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Le Lys de Brooklyn
Maurice Beerblock (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 20/03/2014
Éditeurs :
Belfond
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Le Lys de Brooklyn

Maurice Beerblock (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 20/03/2014

Un classique de la littérature américaine, roman d’apprentissage sur les jeunes années de Francie Nolan, fillette sensible, assoiffée de culture et de livres, dans le quartier misérable de Williamsburg au début du XXe siècle.

« Mon Dieu, faites que je sois quelque chose, à chaque instant de chacune des heures de ma vie. Faites que je sois gaie ; faites que je sois triste ; que j’aie... « Mon Dieu, faites que je sois quelque chose, à chaque instant de chacune des heures de ma vie. Faites que je sois gaie ; faites que je sois triste ; que j’aie froid, ou chaud ; que j’aie faim… ou trop à manger ; que je sois en haillons, ou mise avec élégance ; que... « Mon Dieu, faites que je sois quelque chose, à chaque instant de chacune des heures de ma vie. Faites que je sois gaie ; faites que je sois triste ; que j’aie froid, ou chaud ; que j’aie faim… ou trop à manger ; que je sois en haillons, ou mise avec élégance ; que je sois sincère ou perfide ; loyale ou menteuse ; digne d’estime ou pécheresse. Mais faites que je sois quelque chose, à chaque instant ! Et, quand je dors, faites que je ne cesse de rêver, afin que le moindre petit morceau de mon existence ne soit perdu ! »
 
Succès phénoménal jamais démenti depuis sa parution en 1943, un mythe de la littérature américaine, adapté au cinéma par Elia Kazan. Un superbe roman d’apprentissage sur les jeunes années de Francie Nolan, fillette sensible, assoiffée de culture et de livres, dans le quartier misérable de Brooklyn au début du xxe siècle. Un coup de cœur d’une fraîcheur et d’une imagination extraordinaires, un livre-culte publié en France en 1946 et inexplicablement jamais réédité depuis, une redécouverte indispensable.
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EAN : 9782714457325
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 720
Format : 140 x 205 mm
Belfond
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EAN : 9782714457325
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 720
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

"On redécouvre avec bonheur toute la drôlerie, la poésie [que Le Lys de Brooklyn] recèle, dans un contexte pourtant peu propice, puisqu'il narre le parcours d'une fillette assoifée de culture dans le quartier misérable de Brooklyn, au début du XXè sicèle. Une belle leçon de joie de vivre."
Laurence Lucchesi / Nice matin

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cleophas35 14/03/2023
    Voilà une lecture qui a commencé tout doucement; il ne se passe pas grand chose et j'avoue m'être inquiété, après les 50 premières pages, des 650 qui me restaient à lire. Et puis, en avançant dans le roman, une petite musique se met en place, le soleil d'hiver chauffe au fil des phrases et l'on s'attache à la famille Nolan qui nous fait plonger dans l'univers du livre. Le lys de Brooklyn, c'est Francie Nolan, que l'on voit naitre en 1901et grandir dans la pauvreté jusqu'à ses 17 ans. A travers elle, Betty Smith nous raconte le quotidien de la communauté irlandaise de Brooklyn au début du 20ème siècle. Communauté que l'auteure a elle-même connue, marquée par la pauvreté, mais aussi le courage et la joie. Le lys de Brooklyn, c'est Dickens à New York, avec un gros demi siècle de décalage. Dickens, et pas Zola, car si le roman est lucide sur la pauvreté, sinon la misère de l'époque, il reste optimiste dans son regard sur une humanité peut-être blessée, mais profondément humaine, sans jamais verser dans le manichéisme ou les prémices d'une culture de l'excuse. Un très beau roman, à classer dans la catégorie des classiques à... Voilà une lecture qui a commencé tout doucement; il ne se passe pas grand chose et j'avoue m'être inquiété, après les 50 premières pages, des 650 qui me restaient à lire. Et puis, en avançant dans le roman, une petite musique se met en place, le soleil d'hiver chauffe au fil des phrases et l'on s'attache à la famille Nolan qui nous fait plonger dans l'univers du livre. Le lys de Brooklyn, c'est Francie Nolan, que l'on voit naitre en 1901et grandir dans la pauvreté jusqu'à ses 17 ans. A travers elle, Betty Smith nous raconte le quotidien de la communauté irlandaise de Brooklyn au début du 20ème siècle. Communauté que l'auteure a elle-même connue, marquée par la pauvreté, mais aussi le courage et la joie. Le lys de Brooklyn, c'est Dickens à New York, avec un gros demi siècle de décalage. Dickens, et pas Zola, car si le roman est lucide sur la pauvreté, sinon la misère de l'époque, il reste optimiste dans son regard sur une humanité peut-être blessée, mais profondément humaine, sans jamais verser dans le manichéisme ou les prémices d'une culture de l'excuse. Un très beau roman, à classer dans la catégorie des classiques à redécouvrir.
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  • annec44 14/02/2023
    Ce livre faisait partie de ma PAL depuis plusieurs années et grâce à un challenge organisée par @CallieTourneLesPages et @sabisab28, je l’ai enfin déterré ! Et bien m’en a pris parce que c’est un vrai bonbon de lecture ! L’histoire se passe dans un quartier pauvre de Brooklyn dans le premier quart du XXe siècle. Francie Nolan, 9 ans, y vit une vie, certes difficile mais relativement paisible. Elle est entourée de sa mère, Katie, femme de ménage courageuse qui fait son possible pour joindre les deux bouts et subvenir aux besoins de la famille ; son père, John, un homme bien mais légèrement fantasque qui se retrouve aux prises avec les démons de l’alcool et son petit frère Neely, avec qui elle partage une relation fraternelle assez classique. Le sentiment le plus fort qui transparaît tout au long de ce roman est l’amour. Peu importe les événements auxquels les membres de la famille devront faire face, ils seront en mesure de tout affronter grâce à la dose d’amour incroyable qui les unit. Francie sait qu’elle n’a pas un quotidien facile, mais elle ne se plaint pas et fait tout ce qui est son pouvoir pour améliorer son sort et celui... Ce livre faisait partie de ma PAL depuis plusieurs années et grâce à un challenge organisée par @CallieTourneLesPages et @sabisab28, je l’ai enfin déterré ! Et bien m’en a pris parce que c’est un vrai bonbon de lecture ! L’histoire se passe dans un quartier pauvre de Brooklyn dans le premier quart du XXe siècle. Francie Nolan, 9 ans, y vit une vie, certes difficile mais relativement paisible. Elle est entourée de sa mère, Katie, femme de ménage courageuse qui fait son possible pour joindre les deux bouts et subvenir aux besoins de la famille ; son père, John, un homme bien mais légèrement fantasque qui se retrouve aux prises avec les démons de l’alcool et son petit frère Neely, avec qui elle partage une relation fraternelle assez classique. Le sentiment le plus fort qui transparaît tout au long de ce roman est l’amour. Peu importe les événements auxquels les membres de la famille devront faire face, ils seront en mesure de tout affronter grâce à la dose d’amour incroyable qui les unit. Francie sait qu’elle n’a pas un quotidien facile, mais elle ne se plaint pas et fait tout ce qui est son pouvoir pour améliorer son sort et celui de ses proches. L’écriture de Betty Smith est empreint à la fois d’une grande douceur et de beaucoup d’espoir. Ce roman m’a donné envie de prendre Francie dans mes bras et de la soutenir dans toutes ces épreuves. Une jolie découverte.
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  • Leshayah 09/08/2022
    Comment écrire la critique d'un livre qui fait son entrée dans votre top 5 ? Brooklyn, début du XXe siècle, Francie Nolan nous raconte son enfance, passée dans la pauvreté mais aussi dans la joie. Elle nous raconte son père, malade de la boisson, sa mère qui préfère son frère, la poésie qu'elle voit partout mais aussi les désillusions qu'elle a en grandissant, son rêve de devenir écrivain. Et surtout, elle nous raconte Brooklyn dans les années 1910, ses habitants, leur vie quotidienne, leur courage, leur travail, leurs espoirs, tout, tout y passe. Je pourrais faire, à ce propos, un parallèle avec "le gang des rêves" de Luca Di Fulvio, dans le sens où il s'agit du même type de roman, à la même époque. On nous raconte la vie d'un enfant qui grandit dans la misère mais heureux, et qui rêve de son futur, se donne les moyens de l'obtenir. Grosse différence, ici on suit plusieurs femmes en plus de Francie (sa mère et ses tantes, sa grand-mère) ce qui donne également la condition féminine de l'époque. L'autrice se serait largement inspirée de sa vie pour écrire ce roman, ce qui le rend pour moi encore plus réel, vrai, et donc intéressant. Je... Comment écrire la critique d'un livre qui fait son entrée dans votre top 5 ? Brooklyn, début du XXe siècle, Francie Nolan nous raconte son enfance, passée dans la pauvreté mais aussi dans la joie. Elle nous raconte son père, malade de la boisson, sa mère qui préfère son frère, la poésie qu'elle voit partout mais aussi les désillusions qu'elle a en grandissant, son rêve de devenir écrivain. Et surtout, elle nous raconte Brooklyn dans les années 1910, ses habitants, leur vie quotidienne, leur courage, leur travail, leurs espoirs, tout, tout y passe. Je pourrais faire, à ce propos, un parallèle avec "le gang des rêves" de Luca Di Fulvio, dans le sens où il s'agit du même type de roman, à la même époque. On nous raconte la vie d'un enfant qui grandit dans la misère mais heureux, et qui rêve de son futur, se donne les moyens de l'obtenir. Grosse différence, ici on suit plusieurs femmes en plus de Francie (sa mère et ses tantes, sa grand-mère) ce qui donne également la condition féminine de l'époque. L'autrice se serait largement inspirée de sa vie pour écrire ce roman, ce qui le rend pour moi encore plus réel, vrai, et donc intéressant. Je n'avais jamais lu une plume pareille, j'aurais eu envie de récupérer des citations toutes les deux pages. La seule chose qui m'en a empêchée c'est que cela m'aurait sortie de ma lecture, alors que je pouvais lire ce livre pendant des heures sans me lasser. Ne pensez pas que c'est parce qu'il est bourré d'action. Non. C'est pour ces personnages, pour cette plume pleine de poésie, d'amour, parfois d'humour, de philosophie, visuelle aussi, cette plume qui s'est imprimée en moi. Je referme ce livre avec de la nostalgie, déjà et avec l'envie folle de retourner chercher ces citations magnifiques et pleines de sens.
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  • alexSole 15/07/2022
    Ce roman, devenu un classique de la littérature américaine, nous conte l'histoire de la famille Nolan au début du siècle à Brooklyn. Nous suivons surtout le personnage de Francie de sa naissance à son arrivée dans l'âge adulte. Fille d'immigrés, elle grandit dans la misère de la banlieue pauvre de New York. Ce roman d'apprentissage nous donne à voir la rude vie à l'époque de la première guerre mondiale et nous immerge bien dans ce quartier animé de Brooklyn. Les personnages sont vraiment attachants et l'on a hâte de savoir comment ils vont s'en sortir. On est ému par les situations, le ton est agréable et il y a aussi de l'humour. Une réussite ! Je regarderai l'adaptation en film d'Elia Kazan.
  • Edouard22 21/06/2022
    Betty Smith nous raconte en 1943 son enfance pauvre, très pauvre, à Williamsburg, quartier de Brooklyn, dans les années 1900-1910, à travers Francie Nolan qu'elle met en scène pour la représenter, fille de Johnny Nolan, chanteur de bistrot porté sur la boisson, et de Katie, sa mère, femme de ménage. C'est un roman d'apprentissage de la vie, bien sûr, vue par les yeux d'une petite, puis d'une jeune fille, modeste mais intelligente, dont on partage les pensées et émotions, joies et peines, rendues avec beaucoup de finesse et de justesse. Ce qui frappe en particulier c'est l'aptitude de Betty Smith / Francie à voir et à restituer les côtés positifs et même beaux dans ces vies laborieuses et miséreuses. Et justement Mlle Gardner, la professeure d'anglais, pleine de bonne intentions mais imprégnée de l'idée très libérale que les pauvres, les affamés et les ivrognes sont entièrement responsables de leur état et que la société n'a pas à leur venir en aide, expliquait à Francie, au grand désespoir de cette dernière, qu'il n'y avait rien de bon ni de beau à écrire sur les vies des personnes dans ces situations, et qu'il ne pouvait en résulter que... Betty Smith nous raconte en 1943 son enfance pauvre, très pauvre, à Williamsburg, quartier de Brooklyn, dans les années 1900-1910, à travers Francie Nolan qu'elle met en scène pour la représenter, fille de Johnny Nolan, chanteur de bistrot porté sur la boisson, et de Katie, sa mère, femme de ménage. C'est un roman d'apprentissage de la vie, bien sûr, vue par les yeux d'une petite, puis d'une jeune fille, modeste mais intelligente, dont on partage les pensées et émotions, joies et peines, rendues avec beaucoup de finesse et de justesse. Ce qui frappe en particulier c'est l'aptitude de Betty Smith / Francie à voir et à restituer les côtés positifs et même beaux dans ces vies laborieuses et miséreuses. Et justement Mlle Gardner, la professeure d'anglais, pleine de bonne intentions mais imprégnée de l'idée très libérale que les pauvres, les affamés et les ivrognes sont entièrement responsables de leur état et que la société n'a pas à leur venir en aide, expliquait à Francie, au grand désespoir de cette dernière, qu'il n'y avait rien de bon ni de beau à écrire sur les vies des personnes dans ces situations, et qu'il ne pouvait en résulter que de la laideur. Ce dialogue entre le professeur et son élève de 14 ans, où cette dernière n'a pas pu faire valoir ses arguments, constitue en une ou deux pages l'argument de ce si beau livre. En effet c'est par ce dernier que Betty Smith / Francie répond en nous démontrant de façon éclatante qu'il n'est est rien, et que l'on pouvait évoquer la vie de ces personnes pauvres, affamées ou ivrognes avec émotion, bonheur et esthétique, et qu'il y avait souvent, presque toujours même, des moments de grâce, de beauté pure et de nobles sentiments dans ces personnes et leurs vies. La littérature américaine (sans parler de Victor Hugo ou de Charles Dickens) est d'ailleurs pleine de ces vies de misère et de galère, la plupart du temps beucoup plus intéressantes et humaines que celles des occupants du haut de la pyramide sociale. La parallèle me vient bien sûr à l'esprit entre Jeannette Walls, qui raconte son enfance miséreuse dans "Le Château de verre", et Betty Smith / Francie dans ce Lys de Brooklyn, pour préférer de loin ce dernier car on y voit les côtés positifs, attachants et beaux des parents de Francie, contrairement aux parents de Jeannette Walls, constamment antipathiques et, dirait-on, sans beauté morale en dehors de quelques paroles affectueuses à leurs enfants, contredites par leurs actions. Jeannette Walls nous fournit une sorte de contre exemple par rapport à betty Smith. Un très beau livre qui a bénéficié d'un très grands succès bien mérité, et service par l'excellente traduction de Maurice Beerblock. À recommnader chaleureusement.
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