Les Testaments - Edition collector - Tirage limité : Le livre de Margaret Atwood

Grand format

Robert Laffont

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Margaret Atwood nous livre la suite tant attendue de La Servante écarlate, roman dystopique désormais culte. Quinze ans après, voici l'histoire de trois femmes que tout oppose. Ensemble elles vont découvrir les secrets de la République de Galaad.

" J'ai puisé mon inspiration dans toutes les questions que vous m'avez posées à travers les années sur Galaad et ses rouages internes. Mon autre source d'inspiration, c'est le monde dans lequel nous vivons. " Margaret Atwood.

De (auteur) : Margaret Atwood
Traduit par : Michèle Albaret-Maatsch

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Expérience de lecture

Avis Babelio

LiaCice

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Après un avis mitigé sur la lecture de la Servante Ecarlate, je me suis dit qu'il fallait que je tente quand même la lecture de la suite. J'ai préféré cette suite au premier volet. L'intrigue ce déroule quinze ans après et nous suivons l'intrigue au travers des témoignage de trois personnes différentes, nous découvrons l'identité de ces trois femmes au fur et à mesure de notre lecture. 3 points de vue différents sur Gilead, 3 énergies différentes et donc 3 styles différents ce qui permet d'avoir un rythme, une intrigue différente. Cependant, nous n'avons pas toutes les réponses à nos questions, ce qui est frustrant. Il y a quelques allusions à Defred, dont nous avons suivie une partie de l'histoire dans La Servante Ecarlate, mais ... Nous ne savons pas qui elle est en réalité, ce qu'elle à vécue, ce qu'elle est devenue. Ou encore que ce passe-t-il après ??? Malgré tout c'est une bonne lecture qui permet aussi de voir les failles de l'empire de Galaad, et de connaître un peu plus l'histoire d'une des personnages du 1er tome (je n'en dit pas plus, je vous laisse le découvrir).

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holyvierrr

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Margaret Atwood publie “Les testaments” plus de 30 ans après “La Servante écarlate”. Elle reconnaît que cet ouvrage est une réponse aux demandes de ses lecteurs avides d'en apprendre davantage sur Galaad, cette post-nation théocratique et patriarcale. Le roman qui se laisse lire facilement m’a semblé de qualité variable. Le récit pêche par manque de cohérence et Atwood recourt à de grosses ficelles à des endroits décisifs. [masquer] Ainsi, on peine à comprendre que Tante Lydia, personnage paranoïaque manigançant dans les coulisses, tirant les ficelles, prennent autant de risque avec la Rebellion basée au Canada voisin et fasse reposer tout le projet de torpillage de Galaad sur deux jeunes “Perles” qui, par chance (ouf), sont soeurs. Aussi, si Galaad est hermétique aux informations émanant de l’étranger, comment la sortie des données prouvant la corruption endémique de l’élite des Commandants et des Épouses peut avoir "déclenche[r] une purge (...) qui a éclairci les rangs de l’élite, affaibli le régime et provoqué un putsch militaire ainsi qu’une révolte populaire" ? (527) Sentant les faiblesses du dénouement, Atwood ose une dernière pirouette pour boucler en trois lignes l’effondrement du régime théocratique ("c’est une autre histoire - que les historiens militaires s’emploient toujours à reconstituer"). Un peu léger et décevant au regard de la cosmogonie robuste mise en place par l’autrice au fil de centaines de pages. [/masquer] Comme dans le Déluge, roman d'anticipation de Stephen Markley que je venais de terminer juste avant, l’Europe est aux abonnés absents. Elle a tourné casaque, notamment en raison de réaction causée suite à l’accueil des réfugiés des ex-Etats-Unis. (256) Est-ce un artifice narratif choisi par les auteurs pour éviter de complexifier leur récit en détournant le lecteur de l’intrigue principal ou cela reflète-t-il une perception dans leur chef et dans celui d’une fraction conséquente d’intellectuels nord-américains que l’Europe n’a cure de ses propres traités fondateurs ou de la Déclaration universelles des droits de l’homme [et de la femme]? Cher Augustin Trapenard, voici un thème à creuser lors d’une prochaine émission de La Grande Librairie: “L’Europe, berceau des Lumières et de la Magna Carta, ne tient-elle plus ses promesses selon les intellectuels américains?”

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Plumefil

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Lors d'un défi lecture 2018 dans lequel je m'étais engagée, "La Servante Écarlate" avait été mon choix pour illustrer la catégorie dystopie sortant ainsi de ma zone de confort et m'ouvrant à un monde totalement inconnu. Si le film de Volker Schlöndorff en 1990 avec Faye Dunaway, Robert Duval et Natasha Richardson n'a pas vraiment frappé les esprits, la série télévisée de 2017 a connu un franc succès avec les excellentes interprétations d'Elisabeth Moss (Defred) et d'Ann Dowd (Tante Lydia). Elle a permis de toucher un public peu sensible à la lecture des romans d'anticipation et de reporter sur le devant de la scène le livre de 1985. En adoptant un regard féministe, terriblement actuel plus de trente ans plus tard, la projection conjecturale du roman des années 80 trouve une résonance impitoyable dans le contexte d'aujourd'hui : la misogynie, les lois anti-avortement, toutes les violences faites aux femmes, le retour du fanatisme religieux, etc. Le roman "Les testaments" est présenté comme la suite de "La Servante Écarlate" mais je ne suis pas tout à fait de cet avis, du moins au premier regard. Je l'ai compris à la fin du roman. Si les servantes sont toujours présentes dans le paysage, plus de Defred ... quoique... ni de toutes ses infortunées compagnes. Margaret Atwood a l'intelligence de ne pas délayer les propos qu'elle avait déjà bien explorés il y a 30 ans. Nous sommes toujours dans la république de Galaad (Gilead), 15 ans plus tard. Trois voix vont s'entrecouper tout au long du récit, apportant chacune le témoignage de leur vie : La Transcription du témoin 369 A, La Transcription du témoin 369 B et Le Testament olographe d'Ardua Hall. Derrière chaque appellation impersonnelle se cache une femme qui n'a rien de commun avec les deux autres. La première est Agnès, élevée à Galaad, destinée à devenir une Épouse obéissante. Daisy, la seconde semblable aux adolescentes rebelles d'aujourd'hui, vit à l'extérieur du Mur, au Canada. Et enfin, la troisième est Tante Lydia qui se révèle sous une lumière bien différente en livrant des confidences sur sa vie d'avant. Son parcours, qui l'a conduite à devenir une clé de voûte du régime, laisse percevoir la différence entre fanatisme et collaboration. De terrifiante, elle devient fascinante. L'autrice donne enfin des réponses aux questions qui ont pu me titiller lors de l'épilogue de la Servante Écarlate : "Qu'est-ce qui a détruit le régime de Galaad ?" et elle décrit savamment les rouages de la théocratie totalitaire du pays : l'art de la propagande, l'hypocrisie, la lâcheté et les turpitudes des plus puritains. Le ver est dans le fruit et conduira inexorablement à la destruction de cette République au système corrompu jusqu'à la moelle ! Les personnages principaux ont changé. Les Servantes ont laissé place aux Tantes au courant de tous les potins de chaque maison grâce au réseau de pipelettes des Marthas. Une nouvelle caste apparaît, Les Perles, toutes de gris-argent vêtues, parcourant les chemins peuplés de "dégénérés" hors du Mur pour prêcher la bonne parole. Toujours par deux, elles sont les missionnaires du Régime, chargées d'enrôler les "âmes perdues" afin de les remettre sur le bon chemin et surtout d'apporter du sang neuf à la prochaine descendance. Si La "Servante Écarlate" était résolument sombre et pessimiste, tout en psychologie sur la claustrophobie d'une femme violentée en quête de liberté, "Les Testaments" révèle une étude sociologique du monde dystopique créé par Margaret Atwood, instillant une lueur d'espoir. Dans une interview, elle déclarait avoir conçu l'univers de "La Servante" à Berlin, à l'époque du Mur de la Honte, que les faits relatés avaient tous eu lieu quelque part sur la planète et enfin que Galaad devait beaucoup au passé puritain des États-Unis, qui actuellement, se rapproche dangereusement. Je pense que ce livre n'a pas la puissance du premier qui était une totale découverte pour moi. Néanmoins, il est tout aussi passionnant. Écrit 34 ans plus tard, il distille une atmosphère paranoïaque qui, encore une fois, touche juste et m'a embarquée totalement dans son tourbillon. Un détail cependant. Pourquoi la traductrice a cru bon de changer le nom de Gilead en Galaad ? Même si je comprends sa volonté, d'après la note explicative en début de volume de retraduire certains mots, je trouve dommage de débaptiser un monde dont le nom est ancré dans l'imaginaire de tous les lecteurs et téléspectateurs, amateurs du genre. Fans de la première heure, ce roman est un régal. "Bénit soit le Fruit! Sous son Œil! Que le Seigneur ouvre!"

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Marialit

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Pour être sincère, le livre m'a accrochée et je l'ai lu d'une traite. Cependant, je dois reconnaître que bien que j'aie apprécié sa lecture, il ne m'a pas marqué comme "La servante écarlate". À mon avis, il s'agit d'une lecture plus légère qui fait presque trop écho à la série, essayant d'ajouter plus d'action à son intrigue. Cela dit, le personnage de tante Lydia donne un peu plus de profondeur au roman.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782221250518
  • Collection ou Série
    Pavillons
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    552
  • Dimensions
    224 x 142 mm

L'auteur

Margaret Atwood

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25,00 € Grand format 552 pages