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Périandre
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
Robert Laffont

Périandre

Date de parution : 13/01/2022
Rentrée Littéraire d'Hiver 2022

Une femme tombe enceinte d’un fils. Naît entre eux une relation fusionnelle, nécessairement malsaine. Au fil du temps, le garçon devient ainsi le chef-d'oeuvre de sa mère.
Jusqu’au jour où il...

Une femme tombe enceinte d’un fils. Naît entre eux une relation fusionnelle, nécessairement malsaine. Au fil du temps, le garçon devient ainsi le chef-d'oeuvre de sa mère.
Jusqu’au jour où il rencontre sa future épouse… Pour la mère, commence un jeu pervers, celui de manipuler, d’étouffer et de briser ce couple....

Une femme tombe enceinte d’un fils. Naît entre eux une relation fusionnelle, nécessairement malsaine. Au fil du temps, le garçon devient ainsi le chef-d'oeuvre de sa mère.
Jusqu’au jour où il rencontre sa future épouse… Pour la mère, commence un jeu pervers, celui de manipuler, d’étouffer et de briser ce couple. Car qui mieux qu’elle peut aimer dignement la chair de sa chair ?
En explorant la notion d’incestualité et le complexe de Périandre, Harold Cobert entremêle dans ce roman modernité et tradition, suspense et mythe, pour mieux conter l’ascension et la chute d’un garçon devenu homme, ainsi que la folie froide d’une mère.

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EAN : 9782221256848
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221256848
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AudreyT 28/12/2023
    C’est la chair de sa chair, le garçon tant rêvé, l’enfant qu’elle attend et qui magnifiera sa vie. C’est sa raison d’être, celui qui rythme ses jours et ses nuits, celui qui a la clef de son existence. Et lui, il se contemple dans son regard, il se suit le chemin qu’elle lui a tracé. De cette relation fusionnelle va naître l’étouffement, l’essoufflement et la suffocation. Cet amour asphyxie tout, jusqu’au moindre souffle de vie… Depuis Dieu surfe au pays basque, je ne rate aucun des romans d’Harold Cobert. Il a le don pour nous entraîner dans des univers toujours très différents. Sa plume est belle, fluide, rythmée. Ses personnages donnent justes et leur histoire est toujours touchante, questionnante. Avec Périandre, l’auteur revisite un mythe de l’Antiquité. Une mère qui porte un amour si inconditionnel à son fils qu’elle en perd toute limite, tout contact avec la réalité. Rien n’est trop beau, trop brillant, trop insurmontable pour ce petit être qui n’est rien d’autre que le meilleur d’elle-même. Personne ne peut venir les séparer, personne ne vient s’opposer à cette relation malsaine et nuisible. On est tout autant envoûté qu’horrifié par cette fusion. Comment accepter de s’effacer au profit d’une mère dévorante ? Pourquoi ne pas entendre ces voix qui au loin crient au danger ? Périandre est un roman fort sur une relation toxique, d’autant plus insupportable qu’elle est censée être la plus pure… C’est la chair de sa chair, le garçon tant rêvé, l’enfant qu’elle attend et qui magnifiera sa vie. C’est sa raison d’être, celui qui rythme ses jours et ses nuits, celui qui a la clef de son existence. Et lui, il se contemple dans son regard, il se suit le chemin qu’elle lui a tracé. De cette relation fusionnelle va naître l’étouffement, l’essoufflement et la suffocation. Cet amour asphyxie tout, jusqu’au moindre souffle de vie… Depuis Dieu surfe au pays basque, je ne rate aucun des romans d’Harold Cobert. Il a le don pour nous entraîner dans des univers toujours très différents. Sa plume est belle, fluide, rythmée. Ses personnages donnent justes et leur histoire est toujours touchante, questionnante. Avec Périandre, l’auteur revisite un mythe de l’Antiquité. Une mère qui porte un amour si inconditionnel à son fils qu’elle en perd toute limite, tout contact avec la réalité. Rien n’est trop beau, trop brillant, trop insurmontable pour ce petit être qui n’est rien d’autre que le meilleur d’elle-même. Personne ne peut venir les séparer, personne ne vient s’opposer à cette relation malsaine et nuisible. On est tout autant envoûté qu’horrifié par cette fusion. Comment accepter de s’effacer au profit d’une mère dévorante ?...
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  • Breizh29livres 25/04/2023
    A peine son fils né, elle annonce sans ambages sa main mise sur lui. Ce nouvel être est à elle et elle seule, tout à la fois nue-propriété et usufruit. Le géniteur est vite décrié, moqué puis finalement éclipsé. La folie est dans la place. Personne n'est autorisé à s'immiscer entre elle et son fils, sa créature. A ce stade abusif, il n'est plus question de création mais de créature. L'auteur propose tour à tour une fable contemporaine autour du sentiment maternel déviant, et la version tragédie grecque du mythe de Périandre. L'analogie, intéressante, permet une mise en scène colorée de moeurs pour le moins particulières. A découvrir ! " Périandre " de Harold Cobert, aux éditions Robert Laffont
  • isa-vp 07/07/2022
    Une mère possessive, un fils adulé, un père évincé, voilà une famille totalement dysfonctionnelle qui se disloque lentement au fil des pages de ce roman. Aucun des personnages n’y a de nom, ils sont juste désignés par ce qu’ils représentent, le père, le fils, le parrain, la marraine. Tous participent plus ou moins consciemment à l’éducation intransigeante et exclusive de cette mère maladivement centrée sur son fils chéri, « la chair de sa chair ». L’élevant sur un modèle élitiste, elle est omniprésente dans la vie de ce dernier et décide tout à sa place : elle lui inculque sa propre passion de l’art, choisit son futur métier de commissaire-priseur qu’elle rêvait d’exercer, le pousse à fréquenter une multitude de jeunes filles pour ne s’attacher à aucune. Et ce garçon intelligent et sensible cède à toutes les exigences de sa mère avec une soumission déconcertante. Faisant de la tragédie grecque l’inspiration de son roman, Harold Cobert revisite le mythe de Périandre, le tyran sanguinaire de Corinthe qui fut élevé par une mère abusive et incestueuse et tua, entre autres, tous les membres de sa famille et, de sa plume percutante, il intercale cette légende antique dans le fil de son récit. Ce roman ouvre un gouffre sous nos yeux qui inspire effroi et stupeur et j’en ressors déroutée et quelque peu secouée par sa fin si sombre. Le réalisme de cette histoire est palpable et il me laisse une certaine amertume dont je ne peux me défaire. Espérant qu’aucun fils n’ait à subir une influence maternelle si destructrice, je me console en me disant que ce conte est une création originale, née de l’imagination d’un auteur inspiré.Une mère possessive, un fils adulé, un père évincé, voilà une famille totalement dysfonctionnelle qui se disloque lentement au fil des pages de ce roman. Aucun des personnages n’y a de nom, ils sont juste désignés par ce qu’ils représentent, le père, le fils, le parrain, la marraine. Tous participent plus ou moins consciemment à l’éducation intransigeante et exclusive de cette mère maladivement centrée sur son fils chéri, « la chair de sa chair ». L’élevant sur un modèle élitiste, elle est omniprésente dans la vie de ce dernier et décide tout à sa place : elle lui inculque sa propre passion de l’art, choisit son futur métier de commissaire-priseur qu’elle rêvait d’exercer, le pousse à fréquenter une multitude de jeunes filles pour ne s’attacher à aucune. Et ce garçon intelligent et sensible cède à toutes les exigences de sa mère avec une soumission déconcertante. Faisant de la tragédie grecque l’inspiration de son roman, Harold Cobert revisite le mythe de Périandre, le tyran sanguinaire de Corinthe qui fut élevé par une mère abusive et incestueuse et tua, entre autres, tous les membres de sa famille et, de sa plume percutante, il intercale cette légende antique dans le fil de son récit. Ce roman...
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  • bleuchocolat 30/06/2022
    Dans un roman aux allures de conte moderne (les lieux ne sont pas précisés et les personnages ne sont pas nommés, ils restent à l’état de figures : la mère, le fils, la belle-fille, le petit-fils), Harold Cobert réactualise l’histoire de Périandre. Les chapitres alternent entre histoire antique et récit moderne, afin de bien marquer du sceau du destin la trajectoire des personnages. Et pourtant, l’histoire de Périandre n’est pas un mythe, comme celui d’Oedipe. Périandre est un tyran qui a régné sur Corinthe au 6e siècle avant J.C et il est tout ce qu’il y a de plus réel. C’est lui qui est à l’origine du « diolkos », ce système de rampe qui permettait aux navires d’éviter de contourner le Péloponnèse, avant le percement de l’isthme de Corinthe. Kratéa, la mère de Périandre, souhaite garder l’amour exclusif de son fils et pour cela, tente de la séduire et d’empêcher son mariage. L’issue de cette relation incestueuse sera tragique. De nos jours, nous suivons une mère qui, depuis son accouchement, va devenir omniprésente à chacune des étapes de la vie de son fils. Les jalons qui marquent une vie d’être humain en général et d’homme en particulier (entrée à la maternelle, enfance, adolescence et premiers émois amoureux, rencontre amoureuse, mariage, expérience de la paternité) sont parasités, phagocytés, accaparés par cette mère, qui devient de plus en plus envahissante. Après avoir méthodiquement fait le vide autour du couple qu’elle forme avec son fils (exit le père puis le beau-père), elle peut l’avoir tout à elle, dans une relation malsaine et exclusive. Quand le fils rencontre celle qui deviendra sa femme, le conte bascule presque dans le thriller. Le lecteur est spectateur de l’étau qui se resserre autour des personnages, a envie de secouer ce fils qui ne réagit pas et ne voit pas où est le problème et l’anormalité dans le rapport avec sa mère. Quand la belle-fille s’en aperçoit enfin, il est trop tard. Je ne connaissais pas Harold Cobert et j’ai beaucoup apprécié son livre. L’écriture est très épurée, c’est pourquoi je rapprocherai ce roman d’une tragédie grecque, il ne manquerait que les chants du chœur pour commenter l’action et nous faire éprouver terreur et pitié. Encore que… contrairement à Oedipe et Jocaste, aucun des personnages ici n’éprouve de culpabilité devant les actions commises ; c’est donc plutôt l’horreur qui domine devant tant de perversité du côté de la mère et une certaine sidération devant l’aveuglement du fils. La chute est à la fois brutale et amenée avec une sorte de délicatesse perverse avec un jeu d'écho par rapport au début du roman... on en reste sans voix ! Dans un roman aux allures de conte moderne (les lieux ne sont pas précisés et les personnages ne sont pas nommés, ils restent à l’état de figures : la mère, le fils, la belle-fille, le petit-fils), Harold Cobert réactualise l’histoire de Périandre. Les chapitres alternent entre histoire antique et récit moderne, afin de bien marquer du sceau du destin la trajectoire des personnages. Et pourtant, l’histoire de Périandre n’est pas un mythe, comme celui d’Oedipe. Périandre est un tyran qui a régné sur Corinthe au 6e siècle avant J.C et il est tout ce qu’il y a de plus réel. C’est lui qui est à l’origine du « diolkos », ce système de rampe qui permettait aux navires d’éviter de contourner le Péloponnèse, avant le percement de l’isthme de Corinthe. Kratéa, la mère de Périandre, souhaite garder l’amour exclusif de son fils et pour cela, tente de la séduire et d’empêcher son mariage. L’issue de cette relation incestueuse sera tragique. De nos jours, nous suivons une mère qui, depuis son accouchement, va devenir omniprésente à chacune des étapes de la vie de son fils. Les jalons qui marquent une vie d’être humain en général et d’homme en particulier (entrée à la...
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  • croquemiette 04/04/2022
    Avec ce roman, Harold Cobert propose de réactualiser le mythe de Périandre, le situant à notre époque. A Corinthe, Cratea est ravie de donner vie à son fils, Périandre, prince de la cité et promis à un très bel avenir. Elle lui voue un amour démesuré allant jusqu’à l’inceste, se faisant passer pour une initiatrice et couchant avec lui à son insu. A notre époque, une femme devient mère et voue un culte à son fils. Elle l’aime d’un amour malsain, teinté de sensualité, allant jusqu’à le conseiller sexuellement. Elle s’immisce et régente sa vie. Lorsqu’il décide de se mettre en couple, la belle-mère voit en la compagne de son fils une rivale. Le roman alterne entre les personnages actuels et des passages en italique se déroulant dans l’antiquité. Les deux époques se répondent et sont intelligemment mises en regard. L’écriture est plutôt fluide et le livre se lit vite et bien, on souhaite savoir jusqu’où ira la folie de cette mère. J’ai découvert, à travers ce roman, l’histoire de Cratea et de Périandre, élément que je ne connaissait pas. Mais malgré toutes ses qualités, ce huis-clos ne me marquera pas et ce au-delà du thème dérangeant de l’inceste. Je comprends l’idée de ne pas donner de noms ni de trop décrire les personnages afin de leur donner un aspect universel et proche de l’univers du conte, mais cette fois-ci, ça m’a gênée. J’ai trouvé qu’ils manquaient de caractérisation, je n’ai pas du tout ressenti d’empathie alors qu’il s’agit d’un drame. Le personnage de la belle-fille est trop peu développé et celui du fils est plutôt fade. Pas un coup de cœur mais il semblerait que les précédents romans de Harold Cobert aient eu de bonnes critiques. Je ne déconseille pas cet ouvrage, il peut facilement trouver son public, je suis juste passé à côté. L’as-tu lu ? Aimé ? Détesté ? J’attends tes retours ! Avec ce roman, Harold Cobert propose de réactualiser le mythe de Périandre, le situant à notre époque. A Corinthe, Cratea est ravie de donner vie à son fils, Périandre, prince de la cité et promis à un très bel avenir. Elle lui voue un amour démesuré allant jusqu’à l’inceste, se faisant passer pour une initiatrice et couchant avec lui à son insu. A notre époque, une femme devient mère et voue un culte à son fils. Elle l’aime d’un amour malsain, teinté de sensualité, allant jusqu’à le conseiller sexuellement. Elle s’immisce et régente sa vie. Lorsqu’il décide de se mettre en couple, la belle-mère voit en la compagne de son fils une rivale. Le roman alterne entre les personnages actuels et des passages en italique se déroulant dans l’antiquité. Les deux époques se répondent et sont intelligemment mises en regard. L’écriture est plutôt fluide et le livre se lit vite et bien, on souhaite savoir jusqu’où ira la folie de cette mère. J’ai découvert, à travers ce roman, l’histoire de Cratea et de Périandre, élément que je ne connaissait pas. Mais malgré toutes ses qualités, ce huis-clos ne me marquera pas et ce au-delà du thème dérangeant de l’inceste. Je comprends l’idée de...
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