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Les Gardiens de la maison
Colette-Marie Huet (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 02/03/2023
Éditeurs :
Belfond

Les Gardiens de la maison

Colette-Marie Huet (traduit par)
Collection : Belfond Vintage
Date de parution : 02/03/2023
Prix Pulitzer 1965, publié en France la même année et inexplicablement jamais réédité depuis, un roman social, engagé, aux accents féministes. Un classique américain largement méconnu, à redécouvrir aujourd’hui.
À travers le portrait subtil et complexe d’une riche famille de La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’histoire troublée des États-Unis qui nous est contée, de la fin de la guerre civile... À travers le portrait subtil et complexe d’une riche famille de La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’histoire troublée des États-Unis qui nous est contée, de la fin de la guerre civile au milieu du xxe siècle, dans une région où la ségrégation reste de mise. Dans la grande tradition de la littérature... À travers le portrait subtil et complexe d’une riche famille de La Nouvelle-Orléans, c’est toute l’histoire troublée des États-Unis qui nous est contée, de la fin de la guerre civile au milieu du xxe siècle, dans une région où la ségrégation reste de mise. Dans la grande tradition de la littérature sudiste, de John Steinbeck à Flannery O’Connor, une fresque épique, sur une femme forte et émancipée, ultime gardienne des secrets de sa dynastie, prête à tout pour assouvir sa vengeance contre ceux qui ont bafoué le nom des siens.
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EAN : 9782714497970
Code sériel : 49
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782714497970
Code sériel : 49
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

"Mêlant personnages inoubliables et références littéraires multiples, plaisir romanesque et arrière-plan historique, petite et grande histoire, c’est un vrai régal de lecture"
Mélanie / Librairie la Droguerie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • malecturotheque 01/09/2023
    Les Gardiens de la maison est une saga familiale qui prend place dans l’étouffante Nouvelle-Orléans, durant un XXe siècle bourré de préjugés et de racisme. L’histoire nous est racontée par Abigail, petite fille du riche et puissant propriétaire William Howland. Elle débute d’ailleurs le récit en nous racontant la vie de celui-ci. Je vais commencer de ce pas par le négatif, que j’ai d’ailleurs lu dans d’autres avis : le personnage de Margaret manque de présence. Plusieurs raisons expliquent probablement ce choix, à commencer par le fait qu’il s’agisse d’une femme noire mais aussi qu’elle n’est pas du sang des Howland, ce qui semble être le fil pour Abigail. Enfin, j’ai eu le sentiment que Margaret est présentée non pas parce qu’elle est considérée comme primordiale par Abigail mais surtout parce qu’elle fait le trait d’union entre le patriarche Howland et les événements à venir plus tard dans le récit. Si je trouve des raisons qui tiennent la route au fait que Margaret soit quelque peu effacée, il n’en reste pas moins que je trouve ça un peu dommage, d’autant plus que c’est une femme de tempérament, qui sait ce qu’elle veut pour elle mais aussi pour ses enfants. Passons désormais à ce qui m’a plu, à savoir tout le reste. William est intéressant et plaisant à suivre, qu’il soit jeune ou vieux. Il a dégage quelque chose de malicieux et, s’il est peut-être parfois un peu dur, il n’en est pas moins un homme très sympathique. Je pourrais en dire plus mais je m’arrête là le concernant, sinon je risque d’en dire un peu trop sur l’intrigue. S’il y a des événements qui semblent anecdotiques dans la globalité de l’histoire de la famille Howland, ils sont toutefois importants pour nous en dire plus sur l’homme lui-même. Sa fille Abigail, mère de la narratrice qui s’appelle elle aussi Abigail, est relativement transparente mais, contrairement à Margaret, cela ne m’a pas dérangée. Sa vie est quelque peu tragique mais, les erreurs semblant se répéter dans cette famille, il est plus intéressant de nous pencher surtout sur la jeune Abigail. Et il y a beaucoup à dire de cette femme ! Alors commençons par sa relation avec son époux : bon sang, la pauvre. J’exagère un peu car elle vit de jolis moments avec lui et il n’est en rien violent avec elle. Toutefois, c’est un homme qui a de grandes ambitions politiques et qui, pour arriver à ses fins, se cache derrière divers masques en fonction de son interlocuteur ou interlocutrice. Autant le dire tout de suite : Abigail va subir les frais de cet amour. Toutefois, cela va l’aider à grandir, à s’affirmer, et savoir ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. C’est grâce à tout cela que, lorsque la fin arrive, elle va être apte à prendre des décisions dans le bien de sa famille. Oh, toutes ne nous la rendront pas forcément agréable, au contraire, mais cela la rend humaine et, durant ma lecture, je ne pouvais qu’être admirative de sa combativité. Comme les personnages ne font pas tout, quoique nous sommes dans une saga familiale, il est important de revenir sur ce qui les entoure, de revenir sur le contexte historique. En effet, par le passé, La Nouvelle-Orléans a été un haut lieu de l’esclavage alors autant vous dire que, dans ce roman, autour de la famille Howland, il y a pas mal de racisme et, d’une façon générale, les Noir·es ne sont pas bien considéré·es (mais alors pas du tout). Ajoutons à cela la place de la femme (à la maison, bien sûr) et on obtient de quoi créer pas mal de difficultés pour notre narratrice et sa famille. Là aussi, je vous en dirais bien plus mais ce serait divulgâcher (et donc gâcher) votre plaisir de lecture. Retenez donc que cela en fait un roman avec des réactions ou des propos parfois nauséabonds mais que, grâce aux Howland, Les Gardiens de la maison est un plaisir à lire. J’ai beaucoup aimé la saga familiale qu’est Les Gardiens de la maison. Si j’ai eu le sentiment que ça commençait tranquillement, je me suis vite rendue compte de mon erreur car ce roman s’est révélé addictif en bien peu de pages. Avec son héroïne qui prend sa vie en main et qui peut se révéler terrible, avec son grand-père cachottier mais attachant, avec cette ambiance étouffante que nous offre La Nouvelle-Orléans, je ne peux que vous conseiller Les Gardiens de la maison de Shirley Ann Grau. Bonne lecture à vous.Les Gardiens de la maison est une saga familiale qui prend place dans l’étouffante Nouvelle-Orléans, durant un XXe siècle bourré de préjugés et de racisme. L’histoire nous est racontée par Abigail, petite fille du riche et puissant propriétaire William Howland. Elle débute d’ailleurs le récit en nous racontant la vie de celui-ci. Je vais commencer de ce pas par le négatif, que j’ai d’ailleurs lu dans d’autres avis : le personnage de Margaret manque de présence. Plusieurs raisons expliquent probablement ce choix, à commencer par le fait qu’il s’agisse d’une femme noire mais aussi qu’elle n’est pas du sang des Howland, ce qui semble être le fil pour Abigail. Enfin, j’ai eu le sentiment que Margaret est présentée non pas parce qu’elle est considérée comme primordiale par Abigail mais surtout parce qu’elle fait le trait d’union entre le patriarche Howland et les événements à venir plus tard dans le récit. Si je trouve des raisons qui tiennent la route au fait que Margaret soit quelque peu effacée, il n’en reste pas moins que je trouve ça un peu dommage, d’autant plus que c’est une femme de tempérament, qui sait ce qu’elle veut pour elle mais aussi pour ses enfants. Passons désormais à...
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  • Cricri08 11/08/2023
    Ce roman est situé en Alabama, même si cet état n'est pas mentionné, le seul repère étant la ville de Madison. Construit sur une structure circulaire particulièrement réussie (temporelle et spatiale), le roman débute par le récit d'une narratrice observant la nature depuis le porche de la maison des Howland et portant son regard sur la rambarde, les barrières effondrées, les stigmates des événements traversés par les générations qui s'y sont succédé, depuis le début du XIXe jusqu'à la moitié du XXe siècle. Petit à petit, très lentement, Abigail, la narratrice remonte le fil de l'histoire de sa famille, s'arrêtant notamment sur le choix de ce lieu par le premier William Howland après la guerre de 1812 ou sur l'histoire de son grand-père blanc, William et de son amour pour Margaret, une femme noire. L'autrice nous propose un récit engagé et audacieux pour son époque, dénonçant sans détour la ségrégation raciale ou l'hypocrisie des sudistes, opposant leurs actes et leurs paroles. J'ai beaucoup aimé les personnages féminins de Margaret et d'Abigail, la force et la détermination dont elles font preuve et leur capacité à résister. La dernière partie du récit est une montée en puissance du rythme, de la tension et des événements, magistral et frappant de réalisme, vibrant, en appelant à tous nos sens. Un coup de cœur pour ce roman et cette autrice, qui l'a publié en plein mouvement pour les droits civiques, attaquée par le Ku Klux Klan, qui alla jusqu'à faire brûler une croix sur la pelouse de sa maison. Ce roman est situé en Alabama, même si cet état n'est pas mentionné, le seul repère étant la ville de Madison. Construit sur une structure circulaire particulièrement réussie (temporelle et spatiale), le roman débute par le récit d'une narratrice observant la nature depuis le porche de la maison des Howland et portant son regard sur la rambarde, les barrières effondrées, les stigmates des événements traversés par les générations qui s'y sont succédé, depuis le début du XIXe jusqu'à la moitié du XXe siècle. Petit à petit, très lentement, Abigail, la narratrice remonte le fil de l'histoire de sa famille, s'arrêtant notamment sur le choix de ce lieu par le premier William Howland après la guerre de 1812 ou sur l'histoire de son grand-père blanc, William et de son amour pour Margaret, une femme noire. L'autrice nous propose un récit engagé et audacieux pour son époque, dénonçant sans détour la ségrégation raciale ou l'hypocrisie des sudistes, opposant leurs actes et leurs paroles. J'ai beaucoup aimé les personnages féminins de Margaret et d'Abigail, la force et la détermination dont elles font preuve et leur capacité à résister. La dernière partie du récit est une montée en puissance du rythme, de la tension et des événements, magistral...
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  • vero35 31/07/2023
    Avec sa collection Vintage, Belfond fait décidément œuvre utile , et après Betty Smith, entre autres, remet en lumière une autre autrice américaine malheureusement oubliée, Shirley Ann Grau, dans la belle traduction de Colette-Marie Huet. C'est une belle découverte pour moi que l'histoire de cette famille du sud des Etats-Unis, qui s'est implantée dans le comté de Wade, dans l'Etat sudiste de l'Alabama, à la fin de la guerre d'indépendance, et qui va prospérer en cultivant la terre, exploitant des bois, toujours attentive à la nature environnante. La description de celle-ci tient une très grande part dans ce roman, qui est comme un hommage à la variété de la faune, de la flore, et ouvre nos sens à ces contrées lointaines pour nous européens. Mais ce qui captive, ce sont les personnages de femmes. Certaines ne font que traverser fugitivement le roman, mais sont réprésentatives d'un milieu, d'une ethnie, d'une époque ( l'histoire court de la fin de la guerre d'indépendance, donc, jusqu'aux années 1960). Mais le destin de certaines conduit directement ou indirectement la narration ; il s'agit, en l'occurence, de Margaret gouvernante descendante des freejack, ces esclaves affranchis lors de la guerre d'indépendance et qui ont vécu parmi les populations autochtones indiennes, et d'Abigail, petite fille de propriétaire terrien, dont la distance par rapport à son histoire, le refus de s'apitoyer sur elle-même, forcent l'admiration. Ces personnages ont des choix difficiles à faire, mais les assument quoi qu'il arrive et restent debout, quelles que soient les circonstances. Ce roman est par ailleurs une formidable et captivante échappée vers une époque et un ailleurs, où la ségrégation, la négation de l'autre, structurent toute une société, et où il est parfois bien risqué de faire des choix personnels à contre-courant. Roman très attachant donc, que j'ai dévoré d'une traite et que je recommande très chaudement.Avec sa collection Vintage, Belfond fait décidément œuvre utile , et après Betty Smith, entre autres, remet en lumière une autre autrice américaine malheureusement oubliée, Shirley Ann Grau, dans la belle traduction de Colette-Marie Huet. C'est une belle découverte pour moi que l'histoire de cette famille du sud des Etats-Unis, qui s'est implantée dans le comté de Wade, dans l'Etat sudiste de l'Alabama, à la fin de la guerre d'indépendance, et qui va prospérer en cultivant la terre, exploitant des bois, toujours attentive à la nature environnante. La description de celle-ci tient une très grande part dans ce roman, qui est comme un hommage à la variété de la faune, de la flore, et ouvre nos sens à ces contrées lointaines pour nous européens. Mais ce qui captive, ce sont les personnages de femmes. Certaines ne font que traverser fugitivement le roman, mais sont réprésentatives d'un milieu, d'une ethnie, d'une époque ( l'histoire court de la fin de la guerre d'indépendance, donc, jusqu'aux années 1960). Mais le destin de certaines conduit directement ou indirectement la narration ; il s'agit, en l'occurence, de Margaret gouvernante descendante des freejack, ces esclaves affranchis lors de la guerre d'indépendance et qui ont...
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  • Matildany 29/05/2023
    "Les gardiens de la maison " Shirley Ann Grau Tout commence avec Abigaël Howland, descendante d'une lignée de riches propriétaires terriens en Louisiane. Elle est la dernière gardienne de la maison familiale, elle guette, prête à la défendre contre ses concitoyens hostiles. Pourquoi, comment, le roman se clôture par la résolution de cette scène, avec une montée en tension implacable. Entre les deux, l'auteure nous fait remonter le temps, on découvre la création du domaine, la vie de ses ancêtres, pour s'attarder sur William Howland, son grand-père devenu veuf, qui entretiendra par la suite une relation avec sa gouvernante noire, Margaret, avec qui il aura plusieurs enfants. Dans ce Sud ségrégationniste, les choix de cette famille créent souvent des conflits, des obstacles. On les suit cependant à distance, l'auteure n'approfondit pas réellement les interactions familiales. De plus, elle ne s'appesantit pas assez sur Margaret, à mon sens. Hormis certains passages sur son enfance, on survole ensuite son évolution, alors que c'est un des personnages clefs dans l'histoire de cette famille. Abigaël est une femme forte également, qui n'hésite pas à ruer dans les brancards, à lutter contre le racisme ambiant et c'est elle qui insuffle une modernité dans cette fresque, qui a reçu le prix Pulitzer en 1965. Pour ce qui est de l'écriture, elle est très belle pour décrire la nature sauvage des marais du Sud, entre autre, mais j'ai trouvé le rythme trop lent par moment, même si heureusement tout s'accélère sur la fin."Les gardiens de la maison " Shirley Ann Grau Tout commence avec Abigaël Howland, descendante d'une lignée de riches propriétaires terriens en Louisiane. Elle est la dernière gardienne de la maison familiale, elle guette, prête à la défendre contre ses concitoyens hostiles. Pourquoi, comment, le roman se clôture par la résolution de cette scène, avec une montée en tension implacable. Entre les deux, l'auteure nous fait remonter le temps, on découvre la création du domaine, la vie de ses ancêtres, pour s'attarder sur William Howland, son grand-père devenu veuf, qui entretiendra par la suite une relation avec sa gouvernante noire, Margaret, avec qui il aura plusieurs enfants. Dans ce Sud ségrégationniste, les choix de cette famille créent souvent des conflits, des obstacles. On les suit cependant à distance, l'auteure n'approfondit pas réellement les interactions familiales. De plus, elle ne s'appesantit pas assez sur Margaret, à mon sens. Hormis certains passages sur son enfance, on survole ensuite son évolution, alors que c'est un des personnages clefs dans l'histoire de cette famille. Abigaël est une femme forte également, qui n'hésite pas à ruer dans les brancards, à lutter contre le racisme ambiant et c'est elle qui insuffle une modernité dans cette...
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  • LilyaRose 27/05/2023
    Prix Pulitzer 1965, ce roman classique américain nous plonge dans l'Amérique ségrégationniste. Fresque épique qui retrace la vie de la famille Howland. Abigail, la dernière héritière de la maison familiale nous révèle les secrets d'une famille blanche dans laquelle du sang noir coule. C'est un roman clairement d'un autre temps. Je suis un peu mitigée car l'écriture est sans conteste riche, puissante et douce. Je me suis attachée à William, le grand-père d'Abigail. Un homme taiseux, qui aime la nature et très attaché à sa terre. Il va tombé amoureux de Margareth, jeune fille noire beaucoup plus jeune que lui, avec laquelle il aura des enfants illégitimes. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé Abigail et son mari. Il est ambitieux, désire se lancer en politique et il est clairement raciste. Abigail, ne semble pas assumer d'être de la famille d'enfants métisses. Elle est dure, impitoyable parfois et elle m'a été antipathique. Par ailleurs, les propos racistes, ainsi que la façon dont les noirs sont traités même dans les années 1960 m'a révoltée. J'ai également trouvé que même si elles étaient bien écrites, il y avait trop de longues descriptions à mon goût. En bref, ce classique américain ne m'a pas totalement séduite.Prix Pulitzer 1965, ce roman classique américain nous plonge dans l'Amérique ségrégationniste. Fresque épique qui retrace la vie de la famille Howland. Abigail, la dernière héritière de la maison familiale nous révèle les secrets d'une famille blanche dans laquelle du sang noir coule. C'est un roman clairement d'un autre temps. Je suis un peu mitigée car l'écriture est sans conteste riche, puissante et douce. Je me suis attachée à William, le grand-père d'Abigail. Un homme taiseux, qui aime la nature et très attaché à sa terre. Il va tombé amoureux de Margareth, jeune fille noire beaucoup plus jeune que lui, avec laquelle il aura des enfants illégitimes. En revanche, j'ai beaucoup moins aimé Abigail et son mari. Il est ambitieux, désire se lancer en politique et il est clairement raciste. Abigail, ne semble pas assumer d'être de la famille d'enfants métisses. Elle est dure, impitoyable parfois et elle m'a été antipathique. Par ailleurs, les propos racistes, ainsi que la façon dont les noirs sont traités même dans les années 1960 m'a révoltée. J'ai également trouvé que même si elles étaient bien écrites, il y avait trop de longues descriptions à mon goût. En bref, ce classique américain ne m'a pas totalement...
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