voulait nous emmener Tom Wolfe dans la centaine de pages qui plante le décor de New York, de ses disparités sociales de quartiers et d'existences, de ses acteurs qui n'ont aucune raison de se rencontrer, mais qui vont se percuter violemment, un jour, et mettre en branle une machine politique plus grosse qu'eux, qui montrera brillamment, dans le reste du roman - que j'ai eu, à l'inverse, du mal à lâcher-, tout l'atroce cynisme dont elle fait preuve, côté Bronx comme côté Park Avenue. A travers la galerie de lieux, de personnages, de situations que nous décrit le romancier, l'on se prend en pleine face les inégalités, sociales, raciales... qui gangrènent la société états-unienne - et pas que -, et le fait que ce ne soit pas par souci d'humanité et d'égalité que l'on va faire justice face à une situation qui ne l'est pas, mais par simple calcul qui sert ses propres intérêts. Et tout le monde en prend pour son grade : police, justice, presse, religion... Malheureusement, presque 40 ans après la publication de cet exceptionnel roman, rien de nouveau sous le soleil... Ah non, je n'ai rien dit, c'est peut-être même encore pire ! Il m'aura fallu du temps pour entrer dans ce pavé : j'ai bien eu du mal à voir, au départ, où voulait nous emmener Tom Wolfe dans la centaine de pages qui plante le décor de New York, de ses disparités sociales de quartiers et d'existences, de ses acteurs qui n'ont aucune raison de se rencontrer, mais qui vont se percuter violemment, un jour, et mettre en branle une machine politique plus grosse qu'eux, qui montrera brillamment, dans le reste du roman - que j'ai eu, à l'inverse, du mal à lâcher-, tout l'atroce cynisme dont elle fait preuve, côté Bronx comme côté Park Avenue. A travers la galerie de lieux, de personnages, de situations que nous décrit le romancier, l'on se prend en pleine face les inégalités, sociales, raciales... qui gangrènent la société états-unienne - et pas que -, et le fait que ce ne soit pas par souci d'humanité et d'égalité que l'on va faire justice face à une situation qui ne l'est pas, mais par simple calcul qui sert ses propres intérêts. Et tout le monde en prend pour son grade : police, justice, presse, religion... Malheureusement, presque 40 ans après la publication de cet exceptionnel roman, rien...
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  • gmaurice37 04/12/2023
    Étant fan de la ville de New York, j'étais tombé par hasard sur ce livre il y a une quinzaine d'années. Manhattan, le Bronx, dans les années 80. Un décor de film et une histoire à couper le souffle du début à la fin. Un livre qui me revient régulièrement à l'esprit. L'épaisseur du livre ne doit pas effrayer, il se lit comme un très bon film.
  • lecture_matinale 01/10/2023
    Le bucher des vanités a été publié en France en 1987, c'est un roman qui date un peu mais qui a bien vieilli. Il s'agit ici d'une satire de la société New-Yorkaise des années 80 qui reste très actuelle de mon point de vue. Tout le monde en prend pour son grade : la presse, la justice, la haute finance, les ultras riches où les égos sont surdimensionnés. L'auteur cherche à nous immerger dans ce monde, par ces nombreuses descriptions des lieux très précises, son humour très bien sentie et très bien distillée. Le ton est satirique, il veut dénoncer les extravagances d'une société très inégalitaire et j'ai trouvé que, de ce point de vue, c'était une réussite. Les personnages sont assez caricaturaux même s'ils ne sont peut-être pas aussi éloigné de la réalité que ça. De la femme fatale, du golden boy sans limite, ni scrupule, du journaliste alcoolique et désespéré au magistrat en manque de reconnaissance, ils vont tous passer sous les feux de la critique de l'auteur. On va vivre la grandeur mais aussi et surtout la décadence d'un golden boy argenté. Il va commettre une grave erreur qui va s'avérer fatale et va précipiter sa chute. Pourra il s'en relever ? L'intrigue est bien menée sans longueur excessive. La lecture est addictive et nous tient en haleine du début à la fin. J'ai malgré tout ressenti une gêne avec un style de l'auteur assez distant. Je pense que la traduction pèse beaucoup dans ce sentiment d'inachevé voire de maladresse par moment. Au final, ça reste une bonne lecture plaisante et percutante. Je ne peux que vous la recommander chaudement. Le bucher des vanités a été publié en France en 1987, c'est un roman qui date un peu mais qui a bien vieilli. Il s'agit ici d'une satire de la société New-Yorkaise des années 80 qui reste très actuelle de mon point de vue. Tout le monde en prend pour son grade : la presse, la justice, la haute finance, les ultras riches où les égos sont surdimensionnés. L'auteur cherche à nous immerger dans ce monde, par ces nombreuses descriptions des lieux très précises, son humour très bien sentie et très bien distillée. Le ton est satirique, il veut dénoncer les extravagances d'une société très inégalitaire et j'ai trouvé que, de ce point de vue, c'était une réussite. Les personnages sont assez caricaturaux même s'ils ne sont peut-être pas aussi éloigné de la réalité que ça. De la femme fatale, du golden boy sans limite, ni scrupule, du journaliste alcoolique et désespéré au magistrat en manque de reconnaissance, ils vont tous passer sous les feux de la critique de l'auteur. On va vivre la grandeur mais aussi et surtout la décadence d'un golden boy argenté. Il va commettre une grave erreur qui va s'avérer fatale et va précipiter sa chute. Pourra...
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  • CarolineCF 26/08/2023
    Quel roman ! Cruel, drôle, foisonnant, énergique, vif, ..souvent cynique mais pas sarcastique quoique parfois... j'ai ri, ai eu de la peine, ai été touchée, agacée... que demander de plus à un roman lu en vacances ! Avec des scènes extraordinaires, d'un réalisme et d'une drôlerie incroyable, les plus tristes sont souvent les plus drôles....* New-York au temps des années fric, particulièrement deux quartiers que tout oppose : Park Avenue, les beaux immeubles avec portier, entrée en marbre, duplex, ascenseur privé et le Bronx, populaire, dégradé, sale, violent et dangereux. Une frontière entre les deux, la même ville mais rien en commun. Riches, voire très riches ou pauvres, délinquants, les uns en mocassins et costumes sur mesure, les autres en baskets blancs, comme sortis de la boîte et pantalon informe noir. Il est question de quel groupe on appartient : on est juif, irlandais, ou italien, et la solidarité qui va avec dans chaque groupe. On est noir ou blanc, et l'opposition qui va avec. Et puis y a les WASP, blancs, anglais et protestants, l'aristocratie d'un pays neuf. Il est question d'argent, qu'il y en ait beaucoup ou qu'il manque. Il est question aussi de New-york et de son énergie fantastique, de celle qui les anime tous, celle de devenir riche ou plus riche, d'être réélu, de gagner, d'être meilleur ou pire, d'être à la lumière, d'être reconnu. C'est l'histoire de la descente aux enfers d'un tradder de Park Avenue qui par erreur se perd dans le Bronx, un soir et percute un jeune noir. De maître du monde, il devient coupable parfait, paria. Toute sa vie, si parfaite en apparence explose aux yeux de tous. C'est aussi l'histoire d'un juge en réélection, d'un jeune procureur ambitieux mais libidineux, d'un journaliste anglais, ivrogne, fauché, arrogant et méprisant, d'un avocat ambitieux et malin - j'ai adoré ce personnage, tout va de mal en pis mais ça va aller...- d'un leader noir retors, manipulateur et pas très honnête.... et plein de personnages secondaires, les flics, les juges, avocats, patrons de cabinets financiers, d'avocats ou de presse, le maire, un chanteur d'opéra, de la famille, d'épouse et maîtresses. C'est là mon principal bémol. Livre d'hommes écrit par un homme, peu de places aux femmes, assignées à des rôles, épouse, maîtresse, mère, bonne, secrétaire...., jolie ou moche, ..Dommage. Regret personnel de ne pas tout comprendre dans le système judiciaire US, pourtant si présent dans les séries.... 1000 pages qui, une fois entrée dans l'histoire furent très agréables à lire. * l'arrestation, la mort du milliardaire...Quel roman ! Cruel, drôle, foisonnant, énergique, vif, ..souvent cynique mais pas sarcastique quoique parfois... j'ai ri, ai eu de la peine, ai été touchée, agacée... que demander de plus à un roman lu en vacances ! Avec des scènes extraordinaires, d'un réalisme et d'une drôlerie incroyable, les plus tristes sont souvent les plus drôles....* New-York au temps des années fric, particulièrement deux quartiers que tout oppose : Park Avenue, les beaux immeubles avec portier, entrée en marbre, duplex, ascenseur privé et le Bronx, populaire, dégradé, sale, violent et dangereux. Une frontière entre les deux, la même ville mais rien en commun. Riches, voire très riches ou pauvres, délinquants, les uns en mocassins et costumes sur mesure, les autres en baskets blancs, comme sortis de la boîte et pantalon informe noir. Il est question de quel groupe on appartient : on est juif, irlandais, ou italien, et la solidarité qui va avec dans chaque groupe. On est noir ou blanc, et l'opposition qui va avec. Et puis y a les WASP, blancs, anglais et protestants, l'aristocratie d'un pays neuf. Il est question d'argent, qu'il y en ait beaucoup ou qu'il manque. Il est question aussi de New-york et de...
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