Seuls les fantômes

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Isia 03/04/2024

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  J'ai failli arrêter la lecture de ce livre dès les premières pages. Des scènes de sexe crues, on se croirait dans un mauvais roman érotique. Passé ce cap, l'auteur décrit les raisons de sa dépression et revient sur les fantômes qui hantent sa mémoire. Le style, l'écriture bougent beaucoup, un peu comme le rythme que nous impose les "consultations de l'internet". De bonnes descriptions, des moins bonnes. On arrive à s'attacher au personnage, mais il reste un arrière goût d'amer, de désagréable. Lors d'une séance de dédicace, quelle surprise ! J'ai pu remarquer qu'il y avait plein de vieilles dames avec un petit sourire au lèvres ! L'air de rien, encore une livre qui a dû en émoustiller des mamies !
• maliroland 27/03/2024

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  Arrivé au terme du livre, n’ayant pas tout compris je reprends les Fantômes pour une lecture rapide et il me semble y voir un peu plus clair. Un rêve en particulier qui me paraît limpide, les deux ou trois autres rêves me paraissent abscons, ce n’est pas primordial et je passe mon tour. Idem, la femme de la fin, quelques idées me viennent et quant à Alice, sa correspondante internet, des idées aussi, le lecteur en personne, l’auteur en recul avec lui même, une autre donzelle qu’aveugle lors de son enfance il n’avait pas vue et que sais je encore. Désolé, je fais comme l’auteur, je parle, je parle et vous ne saurez de quoi il s’agit que plus tard. Elle est entrée, je l’ai remarquée, elle est sortie en en regardant un autre etc. Qui donc ? Attendez 4 ou 5 pages. Il s’agit d’un premier roman. P 20. Je ne pète pas un mot de flamand. Aïe, gare au style. Ceci médit, tout n’est pas du ressort de cette trempe et en quatrième de couverture il y a même écrit à la poésie singulière. Soit allons y pour le singulier. P 106. Falisse décrit une photo.Trois enfants jouent à la pétanque. Une bonne page de description, malheureusement je n’arrive pas à visualiser la scène et les personnages. Dommage. La trame. Melville, belge à tout prendre, je suppose la trentaine, vient d’être éconduit par sa dulcinée. Il s’enfonce dans la déprime. Une amie lui conseille un site internet et il va entrer en relation avec une Alice, Alice qui es tu ?, auprès de laquelle il va se raconter. Essentiellement sa mère, paix à son âme, et ses amours de jeunesse, dès 5-6 ans sur quelques années et l’adolescence tardive, mettons 17-18 ans dont Melville ne semble pas être encore sorti. De l’actuel aussi un peu trop marqué par des queues qui se perdent, sans qu’il n’y ait rassurerzvous que cela. En résumé, un premier roman - au style actuel où on ne sait plus guère parler, avec anglicismes à la pelle et jargon internet. Mais aussi des envolées, allons y poétiques et des émotions planétaires. - une histoire méandreuse - une idée discutable, on ne soigne pas une dépression comme cela, même si la liberté romanesque est un bien précieux. La phrase de la fin ainsi que j’aime à les citer. Alors lentement elle se retourne, et je la reconnais. Qui donc, sa mère, sa sœur, Alice au clavier tempéré, Nina qui ne joue plus les Ninon. Ni oui, ni non, l’auteur n’ayant pas refermé la porte. Commentaire. Le futur se nourrit de son passé mais gare aux excès de poids.Arrivé au terme du livre, n’ayant pas tout compris je reprends les Fantômes pour une lecture rapide et il me semble y voir un peu plus clair. Un rêve en particulier qui me paraît limpide, les deux ou trois autres rêves me paraissent abscons, ce n’est pas primordial et je passe mon tour. Idem, la femme de la fin, quelques idées me viennent et quant à Alice, sa correspondante internet, des idées aussi, le lecteur en personne, l’auteur en recul avec lui même, une autre donzelle qu’aveugle lors de son enfance il n’avait pas vue et que sais je encore. Désolé, je fais comme l’auteur, je parle, je parle et vous ne saurez de quoi il s’agit que plus tard. Elle est entrée, je l’ai remarquée, elle est sortie en en regardant un autre etc. Qui donc ? Attendez 4 ou 5 pages. Il s’agit d’un premier roman. P 20. Je ne pète pas un mot de flamand. Aïe, gare au style. Ceci médit, tout n’est pas du ressort de cette trempe et en quatrième de couverture il y a même écrit à la poésie singulière. Soit allons y pour le singulier. P 106. Falisse décrit une photo.Trois enfants jouent à la pétanque. Une bonne page de description, malheureusement...

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• Azelfys 22/02/2024

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  Une lecture réalisée dans le cadre d'une masse critique. Si je n'avais pas participé à cet envoi, je n'aurais pas forcément été attirée par cet ouvrage à la couverture assez austère et au récit énigmatique. Pourtant, j'ai trouvé la lecture de ce dernier très émouvante et ne regrette pas de l'avoir choisi. Melville, le protagoniste de cette oeuvre, traverse une mauvaise passe après une rupture. Dépressif, il semble plongé dans une véritable paralysie, une léthargie qui le domine. Ses rencontres par le biais d'internet vont lui permettre d'explorer sa vie dans une véritable introspection et faire de nouveau connaissance avec les fantômes de trois femmes ou filles qui ont marqué sa vie et fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Ces fantômes, ces ombres, qui impactent son présent, il va tenter de mieux les connaître et de les apprivoiser en se replongeant dans son passé. Cyrille Falisse, dans ce premier roman, nous propose un récit plus qu'intime dans le parcours touchant de cet homme, marqué par des drames fondateurs qui le construisent aujourd'hui. Certains passages, notamment concernant la maladie, sont extrêmement émouvants et douloureux à lire. En somme, cet ouvrage est l'occasion d'une lecture pleine d'empathie où l'on apprend à marcher aux côtés de Melville sur les chemins de son enfance. Avant tout, malgré le ton émouvant et profond du récit, l'espoir est de mise.Une lecture réalisée dans le cadre d'une masse critique. Si je n'avais pas participé à cet envoi, je n'aurais pas forcément été attirée par cet ouvrage à la couverture assez austère et au récit énigmatique. Pourtant, j'ai trouvé la lecture de ce dernier très émouvante et ne regrette pas de l'avoir choisi. Melville, le protagoniste de cette oeuvre, traverse une mauvaise passe après une rupture. Dépressif, il semble plongé dans une véritable paralysie, une léthargie qui le domine. Ses rencontres par le biais d'internet vont lui permettre d'explorer sa vie dans une véritable introspection et faire de nouveau connaissance avec les fantômes de trois femmes ou filles qui ont marqué sa vie et fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Ces fantômes, ces ombres, qui impactent son présent, il va tenter de mieux les connaître et de les apprivoiser en se replongeant dans son passé. Cyrille Falisse, dans ce premier roman, nous propose un récit plus qu'intime dans le parcours touchant de cet homme, marqué par des drames fondateurs qui le construisent aujourd'hui. Certains passages, notamment concernant la maladie, sont extrêmement émouvants et douloureux à lire. En somme, cet ouvrage est l'occasion d'une lecture pleine d'empathie où l'on apprend à marcher...

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• oleya06 19/02/2024

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  Des fantômes comme des pansements délicatement posés et un texte fort sur l'empreinte que laissent les personnes dans nos vies. Petite préférence sur le passage de la galopante qui m'a beaucoup touché. Une très bonne lecture en ce qui me concerne !
• gwen1401 17/02/2024

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  Au départ, j'avais du mal avec le personnage de Melville et la plume de l'auteur. Mais très vite, je me suis rendue compte que ce n'était pas la plume de l'auteur qui était très vulgaire et froide. Mais plutôt une retranscription de ce que ressent notre personnage après sa rupture. Je me suis finalement attachée à lui et j'ai aimé son évolution au court de ce roman. J'ai pu avoir de l'empathie pour moi et faire des parallèles avec ma vie ou celles de proches, ce qui rend Melville encore plus réel. J'ai beaucoup aimé le sujet du deuil dans son sens global puisqu'on parle à la fois de deuil suite à la Mort mais aussi suite à des ruptures. Le roman se lit tout seul car les chapitres sont courts et s'enchaînent. Je le conseille donc aux personnes qui aiment les romans contemporains qui dépeignent des personnages forts et qui font réfléchir sur sa propre vie et ses propres blessures.