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Long Island Story
Catherine Gibert (traduit par)
Date de parution : 09/01/2020
Éditeurs :
Belfond

Long Island Story

Catherine Gibert (traduit par)
Date de parution : 09/01/2020
Dans la lignée de Brooklyn de Colm Tóibín et de La Fenêtre panoramique de Richard Yates, la chronique subtile et nostalgique d’un couple en pleine crise, sur fond de persécution maccarthyste. Rick Gekoski livre un roman d’une maîtrise impressionnante, flirtant avec l’autofiction, une œuvre aussi douce-amère que lumineuse.
En cet été caniculaire 1953, les Grossman déménagent, préférant quitter l’agitation politique de Washington pour une tranquille vie de banlieue à Long Island.

L’occasion pour eux de s’éloigner de la paranoïa...
En cet été caniculaire 1953, les Grossman déménagent, préférant quitter l’agitation politique de Washington pour une tranquille vie de banlieue à Long Island.

L’occasion pour eux de s’éloigner de la paranoïa anticommuniste, de regarder enfin grandir les enfants, de se retrouver.

Mais cet été qui n’en finit plus de languir va révéler...
En cet été caniculaire 1953, les Grossman déménagent, préférant quitter l’agitation politique de Washington pour une tranquille vie de banlieue à Long Island.

L’occasion pour eux de s’éloigner de la paranoïa anticommuniste, de regarder enfin grandir les enfants, de se retrouver.

Mais cet été qui n’en finit plus de languir va révéler de profondes failles. L’ennui s’installe et, avec lui, les non-dits, les infidélités, les frustrations. Quoi ? Est-ce là tout ce que la vie a à leur offrir ? Pourquoi le couple est-il venu se terrer ici ? Que partagent-ils encore qui vaille la peine de se battre ?

 
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EAN : 9782714481238
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714481238
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Gekoski orchestre ses phrases d’une main de maître. »
Philip Pullman

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 30/04/2020
    Ça comment à bas-bruit, un départ en vacances pour la mère et les deux enfants tandis que le père reste à Washington pour préparer un futur déménagement dans le district de New-York. Une image un peu trop brillante de la famille américaine parfaite. Une image d’Epinal aux contours flous, une tension perceptible, un départ qui ressemble à une fuite. Un couple en crise, une phrase, un silence, un soupir, une lassitude et un contexte politique délétère à peine évoqué et pourtant terriblement présent comme une toile de fond pointilliste. Ben et Addie sont à un carrefour de leur vie. Un choix, ou plutôt un renoncement en échange d’une vie parfaite ? Une vie sans vague mais peut-être pas sans regret ? Du cabotage plutôt qu’une grande traversée ? Quel beau récit rêche et délicat à la fois. Rick Gekoski raconte la vie de ses parents, intellectuels de gauche dans l’administration McCarthy. Un été dans les années cinquante, il se passe peu de choses, rien de spectaculaire, mais le romancier sait par petites touches subtiles distiller un danger diffus. Long Island Story est un très bon roman américain comme on les aime tant , de la pure littérature simple et efficace Au fil de notre lcture, .les images défilent on a comme l’impression d’être dans un film en technicolor de Douglas Sirk, une illustration de Norman Rockwell ou la série Mad Men. bref ce livre c’est la classe pure.... Un déménagement, une infidélité, un climat politique anxiogène et surtout une nostalgie et une mélancolie prégnantes qui créent une lumière particulière. Une toile littéraire, une écriture pourvoyeuse d’images fortes et une vraie leçon de littérature. Ça comment à bas-bruit, un départ en vacances pour la mère et les deux enfants tandis que le père reste à Washington pour préparer un futur déménagement dans le district de New-York. Une image un peu trop brillante de la famille américaine parfaite. Une image d’Epinal aux contours flous, une tension perceptible, un départ qui ressemble à une fuite. Un couple en crise, une phrase, un silence, un soupir, une lassitude et un contexte politique délétère à peine évoqué et pourtant terriblement présent comme une toile de fond pointilliste. Ben et Addie sont à un carrefour de leur vie. Un choix, ou plutôt un renoncement en échange d’une vie parfaite ? Une vie sans vague mais peut-être pas sans regret ? Du cabotage plutôt qu’une grande traversée ? Quel beau récit rêche et délicat à la fois. Rick Gekoski raconte la vie de ses parents, intellectuels de gauche dans l’administration McCarthy. Un été dans les années cinquante, il se passe peu de choses, rien de spectaculaire, mais le romancier sait par petites touches subtiles distiller un danger diffus. Long Island Story est un très bon roman américain comme on les aime tant , de la pure littérature simple et efficace Au fil de...
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  • Christlbouquine 10/03/2020
    Été 1953. L’Amérique vit à l’ombre d’une chasse aux sorcières qui visent les communistes. Ben Grossman est avocat pour le gouvernement fédéral et sympathisant socialiste. Ses affinités vont le conduire à devoir quitter Washington avec sa femme Addie et leurs deux enfants, Becca, six ans et Jake, dix ans. Ils se retrouvent tous les quatre chez les parents d’Addie, Maurice et Perle, le temps de prendre un certain nombre de décisions qui engagent leur avenir. Mais entre incompréhension, infidélité, rêves non réalisés et non-dits, Addie et Ben doivent faire face au délitement de leur couple. Ont-ils envie de se battre pour le sauver ? Où vont-ils renoncer pour réaliser leurs rêves ? Ce livre est la chronique douce-amère d’un couple qui se désagrège, d’une époque chamboulée par un contexte historique qui joue un rôle primordial dans la vie des protagonistes. J’ai beaucoup aimé les personnages de cette histoire, jusqu’aux enfants dont les caractères sont assez réussis. Mais j’aurais aimé, en parallèle de l’histoire du couple, un contexte historique mieux expliqué concernant le Maccarthysme et notamment pour bien comprendre les raisons qui poussent Ben à vouloir quitter Washington et qui sont celles à partir desquelles toute la vie de la famille va changer. Le tout se lit avec plaisir, même si je ne suis pas sûre que ce roman reste durablement dans mon esprit. Été 1953. L’Amérique vit à l’ombre d’une chasse aux sorcières qui visent les communistes. Ben Grossman est avocat pour le gouvernement fédéral et sympathisant socialiste. Ses affinités vont le conduire à devoir quitter Washington avec sa femme Addie et leurs deux enfants, Becca, six ans et Jake, dix ans. Ils se retrouvent tous les quatre chez les parents d’Addie, Maurice et Perle, le temps de prendre un certain nombre de décisions qui engagent leur avenir. Mais entre incompréhension, infidélité, rêves non réalisés et non-dits, Addie et Ben doivent faire face au délitement de leur couple. Ont-ils envie de se battre pour le sauver ? Où vont-ils renoncer pour réaliser leurs rêves ? Ce livre est la chronique douce-amère d’un couple qui se désagrège, d’une époque chamboulée par un contexte historique qui joue un rôle primordial dans la vie des protagonistes. J’ai beaucoup aimé les personnages de cette histoire, jusqu’aux enfants dont les caractères sont assez réussis. Mais j’aurais aimé, en parallèle de l’histoire du couple, un contexte historique mieux expliqué concernant le Maccarthysme et notamment pour bien comprendre les raisons qui poussent Ben à vouloir quitter Washington et qui sont celles à partir desquelles toute la vie de la famille...
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  • sofynet 28/02/2020
    Le Thème ? L’histoire somme toute très simple d’une famille juive dans l’Amérique des années 50. Le style ? Une narration assez vivante avec de nombreux dialogues, qui tranche étrangement avec la lenteur du récit. De très longs chapitres, peu de coupure dans l’histoire et quelques bascules de points de vue qui peuvent surprendre. Mais l’ensemble est plutôt agréable. La couverture alors ? Celle-ci est très simple. Un phare. Assez symbolique en fait. Un phare sur Long Island, pour guider cette famille. En conclusion ?. Quand on débute ce roman, on entre directement dans la vie quotidienne de ces personnages, ce départ en vacances à l’aube, la chaleur de l’été, la voiture, le trajet… Et tout de suite, on sent cette chaleur nous engourdir, par une narration à la fois lente et prenante. Lente car effectivement, ce sont des moments de quotidien qui sont contés par le menu, sans grands éclats. Mais prenante également, car on suit cette famille au plus prêt et on s’attache en un certain sens à les découvrir un peu plus, à s’approcher encore un peu plus de ce trou de serrure pour les observer. La crise qu’ils traversent fait la consistance de ce roman, plus que la grande histoire trop peu présente finalement, malgré les promesses de la quatrième de couverture. Les pages défilent donc, avec un sentiment mitigé et l’attente toujours de peut-être un peu plus. J’ai aimé découvrir cette famille ancrée dans son époque, comme j’aime souvent paradoxalement les romans assez lents où il ne semble rien se passer. Parce que c’est alors qu’on s’attache le plus aux détails des personnages pour en découvrir la profondeur et s’y attacher, comme c’est le cas ici pour Ben et Addie. Quand je lis ce type de livre, je me demande toujours où cela va me mener, et bien souvent, j’ai une petite déception en les fermant : « ah, seulement… ». Mais en y réfléchissant par la suite, ils laissent toujours un petit quelque chose. En bref… Long Island Story est de ces romans à la narration lente comme engourdie par la chaleur de l’été, mais qui laisse sa trace dans la mémoire. Ce n’est pas un coup de cœur, mais une jolie découverte. Pourquoi ce livre ? J’ai choisi ce livre lors d’une opération Masse Critique car l’Histoire des Etats Unis m’a toujours intéressée, et il me plait de la découvrir par le « petit bout de la lorgnette », par la vie ordinaire ou presque de ses protagonistes. Merci donc à l’équipe Babelio et aux éditions Belfond pour cet envoi. Le Thème ? L’histoire somme toute très simple d’une famille juive dans l’Amérique des années 50. Le style ? Une narration assez vivante avec de nombreux dialogues, qui tranche étrangement avec la lenteur du récit. De très longs chapitres, peu de coupure dans l’histoire et quelques bascules de points de vue qui peuvent surprendre. Mais l’ensemble est plutôt agréable. La couverture alors ? Celle-ci est très simple. Un phare. Assez symbolique en fait. Un phare sur Long Island, pour guider cette famille. En conclusion ?. Quand on débute ce roman, on entre directement dans la vie quotidienne de ces personnages, ce départ en vacances à l’aube, la chaleur de l’été, la voiture, le trajet… Et tout de suite, on sent cette chaleur nous engourdir, par une narration à la fois lente et prenante. Lente car effectivement, ce sont des moments de quotidien qui sont contés par le menu, sans grands éclats. Mais prenante également, car on suit cette famille au plus prêt et on s’attache en un certain sens à les découvrir un peu plus, à s’approcher encore un peu plus de ce trou de serrure pour les observer. La crise qu’ils traversent fait la consistance de ce roman,...
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  • Flaubauski 25/02/2020
    Long Island Story, roman aux accents autobiographiques – comme nous l'indique Rick Gekoski, son auteur, à la fin – nous présente, dans toute sa moiteur étouffante, autant occasionnée par la saison même où se produisent les principaux évènements, l'été, que par les évènements eux-mêmes, un déménagement forcé de Washington à Long Island, la famille Grossmann. Ben, le père, qui travaille à Washington, de même que la mère, Addie, semblent comme entraînés par une crise personnelle qui va avoir une incidence sur le reste de la famille, leurs deux enfants, Jake et Becca, bien sûr en première ligne. de ces crises existentielles, qui sont plutôt bien retranscrites par l'auteur, surtout concernant Addie, découlera donc, en toute logique, une crise familiale encore exacerbée par la situation professionnelle des deux, entre leurs désirs et la réalité de celle-ci. Alors certes, l'on peut reprocher au roman qu'il ne s'y passe pas grand chose, mais l'on sent qu'ici, le but de Rick Gekoski n'est pas de raconter une histoire en soi, avec moult actions, péripéties…, mais de décrire le plus précisément possible les mécanismes de déliquescence d'une famille, plus encore d'un couple, en partant de l'origine de celle-ci – d'où les nombreux flashbacks relativement éclairants à ce sujet -, pour en arriver à son dénouement prévisible. Et certes, l'on peut aussi considérer que le roman est bien peu original, mais je me suis quand même laissé rapidement prendre dans les filets de cette famille en crise. Sûrement parce que j'ai trouvé chaque membre, en raison de ses qualités comme de ses défauts, profondément humain, plausible, et donc attachant. Par contre, j'avoue avoir été déçue par le peu d'éléments évoqués renvoyant au maccarthysme, alors que la quatrième de couverture laissait sous-entendre que l'histoire de la famille Grossmann était davantage liée à cette période trouble de l'Histoire américaine. J'ai eu l'impression d'une évocation historique prétexte qui n'avait aucune incidence sur le déroulement des évènements, bien que l'on nous indique le contraire. Une lecture que j'ai donc appréciée, même si j'aurais aimé que le contexte historique américain des années 1950 soit davantage mis en avant pour encore plus de profondeur. Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman.Long Island Story, roman aux accents autobiographiques – comme nous l'indique Rick Gekoski, son auteur, à la fin – nous présente, dans toute sa moiteur étouffante, autant occasionnée par la saison même où se produisent les principaux évènements, l'été, que par les évènements eux-mêmes, un déménagement forcé de Washington à Long Island, la famille Grossmann. Ben, le père, qui travaille à Washington, de même que la mère, Addie, semblent comme entraînés par une crise personnelle qui va avoir une incidence sur le reste de la famille, leurs deux enfants, Jake et Becca, bien sûr en première ligne. de ces crises existentielles, qui sont plutôt bien retranscrites par l'auteur, surtout concernant Addie, découlera donc, en toute logique, une crise familiale encore exacerbée par la situation professionnelle des deux, entre leurs désirs et la réalité de celle-ci. Alors certes, l'on peut reprocher au roman qu'il ne s'y passe pas grand chose, mais l'on sent qu'ici, le but de Rick Gekoski n'est pas de raconter une histoire en soi, avec moult actions, péripéties…, mais de décrire le plus précisément possible les mécanismes de déliquescence d'une famille, plus encore d'un couple, en partant de l'origine de celle-ci – d'où les nombreux flashbacks relativement éclairants à...
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  • manonlitaussi 16/02/2020
    J’aime les histoires mettant en avant des couples face à des épreuves, des hésitations, des concessions. C’est donc essentiellement l’histoire qui m’a plue dans ce livre et la mise en valeur de ce couple coriace, qui cherche à se retrouver et autour duquel gravitent leurs deux enfants aux remarques pertinentes, un grand-père dealer de mode astucieux mais prompt à s’attirer des ennuis avec les mauvaises personnes et une grand-mère qui a souvent son mot à dire. Ben et Addie se sont rencontrés à la fin des années 1930. Ben est avocat pour le gouvernement en 1953 mais dans un contexte de chasse au sorcières, soupçonné de communisme, il doit démissionner. Le couple et leur deux enfants doivent quitter Washington mais pour s’installer où ? la est le premier désaccord. Pour prendre le temps des décisions, Ben reste à Washington. Addie chez ses parents avec leur deux enfants à Long Island. Une fois seul, Ben repense à ses envies de devenir écrivain qu’il a abandonné,.Addie, éloignée et ayant des doutes sur Ben repense à ses premiers amours. J’ai également été captivée par l’atmosphère langoureux offert par ce couple dont on ne doute pas de l’amour qu’ils se portent mais qui se remet en question. Mais ce n’est pas un huis clos, le fond historique a son rôle, le maccarthysme (ou plutôt l’anti maccarthysme dans cette famille), la lutte contre la ségrégation. Une belle découverte pour ma part. J’aime les histoires mettant en avant des couples face à des épreuves, des hésitations, des concessions. C’est donc essentiellement l’histoire qui m’a plue dans ce livre et la mise en valeur de ce couple coriace, qui cherche à se retrouver et autour duquel gravitent leurs deux enfants aux remarques pertinentes, un grand-père dealer de mode astucieux mais prompt à s’attirer des ennuis avec les mauvaises personnes et une grand-mère qui a souvent son mot à dire. Ben et Addie se sont rencontrés à la fin des années 1930. Ben est avocat pour le gouvernement en 1953 mais dans un contexte de chasse au sorcières, soupçonné de communisme, il doit démissionner. Le couple et leur deux enfants doivent quitter Washington mais pour s’installer où ? la est le premier désaccord. Pour prendre le temps des décisions, Ben reste à Washington. Addie chez ses parents avec leur deux enfants à Long Island. Une fois seul, Ben repense à ses envies de devenir écrivain qu’il a abandonné,.Addie, éloignée et ayant des doutes sur Ben repense à ses premiers amours. J’ai également été captivée par l’atmosphère langoureux offert par ce couple dont on ne doute pas de l’amour qu’ils se portent mais qui se remet en...
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