Lisez! icon: Search engine
Le mariage
Arlette Stroumza (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 25/01/2024
Éditeurs :
Belfond

Le mariage

Arlette Stroumza (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 25/01/2024
Véritable classique de la littérature noire américaine, Le Mariage est paru en 1996 chez Belfond. En digne héritière du mouvement Harlem Renaissance, Dorothy West livre une saga familiale qui nous plonge dans l’élite noire des années 50, confrontée encore et toujours à la question raciale.
« La couleur était un leurre. Pas l’amour. »
 
Sur la très chic île de Martha’s Vineyard, c’est l’effervescence : Shelby Coles, héritière d’une des plus prestigieuses dynasties noires de la région, est sur...
« La couleur était un leurre. Pas l’amour. »
 
Sur la très chic île de Martha’s Vineyard, c’est l’effervescence : Shelby Coles, héritière d’une des plus prestigieuses dynasties noires de la région, est sur le point d’épouser Meade, un jazzman blanc sans le sou. Autour de ce mariage vont se cristalliser désirs et rancœurs...
« La couleur était un leurre. Pas l’amour. »
 
Sur la très chic île de Martha’s Vineyard, c’est l’effervescence : Shelby Coles, héritière d’une des plus prestigieuses dynasties noires de la région, est sur le point d’épouser Meade, un jazzman blanc sans le sou. Autour de ce mariage vont se cristalliser désirs et rancœurs qui prennent leurs racines bien des générations auparavant...
 
         Saga familiale culte, Le Mariage aborde avec subtilité et anticonformisme les thèmes du racisme et de l’idéologie de classe. À l’instar d’une Zora Neale Hurston, Dorothy West, proche du mouvement Harlem Renaissance et infatigable défenseuse des droits civiques, fut une figure centrale de la littérature afro-américaine, injustement oubliée et à redécouvrir d’urgence.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714498427
Code sériel : 52
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714498427
Code sériel : 52
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

"Une comédie familiale politiquement incorrecte."
Le Figaro

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ludi33 04/03/2024
    Dans les années 50, Shelby Coles doit se marier. La jeune femme, issue d'une prestigieuse dynastie noire, mais dont certains ancêtres sont blancs a la peau si claire qu'elle peut épouser un blanc. Je sors de cette saga familiale sans grand emballement. Si l'histoire de cette famille, passant d'un membre à l'autre pour raconter chaque génération, peut plaire, elle ne m'a pas convaincu. Je comprends qu'il faut replacer le livre dans son époque, mais lire de manière plus que régulière que rien ne vaut une peau claire a fini par me rendre antipathique cette famille. Préjugés et course à la prestance sociale finissent par être les seuls arguments de chacun dans le mariage. Pas de quoi s'attacher aux personnages qui font cette dynastie ou qui gravitent autour. Et c'est probablement là qu'est le problème pour moi, qui n'ai pas pu m'attacher à une figure de proue. Reste que le style de l'autrice est assez prenant et la lecture est agréable dans ce roman qui dénonce autant l'institution du mariage que le racisme de cette bourgeoisie noire ou métisse qui se met en place dans les années 50.
  • Christlbouquine 01/03/2024
    L’île de Martha's Vineyard à l’été 1953, à la veille du mariage de Shelby Coles. La jeune fille appartient à une famille de la bourgeoisie noire et s’apprête à épouser un musicien blanc. Mais ce mariage n’est pas vu d’un très bon œil par la famille Coles car, pour eux, se marier avec un homme blanc sans fortune est une mésalliance. Dorothy West nous plonge ici au cœur de la famille Coles et revient sur leur ascendance. Aujourd’hui les Coles sont riches et fiers de leur peau claire. Deux avantages qu’ils entendent bien conserver. Et entre Shelby et sa sœur, qui de son côté a épousé un homme noir de qui elle a eu une petite fille d’une couleur plus foncée que ce que les membres de la famille peuvent supporter, il semble que les générations ne soient plus en accord. Il faut évidemment replacer ce texte dans le contexte particulier dans lequel il a été écrit et se place, à savoir les années 1950, aux Etats-Unis. Une époque et un pays marqués par l’esclavagisme, la ségrégation, les luttes pour l’égalité. Il est alors très intéressant d’accompagner cette famille au fil des générations et de son ascension sociale. Intéressant de voir Gram, blanche, refuser de prendre dans ses bras son arrière-petite-fille noire. Intéressant de voir comment, de génération en génération, la richesse ou la couleur ont déterminé les alliances et les mariages. Intéressant de voir la confrontation avec la jeune génération, qui à travers Shelby et sa sœur, cherche à s’émanciper de cet atavisme pour vivre leurs histoires d’amour sans prendre en compte les critères des plus anciens. Le tout est servi par une plume d’une grande justesse, un style qui va à l’essentiel et assez simple qui aide aussi à ne pas se perdre dans cette saga familiale dense qui met en scène de nombreux personnages au cours des années. C’est une analyse, mais aussi une critique, captivante de la société bourgeoise noire, de cette espèce de snobisme qui tient les membres renfermés sur eux-mêmes. Encore une fois, la collection Vintage des éditions Belfond fait mouche en remettant en lumière cette œuvre. L’île de Martha's Vineyard à l’été 1953, à la veille du mariage de Shelby Coles. La jeune fille appartient à une famille de la bourgeoisie noire et s’apprête à épouser un musicien blanc. Mais ce mariage n’est pas vu d’un très bon œil par la famille Coles car, pour eux, se marier avec un homme blanc sans fortune est une mésalliance. Dorothy West nous plonge ici au cœur de la famille Coles et revient sur leur ascendance. Aujourd’hui les Coles sont riches et fiers de leur peau claire. Deux avantages qu’ils entendent bien conserver. Et entre Shelby et sa sœur, qui de son côté a épousé un homme noir de qui elle a eu une petite fille d’une couleur plus foncée que ce que les membres de la famille peuvent supporter, il semble que les générations ne soient plus en accord. Il faut évidemment replacer ce texte dans le contexte particulier dans lequel il a été écrit et se place, à savoir les années 1950, aux Etats-Unis. Une époque et un pays marqués par l’esclavagisme, la ségrégation, les luttes pour l’égalité. Il est alors très intéressant d’accompagner cette famille au fil des générations et de son ascension sociale. Intéressant de...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Zazaboum 21/02/2024
    Voici mon premier coup de coeur de 2024 ! Une saga incroyable en moins de 300 pages, d’une intensité tout aussi incroyable et qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, un peu trop rapide d’ailleurs ! Dorothy West était une écrivaine afro-américaine, devenue une des figures de proue du mouvement culturel Renaissance de Harlem qui se développa entre les deux guerres. Ce roman est son dernier roman, paru en 1996 alors qu’elle avait déjà 88 ans. L’autrice raconte l’essor de la bourgeoisie noire et métisse avec ses travers et son snobisme qui la pousse à des comportements qui ne diffèrent pas de ceux des blancs dans la vie quotidienne. Elle a choisi de remonter jusqu’au racines de la famille Coles dont le mariage de Shelby doit se dérouler à Martha’s vineyard, où elle-même passait ses vacances d’enfant. Elle alterne les deux temporalités en commençant par l’émancipation des esclaves, jusqu’au présent, en passant par les premiers mariages interraciaux qui ont suscité des schismes tout comme celui de Shelby avec un blanc pourra le faire. Une multitude de personnages orbitent à toutes les époques, suffisamment développés par Dorothy West pour être appréciés ou détestés. Tout y est : l’humour et la dérision ; la tendresse et la violence. Ce roman est surtout une fabuleuse peinture sociale totalement inconnue de notre culture. Sa lecture fut comme un tourbillon de soleil et de visages ! #DorothyWest #NetGalleyFrance Challenge 50 Objets 2023/2024 Challenge Plumes Féminines 2024 Challenge Héroïnes 2023/2024 Challenge Multi-Défis 2024 Voici mon premier coup de coeur de 2024 ! Une saga incroyable en moins de 300 pages, d’une intensité tout aussi incroyable et qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, un peu trop rapide d’ailleurs ! Dorothy West était une écrivaine afro-américaine, devenue une des figures de proue du mouvement culturel Renaissance de Harlem qui se développa entre les deux guerres. Ce roman est son dernier roman, paru en 1996 alors qu’elle avait déjà 88 ans. L’autrice raconte l’essor de la bourgeoisie noire et métisse avec ses travers et son snobisme qui la pousse à des comportements qui ne diffèrent pas de ceux des blancs dans la vie quotidienne. Elle a choisi de remonter jusqu’au racines de la famille Coles dont le mariage de Shelby doit se dérouler à Martha’s vineyard, où elle-même passait ses vacances d’enfant. Elle alterne les deux temporalités en commençant par l’émancipation des esclaves, jusqu’au présent, en passant par les premiers mariages interraciaux qui ont suscité des schismes tout comme celui de Shelby avec un blanc pourra le faire. Une multitude de personnages orbitent à toutes les époques, suffisamment développés par Dorothy West pour être appréciés ou détestés. Tout y est : l’humour et la...
    Lire la suite
    En lire moins
  • MadameTapioca 11/02/2024
    Martha's Vineyard, 1953, Shelby, jeune femme issue d'une famille de la bourgeoisie noire, se prépare à épouser Meade, un musicien de jazz blanc, sans le sou. Les Cole sont riches et portent fièrement leur peau claire. Ils estiment que pour maintenir leur position dans la société, outre l’argent, ils doivent garder une couleur de peau claire. Par une utilisation efficace du flash-back, l’autrice nous fait découvrir chaque membre de la famille de Shelby depuis l’arrière grand mère blanche qui règne sur toute la lignée Dorothy West, membre emblématique de la Harlem Renaissance, dépeint non sans ironie l’arrivisme dévastateur des familles bourgeoises noires de la côte Est. Un arrivisme qui débouche sur des mariages non pas fondés sur l’amour, mais sur la classe sociale et la couleur de peau pour pouvoir afficher le visage de la réussite. Avec une prose élégante et lumineuse, Dorothy West couronne sa carrière littéraire avec ce qui fut son dernier livre. Je ne pense pas avoir lu une autre histoire qui explore l’Amérique multiraciale de cette façon. Elle affiche les mesquineries de la bonne société noire et critique subtilement ces riches afro-américains tout aussi superficiels que les riches blancs américains. Un milieu dans lequel le paraître et l’argent sont les seules religions. Une très belle lecture avec cependant un petit bémol pour la fin quelque peu abrupte et trop mélodramatique à mon goût. Martha's Vineyard, 1953, Shelby, jeune femme issue d'une famille de la bourgeoisie noire, se prépare à épouser Meade, un musicien de jazz blanc, sans le sou. Les Cole sont riches et portent fièrement leur peau claire. Ils estiment que pour maintenir leur position dans la société, outre l’argent, ils doivent garder une couleur de peau claire. Par une utilisation efficace du flash-back, l’autrice nous fait découvrir chaque membre de la famille de Shelby depuis l’arrière grand mère blanche qui règne sur toute la lignée Dorothy West, membre emblématique de la Harlem Renaissance, dépeint non sans ironie l’arrivisme dévastateur des familles bourgeoises noires de la côte Est. Un arrivisme qui débouche sur des mariages non pas fondés sur l’amour, mais sur la classe sociale et la couleur de peau pour pouvoir afficher le visage de la réussite. Avec une prose élégante et lumineuse, Dorothy West couronne sa carrière littéraire avec ce qui fut son dernier livre. Je ne pense pas avoir lu une autre histoire qui explore l’Amérique multiraciale de cette façon. Elle affiche les mesquineries de la bonne société noire et critique subtilement ces riches afro-américains tout aussi superficiels que les riches blancs américains. Un milieu dans lequel le paraître et l’argent sont...
    Lire la suite
    En lire moins
  • RAPHIKI 06/02/2024
    Dorothy West, figure féminine du mouvement d’entre-deux guerres de la Renaissance Noire de Harlem, aura pris son temps avant de sauter le pas avec son roman Le Mariage et de mettre ainsi fin à près de trente longues années de fiançailles. Elle nous plonge ici au cœur d’une saga familiale aux ramifications hors du commun, dans laquelle le lecteur aura plaisir à louvoyer entre les différents portraits des membres d’une famille haute en couleur (et ce n’est rien de le dire), tous réunis autour d’une grande occasion qui signera l’aboutissement ultime pour certains et le désaveu pour d’autres. Le défilé millimétré de ces êtres d’ébène, de noisette, de miel ou parfois simplement « mal blanchis » est orchestré telle une sorte de contreplongée qui tend à dérouter nos idées occidentales et conceptions biens établies, pétries de bonne morale et de bien-pensance en laissant planer le mystère sur les aspérités de chacun des protagonistes. Le roman est d’une densité incroyable et mérite toute notre attention, certains pavés ont déjà été engloutis avec bien plus de rapidité. On s’attarde sur l’écriture puissante et presque lyrique de Dorothy West qui ne s’encombre d’aucun superflu et fait mouche à chaque ligne. L’araignée prodigieuse tisse son récit avec finesse, signant ici une toile de maitre, en enchevêtrant les tableaux de ces instants de vie à merveille et remontant le fil des origines de cette famille extraordinaire, véritable berceau d’une nature laborantine qui s’est amusée à enfanter ses plus beaux spécimens. Aux heures encore jeunes de l’abolition, c’est avec un verbe percutant et sans concession qu’elle couche sur papier le meilleur et l’absurdité de la race humaine face à la gestion de l’émancipation d’un peuple qui se trouve sans cesse tiraillé entre deux pôles, à l’instar du Nord et de ses promesses de grandeur et d’accomplissement, et du Sud dont la cruauté des crimes perpétrés n’a d’égale que la douceur et la beauté de ses paysages. Elle met en lumière avec intelligence le déchirement de ce peuple en quête de liberté bien souvent égaré dans les concepts et us et coutumes de ses anciens oppresseurs, et qui, en voulant rafler sa part du gâteau, tombe presque inéluctablement dans les pièges de ce fossoyeur de l’humanité, reproduisant à l’envi ses schémas abjects et imbéciles. Mais l’heure est à la jeunesse et aux promesses d’espoir et comme conclut si bien l’auteure : à la fin, la couleur s’efface pour ne laisser place qu’à la seule vérité, celle du cœur. Un immense merci aux Editions Belfond et à NetGalley pour l’envoi de ce chef-d’œuvre. Dorothy West, figure féminine du mouvement d’entre-deux guerres de la Renaissance Noire de Harlem, aura pris son temps avant de sauter le pas avec son roman Le Mariage et de mettre ainsi fin à près de trente longues années de fiançailles. Elle nous plonge ici au cœur d’une saga familiale aux ramifications hors du commun, dans laquelle le lecteur aura plaisir à louvoyer entre les différents portraits des membres d’une famille haute en couleur (et ce n’est rien de le dire), tous réunis autour d’une grande occasion qui signera l’aboutissement ultime pour certains et le désaveu pour d’autres. Le défilé millimétré de ces êtres d’ébène, de noisette, de miel ou parfois simplement « mal blanchis » est orchestré telle une sorte de contreplongée qui tend à dérouter nos idées occidentales et conceptions biens établies, pétries de bonne morale et de bien-pensance en laissant planer le mystère sur les aspérités de chacun des protagonistes. Le roman est d’une densité incroyable et mérite toute notre attention, certains pavés ont déjà été engloutis avec bien plus de rapidité. On s’attarde sur l’écriture puissante et presque lyrique de Dorothy West qui ne s’encombre d’aucun superflu et fait mouche à chaque ligne. L’araignée prodigieuse...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.